Démarches possibles
Trois variantes que vous pouvez enrichir :
1. « Quel est donc ce stéréotype
? »
Lors de l’accueil chaque participant-e est invité-e
à écrire un stéréotype sexué
sur une carte. L’animateur-e collecte ces cartes et
en fixe une au dos de chaque participant-e. Ainsi chacun-e
porte un stéréotype qu’il ou elle ignore.
Le but du jeu, au delà de découvrir le stéréotype
inscrit dans son dos, est de poser et se poser des questions
et de découvrir qu‘en fin de compte, sur ce sujet
justement, nous ne nous posons guère la question. Les
participant-es, à la rencontre les uns des autres s’interrogent.
Des paires se forment et chacun-e a droit à trois questions.
On ne peut répondre que par oui ou par non. Si les
participant-es n’ont pas réussi, après
trois questions, à découvrir le stéréotype
porté, la paire se sépare et d’autres
paires se constituent.
2. « Les tableaux vivants »
Par groupe de 3 à 6 personnes (suivant la taille du
groupe) il s’agit de fixer, en la mimant, une situation
révélatrice des stéréotypes sexués
de la vie quotidienne. L’animateur-e confie à
chaque groupe une situation différente comme par exemple
« Fin d’après-midi, les membres de la famille
à la maison avant le dîner » ou «
Après manger, la famille regarde la télé
» en leur demandant de rechercher les activités
ou attitudes stéréotypées que pourraient
avoir les femmes et les hommes. Les groupes disposent de quelques
minutes pour préparer « le tableau ». Lorsqu’ils
sont prêts, les groupes mettent en scène les
différentes situations. Chaque joueur se fige une ou
deux minutes dans l’attitude mimée. Alternativement,
les "spectateurs" devinent la scène, les
activités ou attitudes représentées et
les stéréotypes.
3. « Je m’appelle ………………
je suis homme / femme
parce que……………………….
»
Lors de l’accueil, distribuer un badge avec un papier
à remplir : « je m’appelle…………
; je suis homme / femme ; parce que………..…
».
Les participant-es remplissent le badge et rayent la mention
ou « homme » ou « femme » inutile.
Chaque participant-e porte ce badge au moins sur la première
journée de la rencontre. Suivant le déroulement
du séminaire, vous mettez à profit les diverses
expressions des participant-es aux moments les plus opportuns
(lors de différents tours de table ou en début
de séquence). Le débat peut naître très
rapidement au regard des écritures et donc des prises
de position (par exemple sur des représentations parentales,
des représentations sexuées, …). L’animateur-e
veille au respect des choix de chacun-e et rapproche ceux-là
des rapports sociaux existants.