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« Jouer pour un avenir plus vert »

Sous le thème « Jouer pour un avenir plus vert », s’est tenue du 30 avril au 2 mai 2011 la 9e Conférence mondiale sur le sport et l’environnement, organisée par le Comité International Olympique (CIO) en partenariat avec le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) et le Comité Olympique du Qatar. Cette conférence s’est concentrée sur la question de comment le sport pourrait contribuer à un avenir plus durable et aux objectifs de la Conférence des Nations Unies sur le développement durable (RIO+20) qui se tiendra au Brésil, à Rio de Janeiro en juin 2012.

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Extrait du site du Service de liaison des Nations Unies avec les organisations non gouvernementales (SLNG)

Sous le thème « Jouer pour un avenir plus vert », s’est tenue du 30 avril au 2 mai 2011 la 9e Conférence mondiale sur le sport et l’environnement, organisée par le Comité International Olympique (CIO) en partenariat avec le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) et le Comité Olympique du Qatar. Cette conférence s’était concentrée sur la question de comment le sport pourrait contribuer à un avenir plus durable et aux objectifs de la Conférence des Nations Unies sur le développement durable (RIO+20) qui se tiendra au Brésil, à Rio de Janeiro en juin 2012.

Un certain nombre des principaux thèmes abordaient le rôle des partenaires olympiques dans la promotion et la mise en œuvre d’un « agenda vert » ; le rôle du sport dans la réalisation de l’Objectif du Millénaire sur la préservation de l’environnement (OMD 7), et l’empreinte écologique du sport.

Plus de 650 participants ont assisté à la Conférence, dont des représentants des Comités nationaux olympiques, des fédérations internationales, du CIO, des entités des Nations Unies, des organisations intergouvernementales, du secteur privé et des organisations de la société civile.

Dans son message à la 9e Conférence, le Secrétaire général Ban Ki-moon a mis de nouveau en exergue l’importante collaboration entre l’ONU et le CIO. Il a notamment souligné le statut d’observateur du CIO à l’Assemblée générale des Nations Unies et les nombreux athlètes qui fonctionnent comme des Ambassadeurs de bonne volonté. Le Secrétaire général de l’ONU a également souligné que « le sport peut jouer un rôle clé, pour aider le monde à passer au vert , en tant que vecteur de communication et comme une industrie mondiale dont les pratiques peuvent avoir un large impact ».

Dans son discours d’ouverture, M. Pál Schmitt, Président de la République de Hongrie et membre du CIO, a souligné l’importance de « penser globalement ; agir localement » Il a par ailleurs noté que plusieurs milliers de manifestations sportives sont organisées par semaine et peuvent fournir d’excellentes opportunités pour l’éducation et servir d’exemples pour la jeunesse. « Aucune mesures ne devraient être sous-estimés lorsqu’il s’agit de la protection de l’air pur, de l’eau et des sols ou de la conservation de l’énergie, l’utilisation particulière des déchets accumulés, des transports organisés, ou encore de la sauvegarde des plantes et de la réduction de la pollution sonore autour des terrains de sport. »

Le rôle que le sport peut jouer dans la création d’un monde plus durable, à la fois sur le plan économique, environnemental et social, a également été réaffirmé à la première séance plénière de la 9e Conférence ainsi que dans divers séminaires. La séance plénière d’ouverture était consacrée au thème « Le Mouvement olympique au cœur du débat sur l’environnement : de Rio 1992 à Rio 2012 et Rio 2016 » et examinait le rôle du Mouvement olympique dans la mise en œuvre du programme de développement durable. Dans ce cadre il ne s’agissait pas de considérer uniquement le sport comme un participant à un monde plus propre et plus durable depuis le Sommet de la Terre de Rio en 1992. Mais il s’agissait également d’examiner comment le sport peut faire avancer le programme de développement durable lors de la Conférence Rio +20 ; de la Coupe du Monde en 2014, des Jeux olympiques en 2016 et au-delà…

Comme le déclarait Achim Steiner, Sous-secrétaire général de l’ONU et Directeur exécutif du PNUE « Ensemble, nous avons réussi de grandes choses en incorporant la notion de durable dans les événements sportifs mondiaux ... Mais le moment est peut-être venu d’unir collectivement nos compétences, expériences et enthousiasme au dessus du niveau national de manière à faire du sport un catalyseur pour le changement et la réalisation d’une économie verte, pas seulement tous les quatre ans, mais chaque année, chaque mois et chaque jour ». Achim Steiner a également posé certaines questions cruciales, dont celle qui est de faire appel à des associations nationales olympiques dans le mouvement de Rio +20 et après Rio+20. Ou encore, comment trouver des voies pour mettre en avant les réalisations du sport et de l’environnement à l’échelle mondiale, dans des clubs de football locaux, des compétitions et des entreprises qui sont impliquées… Comment faire participer aux enjeux du développement durable les autres activités sportives (au-delà des Jeux olympiques et du football) dans lequel des millions de personnes sont engagées ?

La conférence a également souligné le caractère écologique du Mouvement olympique qui a élaboré des indicateurs et critères de référence (par exemple pour la préservation de la biodiversité ou la réduction des émissions de gaz à effet de serre) qui contribuent aux objectifs plus larges du développement durable.

La conférence s’est conclue avec un programme d’action claire qui a conduit à la déclaration de Doha. La Déclaration invite, par exemple, le CIO à partager une vision des sports durables avec la Conférence des Nations Unies pour le développement durable et les autres instances des Nations Unies ; afin de présenter le sport comme un catalyseur du changement et une source d’inspiration pour la réalisation de l’OMD 7. La Déclaration souligne l’importance d’impliquer les jeunes dans les processus de développement durable. C’est pourquoi la déclaration demande instamment au CIO d’explorer différentes méthodes pour élargir la participation des jeunes dans les processus de développement durable et les conférences, par le biais de programmes éducatifs et des activités de sensibilisation accrue. La nécessité de construire des partenariats plus efficaces entre le CIO, le système des Nations Unies, les ONG internationales, et les Comités nationaux olympiques, les gouvernements et les ONG locales dans le domaine du développement durable a également été reconnue dans la Déclaration.

A la session de clôture, le Président du CIO Jacques Rogge, déclarait : « L’année prochaine marquera le 20e anniversaire du Sommet de la Terre à Rio de Janeiro, et la Conférence de ce week-end a clairement été pour tous l’occasion de voir le chemin que nous avons parcouru depuis 1992. Alors que nous pouvons être fiers de nos réalisations, nous avons aussi pris conscience qu’il n’y a pas le temps pour s’illusionner. Nous devons aux générations futures de continuer à promouvoir notre programme d’action plus vert et assurer un environnement durable dans le sport, et je pense que nous avons fait un grand pas vers cela avec la Déclaration de Doha ».

Conseiller spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour le sport au service du développement et de la paix, Wilfried Lemke, a expliqué que la Conférence affiché « un terrain d’entente entre les institutions des Nations Unies et le monde du sport" et il s’est félicité de la poursuite du renforcement de cette collaboration comme une étape vers un rôle de contributeur à la réalisation des OMD ».

Pour plus d’informations, visitez le site Web, en anglais, de la 9e Conférence mondiale sur le sport et l’environnement ,en cliquant ici.




Maj :23/05/2011
Auteur : administrateur

Auteur : marc geneve