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Socialisation de la jeunesse. De l’éducation non formelle à l’éducation formelle, modalités d’action et de formation : articulations, partenariats possibles ?

Sous le titre : "Socialisation de la jeunesse. De l’éducation non formelle à l’éducation formelle, modalités d’action et de formation : articulations, partenariats possibles ?", plusieurs partenaires de la Ficemea (Association territoriale des Cemea de Picardie, organisation porteuse du projet, Association territoriale des Cemea Ile de France, Association nationale des Cemea français, Association nationale des Cemea Italien, Institut de formation continue des professeurs d’enseignement primaire et secondaire de Tcheliabinsk (Russie) et Palais de la Cité des enfants et les jeunes de RIVNE ( Ukraine)) ont organisé un séminaire à Amiens et Nanterre. Ce séminaire portait sur les moyens mis en œuvre dans les pays participants pour favoriser l’acquisition d’une citoyenneté active par les jeunes et le développement d’une société civile. Il s’est organisé autour de 3 axes :
- le jeune en tant que personne,
- le jeune en tant que citoyen
- le jeune son rapport à l’état.

Il a bénéficié d’une aide du programme " Jeunesse en action " de l’Union européenne au titre de l’action 4

Ses objectifs étaient :
- la prise en compte de la diversité culturelle, sociale, éducative et administrative des politiques de jeunesse des pays partenaires,
- la connaissance mutuelle et la confrontation des politiques et des pratiques de jeunesse,
- la création d’un socle commun de principes, de valeurs et de pratiques sur les politiques de jeunesse,
- l’identification des aspects transposables dans les autres pays.

LesThèmes de travail abordés ont été :
- Jeunesse et citoyenneté : place des jeunes, implication et engagement dans la vie de la cité.
- Politique jeunesse et éducation globale : ponts à construire entre l’éducation formelle (école), non formelle (extra-scolaire) et informelle (famille).
- Coopération entre acteurs sur un territoire : instituts de formation, établissements d’enseignement, centres d’animation, associations de jeunes et collectivités territoriales.

La méthode de travail a permis d’alterner des exposés avec des visites de terrain ce qui a facilité les échanges les participants s’appuyant sur ce qui avaient été vu pour approfondir les concepts évoqués au cours des exposés.

Historique Ce projet s’inscrivait dans un travail de coopération européenne, initié à Tcheliabinsk en 2009. Ce travail avait permis aux partenaires présents à l’époque de se confronter aux différentes situations présentées par l’Institut de Tchéliabinsk et de prendre conscience que les champs de la jeunesse et de l’éducation non formelle n’étaient pas ni pensé, ni organisé de la manière identique dans les différents pays européens. L’interpellation de chacune des expériences nationales par les visites sur le terrain avaient permis de faire émerger des réflexions, des interrogations et des idées nouvelles et de permettre une confrontation des points de vue. La place de l’école dans les activités de socialisation des jeunes dans les pays de l’Europe orientale était apparue très différente de celle qu’elle a dans les pays de l’Europe occidentale en particulier dans ses rapports avec les municipalités et la société civile. Dans la région de Tcheliabinsk par exemple, les structures d’engagement de la jeunesse qui ont été présentées ont des liens avec les associations, les entreprises ou la municipalité, qui reposent sur d’autres réalités qu’en France ou en Italie et proposent d’autres enjeux.

Quatre questions avaient émergées de cette première coopération :

1) Quel est le sens des enseignements, démarches pédagogiques et formes de coopération avec les parents, les associations et les municipalités ?

2) Quel est le sens des actions menées en faveur de la jeunesse ?

3) En quoi ces actions font évoluer la société ?

4) Faut il préparer les jeunes à s’adapter à la société qui les accueille ou faut il former des citoyens qui vont agir à la transformation de la société ?

Depuis 2009, différentes rencontres, expérimentations ont eu lieu entre les différents partenaires, en particulier avec la réalisation d’une visite d’étude en France et en Belgique sur la mise en place des "Conseil de jeunes" et la participation à des actions de formation d’animateurs en Picardie, ce qui a permis d’affiner les représentations des uns sur les activités des autres.

Ce dernier séminaire a engagé une nouvelle démarche pour prolonger la réflexion. Les 4 pays concernés ont répondu chacun à leur manière aux questionnements concernant l’éducation de la jeunesse et du modèle de société qui lui est proposé. Par ailleurs, face à la crise qui secoue la construction européenne, des pistes de coopération nouvelles ont été évoquées pour croiser les points de vue et engager de nouvelles expériences.



Enquète sur l’avenir des jeunes Fondapol
(poids : 1074552 - Format : PDF)


Maj :08/01/2012
Auteur : ficemea

Auteur : marc geneve