Ce module de « Formation minimum » a été travaillé par un atelier qui a réuni au Sénégal, une vingtaine de personnes (du Cameroun, de Guinée, de Mauritanie, du Sénégal, de France, en novembre 2008) et par correspondance avec des formateurs des Iles de l’Océan Indien, la rencontre prévue à Madagascar, en avril 2009, ayant été annulée.

Il vise la création de nouveaux lieux d’accueils pour des enfants de 3 à 6 ans, et l’amélioration de ceux qui existent, en affinant les formations des personnes qui encadrent ces enfants.

Il vise aussi à continuer la sensibilisation des familles, des communautés, et des pouvoirs publics sur cette période de l’enfance où se joue, en grande partie, la qualité de la vie adulte.

Il se veut réaliste mais propose une pédagogie ambitieuse, qui se donne pour but de développer au maximum les potentialités de chaque enfant.

Il tient compte des enseignements tirés par les Ceméa, des nombreuses sessions de formation qu’ils ont organisées en Afrique, notamment depuis la création du « Réseau Africain francophone – Prime Enfance » en 1996, en partenariat avec l’UNESCO.

Il tient compte également des sessions spécifiques organisées dans l’Océan Indien (toujours avec l’aide de l’UNESCO) par les membres du ROIPE (Réseau Océan Indien « Prime Enfance », créé en 1999). Il fait suite aux travaux de novembre 2007 à Antananarivo, où des membres des deux réseaux se sont posés la question : quel comportement doit avoir l’adulte pour que « l’enfant développe au maximum ses potentialités » ? Ces travaux ont abouti à la rédaction de 5 recommandations.

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Cet ouvrage à télécharger ci contre comprend 2 parties :

 La 1ère intitulée : « Un projet pédagogique ambitieux pour une formation minimum »
 La 2ème intitulée : « Des propositions concrètes pour créer des situations formatrices ».

Que l’UNESCO soit remerciée ici, du soutien constant qu’elle apporte à nos travaux.

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