Le 7 octobre 2011, les Cemea belge ont organisé, en collaboration avec l’Echevinat de l’enseignement de la ville d’Ottignies et de la consultation ONE de CEROUX-MOUSTY, en partenariat avec la bibliothèque du Douaire, les bénévoles ONE, Infor-santé, les PMS et PSE des écoles de l’entité, une soirée débat pour s’interroger sur la place du temps libre « réel » de la vie des enfants et se questionner sur la manière de laisser "le temps à l’enfance".

L’enfant doit marcher avant un an et parler avant deux, être “propre” avant trois ans et jouer au tennis avant quatre, savoir lire avant six ans et parler une seconde langue avant sept, maîtriser une équation à une inconnue avant treize ans et avoir choisi une orientation professionnelle avant quinze. Il est l’objet, à défaut d’être le sujet, d’une société du “tout va vite”, du “compétent”, voire du “compétitif”. Et l’enfant n’est plus uniquement pris dans la spirale de la compétence à l’école, il vit dans l’encadrement des adultes dans tous les moments de sa vie. Mais quand peut-il alors se reposer, flâner, rêver ? Quand peut-il prendre le temps d’explorer, de découvrir, de vivre les choses pleinement et de savourer le moment présent ? A travers de courtes séquences vidéos, parents et professionnels de l’éducation étaient invités à réagir et à s’interroger ensemble sur le temps de l’enfance, sur ce que l’on y permet, sur ce que l’on y empêche.

Deux séquences vidéos ont été réalisées à l’occasion de centres de vacances organisés par les CEMEA . Elles interrogent les rythmes, le choix des activités... bref, elles interpellent les choix pédagogiques faits pour laisser le temps à l’enfance.

A voir, revoir, commenter…

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