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"Une éthique pour la francophonie" (5e édition) Raymond RENARD
VIENT DE PARAÎTRE AUX ÉDITIONS CIPA Une éthique pour la francophonie (5e édition) Raymond RENARD Au SOMMAIRE PREMIÈRE PARTIE : ÉLÉMENTS ESSENTIELS DE LA PROBLÉMATIQUE 1. DONNÉE FONDAMENTALE : LA LANGUE 2. DU MONOLINGUISME À L’OUVERTURE AUX LANGUES ET AUX CULTURES 3. L’AMÉNAGEMENT LINGUISTIQUE : UNE ENTREPRISE À RISQUES DEUXIÈME PARTIE : VERS UNE STRATÉGIE 4. ÉTAT DU PATRIMOINE LINGUISTIQUE ET CULTUREL 5. POUR UN PLURILINGUISME FONCTIONNEL UNIVERSEL TROISIÈME PARTIE : PLURILINGUISME ET FRANCOPHONIE 6. CRISE ? 7. ATOUTS DU FRANÇAIS 8. PISTES D’ACTION "Une éthique pour la francophonie". Questions de géopolitique linguistique * La question : Une communauté de destin fondée sur la langue peut-elle engendrer une éthique ? En d’autres termes : la Francophonie peut-elle contribuer à rencontrer le défi géopolitique majeur : humaniser la mondialisation ? * Quelques mots-clé : langue, identité culturelle, altérité, aménagement linguistique, bilinguisme fonctionnel, diversité, globalisation uniformisatrice, valeurs universelles, solidarité, partenariat interculturel, Afrique. * Quelques idées-force : • La langue est la clé de la Cité. • L’intérêt de l’enfant : bien dans sa langue, bien dans sa peau. • La prime scolarisation conditionne l’intégration psychosociale. • L’altérité révèle l’identité. • Bilinguisme fonctionnel : « enracinement et ouverture ». • Faire accéder chacun à l’altérité, à l’universalité, à la modernité, dans le respect de son identité. • Diversité culturelle et linguistique : patrimoine de l’humanité. • La culture, levier de développement, n’a pas de prix : elle ne se marchande pas. • Les valeurs portées par une langue n’y sont pas inscrites. • Il n’y a pas de langue de la clarté, il y a des esprits clairs. • Ne pas défendre la langue, mais ceux qui la parlent. • Ne pas viser la langue mais ce qu’elle représente. • Le danger n’est pas l’anglais, mais l’anglais seul, et une macdonaldisation aux allures de fondamentalisme, d’uniformisation culturelle par le bas. • Le français souffre moins de son état que du laxisme des élites, de la désertion affairiste ou d’une logique d’unilinguisme. • Un imaginaire positif, c’est bien ; l’entretenir, c’est mieux. • Dans l’espace francophone, faire du français, langue partagée, celle du partage, où chacun apporte le meilleur. • L’éducation, spécificité francophone à valeur ajoutée. • Solidariser les grands ensembles linguistiques : gage de paix. • Plurilinguisme, multilatéralisme, démocratie et paix sont liés. • La Francophonie : microcosme de solidarité interculturelle et de réhumanisation du monde ; son maillon faible : la France… • L’Afrique : un fonds inestimable de culture relationnelle, une insoutenable dette inique. * La réponse : positive, sous condition d’ « entrer en Francophonie », donc de prendre conscience de l’enjeu linguistique. Maj :01/10/2012
Auteur : ficemea Auteur : marc geneve |