>
Fédération internationale des Ceméa
|
|
|
Capron, M. 2009. « De la Françafrique à la responsabilité sociale des entreprises : Les dynamiques entre les firmes, l’Etat et les mouvements sociaux en France ». Genève : UNRISD, 46p
Ce document est destiné souhaite permettre la compréhension et l’interprétation des dynamiques interactives entre les firmes, les mouvements sociaux et l’Etat en France par rapport aux inégalités entre le Nord et le Sud, en cherchant à cerner les principaux acteurs, leurs réactions, leurs anticipations et leurs influences respectives. L’auteur cherche en particulier à étudier comment les acteurs de la société civile réagissent aux activités des firmes multinationales françaises dans les pays en développement et comment ces réactions influencent ou peuvent influencer les politiques gouvernementales et celles des firmes. Le texte se décompose en six parties. Une rapide présentation du contexte historique français, qui permet d’éclairer l’arrière-plan de la situation actuelle et de l’implication des firmes françaises dans les pays du Sud, suit un examen de la nature de l’activisme en réaction aux comportements des firmes. Une troisième partie est consacrée aux initiatives des pouvoirs publics et la quatrième étudie les réactions des milieux économiques. La cinquième partie s’attache à l’analyse des dynamiques entre les firmes françaises, les mouvements sociaux et l’Etat par le biais de quatre études de cas : la production d’uranium , la distribution de l’eau, le pétrole et l’exploitation forestière en Afrique. Enfin, la dernière partie livre une réflexion d’ensemble sur les limites et les potentiels d’influence de la société civile en France sur les politiques publiques et sur la responsabilité sociale des firmes multinationales françaises. Cette réflexion met en avant les rapports entre syndicats et ONG comme clé du développement de la RSE en France. Cette recherche a été menée dans le cadre de l’étude de l’UNRISD ayant pour thème Réponses sociales aux inégalités et changements de politique. Elle faisait elle-même partie d’un plus large projet, :"Inégalité : Mécanismes, effets et politiques" (INEQ). Ce projet implique huit instituts de recherche basés en Europe. Il a été financé par la Commission européenne sous le sixième programme cadre :" Priorité 7—Les citoyens et la gouvernance dans la société de la connaissance". La contribution de l’UNRISD examine les formes contemporaines de l’activisme et des campagnes de propagande en France, Italie et Royaume-Uni sur les thèmes de l’allégement de la dette, la politique de l’aide, la fiscalité internationale, la justice commerciale et la responsabilité des entreprises. Cette recherche a pour but de comprendre le potentiel et les limites d’un tel activisme et son influence sur les politiques publiques conduisant à une justice mondiale comme à des relations Nord-Sud plus équitables. Voir l’article sur le site de l’unrisd Maj :09/03/2010
Auteur : administrateur |