Arte a diffusé vendredi 16 septembre 2011 le film "Le plus vieil écolier du monde". Un outil à utiliser pour sensibiliser les enseignants sur l’éducation tout au long de la vie, mais aussi pour travailler sur l’histoire de l’Afrique de l’est.

Résumé du film : En 2003, le gouvernement du Kenya déclare l’école publique gratuite pour tous. Kimani Ng’ang’a Maruge, 84 ans, décide alors d’apprendre à lire et à écrire et s’inscrit à l’école primaire Kapkenduiywo, dans l’ouest du Kenya. Son admission dans cette école primaire provoque un scandale : un vieil homme n’a pas sa place, dit-on, dans une école aux moyens financiers limités : il prend la place d’un enfant. Peu à peu, l’affaire prend une tournure dramatique, tandis que le passé de Maruge resurgit. Issu de la tribu des Kikuyus, qui a combattu les Britanniques en 1953, il a fait le serment de la liberté pour l’indépendance du Kenya. Maruge a été emprisonné et torturé durant des années. Il transmet son histoire aux élèves, mais surtout sa passion pour l’éducation et termine en reprenant à son compte la citation du père, illettré, de sa maîtresse qui disait à sa fille : "on apprend jusqu’à ce que la terre remplisse nos oreilles "

"The first grader"Durée : 1h40

Année de sortie : 2010

Acteur : Naomie Harris, Tony Kgoroge, Oliver Litondo

Kimani Ng’an’ga Maruge aimait répéter : « on n’est jamais trop vieux pour apprendre ». Le film du réalisateur britannique Justin Chadwick est projeté dans tout le pays depuis le 14 juin 2011. En septembre 2005, il est devenu en quelque sorte le porte-parole de l’éducation en Afrique grâce à un discours prononcé au siège des Nations unies, à New York. Ancien résistant Mau Mau contre le joug britannique dans les années 50, Kimani Maruge, est décédé en août 2009 à l’âge de 90 ans. Il a toujours affirmé qu’il s’est aussi et surtout battu pour l’éducation. Selon la BBC, Maruge racontait qu’il voulait aller à l’école pour apprendre à lire la Bible, se méfiant de la version donnée par son église. La sortie du film coïncide avec une situation où le Kenya fait figure de mauvais élève en terme d’éducation, 35 millions d’euros destinés aux écoles primaires s’étant récemment volatilisés des caisses du ministère de l’Education.