Le dernier numéro du courrier de l’Unesco (juillet-sept 2011) s’intitule : « Changer le monde : comment s’y prennent les jeunes » Irina Bokova dans son éditorial rappelle qu’ils sont plus d’un milliard entre 15 et 20 ans et que la plupart vivent dans les pays en voie de développement. Pour elle, c’est 1 milliard d’espoirs pour un avenir meilleur, plus d’un milliard d’idées pour changer le monde, plus d’un milliard de réponses potentielles aux défis de notre temps. Ils se saisissent des nouveaux médias, ils renouvellent la manière d’être ensemble, mais selon elle, l’immense majorité doit construire sa vie en luttant au quotidien contre les obstacles de la pauvreté, du clonage, du changement climatique, de l’accès restreint à l’éducation ou aux soins médicaux. Elle s’interroge alors sur « Comment peser pleinement sur l’avenir lorsqu’on est exclue de processus de décision ? ».

Ce numéro apporte un appui aux initiatives prise par les jeunes :

  ceux qui se sont révoltés contre leurs régimes politiques d’abord en Tunisie et en Egypte (p. 9-10), mais aussi en Europe (p. 13-14).
  ceux qui se sont mêlés des affaires de leurs pays, les tchèques (p. 16-17), les sud africains (p. 18-19).
  Ceux qui s’engagent dans le volontariat (p. 31-40) ou l’avenir de l’environnement (p. 40-49).

Il apporte ainsi une bonne contribution au 7 éme forum des jeunes de l’unesco qui aura lieu au Siège de l’UNESCO à Paris (France) du 17 au 20 octobre 2011. Cet événement marquera un temps où les jeunes élèveront la voix pour réclamer une place dans l’avenir de leurs pays : se faire entendre, aller plus loin et influencer la prise de décision.