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Education et Union européenne
Le traité de Rome ne prévoyait pas de compétence de la Commission européenne en matière d’éducation et de formation. C’est le traité de Maastricht qui a introduit les termes d’éducation, d’étudiants ou de formation professionnelle dans le vocabulaire européen. Aussi, l’Union européenne
en respectant la responsabilité des États membres pour définir le contenu de leur enseignement, l’organisation de leur système éducatif et leur diversité culturelle et linguistique. L’UE veut contribuer au développement d’une éducation de qualité et à la mise en oeuvre d’une politique de formation professionnelle. Elle vise en particulier à (art. 165 TFUE) :
Pour l’UE, les différents enseignements tout au long de la vie sont :
La majorité des Européens passent au moins neuf ou dix ans à l’école. Les défis dans l’enseignement scolaire sont considérables. Un quart des jeunes de moins de 15 ans n’atteignent que le niveau de lecture le plus bas, 15 % des jeunes âgés de 18 à 24 ans quittent l’école prématurément et seuls 78 % des jeunes de 22 ans ont terminé leur éducation secondaire supérieure.
L’Europe dispose d’environ 4000 établissements d’enseignement supérieur, avc plus de 19 millions d’étudiants et 1,5 million d’employés.
L’Union européenne s’était donnée, dans le cadre du programme Education et Formation 2010, plusieurs objectifs chiffrés. Ceux-ci n’ont pas été atteints. Un nouveau cadre stratégique pour la coopération européenne ("Education et Formation 2020"), a été adopté en mars 2009 et propose les objectifs suivants pour 2020 :
Fonctionnement Comme la compétence en matière d’éducation et de formation est celle des Etats membres, conformément au principe de subsidiarité, l’UE encourage la coopération et la coordination entre Etats membres. Dans tous les cas, elle doit d’une part, respecter la diversité culturelle et linguistique des Etats membres, et d’autre part, laisser le contenu de l’enseignement et l’organisation du système éducatif sous l’entière responsabilité de ces derniers. L’Union européenne offre alors, dans le domaine de l’éducation et de la formation, un cadre permettant aux autorités nationales et aux parties prenantes européennes de coopérer pour améliorer leurs politiques et échanger les bonnes pratiques. Elle a également mis en oeuvre des programmes de financement, développés et administrés par la Commission européenne. Ces diverses initiatives communautaires en matière d’éducation et de formation ont ainsi été regroupées dans le programme pour l’éducation et la formation tout au long de la vie (2007 - 2013), alors que d’autres fonds ont promu les échanges avec les pays tiers. A partir de 2014, la Commission européenne prévoit de fondre dans un seul dispositif les sept programmes de mobilité actuels sous le vocable "Erasmus pour tous", et propose un budget de 19 milliards d’euros pour la période 2014-2020. Depuis l’entrée en vigueur du traité de Lisbonne, la majorité des actions de l’UE en matière d’éducation et de formation doivent être adoptées par le Parlement européen et le Conseil selon la procédure de co décision, après consultation du Comité économique et social et du Comité des régions. Depuis de nombreuses années a été posé le principe de la reconnaissance académique des diplômes. Il repose sur l’acceptation par un Etat membre de la validité d’un diplôme obtenu dans un autre Etat membre. Par ailleurs le Système européen de transfert de crédit (ECTS) permet à un étudiant européen de poursuivre sa formation dans un autre pays européen sans être pénalisé. Créé en 2004, l’Europass est un document destiné à rendre les qualifications et les compétences des citoyens plus compréhensibles partout en Europe. Il consigne sous un format unique les compétences et les qualifications acquises dans les différents pays de l’UE. Le processus de Bologne, initiative intergouvernementale pour la création d’un espace européen de l’enseignement supérieur regroupant 47 pays du Conseil de l’Europe propose un soutien aux réformes de l’enseignement supérieur (programme, gouvernance, financement) et propose d’harmoniser les cursus selon une architecture commune composée de trois cycles : Licence, Master, Doctorat. Adopté en 1988 par la Commission européenne le programme d’action "Jeunesse pour l’Europe" visait à promouvoir les échanges et la mobilité des jeunes. Modifié par la suite, il est devenu le programme "Jeunesse en action". Lancé en 1980, le réseau Eurydice d’information sur l’éducation en Europe permet l’échange d’information et la comparaison des pratiques éducatives en vue d’une plus grande coopération à l’échelle européenne. Adopté en février 2008, le cadre européen des certifications pour l’apprentissage tout au long de la vie a pour objet de permettre une meilleure lisibilité des certifications nationales d’un pays européen à l’autre. Sites utiles pour se plongez-vous dans l’histoire de l’Europe de l’éducation et de la jeunesse
Maj :24/11/2012
Auteur : ficemea Auteur : marc geneve |