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Néolibéralisme et psychanalyse de groupe : le cas du Mexique
A l’occasion d’une rencontre-débat "Ce que peut une clinique militante face à la barbarie néolibérale : le cas du Mexique", l’Association Clinique de la Resymbolisation avec la participation d’Espaces Marx invite Jorge Margolis Docteur en pyschologie

Cette rencontre débat aura lieu organisée le mardi 28 mai de 18 heures à 20 heures, 6, Avenue Maturin Moreau à Paris, (métro colonel Fabien).

Psychologue et psychanalyste, ex-Président de la Fédération latino-américaine de psychothérapie psychanalytique de groupe, Jorge Margolis a été membre du « Groupe Maria Langer » qui, entre 1981 et 1992, a soutenu la révolution sandiniste pour transformer les geôles immondes de l’hôpital de la dictature en un lieu humanisé, ouvert autant que possible, où la psychanalyse avait sa place.

Par la suite Jorge Margolis, avec Marie Langer* a développé une forme originale de psychanalyse de groupe qu’il a notamment appliqué pour l’aide psychologique à la guérilla Guatémaltèque d’inspiration marxiste.

Actuellement le Groupe de Jorge Margolis œuvre pour essayer de traiter la violence par laquelle le néo-libéralisme détruit le Mexique. Pour cela, il use d’actions individuelles, mais aussi d’actes menés sur la place publique.

Maria Langer, (1910 – 1987), fut une psychanalyste marxiste, et juive qui a connu trois exils :

- le nazisme,

- la guerre d’Espagne où, comme médecin, elle était sur le front d’Aragon,

- la dictature argentine où elle fut sauvée in extremis par un billet ami pour le Mexique. Son œuvre scientifique a marqué une génération de psychologues de gauche en Amérique latine.

"Nous sommes nombreux à être arrivés à cette conclusion que la psychanalyse et la révolution ne sont pas exclusives l’une de l’autre. Et nous avons perdu la phobie du monde qui est hors de nos institutions." Maria langer




Maj :24/05/2013
Auteur : ficemea

Auteur : marc geneve