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Programme européen jeunesse en action

A partir de janvier 2014, les programmes européens Jeunesse en action (PEJA) et Education et formation tout au long de la vie (EFTLV) seront regroupés sous un unique programme intitulé Erasmus+, avec les programmes Sport et Jean Monnet (qui soutient des organismes actifs dans le développement de l’intégration européenne).

Ces dispositifs, qui se traduisent par l’obtention de subventions sur projet, permettent de co-financer des actions à envergure nationale, européenne ou internationale menées avec des partenaires de diverses origines. Ces projets peuvent prendre la forme :
- de séminaires internationaux comme celui qui aura lieu en Rhône-Alpes en décembre 2013 sur l’organisation de séjours de jeunes et auxquels des membres de la Ficeméa participeront ;
- d’échanges de jeunes tels que celui prévu autour du Festival du film d’éducation des Ceméa français (décembre 2013)
- de recherches-actions sur les modes d’accueil des jeunes enfants en Europe, projet réalisé par trois membres de la Ficeméa (les Ceméa français, les Ceméa italiens et l’association hongroise Gyerekparadicsom Alapítvány) et une association espagnole (Rosa Sensat).

Dans la suite des programmes PEJA et EFTLV, Erasmus+ permettra donc de financer une grande diversité de projets sur des thèmes aussi variés que la petite enfance, l’éducation non formelle, la santé mentale, etc.

Ce nouveau programme, qui entrera en vigueur en janvier 2014, favorisera les projets de coopération trans-sectorielle, c’est-à-dire entre les différents secteurs et acteurs liés à l’éducation : les établissements d’enseignement scolaire, professionnel et supérieur, les organisations de la société civile, les autorités publiques du type collectivités territoriales ou encore les entreprises.

Une étude a été menée par Eucis-LLL (plateforme européenne de la société civile pour l’éducation et la formation tout au long de la vie) sur Erasmus+ auprès des acteurs de l’éducation, de la formation et de la jeunesse.

Ce nouveau programme sera l’opportunité de travailler sur des sujets comme le chômage des jeunes, la reconnaissance des acquis de l’apprentissage formel, non formel et informel ou bien l’inclusion sociale.

Face à la crise de l’emploi qui sévit actuellement en Europe, particulièrement chez les 18-25 ans, les acteurs sollicités à cette enquête y voient clairement l’occasion d’approfondir les actions visant à construire du lien entre les jeunes, l’éducation et le monde du travail. La mobilité, comme vecteur d’apprentissages non formels et informels, est également vue comme un outil de lutte contre le chômage ou du moins d’insertion facilitée sur le marché de l’emploi.

« L’employabilité » est donc une des priorités phares de ce nouveau programme. C’est un sujet certes important au regard de l’actualité européenne, mais une meilleure compréhension de la citoyenneté européenne et des phénomènes de mondialisation ainsi que l’ouverture sur l’autre et sur le monde sont des éléments à ne pas négliger et pouvant faire l’objet d’actions européennes et internationales.




Maj :24/10/2013
Auteur : ficemea