Le Comité de liaison des ONG de solidarité (CLONG) a fait réalisé par IPSOS une étude auprès des anciens volontaires de solidarité internationale.

De cette étude il ressort que :

 Les anciens volontaires consultés disposaient, pour une majorité d’entre eux, d’une première expérience d’un travail ou d’une initiation à l’expatriation (chantiers internationaux, stages, séjours de découverte…).

 Ils ont beaucoup apprécié la possibilité d’approfondir cet engagement par des séjours longs ou répétés, pour des motifs personnels et pour contribuer aux enjeux de solidarité dans l’humanitaire et le développement.

 Le niveau de satisfaction de ces anciens volontaires apparaît lié à une immersion dans un contexte différent du leur, pour une action concrète, dans des missions de proximité. Cette satisfaction résulte également de la qualité de la préparation au départ, du suivi et de l’aide au retour. Cet accompagnement entraîne une responsabilité constante pour les organismes d’envoi et une relation étroite avec les partenaires étrangers qui accueillent les volontaires.

 Ils reviennent avec de nouvelles compétences, une plus grande ouverture sur le monde et plus de motivations pour s’engager.

 Compte tenu de leurs potentialités dans le champ des ressources humaines, il reste à leur faire prendre conscience que celles-ci devraient être mieux valorisés dans le domaine professionnel, comme dans l’espace social.

 Les effets bénéfiques exprimés par les volontaires rappellent aussi les exigences nouvelles de la coopération avec les pays d’accueil. Dans ces pays, dont certains ont créés leur propre dispositif de volontariat international, il y a une demande perçue comme légitime à introduire davantage de réciprocité dans les échanges de volontaires. De nouvelles solidarités doivent donc être inventées dans ce domaine de la coopération.