Le Comité Atlanta + ( Ligue du Droit International des Femmes), la CLEF (Coordination française pour le Lobby Européen des Femmes) et Femix’Sports et d’autres organisations propose une pétition pour l’application de la "Charte Olympique ". En signant ce texte, elles veulent affirmer leur soutien aux sept revendications du collectif Londres 2012, pour l’application de la Charte Olympique » car le sport doit devenir le ’langage universel par excellence’ selon la définition de la Charte de l’Unesco".

En effet, le Stade Olympique est un lieu clos où s’applique une loi unique : la Charte Olympique fondée sur des principes universels qui permettent de dépasser les différences raciales, sociales, religieuses et culturelles.

La Charte est un outil qui affirme le rejet de toute forme de discrimination y compris de race et de sexe.

Le collectif "Londres 2012" rappelle que Mandela, parce qu’il avait une vision d’homme d’Etat et sans doute parce qu’il était lui-même un sportif, avait compris le rôle de cette charte. En obtenant l’exclusion de l’Afrique du Sud du Mouvement Olympique pour cause d’apartheid, il a porté au régime de Pretoria le coup le plus dur, celui qui touchait à son image.

Mais si l’apartheid a été heureusement vaincu, d’autres formes de discriminations notamment de sexe, persistent dans le stade Olympique. Elles sont également en contradiction avec les termes de la Charte Olympique.