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Fédération internationale des Ceméa
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>> Evénements - Events - Acontecimientos
>> Forum mondial de Dunkerque : 29 juin au 6 juillet 2003
>> Réactions dans les pays participants
République Tchèque
L’éclaircissement de quelques notions de la pédagogie de loisir
(Impulsion de l’assemblée préparatoire du Forum mondial FICEMEA 2003 ; 4.-5. 4. 2003) Une des conclusions de l’assemblée préparatoire pour le Forum mondial FICEMEA (Dunkerque, juin - juillet 2003) consiste dans la tâche d’élaborer et éclaircir des definitions opérationelles des notions qui seront utilisées assez souvent pendant le travail du Forum. Je fais le choix d’un nombre assez vaste des notions qui ne sont pas bien connues (avant tout dans les pays participants de l’Europe centrale a orientale) et qui n’ont pas ici éventuellement des équivalents comparables ; sont conçues différement même par les auteurs et institutions qui publient au français. Je me limite dans ce contexte aux notions fondamentales et laisse à côté l’analyse plus détaillée de leur étymologie, du développement de leurs significations et de leurs champs sémantiques. Néanmoins, il est évident qu’il serait utile de prêter l’attention spéciale à cette tâche aussi après le Forum : pour la compréhension conforme de ces notions aussi dans les autres pays ; pour faciliter la communication parmi les animateurs et les organisateurs ; pour unifier les notions communes et importantes pendant et pour le processus de l’intégration européenne dans le domaine de la politique de la jeunesse. a) Des notions de sociologie Globalisation Le dossier des FICEMEA utilise promiscue la notion „globalisation“ (et les notions dérivées, telles comme par ex. globalité, globalisme, globalisateur, global, globalement) et plus souvent la notion „mondialisation“. Cette dernière notion (mondialisation) est conçue quelquefois comme la notion supérieure (la globalisation = la dimension économique de la mondialisation). Dans la langue tchèque, on a commencé à employer uniquement la notion de globalisation qui veut dire : l’élargissement général et mondial des processus du contenu varié (de l’économie - politique - culture - éducation - protection des droits de l’homme), éventuellement les efforts pour atteindre ces buts. Le champs sémantique de cette notion est alors assez large. Mondialisation Ce terme veut dire au tchèque à lettre „faire mondial“, élargir à l’échelle mondiale, atteindre l’élargissement mondial. Mais cette notion n’est pas utilisée au tchèque et je tiens pour contestable de l’introduire en qualité d’un terme nouveau ou parallèle avec le terme de la globalisation. C’est pourqoi que je recommande de s’en tenir à la notion de „globalisation“ comme le terme unique, supérieur et déjà utilisé, qui contient des dimensions différentes mentionnées plus haut et qui analogue aux termes utilisés dans les processus comparables (l’européisation = au tchèque europeizace, le régionalisation = au tchèque regionalizace) qui sont dans utilisés couramment dans notre langue. (La litérature : Ph. Moreau Defarges, La Mondialisation. Presse universitaires de France 1997). Marchandisation Ce terme n’est pas utilisé au français que dans le temps contemporain (p. ex. Le Petit Larousse, 1999 ne le contient pas). Il est dérivé aussi du champs sémantique bien large (marchand - marchandise - marchandage - marchander etc.) et employé dans l’étude de Ph. Quéau „La Régulation mondiale de la Société de l’Information“ qui travaille dans la Division de la société de l’information de l’UNESCO. L’auteur utilise ce terme couramment (p. ex.marchandisation du savoir). La notion exprime la capacité de vendre et acheter des choses - des connaissances ; il n’a pas l’ équivalent dans la langue tchèque ce qui exige de le décrire ou utiliser le mot original (après l’explication de son contenu) b) Les notions de pédagogie sont introduites dans la terminologie et dans la pratique éducative par les structures européennes (Conseil de l’Europe et Union européenne) pendant les années dernières. On a commencé à se faire connaître avec ces termes et les utiliser aussi dans la science et la pratique des pays de l’Europe centrale et orientale ; mais leur application n’est qu’au commencement. L’éducation formelle (la notion tchèque : výchova formální) est une des trois formes de l’éducation. C’est le système éducatif structuré généralement, assuré et soutenu par l’Etat ; le système est chronologiquement gradué et s’étend de l’enseignement primaire au supérieur. Son système renvoie à tous les aspects de l’éducation qui relèvent du domaine des compétences et de la sphère d’influence du ministre de l’Education, de même que des écoles privées, universités et d’autres institutions qui préparent des étudiants à acquérir des qualifications reconnues officiellement. L’éducation informelle (la notion tchèque : výchova informální) est l’apprentissage qui résulte du contact et de l’expérience quotidienne avec la famille, les amis, les groupes de pairs, les médias et d’autres influences s’exerçant dans l’environnement de l’individu. L’éducation non formelle (la notion tchèque : výchova neformální), c’est à dire l’activité éducative qui n’est pas structurée et qui se déroule en dehors du système éducatif formel. La différence principale entre l’éducation informelle et l’éducation non formelle est que la première n’est pas volontaire et est essentiellement passive ; la seconde résulte d’un acte volontaire de l’individu et est plus souvent active. Le secteur non formel comprend les activités d’apprentissage qui ont lieu en dehors du système formel, comme celles menées au sein des entreprises, par des associations professionelles, ou indépendamment par des apprenants adultes, de leur propre iniciative. D’après la définition plus concrète du Forum européen de la jeunesse, l’éducation non formelle contient aussi des solutions créatives et novatrices face aux systèmes d’enseignement traditionnels. Grâce à l’integration personelle et à la souplesse du processus de résolution des problèmes, chaqun peut aborder les questions qui touchent plus particulièrement sa vie de citoyen dans la société et aident à intégrer ses connaissances. La majorité de ses participants se trouve dans les organisations non gouvernementales s’intéressant au travail communautaire et aux activités de jeunesse. L’éducation non formelle peut donner aux citoyens une occasion d’acquérir une expérience et d’assumer des responsabilités. Grâce à elle, ils peuvent développer leur curiosité et leur enthousiasme, apprendre à travailler ensemble et pratiquer la prise de décision et la négotiation démocratiques, ce qui représente un pas important vers la citoyenneté démocratique active. De plus, l’éducation non formelle développe les compétences personelles, sociales et professionels par une expérience conduite dans un environnement relativement sûr. L’éducation non formelle est un moyen d’aider les sociétés à être plus démocratiques et à respecter les droits de l’homme. Elle est un complément nécessaire à l’éducation formelle. (V. Education non formelle. Rappport Commission de la culture et de l’éducation. Conseil de l’Europe. Strasbourg, Doc. 8595, 15 décembre 1999). (Remarque de B.H. : Par rapport à la nouveauté de cettes notions et au besoin de les élargir dans les autres pays européens, je recommende de prêter l’attention sérieuse à l’explication de leur contenu et importance.) PhDr. Bretislav Hofbauer, CSc. Prague, le 25.4. 2003 Maj :12/06/2006
Auteur : ficemea |