>

Fédération internationale des Ceméa
:: Le projet  :: Les activités  :: Les associations  :: L’Histoire  ::
:: Un réseau actif  :: Reconnaissances officielles  :: Contacts  ::

L’Histoire

La Fédération Internationale des CEMEA a été créée dans les années 50, dans le prolongement de l’action de l’association française née dans la dynamique des courants de réforme sociale de 1936 et de la Libération. Elle a d’abord réuni des éducateurs des pays proches de la France : Belgique, Italie, Suisse, où existait une tradition forte d’éducation nouvelle.

La Fédération, qui regroupait alors une quinzaine de pays, s’est dotée de statuts de droit belge. Elle a tenu un 1er congrès à Beyrouth en 1972 dont les travaux ont porté sur « l’apport de l’extrascolaire à la mutation de l’école ». La FICEMEA s’est étendue dans d’autres régions du monde, en Afrique, dans l’Océan Indien, en Amérique Latine, au Proche Orient, etc... en travaillant sur l’éducation globale, de la prime enfance à la formation des adultes...

La Fédération a, depuis, réuni un Congrès, des Journées d’études... rassemblant tous ses membres à peu près tous les cinq ans. A chaque fois, un aspect important de l’éducation est étudié, par exemple : « les différences culturelles, moteur du développement » ou « une culture scientifique pour tous ». Le dernier Forum s’est tenu à Dunkerque, en juillet 2003, avec pour sujet : « Quelle éducation à l’époque de la mondialisation ? ».

Alors qu’à l’origine, la Fédération ne regroupait que des associations généralistes, conçues selon le modèle « historique », c’est-à-dire s’intéressant à tous les aspects de l’éducation ; elle accueille aujourd’hui des associations plus thématiques, ne couvrant pas forcément un territoire national et dont les modes d’action se sont diversifiés.

Pour assurer une meilleure représentation de la diversité des associations regroupées, le fonctionnement de la Fédération est structuré aujourd’hui autour de quatre Commissions régionales (Afrique, Amérique du Sud, Europe, Océan Indien).

Jusqu’à présent, le réseau était animé par le secrétariat général, un conseil d’administration et des membres volontaires dans les différents pays. Face à l’ampleur des chantiers à entreprendre, aux attentes plus précises des membres et aux demandes des partenaires institutionnels, le réseau a décidé de recruter un permanent salarié (AG du 9/12/ 2012) pour mieux structurer l’informel et mieux servir la maturité du réseau, et favoriser le fonctionnement des groupes régionaux.

Les enjeux pour la fédération sont :

- d’intensifier la dynamique entre les membres du réseau,

- d’animer les réseaux sans les anémier,

- d’accompagner les membres sans les diriger,

- de faire avec et non pour ou à la place des membres,

- d’être un lien et un liant, à la fois force de propositions et passeur d’idées,

- de porter ces idées auprès des partenaires institutionnels.

L’existence de la fédération doit permettre d’ouvrir de nouveaux espaces d’expression à sa spécificité affinitaire.

L’association est composée de 31 membres : 1/3 en Europe, 1/3 en Afrique et le reste des la Zone de l’Océan indien et dans les Amériques. Une majorité des membres sont issus de pays de la Francophonie, mais cette proportion diminue au gré des nouvelles adhésions.

Le conseil d’administration compte 15 personnes avec une représentation des différentes zones géographiques.

Pour fonctionner, l’association utilise de plus en plus les nouveaux moyens de communication, en particulier internet, mais aussi les conférences téléphoniques pour compenser l’éloignement physique de ses membres et créer une communication entre eux.

Les groupes de travail régionaux mis en place depuis plusieurs années apportent leurs contributions à la réflexion collective de façon à orienter la vie de la fédération et du réseau tout en animant des projets à caractère plus régionaux prenant en compte les spécificités de la zone.




Maj :02/02/2013
Auteur : ficemea