Fabrique d’Idées 2016 : Militer !

Après la thématique de la jeunesse, qui a débouché sur la campagne « Laisser le temps à l’enfance », après la question de la culture aux CEMÉA, après la lutte contre la marchandisation de l’Éducation et après la réflexion sur et autour de l’espace…, nous avons, cette année, abordé le thème de la militance.

Militer, sans pour autant devenir militaires, pour provoquer mille et une explosions neuronales dans le chef de la vingtaine de camarades présent-e-s, à l’heure où des mesures d’austérité et de sécurité remettent en cause un ensemble d’acquis sociaux et de libertés, au moment où nous sommes confronté-e-s à des menaces que l’on croyait disparues.

Le week-end du 1er mai ne nous a pas permis de rencontrer un-e syndicaliste, trop afféré-e à la préparation et à l’engagement, à l’occasion de la fête du travail…

Nous avons donc misé sur nos ressources au sein du groupe, faisant la part belle à une hétérogénéité renforcée par la présence de deux militants des CEMÉA Rhône-Alpes et les appartenances et/ou engagements multiples des protagonistes.

Après un repas coopératif le vendredi soir – dont il faudrait peut-être réfléchir à limiter les quantités – nous nous sommes d’abord musclé-e-s sur 3 thèmes rigoureusement essentiels dans notre société :

  • Plutôt manches baissées ou retroussées ?
  • Eau plate ou pétillante ?
  • Mat ou brillant ?

Autant dire que les débats ont fait rage…

Le lendemain matin, nous avons tenté un parallèle entre l’histoire du secteur associatif qui œuvre dans la santé mentale et celui de l’Éducation populaire. Pierre Smet nous a raconté l’histoire de la création du Sas, centre de santé mentale à Evere. L’objection de conscience, le refus de la normalisation, la professionnalisation…

La question du sens de l’action est restée présente, en titre ou en filigrane en fonction des moments.

Nous nous sommes ensuite rendu-e-s à la Cité Miroir, pour l’expo « En Lutte. Histoires d’émancipation », qui retrace l’histoire belge de 1830 à nos jours sous l’angle marxiste des rapports de domination : une manière de poser – en perspective – les grandes luttes et les courants de notre histoire contemporaine.

Le parcours propose différents tableaux et de vibrer au travers d’univers historiques. Ça bouscule… Certain-e-s ne s’en sont pas encore remis-es… Cela nous situe – justement – dans les combats sociaux et la conquête des droits.

Les commentaires à la suite de l’expo avec nos accompagnatrices interrogent les « Oublié-e-s » de l’histoire contée, la fin de l’expo en style Peace and Love donne plus envie de jouer de la guitare en chantant l’Amour que d’agir concrètement pour modifier les structures, les rapports de force et les logiques de relation. La sortie se termine en « eau de boudin » : des tablettes tactiles proposent de définir notre profil de militant-e…

Nous quittons la Cité Miroir pour ne pas nous laisser enfermer dans cette proposition, avec des traces, des émotions, des envies, des révoltes… à transformer en actes dès le lendemain.

De retour à l’Espace Belvaux, nous avons tenté de formaliser notre manière de lutter… Sous la forme des « bons conseils de Tante Renée »… Collectif, résistance, convictions et persévérance se sont dégagés de notre expérience.

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Le dimanche, nous avons tissé les liens entre les dimensions sociétales de notre action (l’égalité, la justice, la solidarité, l’émancipation individuelle et collective…) et des champs d’intervention sur les terrains de l’Éducation, pour imaginer un bar militant le 10 juin 2017 à l’occasion des 70 ans accomplis des CEMÉA en Belgique, délimiter les balises d’une formation à destination d’une institution de repos et de soins rue Louvrex qui ne nous a rien demandé, envisager l’encadrement d’enfants lors d’un évènement culturel tel que les Francofolies de Spa…

Le week-end s’est terminé sur des engouements, des envies, des rencontres à prolonger. Et le désir, partagé, de revendiquer solidairement un idéal de progrès social au travers de nos actions, aux CEMÉA ou ailleurs…

L’Éducation n’est pas vaine et il nous faut lutter pour qu’elle reste dans le champ politique.

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Célébration de la biodiversité en Algérie : l’Association nationale Scientifique de Jeunes « Découverte de la Nature » agit et éduque en faveur de l’environnement

A l’occasion de la journée mondiale de la biodiversité, et conformément à son engagement sociétal avec l’organisme méditerranéen CLEAN-UP THE MED, l’Association nationale Scientifique de Jeunes ‘’Découverte de la Nature’’ (ASJDN) a organisé les 7, 14, 21 et 22 mai 2016, une série d’activités de nettoyage de plages, forêts et barrage mais aussi de sensibilisation des citoyens au phénomène de la pollution environnementale en général et des espaces de détente en particulier. Une opération qui a été bien accueillie par les partenaires et participants, aux portes de la saison estivale. L’objectif de cette initiative était d’attirer l’attention de l’opinion publique ainsi que des autorités concernées sur les conséquences de la destruction de l’environnement et les nombreuses atteintes aux équilibres écologiques dans les communes ciblées.

  • 07 Mai – Nettoyage du barrage Sarno dans la Commune de Sidi Brahim, Wilaya de Sidi Bel Abbes

Cette activité a connu la participation d’autorités administratives, d’associations locales et de mouvements jeunesse. Au total, nous avons dénombré 75 associations (5000 personnes), 50 organismes et structures et 50 professionnels. Grâce à cette grande mobilisation, nous avons enregistré un total de 80.000 kilos de déchets collectés.

  • 14 mai – Nettoyage de la Forêt «du Parc citadin » dans la Commune de Souk Ahras, Wilaya de Souk Ahras

380 kilos de matières ont été collectés suite à la participation de militants issus de divers secteurs (Direction de l’Environnement de Souk Ahras, le Centre d’enfouissement technique, l’association NADAFA, la sureté nationale, le scout musulman et le croissant rouge algérien).

  • 21 mai – Une journée intense d’activités écologiques

La journée du 21 mai a été la plus riche dans la mesure ou des actions de nettoyage et de sensibilisation se sont tenues dans 5 communes :

Commune de Bordj El-Bahri Wilaya d’Alger : Nettoyage des Plages «CIGAGNE et ONDINE »

Deux plages ont servi de cadre à cette mobilisation écologique : la plage LA CIGAGNE longue de  200 Mètres, large de 40 Mètres et la plage L’ENDINE longue de 500 Mètres et large de 40 Mètres. Le coup d’envoi officiel de l’opération de nettoyage des plages a été donné au Club La Cigogne par Monsieur le wali délégué de Dar-El-Beida, en présence de tous les participants, de la Télévision Nationale Algérienne (ENTV), de D’zair news, de la Radio El-Bahdj et d’autres organes de presse. Une couverture médiatique qui a contribué à l’atteinte de l’objectif d’« éducation à l’environnement ».

Par ailleurs, des panneaux d’affichage ont été installés à l’entrée des Plages, et des affiches et dépliants de sensibilisation ont été distribués au grand public. Les participants se sont répartis en groupes de dix ; les plus petits ont été chargés de la récolte de papier et plastique, tandis que les plus grands ont récoltés les déchets ferreux et du verre. Les bénévoles devaient ensuite vider leur collecte dans des poubelles réservées chacune à un type de déchet. A la fin de l’opération, une pesée a été effectuée afin d’évaluer la quantité de différents déchets collectés : Plastique : 66 kgs – Bois : 37 kgs – Verre : 22 kgs – Métaux : 83 kgs – Papier : 26 kgs – Matières Organiques : 58 kgs pour un total général de 292 kilos de déchets.

Commune de Rouina Wilaya d’Ain Defla : Nettoyage de la forêt « Babour »

En présence d’associations de jeunes et d’autorités administratives de la Commune de Rouina, 160 kilos de matières ont été collectées pendant le nettoyage  de la forêt « Babour » et sont réparties comme suit : Plastique : 40kgs – Bois : 20 kgs – Bouteille : 30 kgs – Papier : 55 kgs – Matières Organiques : 15kgs

Commune d’Aouana Wilaya de Jijel : Nettoyage de Plage « Bourdj Blida »

Au terme du nettoyage de la plage « Bourdj Blida », nous avons récupéré au total 440. Kilos avec la participation de jeunes, d’enfants et d’autorités de la commune d’Aouana.

Canton tahammemt, Commune El-Madher Wilaya de Jijel : Nettoyage de la forêt domaniale de Bouarif

Dans cette commune, la journée s’est achevée par la collecte de 610. Kilos de déchets dans la forêt domaniale de Bouarif. Ecoliers, jeunes militants ont contribué à la réalisation de cet acte citoyen et écologique.

Commune Marsa ben m’hidi Wilaya de Tlemcen : Nettoyage de la Plage de Marsa ben m’hidi

Dans la commune Marsa ben m’hidi, l’activité de nettoyage de la plage a produit un total de 960. Kilos de déchets collectés en présence de la Direction de l’environnement de la Wilaya de Tlemcen, d’enfants, de jeunes et autres militants d’associations locales.

  • 22 mai – Journée mondiale de la biodiversité, un accent mis sur l’éducation à l’environnement

Comme chaque année, la communauté internationale a célébré la journée mondiale de la biodiversité. L’ASJDN a poursuivi son action d’éducation à l’environnement en exposant des posters de 2m X 1m destinés au grand public, sur l’écosystème en général (faune, flore terrestre et marine). Cette opération a été une réussite totale grâce à la participation des autorités, des associations, des médias, des jeunes… et autres partenaires présents.

C’est donc de façon écologique que l’Association nationale Scientifique de Jeunes « Découverte de la Nature » a une fois de plus, marqué les esprits et rappeler son rôle et sa place dans le paysage associatif algérien.

 

 

 

 

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Le programme “Écoles Sans Racisme, Écoles pour la Paix et le Développement “ (ESR, EPD)

L’Assemblée de Coopération pour la paix –ACPP commença son parcours dans le monde de l’éducation formelle et non formelle en 1992, dirigée à cette époque par Pamella O’Malley, maîtresse et activiste clef dans la défense de l’éducation publique en Espagne. Tout au long de ces années, nous avons continué à travailler et adapter notre travail aux nouvelles circonstances sociales, politiques et économiques, sans abandonner nos origines et notre idéal d’engagement avec les options progressistes en éducation. 

Le programme «  Écoles Sans Racisme » – ESR

Le programme Écoles sans Racisme – ESR nait en 1988 à Ambres (Belgique) comme un mouvement de réaction contre les situations de violence, intolérance et racisme qui étaient entrain de se générer dans la société et, en particulier, en milieu scolaire. Ainsi, le programme fût dirigé par un groupe d’éducatrices qui comprenaient l’éducation, et concrètement le système éducatif, comme un instrument très efficace pour créer une nouvelle citoyenneté qui s’oppose au racisme et à la xénophobie et qui défend des valeurs comme l’égalité de droits, la paix, le dialogue, etc.

Dès son origine, ESR a la vocation de devenir un réseau européen de centres éducatifs qui s’engagent de forme active dans la lutte contre les attitudes xénophobes à travers un des milieux qui exerce la plus grande influence sur la citoyenneté : l’éducation.

Bien que ESR ait été créé comme un outil pour lutter contre le racisme dans les écoles et dans la société, dès le départ, il a été décidé que le programme, en plus de favoriser l’interculturalité, serait un outil pour introduire l’éducation à la citoyenneté de manière transversale et permanente dans le programmes des établissements scolaires et dans les méthodes utilisées par les enseignants. ESR a évolué et s’est transformé en un programme qui, outre l’objectif de ne produire aucun type de discrimination, cherche aussi à éduquer à la paix, à la résolution pacifique des conflits et à la solidarité dans une perspective globale. Ceci inclut la responsabilité personnelle et collective avec le développement humain de toutes les personnes et sociétés. C’est pour cela qu’aujourd’hui le programme se nomme « Écoles sans racisme, écoles pour la paix et le développement » (après ESR, EPD).

Du programme «  Écoles Sans Racisme » (ESR)  au programme « Écoles sans Racisme, pour la Paix et le Développement » (ESR, EPD)

Le programme « ESR, EPD » est un cadre d’action et un outil de travail qui peut être offert aux écoles. Une méthodologie, une manière de faire les choses et de comprendre l’éducation, qui a besoin d’une participation de toute la communauté éducative et qui fait de l’enseignant un agent fondamental pour la promotion de la convivialité interculturelle. A travers le programme « ESR, EPD » , nous faisons un accompagnement de façon continue aux centres scolaires de différents niveaux grâce à un travail de formation des professeurs, nous fournissons des matériaux et nous faisons des propositions didactiques, qui ont pour objectif de renforcer les communautés éducatives dans leur travail quotidien afin de construire une Citoyenneté Globale engagée avec les Droits Humains, la Paix, la solidarité et l’égalité.

Pendant les dernières années, à cause du contexte actuel de crise sociale qui touche l’Europe, nous avons trouvé des situations de désavantage éducatif de certains élèves dues à des circonstances personnelles ou socioculturelles, associées à des situations de risque ou d’exclusion dans leur entourage. Nous croyons que le programme EPD doit en tenir compte et doit travailler dans les écoles en les encadrant dans leur entourage. Réussir une éducation de qualité pour tous demande un effort tant pour les membres de la communauté éducative directement impliqués comme pour l’entourage social dans lequel se déroule l’éducation. Ainsi, l’éducation est de plus en plus une responsabilité collective, développée tout au long de la vie et avec une grande influence du contexte territorial et social dans lequel on vit. Par conséquent, nous voulons faire un pas en plus dans le rôle que la société civile et les organisations peuvent et doivent jouer en éducation, incorporant des techniques et des méthodologies avec une perspective communautaire, de lutte contre les inégalités et de suscitation de la participation. Les interventions actuelles de ESR, EPD essayent d’intégrer l’école dans un entourage plus grand que le quartier, et favoriser l’interaction de la société dans l’école et de celle-ci dans la société. Pour ceci, nous sommes entrain de développer des méthodologies d’Apprentissage qui permettent une voie de service à la communauté dès l’école.

Un exemple d’outil didactique : Le THÉÂTRE FORUM

A l’Assemblée de Coopération pour la Paix, nous avons adapté la méthodologie du théâtre forum conçu par Augusto Boal, aux réalités sociales de notre entourage et nous l’avons incorporé au programme éducatif ESR, EPD. Le Théâtre Forum est une activité basée sur les théories du brésilien Augusto Boal, créateur du Théâtre Opprimé (méthode dans laquelle se met en scène une expérience qui représente une situation sociale injuste et dans laquelle le public propose et représente une solution). Pour sa réalisation, nous compterons sur un groupe d’acteurs et actrices qui représentent une petite histoire dont les élèves deviendront les protagonistes. Le moyen théâtral permet qu’on atteigne les enfants et les jeunes d’une forme simple et efficace sur des  thèmes précis ou des situations de conflit difficiles à aborder d’une autre manière dans le contexte d’une classe. Ainsi, à travers de petites dramatisations, s’expose un problème qui n’est pas résolu (normalement basé sur des problèmes et des conflits sociaux réels et présents dans la classe) et on demande aux élèves de proposer des solutions et de les représenter en prenant le rôle du protagoniste de la pièce.

Les pièces sont des mises en scènes de situations familières au public, par exemple des conflits de convivialité, d’inter culturalité, de violence contre les femmes, de harcèlement scolaire et « cyberbullyng », de drogues, etc. L’élève qui propose une solution différente doit participer en tant que protagoniste à une répétition de la pièce. Cette forme d’agir permet une analyse du comportement et des motivations qui expliquent des situations déterminées. Elle invite à changer la réalité négative et démontre que c’est possible d’avoir une incidence dans la situation e question.

Le Théâtre Forum est basé sur l’explicitation des conflits interpersonnels et sociaux. Les élèves doivent eux mêmes chercher des solutions au conflit, le vécu de l’expérience mise en scène et essayer de le résoudre. Il représente donc un excellent outil pour détecter des problèmes latents dans la classe, de favoriser une réflexion et la résolution de conflits.

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Quelques témoignages d’anciens Volontaires Internationaux de la Francophonie

A la suite de la présentation du programme de Volontariat de la Francophonie, nous avons jugé pertinent de partager des extraits de témoignages[1] d’anciens VIF :

Andreea Neamtu, volontaire roumaine en mission à Chisinau (Moldavie): « Cette mission m’a permis d’apprendre à être prête à tout faire, découvrir et pousser des portes que je n’aurais pas eu le courage de pousser auparavant. »

Auguste KOFFI, volontaire ivoirien à Paris (France): « Ma mission me permets de côtoyer presque au quotidien des décideurs pour la plupart des chefs d’État et d’autre part des personnes venant de milieu dit défavorisés… C’est un tourbillon de sensations et d’ouverture à une autre culture qui a fait et continuera à faire de moi une personne meilleure au sortir de cette expérience unique offerte à la jeunesse francophone par le biais de ce programme

Belinda MOULIN, volontaire belge en mission à Bujumbura (Burundi): « Le programme m’a permis de me rendre au Burundi une deuxième fois en tant que chargée de projet  Réseau  inter universitaire des Grands-Lacs à Bujumbura (Burundi) auprès de l’Antenne Afrique des Grands-Lacs de l’Agence Universitaire de la Francophonie (AUF).»

Chu Thi Quynh May, volontaire vietnamienne en mission au Gabon: « J’ai pu travailler dans un environnement international qui m’a aidé à accumuler des expériences professionnelles, enrichir mes connaissances et augmenter ma capacité d’adaptation »

Élodie Bamowongo, volontaire congolaise (RDC) en mission à Hanoï, (Vietnam): « C’est une expérience qui m’a ouvert l’esprit, m’a permis de mieux me connaître ainsi que mes atouts et limites, et a augmenté mon estime personnelle, élargi mon réseau professionnel… »

Hajer Tlijani, volontaire tunisienne à New-York (Etats-Unis): « Une telle expérience, unique et enrichissante, est une vraie opportunité pour développer mes compétences et me familiariser avec le système assez complexe des Nations Unies… A tous les jeunes de l’espace francophone: postulez au programme VIF, rejoignez l’aventure et osez sortir de votre zone de confort. C’est là où la vraie vie commence! »

Illili Ag Elmehdi, volontaire malien en mission à Hûe (Vietnam): « Cette expérience m’a permis de voir avec un certain recul ma vie socioprofessionnelle, de partager des expériences, de donner de mon temps et de mes connaissances, en un mot de me sentir utile. »

Marie-Josée BLANCHARD, volontaire canadienne à Hanoi (Cambodge): « J’ai une passion pour tout ce qui touche à la culture et à la religion, et particulièrement à la rencontre des deux. Je suis ravie de vivre à nouveau une expérience à l’international, spécialement en Asie, et je me réjouis à l’idée de pouvoir déguster chaque jour de bons petits plats cambodgiens et asiatiques! (Oui, la nourriture est une autre de mes passions, et la cuisine asiatique est ma préférée! »

Michèle Andriamparany, volontaire malgache à Addis-Abeba (Éthiopie): « Ça a été un défi depuis le début de cette aventure. Il y avait eu une sélection sur dossier, un test écrit, et un entretien. 3000 candidats pour 57 postes! C’est aussi un défi d’avoir quitté pays, ancien poste, famille et amis. Et toute la mission reste encore un grand défi que je suis déterminée à relever »

Moussa Gassama, volontaire sénégalais, en mission à Sofia (Bulgarie): « J’éprouve toujours du plaisir à parler de mon expérience de volontaire ! Je souhaite aux nouveaux volontaires d’être heureux de participer à une telle initiative qui a été une réussite pour mon parcours professionnel. »

Nadyia Ben Halim, volontaire tunisienne en mission à Phnom Penh (Cambodge) :« J’ai pu grâce à mon expérience de volontaire vivre une année d’autonomie et de découverte. Plus que jamais je crois en la diversité mais plus que jamais aussi, je crois au partage. »

Roudy Thimothé, volontaire haïtien à Yaoundé (Cameroun): « Pour moi être VIF est une opportunité de découvrir une face cachée de la vie. L’occasion de servir une cause planétaire tout en restant attaché à ses valeurs patriotiques. Cette expérience me permet de tirer plusieurs conclusions comme la confiance en soi sur le plan professionnel ; découverte d’autres cultures »

Sandra Cazenave, volontaire Française en mission au Vanuatu: « Le programme VIF est certes une expérience professionnelle très enrichissante mais c’est avant tout pour moi une aventure humaine extraordinaire et riche en émotion. »

Souleymane NDIAYE, volontaire sénégalais à Szeged (Hongrie): « Aux futurs volontaires : être VIF, est une très grande chance, un mérite et une opportunité que tous les jeunes francophones devraient tenter de saisir. Cette expérience vous procure une nouvelle vision du monde, beaucoup plus large. »

Thi Ngoc Anh NGUYEN, volontaire vietnamienne à Québec (Canada): « Il s’agit pour moi d’une opportunité de me forger mes premières expériences professionnelles à l’étranger et de faire des connaissances avec des amis venant de différents pays francophones. »

 

Anne Michelle EKEDI

Volontaire de l’OIF

[1] Source Direction de l’Éducation et de la Jeunesse (DEJ) de l’OIF en charge du programme de VIF

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Publié dans OIF

Le Volontariat international de la Francophonie (VIF) : Mettre les jeunes au service du développement durable et des valeurs de la Francophonie

La Francophonie agit pour que sa jeunesse soit outillée pour incarner ses valeurs, les perpétuer et les faire progresser, en particulier depuis le VIIIe Sommet de Moncton en 1999 spécialement consacré à cette  thématique,  en  passant  par le Xe Sommet de Ouagadougou (2004) jusqu’au XVe Sommet  de  Dakar (2014)  qui  a eu pour  thème  «Femmes et jeunes en Francophonie: vecteurs de paix, acteurs de développement».

Le programme de volontariat, une réponse aux défis des jeunes francophones

Sous l’impulsion d’ABDOU DIOUF, ancien Secrétaire général de la Francophonie, et adopté par le XIe Sommet à Bucarest, le programme de Volontariat International de la Francophonie (VIF) a été officiellement lancé en 2007. Une phase pilote est  implémentée entre 2007 et 2009 : 37 jeunes ressortissants de 14 pays ont été volontaires de la Francophonie. En adoptant la Stratégie Jeunesse 2015-2022 lors du XVe Sommet à Dakar en 2014, la Francophonie a réitéré son engagement envers la jeunesse francophone. Sur les traces de son prédécesseur M.Abdou Diouf, Mme Michaëlle Jean, l’actuelle Secrétaire générale de la Francophonie s’est engagée à faire de la jeunesse une préoccupation centrale de l’Organisation.

Le Volontariat International de la Francophonie (VIF), c’est quoi ?

Le VIF est un moyen pour l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) de favoriser la mobilité, de promouvoir la solidarité, de développer le dialogue des cultures, de soutenir l’employabilité des jeunes et de faciliter leur insertion sociale et professionnelle. Il s’insère dans le programme de mobilité et de renforcement des capacités des jeunes de la Direction de l’Éducation et de la Jeunesse. Ce programme offre aux jeunes francophones des opportunités d’échanges, d’engagement au service du développement et du rayonnement des valeurs de la Francophonie ainsi qu’une valorisation de leurs compétences. Le VIF constitue une expérience inédite pour les jeunes francophones de vivre une expérience internationale enrichissante et inoubliable.

Le VIF : Contribuer au développement des pays francophones

Les domaines d’intervention de ce programme s’inscrivent dans le cadre des objectifs de la Francophonie :

– Promouvoir la langue française et la diversité culturelle et linguistique ;

– Promouvoir la paix, la démocratie et les droits de l’homme ;

– Appuyer l’éducation, la formation, l’enseignement supérieur et la recherche ;

-Développer la coopération au service du développement durable et de la solidarité.

Les valeurs du volontariat international de la Francophonie

Le volontariat est avant tout un acte d’engagement personnel et désintéressé de jeunes ressortissants de pays membres de la Francophonie qui, pour une durée déterminée, offrent leurs compétences dans un domaine d’activité précis, au profit d’un projet de la Francophonie.

Qu’est-ce qu’un « ViF » ?

Un Volontaire international de la Francophonie « ViF » est un jeune diplômé, homme ou femme, qui a acquis dans le cadre de ses études des compétences avérées dans son domaine de formation. Il est animé d’un désir d’apprentissage et de partage. Il s’engage, durant 12 mois, exclusivement de tout autre engagement et de manière désintéressée, au service d’un projet de la Francophonie. Il doit faire preuve d’ouverture, de responsabilités, d’initiatives, de réelles capacités d’adaptation et d’autonomie dans le respect de la culture de ses interlocuteurs et du pays d’accueil.

Un volontaire n’est ni un stagiaire, ni un salarié de l’OIF, ni de la structure d’accueil qui le reçoit. Le volontariat constitue donc pour le volontaire francophone une opportunité de mettre à contribution des savoirs récemment acquis afin de :

  • se confronter aux particularités de la vie professionnelle ;
  • partager et acquérir des savoir-faire et savoir-être dans un contexte culturel différent.

Parce qu’il est bénévole à plein temps, le volontaire n’est pas soumis aux règles sur le droit du travail ni au Statut et Règlement du Personnel de l’OIF mais il perçoit une indemnité mensuelle de subsistance. Cette indemnité lui permet de se loger et de vivre décemment sur son lieu d’affectation. Il bénéficie d’une assurance santé, d’une assurance rapatriement sanitaire et d’une responsabilité civile « vie privée ». Les transports aller-retour entre le pays d’origine, le pays de formation et le pays d’affectation seront pris en charge par l’OIF et/ou par la structure d’accueil du volontaire. Les assurances sont souscrites par l’OIF et sont soumises à des conditions. Les frais de visa pour le pays où se déroulera la mission du volontaire sont à la charge de ce dernier.

Qu’est ce qu’une structure d’accueil d’un « ViF » ?

Une structure d’accueil partenaire partage les valeurs et les principes de la Francophonie. Elle fait partie du réseau de partenariat de l’OIF, des opérateurs (AUF, AIMF, TV5 Monde, Université Senghor) et des institutions (CONFEMEN, CONFEJES, APF) de la Francophonie. L’organisation qui a recours aux services d’un volontaire, s’engage à :

– manifester un réel intérêt pour accueillir, accompagner et favoriser l’échange d’expérience avec le volontaire qui apportera sa participation dans la réalisation des activités du projet ;

– encadrer le volontaire, lui confier des tâches à la hauteur de ses qualifications et de son expérience.

Plus d’informations sur les critères d’éligibilité, la procédure de sélection et de déploiement ici: http://jeunesse.francophonie.org/volontariat/presentation-du-programme-volontariat-0#EXAMEN%20ET%20%C3%89TAPES%20DE%20S%C3%89LECTION

Quelques mots sur le Réseau des volontaires internationaux de la Francophonie (RVIF)

Comme l’indique son nom, le RVIF est un réseau d’échanges et de partage d’anciens volontaires internationaux de la Francophonie. Il est également important de souligner que le RVIF est un des membres fondateurs de la Plateforme Internationale des Réseaux Jeunesse Francophones (PIRJEF) crée officiellement  en 2014 lors du Sommet de Dakar.

Le VIF en quelques chiffres :

Depuis 2007, près de 300 jeunes francophones ont participé au programme :

51% de femmes, 49% d’hommes,

– Moyenne d’âge : 28 ans,

– représentants 34 pays de la Francophonie,

Les volontaires ont réalisé des missions réparties dans 35 pays de la Francophonie.

75% d’entre eux sont originaires des pays du sud et de l’Europe centrale et orientale.

 

Anne Michelle EKEDI

Volontaire de l’OIF

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Volontariat entre des associations membres de la Ficeméa : Témoignage de Manon Robert

Manon Robert, militante des Ceméa Pays de la Loire (France) raconte sa mission de volontariat aux Ceméa del Mezzogiorno (Italie)

Le déclic : Mon désir de vivre une expérience professionnelle nouvelle et de découvrir une autre culture …

Après avoir effectué mes études dans le domaine de l’animation socioculturelle et vécu différentes expériences dans ce secteur en France, j’ai eu envie de découvrir ce qu’il se passe dans un autre pays européen. En septembre, je suis donc allée voir les CEMEA Pays de la Loire pour parler d’un projet de volontariat international. J’avais déjà vécu à l’étranger et le fait d’aller un peu « vers l’inconnu » ne me posait pas de problème.

Une crainte avant le départ…

Par contre je ne parlais pas l’italien et d’être confrontée pour la première fois à une langue que je ne connaissais pas était plutôt une crainte concernant mon intégration. Après quelques mois d’attente, nous étions deux à être envoyés en mars aux CEMEA del Mezzogiorno (Rome) pour un projet d’un an.

La politique d’accueil des volontaires au sein des Ceméa…

Cette politique s’inscrit dans le cadre de projets de Service Volontaire Européen (SVE). Elle vise à renforcer et créer des partenariats afin d’assurer un meilleur suivi des volontaires, un meilleur travail inter-associatif et européen, et un plus grand investissement dans la dynamique internationale. Les points forts de la charte SVE sont : le soutien au partenariat associatif, la dimension d’apprentissage (formations, accompagnement, découverte…), et le bénéfice pour la communauté locale ( Dans le cadre de sa mission, il s’agit de l’intervention sur des structures “enfance et jeunesse”).

Ma mission de volontariat aux CEMEA de Mezzogiome  à Rome (Italie)…

Des objectifs généraux ont été définis dans le cadre de ma mission, il s’agit de :

  • La compréhension et l’appropriation des principes de l’éducation nouvelle et du milieu socio-culturel, de l’éducation formelle et non formelle, ainsi que du mouvement associatif en Italie;
  • La compréhension et l’analyse de la dimension de l’engagement associatif ainsi que de la dimension internationale et interculturelle de la démarche.

Contrairement aux CEMEA français, les CEMEA del Mezzogiorno sont organisateurs et gestionnaires de structures d’accueil enfance-jeunesse. Le secteur international est également assez développé et nous sommes en moyenne une dizaine de volontaires internationaux répartis dans les différentes structures.

Ma structure d’arrivée était un centre dont le projet est la lutte contre l’échec scolaire. Il a donc bien fallu se mettre à l’italien pour pouvoir aider à faire les devoirs et échanger avec les jeunes. J’ai pu aussi découvrir d’autres structures, notamment un centre pour adolescents/ jeunes adultes, un centre de loisirs, une coopérative socio-agricole, une école pour demandeurs d’asile et réfugiés. J’ai également participé à l’organisation du stage BAFA appro international des CEMEA Pays de la Loire qui se déroule à Rome.

Pour moi c’est intéressant de se confronter à un autre contexte et un autre fonctionnement qu’en France, de se rendre compte de la situation sociale et politique italienne et plus particulièrement de la ville de Rome. Le fait de ne pas bien connaître et comprendre la langue peut représenter une barrière mais peut paradoxalement rapprocher et faciliter les échanges.

Après mes 5 premiers mois majoritairement passés avec un public « enfants et jeunes », le projet pour la rentrée de septembre est de découvrir et travailler avec un autre type de public, comme adultes et personnes immigrées.

Les perspectives…

Quant aux perspectives suite au Service Volontaire Européen , je pense qu’il me reste encore du temps pour y réfléchir et j’espère que les futures expériences m’aideront à les imaginer…

 

Manon Robert

 

 

 

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Volontariat entre des associations membres de la Ficeméa: Témoignage de Charlotte Grislain

Charlotte Grislain, militante des Ceméa de Lille (France) raconte sa mission de volontariat auprès de l’Association «Educacion Solidaria » à Montevideo (Uruguay)

Ma personne et mes motivations…

Charlotte, 25 ans, Volontaire en Uruguay pour les CEMÉA Nord-Pas de Calais (Npdc). Militante au Ceméa de Lille depuis 2013, j’ai découvert l’association en entrant en formation professionnelle (BPJEPS AS). Durant cette année, j’ai eu l’occasion de vivre une mobilité de deux semaines dans le cadre du programme « Léonardo » afin de découvrir le travail des acteurs du système éducatif et social de la ville d’Hambourg.

Cette expérience fût en quelque sorte l’élément déclencheur de mon désir de vivre une mobilité plus longue. Ma situation personnelle en fin de formation ne m’a pas permis de concrétiser tout de suite ce projet, peut-être n’étais-je en réalité pas encore prête à vivre une telle expérience. J’ai donc continué ma vie professionnelle en m’inscrivant une nouvelle fois en formation au CEMÉA (DEJEPS AS).
Une nouvelle fois, la possibilité de vivre un temps de mobilité m’a été offerte. C’est à la suite de cette expérience que le déclic a vraiment eu lieu pour moi. Plus qu’une envie, un besoin de partir ailleurs, de vivre une expérience différente, de trouver quelque chose au niveau personnel et professionnel que je ne parvenais pas à trouver ici. J’ai pris mon temps, je me suis renseignée à droite et à gauche sur les différents dispositifs et missions existants. Mais, c’est finalement à la suite d’une discussion avec un formateur de l’association que l’occasion d’aborder ce projet s’est réellement présentée. Grâce à son intermédiaire, il a pu discuter de cette idée avec les personnes de l’association « Educacion Solidaria » (association partenaire de la FICEMÉA) lors de son voyage en Uruguay. Véritable laboratoire d’expérimentation en matière d’éducation populaire, l’Amérique latine me fascine depuis longtemps. La possibilité de découvrir une culture différente de celle que je connais depuis toujours et en même temps la possibilité de m’inscrire dans une action de volontariat, représentaient à ce moment pour moi de véritables opportunités.

Quelques semaines plus tard, je reçois la réponse tant attendue de la personne qui sera mon interlocuteur et mon tuteur, Mr Eduardo Apparicio. Le projet prend peu à peu forme. Nous prenons alors régulièrement contact via Skype pour apprendre à se connaitre mais également discuter chacun de nos envies et besoins pour engager une véritable co-construction de la mission.

Mon état d’esprit au moment de partir…

Avant mon départ, je me suis très peu renseignée sur mon pays d’accueil, ne voulant pas partir avec des représentations trop construites et souhaitant arriver avec un regard vierge et ainsi éviter toutes éventuelles déceptions. Les semaines et les mois ont défilé à une vitesse incroyable depuis la confirmation d’Eduardo. A quelques jours du départ, je ne sais pas si je me sens réellement prête, je me laisse un peu porter, j’ai simplement hâte de plonger dans l’inconnu. J’ai fait le choix de partir quelques jours après mon anniversaire afin de partager un dernier moment avec ma famille et mes amis avant le grand départ. Un mélange d’euphorie, de joie mais également de tristesse de les laisser.

Ma mission de volontariat en Uruguay…

Actuellement, j’effectue ma mission dans le cadre du Service Civique International depuis 4 mois en Uruguay auprès de l’association locale « Educación Solidaria ». L’objectif principal est la mise en œuvre d’actions de formations autour de thématiques ayant un lien avec l’éducation et la solidarité. Dans ce cadre, j’interviens au sein de l’équipe éducative d’une maison de jeunes (La Frontera) auprès d’un public âgé de 14 à 18 ans et de jeunes majeurs afin de développer des temps de formations et de favoriser leur implication dans des actions bénévoles au sein du quartier défavorisé de Empalme Nicolich. Une autre de mes missions consiste à travailler sur l’élaboration, la coordination et l’organisation d’un festival du Film et de l’Éducation en partenariat avec les Ceméa, l’Ambassade de France et l’Institut Français de Montevideo qui aura lieu les 4, 5 et 6 Août 2016 dans la ville d’Atlantida mais également les 11,12 et 13 Août 2016 à Montevideo.

Enfin, un autre projet est survenu il y a quelques semaines suite à la demande du coordinateur « enfance-jeunesse » de mon précédant emploi dans un Centre Social de la ville de Lille. Dans le cadre de mon travail auprès d’un public jeune, le coordinateur a pris contact afin de discuter de la possibilité de monter un projet d’échange et de mobilité entre un groupe de jeunes Français et Uruguayens autour de la culture urbaine. Nous sommes en cours de construction de cette action qui se concrétisera normalement en 2017.

Les perspectives de mon retour en France:

Revenir c’est un peu comme partir, pour le moment je ne sais pas très bien ce qui m’attends et même parfois, je me demande pourquoi je reviens. La seule certitude que j’ai, c’est que je reviendrais différente, je sais aussi que la vie a suivi son court durant mon absence…
Six mois, c’est court et long à la fois, j’ai eu le temps de prendre de nouvelles habitudes, d’apprivoiser une nouvelle culture, de rencontrer des personnes qui me sont devenues chères. J’ai construis et concrétiser des projets, j’ai énormément grandi.
Immergée à 100% dans cette expérience, j’ai oublié pendant longtemps de penser à mon retour.
C’est ainsi que je me suis demandée comment revenir après tout ça? Que vais-je faire de tout ce que j’ai vécu et appris ? Comment vais-je tout simplement reprendre le cours de ma vie ? Pas évident …

Personnellement et après réflexion, je ne m’imaginais pas revenir en France pour me lancer à la recherche d’un emploi et retourner dans cette frénésie. L’idée de me lancer dans une nouvelle aventure me permettant de continuer à apprendre, à évoluer et à penser, me séduisait davantage. 
N’ayant jamais mis un pied à l’université et dans l’idée de me lancer un nouveau défi, je me suis renseignée sur les différents cursus proposés. Avec l’aide de ma famille et de mes amis, j’ai pu réunir toutes les pièces nécessaires au dépôt de mon dossier de validation des acquis. Durant le mois de Juillet, la bonne nouvelle est tombée.  Pas besoin de partir à l’autre bout du monde cette fois-ci. En Septembre, c’est donc une licence en Sciences de l’Éducation à l’Université de Lille 3 qui m’attendra. Mais une chose est sûre… je repartirai !!

L’association « Educación Solidaria » en quelques lignes…

« Educación Solidaria », c’est avant tout un collectif de professionnels de l’éducation et de personnes sensibles aux situations de pauvreté et de marginalisations que vivent un grand nombre d’enfants, de jeunes et de familles dans le pays. Ils interviennent dans différentes villes et départements (Montevideo, Canelones, Paysandú, Maldonado…) dans l’idée de construire de nouvelles alternatives pour transformer ces situations d’exclusion et de marginalisation et ainsi de permettre à ces individus de développer par eux-mêmes des possibilités d’intégration constructive dans la vie sociale, politique, culturelle et économique. Les objectifs de « Educación Solidaria »:

  • Conseiller les individus, les groupes et institutions qui travaillent avec des personnes socialement vulnérables ;
  • Dynamiser les ressources locales au profit de la population et de la vulnérabilité sociale;
  • Promouvoir la formation, les espaces de réflexion et de réunion ;
  • Contribuer au développement des espaces de solidarité inter- famillial, de l’économie et la production alternative.

Merci à Eduardo, Adriana et l’équipe de « La Frontera » pour leur accueil.

 

Charlotte Grislain

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Publié dans France 1

Accord de Cotonou : Les relations de coopération entre l’Union Européenne (UE) et les pays Afrique-Caraïbes-Pacifique (ACP)

Les dates clés de la coopération UE-ACP

Vue d’ensemble de l’Accord de Cotonou

L’accord de Cotonou traduit l’engagement à œuvrer ensemble en vue de la réalisation des objectifs d’éradication de la pauvreté, de développement durable et d’intégration progressive des pays ACP dans l’économie mondiale; L’accord de Cotonou jette les bases des relations entre l’UE et 79 pays du groupe ACP. Le Soudan du Sud et la Somalie sont engagés dans le processus de signature et de ratification de l’accord.

L’objectif de l’accord de Cotonou est d’éradiquer la pauvreté en intégrant davantage les pays ACP dans l’économie mondiale. L’accord de Cotonou emploie le terme de «partenariat», insistant sur les engagements et la responsabilité mutuelle, et souligne l’importance du dialogue politique, des Droits de l’homme, de la démocratie et de la bonne gouvernance. L’accord est mis en œuvre par des institutions paritaires ACP-UE, y compris un Conseil des ministres, un Comité des ambassadeurs et une Assemblée parlementaire paritaire.

Contribution significative au développement économique, social et culturel des États ACP et au mieux-être de leurs populations, à les aider à relever les défis de la mondialisation et à renforcer le partenariat ACP-UE dans un effort visant à donner au processus de mondialisation une dimension sociale plus forte;

Les principaux thèmes couverts par l’Accord de Cotonou

Plusieurs thèmes sont au centre de la relation de coopération entre l’Union Européenne et les Etats ACP : Eradication de la pauvreté –  développement durable – paix, prévention et résolution des conflits –  environnement et gestion durable des ressources naturelles – Changement climatique – égalité des sexes – Jeunesse-  Education – Agriculture – démocratie – droits de l’Homme – Justice sociale – Culture et développement – bonne gouvernance – Migration – Santé – croissance économique etc.

Les principes fondamentaux de l’Accord de Cotonou

Les relations entre les parties prenantes de l’Accord sont guidées par quelques principes :

L’égalité des partenaires et l’appropriation des stratégies de développement: ce principe rappelle la souveraineté des Etats et encourage l’appropriation des stratégies de développement par les pays et populations concernés ;

La participation: Le partenariat est ouvert aux États en tant que partenaires principaux, mais aussi à d’autres acteurs ( confère partie «  Les acteurs de la coopération » aux parlements ACP, aux autorités locales des États ACP et à d’autres acteurs, en vue de favoriser la participation de toutes les couches de la société, du secteur privé et des organisations de la société civile à la vie politique, économique et sociale;

Le dialogue, le respect des engagements mutuels et la responsabilité: ces principes sont centraux à la relation de partenariat et  visent les deux parties ;

La différenciation et la régionalisation: les modalités et les priorités de la coopération varient en fonction du niveau de développement du partenaire, de ses besoins, de ses performances et de sa stratégie de développement à long terme. Un traitement particulier est accordé aux pays les moins avancés.

Les acteurs de la coopération entre l’Union Européenne et les pays ACP

Dans le cadre de cette coopération, sont considérés comme acteurs :

  • les autorités publiques (locales, régionales et nationales), y compris les parlements des États ACP;
  • les organisations sous-régionales, régionales ACP et l’Union africaine;
  • les acteurs non étatiques : La reconnaissance par les parties des acteurs non étatique dépend de la manière dont ils répondent aux besoins de la population, de leurs compétences spécifiques et du caractère démocratique et transparent de leur mode d’organisation et de gestion. Dans cette catégorie, sont classés :

— le secteur privé,

— les partenaires économiques et sociaux, y compris les organisations syndicales,

— la société civile sous toutes ses formes selon les caractéristiques nationales. La contribution de la société civile au processus de développement peut être accrue par un renforcement des organisations communautaires et des organisations non gouvernementales à but non lucratif dans tous les domaines de la coopération.

Les institutions de coordination de l’Accord de Cotonou

Ces institutions ont pour rôle d’assurer la coordination, la cohérence et la complémentarité, ainsi qu’un flux efficace et réciproque d’informations. Il s’agit du Conseil des ministres, du Comité des ambassadeurs et de l’Assemblée parlementaire paritaire.  Toutefois, il est important de relever que des réunions de chefs d’Etat et de gouvernement se tiennent sont aussi prévues pour accompagner et assurer un suivi de cette mission de coordination.

La Coopération économique et commerciale : principal point de discorde avec les APE

Le but majeur des Accords de Partenariat Economiques (APE ) est l’instauration d’une zone de libre-échange (réduction de tarifs douaniers, suppression de segments de marchés, libéralisation des mouvement de capitaux…)  entre les pays de l’Union Européenne et ceux de région ACP. Plusieurs critiques sont émises dans la mesure certaines parties prenantes estiment qu’il s’agirait d’une zone de libre-échange entre des partenaires inégaux..Toutes les régions ACP n’ont pas encore signé les APE. Il s’agit par exemple de l’Afrique de l’Ouest, l’Afrique Australe et l’Afrique de l’Est. Des organisations de la société civile sont actuellement entrain de se mobiliser contre une éventuelle mesure de l’UE qualifiée de « chantage » par ces militants.

2020 approche à grands pas…

L’année 2020 marque le terme fixé pour l’Accord de Cotonou. Alors que cette échéance approche à grands pas, plusieurs questions se posent sur l’avenir des relations entre l’Union Européenne et ses partenaires des pays ACP notamment sur la question épineuse des APE.

Bon à savoir :

Accord de Cotonou : Manuel à l’usage des acteurs non étatiques

http://eeas.europa.eu/delegations/burkina_faso/documents/more_info/accord_cotonou_acteurs_non_etatiques_fr.pdf

 

Anne Michelle EKEDI

Volontaire OIF

 

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Publié dans Politiques internationales

Un organe intergouvernemental des Nations Unies de haut niveau confirme que l’enseignement privé devrait être réglementé et l’enseignement public soutenu

Communiqué de presse, 8 juillet 2016

Dans une nouvelle résolution historique, le Conseil des droits de l’homme (CDH) des Nations Unies – le principal organisme intergouvernemental des Nations Unies traitant des droits de l’homme – a exhorté les États à réglementer de manière adéquate les écoles privées et à investir dans l’éducation publique.

La résolution qui a été adoptée lors de la 32e session ordinaire du Conseil des droits de l’homme (du 13 juin au 1er juillet 2016) exhorte dans deux paragraphes distincts tous les États à « faire face à tout impact négatif d’une commercialisation de l’éducation », en particulier par la mise en place d’un cadre réglementaire,  et réglementant et surveillant les prestataires de services d’enseignement, en demandant des comptes à ceux dont les pratiques portent préjudice à l’exercice du droit à l’éducation, et en appuyant les activités de recherche.

Sylvain Aubry, de l’Initiative mondiale pour les droits économiques, sociaux et culturels, a fait le commentaire suivant : « Cette résolution constitue une avancée majeure, car elle comprend des préoccupations et des recommandations sur la privatisation de l’éducation déjà abordées l’année dernière, mais en les incluant cette-fois directement dans le corps de la résolution. Par cette déclaration, les États reconnaissent sans ambiguïté que la commercialisation de l’éducation soulève des préoccupations graves en termes de droits humains, qui doivent être traitées activement et de toute urgence. »

« D’autres organes de protection des droits de l’homme au sein des Nations Unies, tels que le rapporteur spécial des Nations Unies sur le droit à l’éducation et les organes de contrôle des Nations Unies ont déjà fait part de leurs fortes préoccupations concernant l’expansion explosive et non réglementée du rôle des acteurs privés dans l’enseignement. Cette résolution ajoute une forte dimension politique, qui ne laisse plus de place au doute : les États ont l’obligation en termes de droits humains de réglementer adéquatement les acteurs privés et de résister à la commercialisation de l’éducation », a ajouté Delphine Dorsi, du projet Droit à l’éducation.

Boaz Waruku, du Réseau Africain de Campagne Pour l’Éducation Pour Tous (ANCEFA) a souligné que : « La résolution précise que même les prestataires d’enseignement privé opérant en partenariat avec les États doivent être réglementés de façon adéquate par les États. Ceci est un rappel crucial aux États comme le Libéria, qui envisagent une sous-traitance controversée de leurs systèmes d’éducation : un partenariat public-privé ne peut pas être un moyen d’abandonner ses obligations en matière de droits humains. »

Dans une démarche sans précédent, la résolution exhorte également les États à « reconnaître l’importance considérable d’investir le maximum des ressources disponibles dans l’éducation publique » et à « augmenter et améliorer le financement interne et externe de l’éducation » afin de « contribuer à l’éducation en tant que bien public ».

Kevin Courtney, le Secrétaire général par intérim de l’Union nationale des enseignants (Royaume-Uni) a noté que « les États ont clairement reconnu que, dans le but d’améliorer la réalisation du droit à l’éducation, il n’y a pas d’autre solution que de financer et d’améliorer adéquatement le système éducatif. Les bailleurs de fonds tels que la Banque mondiale et le Royaume-Uni, qui ont financé des prestataires d’enseignement commerciaux dans les pays pauvres, doivent écouter le Conseil des droits de l’homme et mettre fin à ces pratiques néfastes. »

Camilla Croso, la présidente de la Campagne mondiale pour l’éducation, a souligné que « la Commission internationale sur le financement des opportunités éducatives mondiales, qui est en train de finaliser ses recommandations au Secrétaire Général de l’ONU, doit tenir compte des obligations juridiques des États à mettre en œuvre le droit à l’éducation, telles que le CDH les a rappelées. Les États doivent accroître le financement national et international de l’éducation publique ; toute solution de financement qui porterait atteinte à la notion d’éducation en tant que bien public irait à l’encontre du droit international des droits de l’Homme, et serait contraire à la présente résolution. »

Silvia Alonso, coordinatrice du réseau Défense civile pour l’éducation, le membre mexicain de la Campagne latino-américaine pour le droit à l’éducation, a déclaré : « Cette nouvelle résolution est extrêmement importante car elle souligne les engagements et les obligations des États à renforcer les systèmes d’éducation public, notamment dans le cadre du phénomène croissant de la privatisation de l’éducation publique, qui est dans de nombreux cas cachée. C’est ce qu’il se passe au Mexique et dans plusieurs pays de notre région, et ce phénomène implique souvent le transfert de ressources publiques au profit d’initiatives d’enseignement privé à but lucratif. »

La résolution a été adoptée par consensus des 47 États membres du CDH, ce qui souligne la force du soutien à la résolution.

« Nous appelons maintenant les États du monde entier à mettre en œuvre leurs obligations légales et à suivre leurs engagements politiques en arrêtant de financer les écoles privées commerciales et en prenant toutes les mesures nécessaires pour développer des systèmes d’éducation publique gratuite de qualité » a conclu Carole Coupez, de Solidarité Laïque, une organisation qui est un membre éminent de la Coalition Éducation française et qui œuvre dans le cadre d’un réseau francophone contre la commercialisation de l’éducation.

FIN

Documents clés :

 

Contacts :

  • Camilla Croso, Latin American Campaign for the Right to Education: camcroso@gmail.com
  • Ed Gragert, Campagne mondiale pour l’éducation: ed@campaignforeducation.org
  • Samuel Dembélé, Président, Réseau Africain de Campagne Pour l’Education Pour Tous: dembele_sam@hotmail.com
  • Caroline Cowie, NUT Press Office: +447879480061 / +442073804706

 

Déclaration approuvée par :

  • ActionAid
  • Réseau Africain de Campagne Pour l’Education Pour Tous (ANCEFA)
  • Coalition Education (France)
  • Campagne mondiale pour l’éducation
  • Fédération Internationale des Centres d’Entrainement aux Méthodes d’Education Active (FICEMEA)
  • Global Initiative for Economic, Social and Cultural Rights
  • Latin American Campaign for the Right to Education (CLADE)
  • National Union of Teachers (UK)
  • Program on Human Rights in the Global Economy (PHRGE)
  • Right to Education Project
  • Solidarité Laïque
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Publié dans Ressources sur la marchandisation

La mobilisation francophone contre la marchandisation de l’éducation : Point d’étape 1

Cher.e.s militant.e.s de la Ficeméa,

Notre mobilisation contre la marchandisation de l’éducation a officiellement démarré en 2014 à travers la tenue sur cette problématique, de nos forums régionaux (Bénin, Madagascar, Italie) et du Séminaire international à Namur (Belgique). Ces moments de réflexion et de partage nous ont permis de produire des actes et un manifeste sur la marchandisation de l’éducation. Le travail s’est poursuivi en 2015 en Côte d’Ivoire et à Maurice. Nous devons nous impliquer davantage pour renforcer nos empreintes dans cette action qui va désormais au-delà de la Ficeméa et s’étend à l’échelle de la Francophonie. En effet, face au phénomène grandissant de la marchandisation de l’éducation, un groupe d’ONG, syndicats et chercheur.e.s s’est mobilisé au sein d’un réseau et a initié une campagne internationale de plaidoyer dans la perspective du Sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de la Francophonie en Novembre 2016 à Madagascar. Quelques dates sont à ce niveau, importantes à rappeler et à retenir :

15 Mars 2016 : Rencontre à Paris au siège de l’OIF d’acteurs du secteur éducatif

Cet événement a marqué le point de départ officiel de la mobilisation francophone contre la marchandisation de l’éducation. Après la conférence du 15 Mars 2016, il s’est agi essentiellement :

  • De la rédaction et de la diffusion du rapport de conférence;
  • Du partage du projet de Déclaration au sein de réseaux d’organisations ;
  • De suggestions et de modifications de l’Appel.

06 Juin 2016 : Lancement de l’appel à signatures de la Déclaration francophone contre la marchandisation de l’éducation

Depuis le 06 Juin 2016, les organisations nationales de la société civile ont la possibilité de signer l’Appel de la société civile francophone contre la marchandisation de l’éducation et des systèmes éducatifs dans le monde. Il est également suggéré aux organisations signataires d’envoyer leur logo à l’adresse : nevendezpasleducation@gmail.com et d’utiliser sur les médias sociaux le hashtag #Nevendezpasleducation afin de communiquer davantage sur cette initiative.

Signature de la Déclaration : Ou en sommes-nous ?

Au moment de la rédaction de cette note, 235 organisations nationales de la société civile ont déjà signé la Déclaration. Nous comptons : 136 organisations en Afrique dont 31 en Afrique du Nord ; 65 en Europe et 22 dans les autres régions (Canada, Haïti, Vanuatu, Madagascar, île Maurice, et Liban).

Quel est le bilan de la signature dans les pays couverts par la Ficeméa ?

Nous constatons avec fierté que le processus de signature est actif dans la majorité des pays couverts par la Ficeméa. C’est aussi un signe que nous ne serons pas seuls dans cette lutte au niveau local.

Régions Pays couverts par la Ficeméa Nombre d’organisations signataires
     
 

Amérique du Sud et Caraïbes

Haïti 12
Pérou
Uruguay
 

 

 

 

 

 

 

Afrique

Algérie 3
Bénin 5
Burkina-Faso 5
Cameroun 6
Congo (République Démocratique) 40
Côte d’Ivoire 9
Gabon 2
Mali 6
Niger 5
Sénégal 9
Togo 3
Tunisie 14
 

 

 

 

 

Europe

Allemagne 2
Autriche
Belgique 29
Espagne 1
France 26
Grèce
Hongrie
Italie 1
Pologne
Portugal
Roumanie 2
Russie
Suisse 3
 

Océan Indien

Madagascar 4
Maurice 1
Seychelles
 

Proche Orient

Liban 1
Palestine

Au regard de ces chiffres, nous pouvons déjà être fiers de notre mobilisation. Mais le chemin est encore long… redoublons d’efforts et diffusons largement l’appel au sein de nos réseaux. Il restera ouvert jusqu’au Sommet de la Francophonie afin de recueillir le maximum de signatures et de permettre à d’autres acteurs à travers l’espace francophone de rejoindre le mouvement. Après l’étape de la signature, d’autres rendez-vous importants de la campagne de mobilisation sont d’ores et déjà pris.

La mobilisation à l’horizon de Septembre 2016…

Parallèlement à la signature en cours, d’autres actions et activités sont prévues entre le mois de Juillet et le mois de Septembre 2016. Il s’agit principalement :

  1. De porter le plaidoyer contre la marchandisation de l’éducation au Forum Social Mondial qui se tiendra du 09 au 14 Août 2016 à Montréal (Canada);
  2. De rencontrer, en amont, les représentants des Etats auprès de l’OIF et cibler plus particulièrement les 6 États ayant signés la convention : “Entente de coopération pour le renforcement du rôle de l’État comme régulateur des services éducatifs le 10 juillet 2014″
  3. De Lancer la déclaration en septembre : Dans le cadre de ce lancement, sont planifiés :
  • Une réunion avec les représentants des États à l’OIF ;
  • Une remise officielle de l’Appel à Mme Michaelle Jean, Secrétaire Générale de l’OIF avec la presse.
  • Un accompagnement afin d’impulser une dynamique de la société civile au niveau national. La force de notre réseau est de pouvoir, à la fois, porter les revendications et les réalités de terrain des membres dans les organisations internationales mais ce travail n’a de sens que par une mobilisation au niveau national. Cette articulation entre les niveaux est une force insoupçonnée et nous devons nous en saisir pour transformer le monde. Ce soutien prendra principalement la forme d’une feuille de route « plaidoyer ». Une mallette pédagogique sera mise à la disposition de tous les acteurs intervenant dans la campagne. Vous trouverez dans ce lien des outils pour le plaidoyer : informations précises sur le réseau francophone, un communiqué de presse, une lettre pour les ministères

A l’initiative des Ceméa Belges, nous vous proposons de commencer cette mobilisation par nous envoyer des photos de situations, expériences qui traduisent concrètement la marchandisation de l’éducation

  • Un temps d’arrêt sur la question de l’accompagnement au niveau national…

En tant que membres de la Ficeméa, nous avons engagé des actions depuis 2014 sur la marchandisation de l’éducation, soyons actifs, présents et visibles dans le cadre de cette mobilisation francophone.  La réussite de ce projet dépend de chacun.e, de TOUS dans la mesure où la campagne ne se limitera pas à l’échelle internationale, elle se déploiera aussi dans les sphères nationales pour un meilleur impact.

Pour une action en synergie….De l’International au local

Le réseau est prêt à accompagner localement chaque association. Nous envisageons dans la mesure du possible de :

  • mettre en contact les associations signataires par pays ;
  • soutenir les associations dans l’organisation d’un évènement dans leurs pays. il s’agira entre autres d’interpeller les gouvernements, d’organiser une réunion avec des acteurs de la société civile, d’organiser une conférence de presse etc.

Et Après Septembre 2016?

Après les rendez-vous de Septembre et avant le sommet de la Francophonie, un autre point d’étape sera réalisé pour une meilleure visibilité du processus de mobilisation et de son évolution. Nous devons évoluer ENSEMBLE !!!

 

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Publié dans Appel à mobilisation, Ressources sur la marchandisation