Mise en œuvre des Objectifs du Développement Durable au Sénégal.

La société civile s’organise autour du Conseil d’Organisations Non-Gouvernementales d’Appui au Développement.

Depuis le 1er Janvier 2016, 17 Objectifs de Développement Durable (ODD) ont officiellement remplacé les 8 Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD). Adoptés à New-York, le 25 Septembre 2015 par l’Assemblée Générale des Nations Unies, l’échéance des ODD est fixée à l’horizon 2030. La transition des OMD aux ODD s’est faite avec la tenue pendant plusieurs mois, de consultations citoyennes à travers le monde pilotées par le système des Nations-Unies.

Au Sénégal, l’atelier de lancement du processus d’élaboration de la Stratégie nationale de mise en œuvre des ODD s’est tenu le 22 Janvier 2016 à l’Hôtel King Fahd Palace (Dakar) sous la co-présidence de M. Amadou BA, ministre de l’Économie, des Finances et du Plan et Mme Fatou Bintou DJIBO, Représentante résidente du PNUD et Coordonnatrice du Système des Nations Unies au Sénégal.

Avec un taux de pauvreté à 46,7 % et un indice de développement humain à 0,47 selon le PNUD, le Sénégal fait partie des 50 pays sélectionnés par les Nations Unies pour mener des consultations nationales. (Rapport de l’enquête « My World 2015 » au Sénégal). En Mai 2013, Le Gouvernement du Sénégal et le Programme des Nations-Unies pour le Développement (PNUD) au Sénégal ont collaboré avec le Conseil d’Organisations Non-Gouvernementales d’Appui au Développement (CONGAD) pour la tenue des consultations nationales de la société civile sur l’agenda de développement post 2015. (Source : « Le Sénégal que nous voulons », Rapport des consultations Nationales sur l’agenda post-2015). Cette collaboration se justifie par le statut, le mode de fonctionnement et l’expérience du CONGAD qui représente:

  • Un instrument de dialogue politique, social, économique et culturel, pour le renforcement de la société civile au service du développement. Crée en 1982 et présidé par M. Amacodou DIOUF, la vocation du CONGAD est entre autres de développer la concertation et les échanges entre les ONGs, de promouvoir la solidarité inter-ONGs, de défendre les intérêts des ONGs et de les mobiliser autour des préoccupations de la Société Civile ;
  • 178 ONGs nationales, étrangères et internationales qui agissent à leur niveau pour un Sénégal émergent en 2035 ;
  • Un dispositif organisationnel implanté dans les 14 régions du Sénégal. Chaque cellule régionale est un espace de partage et de mutualisation ouvert aux ONG membres et non membres mais aussi aux organisations communautaires de base (OCB). Sont rattachés à chaque cellule :
  • un observatoire régional de la gouvernance et du développement local ouvert aux élus locaux et aux journalistes ;
  • un Comité d’éthique et de déontologie formé de personnalités civiles et religieuses, choisies en considération de leur autorité et de leur probité morale et intellectuelle. Ce comité veille au respect des engagements des ONG membres du CONGAD vis-à-vis de leurs partenaires. Il peut aussi traiter des différends entre ONG ou au sein d’ONG ;
  • Une commission « ad hoc » mise en place pour mener des réflexions sur des questions qui interpellent la communauté ou la nation et sur lesquelles, le CONGAD veut apporter sa contribution ;
  • Des groupes de travail mis en place pour coordonner les actions des ONG liées à des enjeux tels que : les migrations, la prévention et la gestion des risques et catastrophes.
  • 8 réseaux thématiques qui traitent de diverses questions : l’alphabétisation, l’art et la culture, le genre, l’environnement, la citoyenneté, la démocratie, les droits humains, la santé, le développement urbain etc.
  • Des actions adaptées (sensibilisation, formation, plaidoyer…) à diverses cibles (communautés, ONG, Etat, partenaires techniques et financiers, …) ;
  • Des méthodes, outils participatifs et de contrôle citoyen en direction des populations à la base ;
  • Des partenariats et collaborations avec des élus locaux, des mouvements de femmes, de personnes handicapées … et de jeunes. Par exemple, il arrive au Conseil de créer des alliances avec l’Assemblée Nationale pour la collecte d’informations, d’associer des mouvements de jeunes tels que « les éclaireuses et éclaireurs du Sénégal » à ses campagnes de sensibilisation, de vulgarisation et d’éducation du public ;
  • Une collaboration et des outils de dialogue avec l’Etat, des partenaires techniques et financiers : Selon M. Mbaye NIANG du CONGAD, le Conseil a représenté la société civile à des rencontres internationales sur le développement durable (Rio +20, COP21…), a fait partie du comité national de pilotage des OMD et a formulé des recommandations pour le cadre post 2015.

Les ODD sont là et il revient désormais aux différents acteurs de la société civile d’agir pour transformer ces engagements en des réalisations concrètes sur le terrain. A ce propos, M. Mbaye a souligné quelques défis auxquels fait face à l’heure actuelle le CONGAD en tant qu’OSC et acteur de développement. Il s‘agit par exemple de l’attente des indicateurs des ODD qui sont indispensables pour un meilleur suivi des actions sur le terrain. (Un projet de 230 indicateurs vient d’être adopté le 11 Mars 2016 par la Commission des statistiques de l’ONU). L’autre défi, c’est l’articulation entre les ODD, l’Agenda 2063 de l’Union Africaine et les stratégies/priorités nationales de développement, déclinées dans le Plan Sénégal Emergent (PSE).

EKEDI Anne Michelle

Volontaire de la Francophonie

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Appel à Signature : Faites-le savoir à Pearson : chaque enfant a droit à une éducation gratuite publique de grande qualité !

Un groupe, constitué des fonds de pension internationaux parmi les plus grands, des syndicats et des actionnaires impliqués, les « 100 de Pearson », se sont réunis pour DEMANDER À PEARSON de mettre fin à son engagement désastreux dans des tests à risque comme à la privatisation et la ségrégation scolaire, dans les pays en développement.

Dans une tentative mal avisée d’imposer sa stratégie « tester et sanctionner », Pearson a cherché à restreindre contractuellement le droit à la parole des enseignants et a surveillé les commentaires sur les tests des enfants dans leurs média sociaux. En Afrique et en Asie, Pearson a drainé des millions dans les écoles privées pour créer de nouveaux marchés pour ses produits. Les parents et les élèves ont assez, ils veulent se désengager des tests Pearson et faire savoir aux gouvernements que Pearson n’est pas le bienvenu.

En tant que plus grand conglomérat éducatif du monde, il a doublement chuté avec ses stratégies désastreuses, les « 100 de Pearson » ont déposé une résolution comme actionnaires qui sera débattue au cours de l’assemblée générale annuelle de Pearson le 29 avril à Londres.

Signez notre pétition pour apporter votre voix au mouvement et arrêter les stratégies commerciales néfastes de Pearson, et affirmer le droit de chaque enfant à une éducation gratuite publique de grande qualité .

http://www.tellpearson.org/

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Congrès des Ceméa France retour sur le séminaire international sur la jeunesse

Les CEMEA France ont souhaité réunir, lors de leur congrès en Août 2015 à Grenoble, leurs  partenaires européens et internationaux les plus proches dans un séminaire international. Un grand nombre d’entre eux sont membres de la fédération internationale. C’est ainsi que les représentants associatifs et les jeunes de 12 pays ont répondu à notre appel.

La thématique de « la jeunesse, les jeunesses » a occupé une place centrale dans le séminaire à travers un atelier de mise en commun  des problématiques rencontrées par les jeunes. Les personnes qui y ont participé sont issues du milieu associatif engagé dans l’accompagnement et la formation d’encadrants de jeunes, des jeunes de leurs pays et des jeunes volontaires internationaux. Les représentants du Clube du Portugal, de Gyerekparadicsom Alapitvany de Hongrie, des Amis du Belvédère de Tunisie, de Graine de Paix d’Algérie, de Dock Europe d’Allemagne, des CEMEA de Belgique, des petits débrouillards du Maroc, de Sevilla Acoge d’Espagne, des CEMEA de Russie, de la FIT CEMEA d’Italie, des CEMEA de France et une volontaire de Lituanie ont réalisé un travail de recherche sur les jeunesses dans un souci de regards croisés. Les membres des associations palestiniennes Laylac, Keffieh Center et Human Supporter mais aussi de PASC et Mashed de Tunisie ont rejoint le groupe.

La démarche de travail a d’abord consisté, en groupes « pays », à élaborer des constats sur la jeunesse puis formuler les problématiques, défis et réussites des pratiques de chacune des organisations, et dans les politiques de jeunesse de leur pays. Ensuite, en plénière, après avoir pris connaissance des constats par pays, nous avons élaboré des problématiques à l’échelle locale et internationale.

Nous rapportons ici les 11 problématiques recensées concernant les jeunes, définis au sens le plus large par la tranche d’âge des 12-29 ans. Les 11 problématiques, évoquées par un ou plusieurs groupes sont retenues car elle trouvent toutes une réalité locale et internationale d’après tous les participants. Pour certaines d’entre elles, des éléments de constats issus des retours des groupes pays sont mis en perspective. Ces 11 problématiques sont autant de freins (et de leviers) à la participation des jeunes dans la société civile et des associations de jeunes dans l’accompagnement de ces jeunes.

1- Inégalité : pas une jeunesse mais des jeunesses dues à la diversité des personnes mais aussi due aux inégalités sociales, territoriales (accès à des structures éducatives, socio-culturelles, sportives).

2- Le rapport de méfiance entre les administrations et les associations de jeunes.

3- Des normes et des indicateurs de réussites imposés par les pouvoirs publics qui laissent peu de place à l’initiative et la créativité des jeunes ou qui accordent peu de reconnaissance à leur dynamisme et investissement.

4- La nécessité du lien entre l’éducation formelle et non formelle : reconnaissance de l’éducation non formelle et son impact dans l’éducation à la citoyenneté, sur la réussite scolaire. Le partage de référentiels et d’objectifs communs pour une éducation globale accessible à tous.

5- Des mobilités et des migrations : l’accès à une mobilité choisie, vecteur d’ouverture et d’opportunités dans un parcours personnel. Inégalités d’accès : injonctions contradictoires des pouvoirs publics, perception différente suivant sa nationalité et son appartenance à l’UE ou pas.

6- L’accompagnement des mobilités.

7- L’accès et l’utilisation des médias.

8- Le volontariat, sa valorisation, son sens, son dévoiement de ses objectifs initiaux, les programmes existants : rôle des associations et positionnement politique.

9- Les addictions.

10-  La dynamique de réseau.

11- La formation des acteurs de jeunesse.

Les contenus de ce travail montrent le besoin des participants de confronter les situations des jeunes dans leur pays avant de travailler sur la situation des jeunes dans leurs organisations.

Ce travail montre que, dans notre quotidien, nous ne pouvons pas considérer la jeunesse de manière uniforme. Ce travail montre que nous partageons la préoccupation de faire reconnaître l’éducation non formelle dans l’accompagnement des jeunes, autant que l’éducation formelle, d’où le besoin de travailler ensemble.

Cette première étape réalisée, un prochain objet de travail pourra être de confronter nos pratiques vis à vis de chacune de ces problématiques dans l’objectif :

– de continuer à travailler en réseau d’organisation de jeunesse pour mieux agir ensemble

– d’imaginer des parcours internationaux pour les jeunes dans nos associations

– de faire du passage des jeunes dans nos associations une expérience démocratique positive qui leur donne des compétences et des valeurs pour une plus grande reconnaissance et visibilité dans la société et qui donne une meilleure gouvernance à nos associations.

Sarah Bastable

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Publié dans Europe, France

Élections Présidentielles de Février-Mars 2016 au Bénin, Quand les enfants « Copains du Monde » du CAEB s’en mêlent

« Tout ce qui est fait pour nous et sans nous est contre Nous » dixit les enfants Copains du monde du CAEB.

La période de  transition à la tête de l’Etat reste  une période très sensible dans toute démocratie malgré son âge. Ainsi, pour la préservation de la démocratie, tous les citoyens doivent prendre une part active, non seulement dans le processus mais, aussi et surtout dans la préservation d’un climat de paix, de tolérance et de quiétude.

Notre pays, le Bénin,  traverse une période électorale présidentielle et, tous les citoyens – cadres, acteurs de la société Civile, acteurs du public et du privé – s’attellent de par les actes qu’ils posent, les messages qu’ils passent à la préservation des acquis démocratiques de la conférence Nationale Béninoise de Février 1990.

Le Conseil des Activités Educatives du Bénin, ONG Nationale Béninoise reconnue d’Utilité publique s’est aussi invité à travers son mouvement d’enfant «  Copain du Monde », dans la danse de la préservation de la paix au Bénin avant, pendant et après les élections présidentielles de Février-Mars 2016.

« Copains du Monde » est un mouvement d’enfants âgés de 10 à 18 ans créé par le CAEB depuis 2013 et qui a pour leitmotiv : La solidarité dans le monde.

C’est au nom de cette solidarité que ces enfants, qui ont effectué plusieurs voyages en France dans le cadre d’un projet du CAEB en partenariat avec le Secours populaire Français, ont mené des actions pour apporter le sourire aux lèvres de leurs pairs malades de la pédiatrie du Centre Hospitalier Départemental de l’Ouémé. Ainsi, suite à des spectacles de Noël organisés au siège du CAEB à Porto-Novo et à la vente d’objets qu’ils confectionnent, ces enfants ont collecté des fonds.  Une partie de ces fonds a été remis au Directeur du Centre hospitalier Départemental de l’Ouémé pour des soins aux enfants malades et en situation difficile de la pédiatrie. Une autre partie a servi à acheter des poubelles dans cet hôpital. Le reste des fonds a contribué à la mise en œuvre d’un projet nommé « Les enfants Copains du Monde du CAEB en Action pour le respect de leurs droits et l’éducation à la citoyenneté en période électorale  présidentielle au Bénin »

Dans le cadre de ce projet, les enfants « Copains du Monde » ont CAEB bénéficié de formations sur leurs droits, la protection des biens publics, les techniques élémentaires de sensibilisation et de plaidoyers.  Ils ont ensuite participé à plusieurs émissions radio-télévisées, pour à chaque fois dire leur désir de Paix avant, pendant et après les élections présidentielles au BENIN. Ils ont aussi rencontré les responsables des institutions  dont le Président de la Cour Suprême, le Ministre Garde des sceaux, le Procureur Général de la république  et certains candidats pour leur faire signer le livre de Paix – symbole de leur engagement à tout mettre en œuvre  pour maintenir le climat de paix dans le pays durant la période électorale et assurer aux enfants un avenir meilleur.

Paul Loko

Voici en images les quelques moments forts des actions de enfants copains du monde du C.A.E.B pendant cette période électorale.

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Publié dans Afrique, Bénin, Les associations membres

Des graines qui poussent (encore)

mulheres em rede - projeto sementesLe projet Sementes a Crescer (des graines qui poussent), qui intervient, depuis plus de 15 ans, auprès d’enfants et de jeunes en situation de vulnérabilité socio-économique, et qui est géré, depuis novembre 2014, par le Clube Intercultural Europeu, a vu récemment son financement approuvé pour trois années supplémentaires.

L’équipe du projet Sementes a Crescer [1]peut ainsi continuer à travailler pour l’inclusion sociale des enfants et des jeunes de la paroisse de Beato, à Lisbonne. Disposant d’un espace pour la communauté et de techniciens qui apportent un appui dans la recherche de solutions sociales, éducatives, économiques, ouvrières et/ou formatives, le projet vise à combattre des situations d’abandon et d’échec scolaire et des comportements à risque, ainsi qu’à promouvoir le développement psychosocial et émotionnel des participants, au travers diverses activités.

De nouveaux projets élargissent les secteurs et les territoires d’intervention

Les projets D’Ajuda[2] e PA-REDES sont deux des plus récents paris du Clube intercultural Europeu au niveau communautaire et social.

Le projet d’Ajuda intervient dans trois quartiers d’intervention prioritaire de la paroisse d’Ajuda (Rio Seco, Casalinho da Ajuda, Bairro 2 de Maio), avec une équipe locale et des initiatives communautaires et culturelles.

pa-redesLe projet du Clube nommé PA-REDES[3] depuis le début du mois de mars développe hebdomadairement des ateliers de dessin avec les plus jeunes.

À travers des activités de nature artistique (ateliers de dessin et peintures murales d’art urbain), le projet PA-REDES vise à promouvoir « le développement social et communautaire à travers la créativité, l’art et la mise en valeur de l’identité locale », a affirmé Maria Penide Mera, employée du Clube et une des responsables du projet, considérant que « le renforcement des liens entre les habitants des quartiers et du sentiment de la communauté » est aussi un des objectifs.

Dans une pcrianças projeto sementesremière phase, le projet PA-REDES comprend des ateliers artistiques, des assemblées de résidents et l’inventaire de mémoires communautaires (de mars à juin 2016), une période postérieure de création de peintures murales d’art urbain dans les quartiers (d’août à novembre 2016) et une phase finale de qualification de guides et d’agents de dynamisation locaux (de février à mai 2017).

La bande dessinée comme méthode d’éducation active

Promu par le Clube Intercultural Europeu en partenariat avec les CEMEA-Nord -Pas-de-Calais, l’Inter Tiras/ Entre les Cases est une formation interculturelle par la bande dessinée comme support d’intervention pour des travailleurs de jeunesse. Financé par le programme Erasmus+, la deuxième phase du projet s’est déroulée à Lille, entre les 23 et 27 février, et a compté avec des participants du Portugal et de la France.

« Pour la bande dessinée, il n’est pas besoin de savoir dessiner ! Des traits simples suffisent ». Qui l’affirme ?  c’est l’étudiante de photographie Rosa Fraga, 18 ans, la plus jeune des 16 participants de la formation Inter Tiras. Lors du vernissage de l’inauguration de l’exposition de bandes dessinées réalisées par les participants, le 26 février dernier, dans les locaux des CEMEA Nord-Pas-de-Calais (NPDC), l’étudiante de photographie a affirmé que « cette formation permet de développer la crinter tiraséativité », ayant appris, par exemple, comment utiliser ses photos pour créer une BD.

Pour Osvaldo Medina, un illustrateur portugais récompensé et un des quatre formateurs du projet, l’objectif principal a été accompli : « Nous n’enseignons pas à dessiner, nous aidons les participants à communiquer à travers le dessin, de la BD, d’une manière simple et directe ». Le bilan est, donc, « positif » : « Nous avons plusieurs personnes, de différentes nationalités, qui travaillent ensemble, ce qui est toujours un atout », dit-il.

Mais comment l’idée d’une formation internationale sur la bande dessinée et la mobilité est-elle venue ? Tout a commencé il y a environ 13 années, raconte José Brito Soares, le président du Clube Intercultural Europeu. « Après avoir envoyé un groupe au Festival d’Avignon, nous avons pensé que ce serait une excellente idée de profiter du Festival de BD d’Amadora (Portugal) pour réaliser des actions internationales de formation. « En 2012, un groupe des CEMEA Nord Pas De Calais en formation Diplôme d’Etat de la Jeunesse de l’Education Populaire et des Sports (DEJEPS) nous a rendu visite pour découvrir notre activité à Lisbonne en matière d’animation et d’intervention sociale. J’ai présenté cette idée à Camel Guecioueur, le directeur de la formation professionnelle des CEMEA NPDC ; Ensuite, je me suis rendu à Lille afin de participer à la préparation de stagiaires qui allaient vivre une mobilité apprenante à Lisbonne et on m’a présenté Frédéric Logez (actuellement formateur de l’Inter Tiras et qui est aussi formateur aux CEMEA NPDC), qui exposait des BD dans les locaux des CEMEA. Nous avons commencé à parler de ce rêve et nous nous sommes mis d’accord sur la réalisation d’une première action de formation franco-portugaise à Amadora et les choses se sont développées à partir de là… »

La première phase de l’Inter Tiras a eu lieu en novembre 2015, à Amadora, pendant le Festival International de BD. Après l’étape de Lille, les participants retourneront au Portugal pour terminer le projet, une fois encore au moment où se déroulera le Festival d’Amadora.

« Pour la troisième phase, en novembre, j’espère retrouver le groupe aussi motivé et dynamique que dans les deux premières phases et pouvoir continuer à approfondir le travail développé », a affirmé Morgane Masterman, formatrice du Clube. « Étant donnée la qualité des productions des participants jusqu’à présent, je suis sûre que ce sera une nouvelle phase de formation enrichissante ! »

                                                                                           

RUBRIQUE « STAGES DU CLUBE »

À chaque édition, nous publions un travail développé par les stagiaires qui passent par le CLUBE. Dans cette 02_Olaias_rednewsletter, nous avons choisi deux photos et un extrait de l’article « Métro de Lisbonne – une galerie d’art souterrain », dont l’auteur est la stagiaire polonaise Estera Malek, qui a travaillé pendant trois mois au Clube et aussi à l’institution Nuclisol Jean Piaget. Les photos illustrent le métro d’Olaias, de la ligne rouge, la station qui dessert le CLUBE. Merci Estera !

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Une des st03_Olaias_redations inaugurées l’année de l’Expo 98, conjointement avec les stations Alameda, Belle Vista, Chelas et Oriente. Une station énorme, disposant de beaucoup d’espace, dans les quais et dans le hall. Le projet architectural est de la responsabilité de l’architecte Tomás Taveira, qui a aussi contribué au traitement plastique de la station conjointement avec les artistes plasticiens Pedro Cabrita Reis, Graça Pereira Coutinho, Pedro Calapez et Rui Sanchez. En 2012, un article de l’Impact your World, de la chaîne d’informations nord-américaine CNN, a considéré cette station comme une des dix plus belles de l’Europe.

Lisez l’article complet en cliquant ici.

                                                                                                          Ana Fernandes

[1] Parmi les 247 candidatures pour la 6e édition du programme Escolhas (Choix), le projet Sementes a Crescer a obtenu la quatrième meilleure classification nationale et la seconde au niveau de la NUT (unité territoriale) de Lisbonne, a-t-on annoncé le 22 janvier. La viabilité de ce projet, qui en 2016 et pendant deux mois a été subventionné à 100% par le Clube en attendant la décision des autorités, est ainsi  garantie jusqu’à la fin de 2018.

[2] Financé par le programme de la Mairie de Lisbonne nommé BIP/ZIP (Quartiers et Zones d’Intervention Prioritaire), le projet D’Ajuda a commencé son travail en octobre 2015. Il s’agit d’un partenariat entre trois bailleurs de fonds : Clube Intercultural, association Locals Approach et l’Associação de Apoio e Segurança Psico-Social (AASPS). Ce projet a eu le mérite d’avoir été classé le premier parmi toutes les candidatures soumises.

[3] a été également un des 16 projets sélectionnés au niveau national parmi toutes les candidatures soumises. Il est soutenu dans le cadre de la seconde édition du concours PARTIS (Pratiques Artistiques pour l’inclusion sociale), un programme de la Fondation Calouste Gulbenkian.

 

Traduction par l’association Traducteurs sans frontières

 

 

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Publié dans Europe, Portugal

Journée mondiale de la radio

Le Comité National de Développement des Réseaux pour l’Education en Afrique de l’Ouest(1) (CNDREAO Sénégal  plaide pour une radio plus éducative

Photo5Le Comité National de Développement des Réseaux pour l’Education en Afrique de l’Ouest (CNDREAO Sénégal) a organisé le 13 Février 2016 un atelier de restitution des résultats d’une étude sur «  la part de l’éducation dans les programmes des radios communautaires » localisées dans les villes de Dakar, Thiès, Louga et Saint-Louis. La Direction de la Vie Associative a servi de cadre à cette rencontre organisée à l‘occasion de la journée mondiale de la radio. Cette journée est célébrée chaque année par la communauté internationale avec l’UNESCO comme chef de file et pionnier de l’initiative.

Autour de l’équipe du CNDREAO et de son président Mama SOW, étaient réunis des représentants d’associations, des médias, de l’administration et des collectivités locales. Il s’agissait entre autres, de réfléchir sur la place et le rôle de la radio comme moyen d’appui des politiques et programmes éducatifs.

CNDREAO Sénégal, à travers cette étude et cet atelier, souhaite également établir un partenariat avec les radios communautaires. L’intérêt porté aux radios communautaires, réside en particulier dans leur proximité, leur accessibilité,  leur statut non-lucratif et leur ancrage au sein des communautés. En effet, ces médias ont la particularité d’émettre essentiellement dans les langues locales et de traiter du quotidien des communautés qu’elles servent (défis, problèmes, réalisations, événements, projets de développement etc.)

Photo6En ce qui concerne l’étude proprement dite, les résultats nous révèlent par exemple que l’éducation est effectivement présente dans les programmes des radios enquêtées sous diverses formes : éducation familiale, religieuse, à la citoyenneté, à la paix, au développement durable, aux droits  humains… Cependant, il reste d’importants progrès à accomplir tant en termes de qualité que de quantité.

A ce niveau, l’épineuse question du financement des radios communautaires s’est retrouvée au cœur des échanges. Et pour cause, certaines de ces radios populaires, par souci financier, intègrent de plus en plus dans leurs grilles, des publicités contrairement aux dispositions de leur cahier de charges.

Par ailleurs, plusieurs participants, à l’instar du représentant des associations de parents d’élèves et d’étudiants, ont souligné la nécessité d’améliorer davantage ces émissions tant au niveau du contenu qu’au niveau des heures de diffusion, la finalité, étant de toucher le maximum d’auditrices et d’auditeurs.

La présidente du FAWE (Forum des éducatrices africaines) a quant à elle, rappelé l’importance de la prise en compte de la dimension « genre » qui se traduirait par la conception de programmes spécifiques à l’éducation des jeunes filles.

D’autres points importants ont aussi été débattus tels que la question de la formation des animateurs de ces radios qui, en général, sont des bénévoles dont les compétences et capacités ne sont pas toujours adaptées.

Photo4Enfin, les participants ont unanimement salué l’initiative du CNDREAO Sénégal et ont par conséquent, invité les responsables du réseau «  à ne pas garder dans les tiroirs » cette étude. Au contraire, les représentants aussi bien de la société civile que des pouvoirs publics, ont fortement recommandé de la diffuser largement et d’impulser d’autres actions dans la mesure où l’étude et l’atelier ne marquent que le début d’un énorme chantier.

Il apparait donc judicieux pour les acteurs du secteur éducatif au Sénégal et dans le monde entier, d’appuyer et de collaborer avec les radios communautaires, en vue d’œuvrer en synergie pour l’objectif de développement 4 et d’atteindre une éducation de qualité pour toutes et tous, à l’horizon 2030.

A titre de rappel, le CNDREAO est un réseau orienté vers la mobilisation de la société civile autour des objectifs de l’Education pour toutes et pour tous. Il est appuyé par la France et est présent dans 5 pays africains que sont : le Bénin, le Burkina Faso, le Mali, le Niger et le Sénégal.

        EKEDI Anne Michelle

Volontaire de la Francophonie

(1) projet financé par l’AFD et coordonné par Solidarité Laïque

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Publié dans Sénégal

Inauguration en janvier 2016 du nouveau centre de formation international Dock Europe (Hambourg) avec nos partenaires de la FICEMÉA !

 

Capture1À l’occasion d’un « après-midi parlementaire » organisé par le réseau de travail international auprès de la jeunesse « Hamburg goes international » (Hambourg devient international), dock europe a inauguré le 14 janvier 2016 son nouveau centre de formation international. L’association dispose désormais de son propre hébergement, l’Auberge, et de salles de séminaires au sein de la coopérative FUX (www.fux-eg.org), dans l’ancienne caserne Viktoria – classée monument historique.

Cette inauguration s’est tenue en l’amicale présence de Nadira Benketira et Kheira Tahraoui de Graine de paix (Oran), Camel Guecioueur et Kamil Hatimi (CEMÉA Nord-Pas de Calais) et Isabelle Palanchon (CEMÉA France).

La nouvelle implantation de dock europe dans un lieu exploité de façon collective pour la culture, la formation et la production nous conduit à développer de nouveaux champs de coopération et d’activité.

Nous restons néanmoins fidèles à nos thèmes de prédilection :

Diversité et participation – Promotion du plurilinguisme pour tou.te.s – Rencontres et échanges internationaux – Intervention urbaine et formation politique – Modération et médiation – Animation de réseau sur un territoire – Accompagnement d’équipes/d’organisations et analyse de pratiques

Notre spécialisation dans les échanges franco-allemands demeure centrale et notre équipe est bilingue, bi-nationale, franco-germanophile !

 

L’Auberge de dock europe ouvre ses portes en août 2016 !Capture2

Depuis 2005, dock europe organise des formations internationales, des rencontres de jeunes, des congés-formation et des échanges de professionnels. Par expérience, nous savons à quel point les hébergements centraux et bon marché (mais rares à Hambourg) sont importants pour la réussite de ces formations. Nous avons donc décidé d’ouvrir notre propre auberge :

  • 31 couchages en chambres de deux ou de trois ;
  • idéale pour les grands groupes comme pour les petits : pour les échanges et les rencontres, les projets internationaux, les groupes de séminaires de la formation jeunesse et adultes, les groupes d’étudiant.e.s ou de chercheur.e.s, les troupes de théâtre et de danse, les artistes, les cinéastes, etc. ;
  • elle est centrale et proche des stations de bus, de métro et de la gare d’Altona ;
  • le prix de la nuit y est très modéré et l’est encore plus pour les groupes, les rencontres et les projets financés par la ville de Hambourg ou par l’Office Franco-Allemand pour la Jeunesse (OFAJ).

 

Capture3Salles de séminaires et d’événements à Hambourg (Altona)

Que ce soit pour 200 visiteurs ou 20 invités, la salle de séminaires et d’événements de 143 m2 au sein du bâtiment de FUX s’adapte aux différents groupes : grâce à des murs de séparation mobiles dotés d’une isolation phonique, la grande salle se divise en trois espaces permettant à plusieurs groupes de l’utiliser en parallèle. Les salles sont adaptées aussi bien à des débats qu’à des journées professionnelles, des séminaires et des ateliers, des assemblées, des lectures, des projections et des réunions d’équipes. Elles sont déjà disponibles !

Conception de programmes, traduction, animation linguistique : contactez-nous !

dock europe prend d’ores et déjà les réservations pour l’auberge et les salles de séminaires et d’événements. Pour plus d’informations sur les prix et les disponibilités, contactez Julie Baujard à cette adresse : julie.baujard@dock-europe.net ou par téléphone au 0049 40 80 60 92 13

                                                                                  Baujard Julie

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Publié dans Allemagne, Europe, Les associations membres

Construire des passerelles, non des murs !!

construire des passerelles non des mursFormation aux droits de l’homme, à la compréhension multiculturelle et à la résolution pacifique des conflits auprès des enfants et des jeunes.

 

Le projet

Le projet consiste à former aux droits de l’Homme, à la compréhension multiculturelle et à la résolution pacifique des conflits en utilisant des méthodes d’apprentissage innovantes et participatives. Le public est constitué de 25 jeunes âgés de 20 à 35 ans qui travaillent avec des jeunes et dans le secteur socio- culturel et éducatif, issus des deux régions de l’Algérie (Oranie et région de Bejaia).

Il s’agit pour les participants de vivre une expérience multiculturelle et de s’approprier des outils pédagogiques afin  de les sensibiliser aux droits de l’Homme, de lutter contre les préjugés, le racisme, la violence engendrée par le régionalisme et de les accompagner à développer des projets en réseau favorisant la culture de paix et de Non-violence.

Ce projet a mis l’accent sur des situations conflictuelles anciennes ou récentes vécues par les jeunes. Ils ont eu l’occasion d’échanger sur leurs vécus, leurs connaissances de ces situations. Nous avons favorisé une approche de formation entre pairs valorisant la multiplicité des perceptions de l’Autre dans l’objectif de favoriser la réconciliation dans le respect de soi et de l’autre. Cet échange a permis aux participant-e-s de confronter leurs propres expériences, points de vue, d’identifier que leurs propres comportements sont conditionnés par leurs contextes de vie, leurs cultures, leurs éducations. En intégrant deux régions de l’Algérie dans ce projet ainsi que des refugiés, nous avons mis en place des démarches interculturelles pour amener la jeunesse à se rencontrer et s’apprendre mutuellement au travers de leurs vécus, de leurs parcours dans une perspective de rencontre interculturelle.

Le contexte algérien

visite de structure2Nous défendons l’idée que chaque personne est responsable, par le regard qu’il porte sur l’autre, de la paix ou de la violence. A l’heure des révolutions arabes, les jeunes sont emprisonnés dans des stéréotypes par l’opinion internationale et par les images négatives véhiculées par les médias : terroriste, kamikaze, Haraga[1], Hitist[2].

Sans pour autant oublier les difficultés socioéconomiques relatives à un taux de chômage de 9,8% avril 2014 selon Organisation Nationale des Statistiques, la dévalorisation du travail par le dispositif discriminatoire de l’ANSEJ (Agence Nationale de Soutien à l’Emploi des Jeunes). Ce dernier favorise certains jeunes grâce au capital relationnel (piston, connaissance, clientélisme…) au détriment des jeunes originaires d’autres classes sociales. Ceci ne fait qu’accentuer le malaise entrainant les jeunes à s’immoler ou risquer leur vie sur une barque pour en finir.

Actuellement, la langue et la religion sont deux composantes de l’identité culturelle en Algérie qui ont connu bien des tensions, des révoltes, des tragédies et des manipulations  au cours des deux dernières décennies (multipartisme, période du terrorisme ).

Les jeunes héritent de la culture de leurs parents, ils se retrouvent confronter à une réalité locale celle de valoriser leur culture au détriment de celle des autres. Ce processus structure des représentations, des perceptions et des interprétations plurielles de la culture, ou des cultures algériennes qui les emprisonnent dans un régionalisme conflictuel et destructeur.

Par exemple nous pouvons citer l’exemple récent du joueur Africain Ebossé victime d’une violence inexpliquée qui lui a couté la vie .Autre exemple à Bejaia où de violents accrochages ont éclaté lors d’un meeting populaire, animé par Abdelmalek Sellal[3], conduisant les manifestants à bruler et casser la maison de la culture pour protester.

Nous ne pouvons oublier les évènements de Ghardaïa[4] théâtre de violents affrontements intercommunautaires opposant tribus arabes d’un côté, et Mozabites, Berbères musulmans de rite ibadite, de l’autre, enfoncée depuis des mois dans une « guerre des clans »interminable dont des victimes sont des innocents.

Ces exemples démontrent que face au rejet et donc à l’absence de vrais espaces d’expression politique, culturel, social pour la population, et en particulier les jeunes la violence apparait comme le seul moyen de communication. Tous ces actes de racisme, de discrimination de rejet sont les plus grands obstacles à la promotion de la paix et la non-violence entre les gens.

Un autre constat plus récent est l’amplification du phénomène de la migration sub-saharienne en Algérie touchant toutes les catégories sociales notamment les enfants et les jeunes. Leurs droits sont bafoués. En effet, face à ce phénomène les citoyens Algériens produisent des clichés, des comportements de rejet, d’exclusion, de stigmatisation et de racisme à l’encontre de ces migrants.

Ce projet nous semble fondamental dans le contexte de notre pays. Il permet aux jeunes, en particulier ceux engagés auprès des associations, de s’outiller et d’être sensibilisés à la culture de la paix et la non-violence.

Par cette formation, nous aspirons à améliorer la qualité des rapports humains. Nous souhaitons sensibiliser les jeunes Algériens aux problèmes des migrants Africains en miroir à la situation des jeunes maghrébins en Europe qui trouvent des personnes engagées pour les aider à faire valoir leurs droits. Une des missions de ce projet est d’inculquer une culture de défense des droits des migrants en se basant sur la convention internationale des droits de l’Homme.

 

                                                                                  Nadira Benketira

[1] Haraga : littéralement « ceux qui brûlent les frontières » c’est-à-dire les personnes traversant les frontières clandestinement.

[2] Littéralement « le mur » en référence au désœuvrement des jeunes chômeurs

[3] Premier ministre Algérien

[4] Ville du centre Algérien à 600km d’Alger

 

Nos partenaires

SID

L’association pour la Sensibilisation Intégration, et le Développement des handicapés d’Akbou, créée le 15 juillet 2013 conformément à la loi 12/06 du 12 janvier 2012, articles 25 et 26 aux statuts. Elle est mise en œuvre officiellement pour débuter ses activités sur le terrain, le 15 Août 2013 à la maison de jeune ABDERRAHMANE FARES d’Akbou
L’association SID travaille pour l’insertion pleine et effective des personnes en situation de handicap dans les différentes activités de la société et dans les programmes destinés aux jeunes handicapés et non handicapés. Tout cela se fait à travers des initiatives culturelles, éducatives, socio-humanitaires, loisir etc.…… Notre devise est la promotion des jeunes

 

paroleL’Association Parole et Action d’Akbou a vu le jour le 22 Septembre 2013, sous l’agrément N° 20/2013, grâce à la bonne volonté et sur l’initiative de jeunes étudiants, et artistes locaux.
Les moyens utilisés sont les échanges, les animations, les tables rondes, la photographie et films, se sont complétées pour permettre à l’association parole et action de marquer son empreinte à la commune d’akbou. A cela, il faudra ajouter sa maîtrise pour organiser, tenir et participer aux célébrations des journées, fêtes nationales. La bataille culturelle pour tamazight est un créneau qu’elle insère dans la moindre de ses activités.
NOTRE ASSOCIATION A COMME OBJECTIF :
– de soutenir et d’organiser des actions, manifestations et initiatives promouvant la citoyenneté active,
CONTACTE :
Tel : +213792206147
E-mail : ap.aa87@yahoo.fr
Facebook : Association-parole-et-action-dakbou
Adresse : cité 17 octobre 1961, ex 504 logt.

 

Grainde de paixGraine de paix est une association locale créée en avril 2014 par quelques membres du Réseau des Médiateurs Algériens actifs depuis juillet 2005 à travers le territoire national pour mettre en place des dispositifs de préventions et de reconstruction des rapports humains. Gérer les conflits par la médiation est l’une des voies les plus pratiquées pour arriver à nos objectifs et répondre à nos besoins, tous ensembles.
Graine de paix exerce ses actions à l’échelle locale, nationale et internationale à travers des méthodes et des outils promouvant et valorisant la communication participative, l’écoute, la compréhension la valorisation de l’autre, le respect de la différence, la solidarité, la coopération le sens du civisme et la citoyenneté active
Nos domaines d’intervention : scolaires, universitaire, familiaux sociaux, environnementaux, entreprise …
Les missions de graine de paix :
• Sensibiliser et initier la société civile à l’utilisation des outils d’éducation à la paix et la médiation comme pratique privilégiée à travers :
• Des animations
• Des formations sur l’éducation à la paix , les droits de l’homme et des enfants, la citoyenneté, les outils de communication , gestion pacifique des conflits l’approche genre et le concept de l’apprentissage interculturel .
• Des pratiques de médiation• Confection et diffusion d’outils pédagogiques artistiques et multi-médias (dessin, musique, théâtre, chant, photo, vidéo marionnettes….) comme moyens d’expression et de reconnaissance des potentialités• Organisation de spectacles, concours • Des projets d’échanges inter culturels
Association Graine de paix
Adresse : 13 Rue Monge Oran
N° Tél : 00213554647885
Courriel : aldjiafifi@yahoo.frOu : grainedepaix31@hotmail.com
Face/book GRAINE DE PAIX

 

GOGénérations Oranaises, formé d’un groupe de jeunes dynamiques de la ville d’Oran composé d’artistes, d’étudiants, de beaux artistes, de bénévoles mais aussi de jeunes cadres associatifs. Cette diversité nous permet de développer des compétences autour d’activités socioculturelles dans un esprit communautaire et citoyen. Go a pour but l’animation culturelle en milieu jeune et la promotion de la culture par l’activité artistique à travers la création d’ateliers (ateliers photos, théâtre, musique, dance et cinéma). Go se veut être un espace d’encadrement, d’échange et de rencontre entre jeunes.

Jeunes, étudiants, professeurs, musiciens, chanteurs, écrivains, poètes, peintres, sculpteurs, ébénistes, comédiens, artisans de tous domaines partagez avec nous cette expérience et vivons l’expression sous tout ces formes

Nos objectifs :

1-L’animation culturel en milieu jeunes (événement culturel et festival)

2- la création et l’animation d’ateliers artistiques (Atelier théâtre, atelier cinéma, atelier photo, atelier danse, atelier écriture)

3- développe l’esprit du bénévolat cher les jeunes

4- la promotion du patrimoine culturel matériel et immatériel de la ville d’Oran

5-promouvoir des jeunes artistes locaux

contactez nous par mail : generationsoranaises@yahoo.fr

bref présentation de notre association Ciné+

“Ciné+” a été crée en 2005, en hommage au Cinéaste Azeddine MEDDOUR.

Les missions qui lui sont dévolues sont les suivantes :
– La participation a la promotion de la culture en générale et le cinéma en particulier.
– L’aide et l’appui a l’émergence de nouveaux talents.
– La sauvegarde du patrimoine culturel matériel et immatériel et le faire connaitre a l’échelle internationale.

Principales activités de l’organisation :
* la formation des jeunes dans les divers et multiple métiers de la culture.
* l’organisation d’événements et manifestations culturelles.
* réalisation et production de courts métrages, de films documentaire…etc.

 

banqueLe Banquet de Platon est un collectif de jeunes belabesiens qui contribue a la valorisation de la citoyenneté et de l’identité algérienne, en encourageant l’engagement de jeunes dans la société civile, ainsi qu’a travers la culture de non violence.

Téléphone : 0555 25 41 66

Mail : banquet.de.platon@gmail.com

 

AECL’association Etoile Culturelle d’Akbou a pour buts l’organisation, la participation, la promotion des activités etl’épanouissement des jeunes, elle veille par ces pratiques à insérer ou réinsérer les jeunes vulnérabilisés, à soutenir la réflexion du comment vivre ensemble, à promouvoir la culture Amazigh, elle met principalement en place des projets culturels, et est aussi active sur des divers domaines liées à la santé, à l’environnement, à l’éducation, à la formation, à la mobilité de jeunes et à la citoyenneté. Elle collabore avec plusieurs partenaires associatifs et institutionnels et elle oeuvre, en particulier, pour la mise en place d’une meilleure prise en charge de la problématique de la culture et de la jeunesse.

Association Étoile Culturelle d’Akbou
Président: Salhi Mouloud
Tél/fax : +213 (0) 34 33 45 78
Email : etoileculturelle@gmail.com
Adresse : Centre culturel 06001 Akbou -W- Bejaia Algerie

 

Randonneurs

 

Randonneurs de Béjaia est le refuge pour ceux qui aiment fusionner sport et nature, partage et culture… Randonnée Pédestre, Équestre, Trail, Kayaks, VTT… En forêt et montagne, en mer et rivière, en régions aride ou humide… il ne manque que votre motivation.

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L’éducation à l’égalité des genres, pour déconstruire les idées reçues

Notre groupe « Pour une éducation à l’égalité des genres » se compose de militant-e-s des CEMEA de la Fédération Wallonie Bruxelles, de participant-e-s à nos formations et de partenaires de l’associatif, qui se réunissent régulièrement afin de vivre des activités et de partager questionnements, outils ou expériences dans un cadre bienveillant et convivial. Nous nous saisissons de tensions à l’œuvre autour de l’égalité femmes-hommes : nous les triturons, décortiquons, analysons leur traitement médiatique et leurs impacts, mais aussi prenons conscience de leurs résonances dans nos propres vies…

Début 2015, lors de nos réunions, nous avons réalisé que nous étions continuellement confronté-e-s aux mêmes idées reçues, dans notre lutte pour l’égalité entre hommes et femmes et qu’il était nécessaire de nous armer intellectuellement pour les démonter. Nous avons ainsi inventorié toutes ces petites phrases qui relèvent de l’intox et du mythe et que l’on nous assène pour légitimer un système inégalitaire et des traitements différenciés.

Florilège :

« Dans la nature, le mâle sort chasser et la femelle reste au nid avec les petits, c’est donc normal que ce soit l’homme qui travaille et la femme qui reste à la maison. »

« C’est l’instinct maternel : les femmes ont envie d’avoir des enfants et elles sont faites pour s’en occuper. »

« Les hommes sont plus soumis à leurs pulsions que les femmes, c’est pour cela qu’il ne faut pas les aguicher… sinon… »

« C’est comme ça depuis la Préhistoire : l’homme des cavernes allait chasser pendant que la femme restait à l’abri… cela explique d’ailleurs qu’elles n’ont pas le sens de l’orientation !»

« Depuis qu’il y a des féministes, tout va de travers : c’était quand même mieux avant ! »

Notre groupe s’est ainsi donné comme objectif de trouver des stratégies de contre-discours efficaces et simples à utiliser, aussi simples que les discours sexistes et aliénants que l’on veut combattre. Depuis octobre 2015, le rythme de nos réunions s’est accéléré et nous avons commencé à concevoir un argumentaire documenté, étayé par des sources solides, pour déconstruire ces idées reçues et pouvoir y répondre. Nous avons décidé que ce travail ferait l’objet d’une publication, pour devenir un outil pratique, sorte de « Guide de survie en milieu sexiste ». Nous avons de plus eu le plaisir de voir notre projet sélectionné et financé dans le cadre de l’appel à projets d’Alter-Égales (assemblée participative pour les droits des femmes) lancé à l’initiative de la Ministre de l’Enseignement de promotion sociale, de la Jeunesse, des Droits des femmes et de l’Égalité des chances, Isabelle Simonis.

Contact : Marie-France

mfz@cemea.be – 02/543.05.94

mfz@cemea.be

                                                                           Marie-France Zicot

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Réseau Francophone contre la marchandisation de l’éducation

P1120554Dans la continuité de notre riche travail commun lors du séminaire de Namur en 2014 sur « La marchandisation de l’éducation : Rôles et responsabilités respectives des Etats et des sociétés civiles », nous sommes, désormais, parties prenantes d’une action internationale de plaidoyer pour lutter contre ce phénomène.

A l’occasion de la Semaine de la langue française et de la Francophonie, nous nous sommes mobilisés au sein d’une coalition d’organisations francophones de la société civile[1] le 15 mars 2016, au siège de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF).

Cette mobilisation fait suite, au niveau international, à une croissance sans précédent des acteurs privés dans l’éducation durant les dernières années, notamment dans les pays à faibles revenus, qui est sur le point de transformer totalement des systèmes éducatifs déjà fragiles. De nombreux investisseurs, notamment des entreprises multinationales, s’impliquent à grande échelle dans le marché jugé très lucratif de l’éducation. Et ce y compris en proposant des services à bas coût, de mauvaise qualité, et visant les populations pauvres. L’impact de ce phénomène en termes de qualité des contenus éducatifs, de ségrégation territoriale et d’inégalités sociales, et plus généralement de réalisation des droits de l’Homme, en font un défi majeur pour les acteurs et les défenseurs du droit à l’éducation de tous tout au long de la vie. Cette tendance a été dénoncée par plusieurs rapports, résolutions, et recommandations de l’ONU ou récemment, de la Commission Africaine des droits de l’Homme.

Pour faire face à ce phénomène, les organisations de la société civile à travers le monde francophone ont décidé de lancer une dynamique de mise en réseau, dont le colloque du 15 mars a constitué la première pierre. La réunion a fédéré un groupe unique de chercheurs, acteurs associatifs et syndicaux issus de trois continents, spécialisés dans le domaine de l’éducation ou des droits de l’Homme. Cette journée de réflexion s’est articulée autour des témoignages d’intervenants d’Haïti, de Tunisie, du Maroc et du Burkina Faso. Ces réalités de terrain seront mises en perspectives avec les travaux menés sur le sujet par les chercheurs et les ONG depuis plusieurs années.

P1120660Au-delà de l’échange d’expertise, ces apports visent à alimenter l’écriture d’un « Appel de la société civile francophone contre la marchandisation de l’éducation et des systèmes éducatifs », qui sera adressé aux Etats francophones en vue du Sommet de Madagascar de novembre 2016. Cette déclaration commune se fondera sur le respect du droit à l’éducation, la prise en compte des acteurs engagés pour le promouvoir et le renforcement du rôle des Etats et des services publics.

Cette journée de discussion et d’approfondissement s’est conclue par l’intervention de M. Georges NAKSEU-NGUEFANG, directeur de la Direction Affaires publiques et Gouvernance Démocratique de l’OIF,

Lors de cette journée nous avons mis en exergue au travers d’un focus, la question de la place de l’éducation non formelle.

Nous y avons réaffirmé que la marchandisation nous touche, en tant qu’acteur éducatif dans de nombreux pays :

  • dans les modes de financement de nos associations

La part de l’implication de l’Etat diminue voire est parfois complètement absente. Nous assistons à des phénomènes puissants de mise en concurrence entre les associations. Par exemple, au niveau européen, de nombreuses entreprises se créent pour répondre aux appels à projets et ceux-ci demandent une technicité importante alors que l‘on constate que ces démarches sont parfois trop déconnectées des réalités et des nécessités de terrain.

L’enjeu économique est prégnant pour le monde associatif qui se doit aujourd’hui de passer d’une logique « historique » de subvention des pouvoirs publics à une recherche de fonds privés pour agir son projet. La logique politique devient alors paradoxale : l’association (au sens du fait associatif) est plébiscitée par les usagers au moment même où les pouvoirs publics reconnaissent de moins en moins le caractère d’utilité publique des missions qui lui sont confiées.

Les associations sont alors traversées par de nombreux débats internes sur la question de l’éthique

  • Dans nos objets de travail, dans les outils pédagogiques ; plus particulièrement, la culture et les médias subissent de plein fouet ce processus de marchandisation.

Pour nous, la marchandisation dans le domaine de l’éducation formelle et non formelle a entraîné et soutient des pratiques éducatives qui sont contraires à nos principes.

Nous avons identifié cinq conséquences :

  • L’inaccessibilité :

L’accès pour tous à ces temps d’éducation spécifiques est entravé. Par exemple, notre Commission régionale Afrique rapporte qu’une minorité d’enfants et d’adultes ont accès aux loisirs en raison de leur coût élevé par rapport au pouvoir d’achat moyen des familles. Derrière ce phénomène nous assistons au développement d’une fonction utilitariste de l’éducation. Nous constatons que la dimension éducative des loisirs est au service de la réussite sociale individuelle des personnes. De ce fait elle devient un élément facteur d’aggravation des inégalités

Or, notre approche  affirme que tout être humain a le droit de disposer de temps pour soi, en dehors des contraintes liées au travail et à la vie sociale.

Nous souhaitons construire une société où les temps libérés ne seraient pas que des temps de réparation, mais des temps d’épanouissement, d’émancipation, d’éducation pour tous.

  • La consommation de loisirs, de culture, de médias et non pas la création

Nous assistons au développement de la consommation d’une production culturelle, ce qui ne correspond pas au processus d’une véritable émancipation culturelle et sociale. Cette consommation des produits culturels et de loisirs est en opposition nette avec notre pédagogie de l’éducation active qui tente de multiplier les situations éducatives visant à placer les jeunes, les adultes, les enfants en situation d’acteurs et de producteurs de culture.

N’oublions pas qu’en 2005, l’Unesco à travers la déclaration universelle sur la diversité culturelle réaffirme que : « les biens et services culturels qui, parce qu’ils sont porteurs d’identités, de valeurs et de sens, ne doivent pas être considérés comme des marchandises ou des biens de consommation comme les autres ». Ce texte met en garde sur les processus de marchandisation dans le secteur de la culture.

  • La standardisation des pratiques et le rejet de la diversité culturelle

La massification de l’accès aux médias propose des contenus de plus en plus standardisés et normalisés, particulièrement par les médias de masse.

La question du développement des réseaux sociaux nous interpelle en tant que mouvement d’éducation. En effet, l’omniprésence des médias et leur impact sur nos sociétés impose que le champ de l’éducation s’en préoccupe.

Notre approche soutient la diversification des productions médiatiques et l’augmentation de la maitrise de leur production ou de leurs contenus par les publics cibles. Par exemple, l’émergence de médias locaux associatifs, inscrits dans les territoires et s’appuyant sur la société civile, constitue un enjeu majeur pour nous. Il faut construire des approches qui permettent de toucher les gens « là où ils en sont » dans leur rapport aux médias.

Le rôle important des industries médiatiques amène la Ficeméa à opposer une finalité éducative, culturelle et citoyenne à leurs finalités marchandes,. Dans ce contexte, la Ficeméa soutient la déclaration de l’Unesco sur l’Education aux Médias et à l’Information et bien sûr celle qui a été partagée à propos de la diversité culturelle

  • La mise en compétition des acteurs :

Nous constatons que les politiques publiques, quand elles soutiennent notre secteur, imposent de plus en plus une mise en concurrence à travers les marchés publics et les appels d’offre.

Dans la plupart des pays de l’Afrique Francophone (Bénin, Cameroun et Côte d’Ivoire), l’Etat forme les animateurs des loisirs éducatifs ou organise des formations (Sénégal) qui sont mises en œuvre par les associations. L’action des promoteurs privés à but lucratif appelle une concurrence qui biaise la qualité des formations et introduit des objectifs de rentabilité économique là où nous privilégions un retour sur la citoyenneté et une augmentation des capacités citoyennes.

Le rôle que doivent remplir les états dans la prescription, la définition des contenus et le contrôle de la conformité des missions d’éducation remplies par des intervenants privés est diminué en quantité et en qualité. Ce n’est pas le marché qui doit réguler l’éducation. Cette fonction doit être accomplie par les états

  • Le détournement des visées de l’éducation non formelle

L’employabilité des publics touchés devient une visée primordiale, assignée à l’éducation. Par exemple le nouveau programme Education Formation de la Commission européenne (Erasmus+) a vu ses budgets augmentés significativement dans la perspective que les acteurs de la jeunesse et des mouvements d’éducation pallient les problèmes de non emploi rencontrés par les jeunes.

Cette inflexion pose la question du sens de nos mouvements. Doit-il contribuer à pallier les déficits structurels en matière d’emploi ? Est-ce bien là la visée essentielle de l’éducation ?

Nous ne le pensons pas. Notre Pédagogie s’inscrit en opposition à ces différents processus et leurs conséquences sur notre manière de penser et d’agir l’éducation.

Pour conclure, nous le savons, les principales inégalités se jouent aujourd’hui à la fois dans l’accès pour toutes et tous aux espaces d’éducation formelle (accès à l’Ecole) mais également dans l’accès aux espaces de l’éducation non formelle.   L’éducation se limite pas aux seuls espaces formels, c’est une affaire du quotidien, une affaire de tous …. A travers notre travail commun aujourd’hui nous réaffirmons que l’Education n’est pas un marché, C’EST UN DROIT !

Nous devons développer une articulation plus forte entre l’éducation non formelle et formelle en inscrivant nos actions dans des projets de développement de territoires. Accompagner et mettre en œuvre la complémentarité entre tous les espaces éducatifs est un enjeu majeur pour le monde d’aujourd’hui.

Ce processus nous invite aussi à repenser l’éducation dans une approche globale qui met au cœur de ses préoccupations : une perspective de transformation des pratiques éducatives vectrice de participation et d’émancipation individuelle et collective.

      Sonia Chebbi

Veuillez trouver le rapport de la journée

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Discours de Sonia Chebbi du 15 mars 2016

Enjeux de la FICEMEA : Introduction de la Présidente d’Yvette Lecomte

 

 

Plus d’information

– Esteval.fr, La société civile francophone se mobilise contre la marchandisation de l’éducation dans le monde, 16/03/16
– Aujourd’hui Le Maroc, Contre le business sauvage des écoles privées, une coalition voit le jour, 15/03/16
– Savoir & Connaissances,  Une mobilisation contre la marchandisation de l’éducation dans le monde, 11/03/2016
– Le courrier financier, La société civile francophone se mobilise contre la marchandisation de l’éducation dans le monde, 10/03/2016

Lien flickr : https://www.flickr.com/photos/141659840@N03/

                                                                  Sonia Chebbi

[1]La Clinique de l’École de Droit de Sciences Po Paris, la Coalition Education, le Comité Syndical Francophone de l’Education et de la Formation (CSFEF), la Fédération Internationale des Centres d’Entrainement aux Méthodes d’Education Active (FI-CEMEA), la Global Initiative for Economic and Social Rights (GI-ESCR), le Right to Education Project et l’association Solidarité Laïque.

 

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