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Les Ceméa de la fédération Wallonie Bruxelles publie tous les deux mois une revue intitulée Ceméaction.
Voici une sélection de texte :
Ceméaction Un petit pas de côté
Ceméaction Politiser l’éducation
Ceméaction Le collectif Ceméaction
A l’attention des Chefs d’Etat et de gouvernement,
Lettre pour le Conseil européen extraordinaire du 23 avril 2015
Bruxelles, le 22 Avril 2015
Monsieur le Président,
Monsieur le Premier Ministre,
A l’occasion du Conseil européen extraordinaire du 23 avril, vous serez amenés à discuter des mesures d’urgences qui devront être prises par les pays membres de l’UE et les institutions européennes en réponse à la situation dramatique actuelle en Méditerranée.
Les pertes de ces derniers jours représentent la pire tragédie recensée en mer Méditerranée depuis la fin de la Seconde guerre mondiale. Nous aimerions vous rappeler que depuis le début de cette crise humanitaire, les ONG et les organisations de la société civile n’ont eu de cesse de demander aux institutions européennes de prendre, sans tarder, des mesures concrètes.
Au cours des deux dernières années, plus de 5000 personnes ont péri en tentant d’atteindre les frontières de l’Europe, et 1500 depuis le début de l’année 2015 . La plupart des personnes ayant entrepris ce voyage périlleux fuyaient la Syrie, dévastée par la guerre (36% des arrivées en 2014 ).
Dans ce contexte et pour lutter contre ce fléau, nous considérons que les 10 points du plan d’action sur les migrations, présenté le 20 avril par le Conseil conjoint des Ministres des affaires étrangères et de l’intérieur, n’apportent pas de solution satisfaisante à la crise humanitaire actuelle et n’offrent pas la protection attendue pour les personnes dans le besoin.
De notre point de vue, les mesures listées dans ce plan d’action – qui inclut un renforcement financier des opérations de patrouilles Triton et l’introduction d’une opération « civile et militaire » pour saisir et détruire les bateaux de passeurs – ne constituent pas une avancée permettant une approche nouvelle, basée sur la solidarité et le respect des droits de l’homme. Bien au contraire, ces engagements pris par les institutions européennes ne font que renforcer l’idée d’une « Europe forteresse ».
SOLIDAR appelle les institutions européennes, les chefs d’Etats et de gouvernement des Etats-membres à abandonner cette approche, qui a clairement montré son inefficacité à protéger les vies humaines et à s’attaquer à la racine des problèmes entrainant ces migrations, et à prendre des décisions politiques courageuses pour mettre en œuvre des mesures permettant d’endiguer cette crise humanitaire :
• Ouvrir des couloirs humanitaires pour les réfugiés de guerre et les personnes en situation de famine qui recherchent une protection internationale. Cela rendrait dignité et sécurité aux personnes fuyant la guerre et créerait un environnement et une politique plus efficaces luttant ainsi contre le trafic d’êtres humains.
• Promouvoir une opération conjointe au niveau de l’UE, et financée en conséquence, de recherche et de sauvetage en mer Méditerranée autour de ces couloirs humanitaires
• Favoriser l’accès à la migration légale pour les réfugiés, en délivrant via les ambassades de l’UE des visas pour les demandeurs d’asile venant de pays pour lesquels le taux d’acceptation des demandes est plus élevé (Syrie, Irak, Afghanistan, Somalie)
• Renforcer les actions extérieures visant à mettre fin aux conflits et permettant un développement solidaire et inclusif, un travail décent et une protection économique et sociale, des droits sociaux et culturels dans les pays d’origine, ainsi que l’application de la Convention de Genève dans les pays de transit.
• Améliorer les mécanismes de responsabilité partagée afin de soutenir les Etats-membres situés aux portes de l’Europe et de promouvoir les efforts d’intégration de ces Etats-membres pour qui la solidarité est plus qu’un simple mot.
• S’assurer que les Etats-membres garantissent pleinement le respect des droits fondamentaux des migrants en offrant l’accès aux soins et aux services sociaux de base.
L’Union Européenne n’est pas seulement un marché unique, elle a été construite sur des valeurs. Après les atrocités de la Seconde guerre mondiale, elle a été reconstruite et a été capable d’accueillir un nombre de réfugiés bien plus important qu’aujourd’hui.
Nous vous incitons fortement à considérer nos propositions et restons disponibles afin d’en discuter plus amplement avec vous.
Bien solidairement,
Conny Reuter
SOLIDAR Secretary General
Une coopération étroite avec la société civile, des acteurs de terrain engagés proches des préoccupations des populations, permet de profiter d’une expertise et d’une expérience au quotidien dans la mise en œuvre des programmes.
La diversité culturelle : les regroupements professionnels d’artistes, de créateurs, de producteurs et de promoteurs culturels sont des partenaires privilégiés pour la mise en oeuvre des actions culturelles.
La gouvernance démocratique : réseaux professionnels, organisations de droits de l’Homme et autres groupements de la société civile, acteurs nécessaires de la vie démocratique.
La culture numérique : les réseaux professionnels et de compétence jouent un rôle très important pour l’appropriation des technologies de l’information et de la communication et dans l’insertion dans la société de l’information.
L’éducation : les organisations d’enseignants sont des partenaires essentiels pour les programmes de renforcement de l’enseignement du français et pour l’amélioration des compétences.
Le développement durable : les réseaux professionnels spécialisés dans l’environnement et l’énergie contribuent aux échanges d’informations, notamment sur www.mediaterre.org. Les groupements communautaires sont concernés par le développement local.
La Conférence internationale des organisations non gouvernementales (ONG) s’est tenue au Siège de l’UNESCO, à Paris (France) du 15 au 17 décembre 2014.
Elle avait pour thème de réflexion « Ré-enchanter le monde avec l’agenda pour le développement de l’après 2015 ».
Elle était articulée autour de quatre sous-thèmes :
Elle a réuni environ 120 organisations non gouvernementales en partenariat officiel avec l’UNESCO et quelque 340 participants.
Nombreux représentants d’Etats membres de l’UNESCO, ainsi que d’autres ONG et de fondations en relations officielles ont également assisté à la Conférence en qualité d’observateurs.
La Conférence a été un moment privilégié pour effectuer le bilan des actions collectives des ONG conduites en 2013 et 2014 et adopter les grandes lignes de la coopération collective pour les années 2015-2016.
A l’issue des travaux de la Conférence, les ONG participantes ont adopté une résolution finale dont le texte est disponible ici.
Les ONG participantes ont également procédé à l’élection d’un nouveau Président de la Conférence, et d’’un nouveau Comité de liaison ONG-UNESCO, dont vous trouverez ci-après la nouvelle composition de ce Comité de liaison.
La Conférence internationale des ONG réunit tous les deux ans toutes les ONG partenaires officiels de l’UNESCO. Lieu privilégié de rencontre et de dialogue parmi les ONG partenaires officiels de l’UNESCO, elle a entre autres pour objectif « d’examiner l’état de la coopération avec l’UNESCO et de faciliter la coopération entre les organisations ayant des intérêts communs ».