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Ce recueil constitue l’un des principaux outils développés dans le cadre du projet Mosharka et présente les leçons apprises et les bonnes pratiques encadrant l’engagement des jeunes en faveur des droits humains, y compris dans la mise en œuvre des recommandations de l’Examen périodique universel (EPU). Le projet a été mené par Equitas – Centre international d’éducation aux droits humains et mis en œuvre dans les pays cibles en partenariat avec les organisations locales.
La publication est disponible ici : https://equitas.org/wp-content/uploads/2016/04/Recueil-FR-Mosharka-Equitas.pdf
La Charte africaine de la jeunesse non seulement offre aux gouvernements, à la jeunesse, à la société civile et aux partenaires un cadre continental qui précise les droits, les devoirs et les libertés de la jeunesse mais facilite également l’élaboration de programmes et plans stratégiques nationaux pour l’autonomisation des jeunes.
La charte est disponible ici : http://esaro.unfpa.org/sites/esaro/files/pub-pdf/CHARTER_French.pdf
10 mars 2016
Chèr.e.s ami.e.s,
Je vous écris à propos de la honte que nous vivons depuis plusieurs mois en Europe du fait de l’attitude inhumaine des pays européens à l’égard des réfugiés Syriens et des immigrés du Moyen Orient et de l’Asie. Il s’agit du plus grand mouvement de populations après la seconde guerre mondiale.
L’un après l’autre, les pays des Balkans ont fermé leurs frontières et à l’heure actuelle environ 35.000 mille réfugiés et immigrés sont enfermés en Grèce. Même si les pays européens ouvrent leurs frontières, tant que la guerre continue, soutenue par les puissances occidentales en vue de leurs intérêts géostratégiques et à travers leurs ventes d’armes, on ne pourra pas empêcher le malheur de ce flot humain.
Vous avez tous sûrement entendu parler des réfugiés et immigrés venant de Syrie et d’autres pays voisins, et entassés en Grèce dans leur effort d’atteindre l’Europe occidentale.
Il s’agit de gens seuls ou de familles entières qui ont payé une fortune pour traverser la Méditerranéenne, à partir des côtes turques vers les îles grecques, sans compter les quelques milliers qui se sont noyées à la traversée et des centaines d’enfants et d’adolescents qui sont disparus durant le passage.
Ces gens veulent partir de la Grèce. Dans un pays dévasté par sa propre crise économique et humanitaire, il n’y a pas d’espoir pour une vie meilleure pour eux, pour qu’ils bâtissent un nouveau foyer et qu’ils vivent en paix. Environ 480.000 jeunes scientifiques grecs sont partis chercher du travail à l’étranger durant depuis 5/6 dernières années que dure la crise. Il n’y a pas d’intégration possible en Grèce pour ces gens qui ont fui la guerre et la famine.
La Slovénie a, elle aussi, fermé ses frontières le 9 mars. La Hongrie est en train de creuser un fossé à ses frontières et la FYROM (la ‘Macédoine’) a mobilisé ses forces armées pour empêcher les désespérés qui se trouvent sur le sol grec à passer de l’autre coté (on y lance aussi des chiens contre les réfugiées qui passent les frontières inaperçus).
Il y en a en ce moment 14.000 personnes en Grèce, près des frontières, à Oidomeni, à dormir dans la boue et des maladies qui commencent à se propager – 30 enfants ont été amenés à l’hôpital juste ces trois derniers jours. Cette nuit, à Elliniko, le terrain près d’Athènes où on a accueilli quelques milliers de réfugiés, il y a eu un début d’émeute d’environ 300 personnes protestant parce qu’il n’y a pas assez de nourriture et d’eau pour se laver.
Des bagarres éclatent déjà entre eux, quand ils font la queue pour la distribution de la nourriture. Des émeutes généralisées sont malheureusement à prédire. Et les réfugiés continuent à arriver massivement aux îles grecques. Aujourd’hui, le 10 Mars, il y a encore eu un naufrage à cotes grecques avec 5 noyés, dont un enfant.
Donald Tusk le président du Conseil Européen a dit dans un twitter du 9 mars, que les pays fermant leurs frontières se sont alignés sur les décisions des chefs d’état européens !!
Comment la Grèce peut-elle faire face à cet état d’urgence?
Tout marche pour l’instant grâce à la solidarité de tous. Dans mon île qui se trouve loin des côtes turques -comme partout en Grèce- des groupes de volontaires travaillent chaque jour pour ramasser de la nourriture offerte par tout le monde, l’emballer et l’envoyer soit aux autres îles, soit aux frontières. Mais il y a surtout cette solidarité venant de partout qui fait chaud au cœur – à regarder ce petit vidéo sans commentaires (c’est en allemand) juste 1,5 minutes.
La légende dit:
« Tant qu’il y a des hommes…
Madame Eleni et Monsieur Christos sont un couple âgé qui vit à Oidomeni. Ils ont ouvert leur maison pour que les réfugiés viennent se laver. La planète tourne toujours parce qu’il y a ces personnes qui accueille simplement »
Read more:
Bien-sûr qu’il y a des escrocs grecs. La semaine dernière un de nos collègues, Conseiller Régional, activiste dans l’ACM (Assemblée des Citoyens de la Méditerranéenne), Nikos Poutsiakas, a été battu par des commerçants parce qu’il distribuait de la nourriture gratuite aux réfugiés campés dans l’autoroute principale vers les frontières. Il a été conduit à l’hôpital.
Tout cela nous fait grand honte, en tant qu’Européens, porteurs d’une -soi-disant- civilisation millénaire, mais en premier lieu en tant qu’humains. Nous sommes indignés, meurtris par la cruauté des calculs géopolitiques face à désespoir humain. Un grand mouvement de protestation devrait voir le jour, contre le honte que nous vivons, pour l’ouverture des frontières, mais aussi et surtout, un grand mouvement pacifiste pour l’arrêt de la guerre.
Peut-être connaissez-vous des initiatives (mouvements, actions) dans ce sens dans vos pays ?
Pouvez-vous faire circuler toute information relative à ces initiatives ?
Bien à vous
Yolanda Ziaka
La présente étude de la Commission Économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA), analyse l’état des mécanismes nationaux dans les 53 États membres africains au cours des cinq dernières années. Elle affirme que des contextes tels que les politiques de libéralisation économique appliquées depuis les années 80 ainsi que le rôle de l’État et la réforme politique, ont modelé le développement des mécanismes et leur état actuel. Dans ces contextes, les mécanismes nationaux ont évolué de manière significative.
La publication est disponible ici : http://www.uneca.org/sites/default/files/PublicationFiles/gender-brochure-fran-_final_07_oct_-_copy.pdf
Ce document est le résultat des travaux du 4ème Sommet UE-Afrique qui s’est tenu les 2 et 3 avril 2014 sur le thème “Investir dans les Populations, la Prospérité et la Paix”. Il fixe les principales priorités et domaines d’actions communes menées au niveau interrégional, continental ou mondial d’intérêt commun pour l’Afrique et l’UE. Il fournit les orientations nécessaires pour leur mise en œuvre.
Le document est disponible ici : http://www.africa-eu-partnership.org/sites/default/files/documents/2014_04_01_4eme_sommet_ue-afrique_feuille_fr.pdf
La société civile s’organise autour du Conseil d’Organisations Non-Gouvernementales d’Appui au Développement.
Depuis le 1er Janvier 2016, 17 Objectifs de Développement Durable (ODD) ont officiellement remplacé les 8 Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD). Adoptés à New-York, le 25 Septembre 2015 par l’Assemblée Générale des Nations Unies, l’échéance des ODD est fixée à l’horizon 2030. La transition des OMD aux ODD s’est faite avec la tenue pendant plusieurs mois, de consultations citoyennes à travers le monde pilotées par le système des Nations-Unies.
Au Sénégal, l’atelier de lancement du processus d’élaboration de la Stratégie nationale de mise en œuvre des ODD s’est tenu le 22 Janvier 2016 à l’Hôtel King Fahd Palace (Dakar) sous la co-présidence de M. Amadou BA, ministre de l’Économie, des Finances et du Plan et Mme Fatou Bintou DJIBO, Représentante résidente du PNUD et Coordonnatrice du Système des Nations Unies au Sénégal.
Avec un taux de pauvreté à 46,7 % et un indice de développement humain à 0,47 selon le PNUD, le Sénégal fait partie des 50 pays sélectionnés par les Nations Unies pour mener des consultations nationales. (Rapport de l’enquête « My World 2015 » au Sénégal). En Mai 2013, Le Gouvernement du Sénégal et le Programme des Nations-Unies pour le Développement (PNUD) au Sénégal ont collaboré avec le Conseil d’Organisations Non-Gouvernementales d’Appui au Développement (CONGAD) pour la tenue des consultations nationales de la société civile sur l’agenda de développement post 2015. (Source : « Le Sénégal que nous voulons », Rapport des consultations Nationales sur l’agenda post-2015). Cette collaboration se justifie par le statut, le mode de fonctionnement et l’expérience du CONGAD qui représente:
Les ODD sont là et il revient désormais aux différents acteurs de la société civile d’agir pour transformer ces engagements en des réalisations concrètes sur le terrain. A ce propos, M. Mbaye a souligné quelques défis auxquels fait face à l’heure actuelle le CONGAD en tant qu’OSC et acteur de développement. Il s‘agit par exemple de l’attente des indicateurs des ODD qui sont indispensables pour un meilleur suivi des actions sur le terrain. (Un projet de 230 indicateurs vient d’être adopté le 11 Mars 2016 par la Commission des statistiques de l’ONU). L’autre défi, c’est l’articulation entre les ODD, l’Agenda 2063 de l’Union Africaine et les stratégies/priorités nationales de développement, déclinées dans le Plan Sénégal Emergent (PSE).
EKEDI Anne Michelle
Volontaire de la Francophonie
Un groupe, constitué des fonds de pension internationaux parmi les plus grands, des syndicats et des actionnaires impliqués, les « 100 de Pearson », se sont réunis pour DEMANDER À PEARSON de mettre fin à son engagement désastreux dans des tests à risque comme à la privatisation et la ségrégation scolaire, dans les pays en développement.
Dans une tentative mal avisée d’imposer sa stratégie « tester et sanctionner », Pearson a cherché à restreindre contractuellement le droit à la parole des enseignants et a surveillé les commentaires sur les tests des enfants dans leurs média sociaux. En Afrique et en Asie, Pearson a drainé des millions dans les écoles privées pour créer de nouveaux marchés pour ses produits. Les parents et les élèves ont assez, ils veulent se désengager des tests Pearson et faire savoir aux gouvernements que Pearson n’est pas le bienvenu.
En tant que plus grand conglomérat éducatif du monde, il a doublement chuté avec ses stratégies désastreuses, les « 100 de Pearson » ont déposé une résolution comme actionnaires qui sera débattue au cours de l’assemblée générale annuelle de Pearson le 29 avril à Londres.
Signez notre pétition pour apporter votre voix au mouvement et arrêter les stratégies commerciales néfastes de Pearson, et affirmer le droit de chaque enfant à une éducation gratuite publique de grande qualité .
Les CEMEA France ont souhaité réunir, lors de leur congrès en Août 2015 à Grenoble, leurs partenaires européens et internationaux les plus proches dans un séminaire international. Un grand nombre d’entre eux sont membres de la fédération internationale. C’est ainsi que les représentants associatifs et les jeunes de 12 pays ont répondu à notre appel.
La thématique de « la jeunesse, les jeunesses » a occupé une place centrale dans le séminaire à travers un atelier de mise en commun des problématiques rencontrées par les jeunes. Les personnes qui y ont participé sont issues du milieu associatif engagé dans l’accompagnement et la formation d’encadrants de jeunes, des jeunes de leurs pays et des jeunes volontaires internationaux. Les représentants du Clube du Portugal, de Gyerekparadicsom Alapitvany de Hongrie, des Amis du Belvédère de Tunisie, de Graine de Paix d’Algérie, de Dock Europe d’Allemagne, des CEMEA de Belgique, des petits débrouillards du Maroc, de Sevilla Acoge d’Espagne, des CEMEA de Russie, de la FIT CEMEA d’Italie, des CEMEA de France et une volontaire de Lituanie ont réalisé un travail de recherche sur les jeunesses dans un souci de regards croisés. Les membres des associations palestiniennes Laylac, Keffieh Center et Human Supporter mais aussi de PASC et Mashed de Tunisie ont rejoint le groupe.
La démarche de travail a d’abord consisté, en groupes « pays », à élaborer des constats sur la jeunesse puis formuler les problématiques, défis et réussites des pratiques de chacune des organisations, et dans les politiques de jeunesse de leur pays. Ensuite, en plénière, après avoir pris connaissance des constats par pays, nous avons élaboré des problématiques à l’échelle locale et internationale.
Nous rapportons ici les 11 problématiques recensées concernant les jeunes, définis au sens le plus large par la tranche d’âge des 12-29 ans. Les 11 problématiques, évoquées par un ou plusieurs groupes sont retenues car elle trouvent toutes une réalité locale et internationale d’après tous les participants. Pour certaines d’entre elles, des éléments de constats issus des retours des groupes pays sont mis en perspective. Ces 11 problématiques sont autant de freins (et de leviers) à la participation des jeunes dans la société civile et des associations de jeunes dans l’accompagnement de ces jeunes.
1- Inégalité : pas une jeunesse mais des jeunesses dues à la diversité des personnes mais aussi due aux inégalités sociales, territoriales (accès à des structures éducatives, socio-culturelles, sportives).
2- Le rapport de méfiance entre les administrations et les associations de jeunes.
3- Des normes et des indicateurs de réussites imposés par les pouvoirs publics qui laissent peu de place à l’initiative et la créativité des jeunes ou qui accordent peu de reconnaissance à leur dynamisme et investissement.
4- La nécessité du lien entre l’éducation formelle et non formelle : reconnaissance de l’éducation non formelle et son impact dans l’éducation à la citoyenneté, sur la réussite scolaire. Le partage de référentiels et d’objectifs communs pour une éducation globale accessible à tous.
5- Des mobilités et des migrations : l’accès à une mobilité choisie, vecteur d’ouverture et d’opportunités dans un parcours personnel. Inégalités d’accès : injonctions contradictoires des pouvoirs publics, perception différente suivant sa nationalité et son appartenance à l’UE ou pas.
6- L’accompagnement des mobilités.
7- L’accès et l’utilisation des médias.
8- Le volontariat, sa valorisation, son sens, son dévoiement de ses objectifs initiaux, les programmes existants : rôle des associations et positionnement politique.
9- Les addictions.
10- La dynamique de réseau.
11- La formation des acteurs de jeunesse.
Les contenus de ce travail montrent le besoin des participants de confronter les situations des jeunes dans leur pays avant de travailler sur la situation des jeunes dans leurs organisations.
Ce travail montre que, dans notre quotidien, nous ne pouvons pas considérer la jeunesse de manière uniforme. Ce travail montre que nous partageons la préoccupation de faire reconnaître l’éducation non formelle dans l’accompagnement des jeunes, autant que l’éducation formelle, d’où le besoin de travailler ensemble.
Cette première étape réalisée, un prochain objet de travail pourra être de confronter nos pratiques vis à vis de chacune de ces problématiques dans l’objectif :
– de continuer à travailler en réseau d’organisation de jeunesse pour mieux agir ensemble
– d’imaginer des parcours internationaux pour les jeunes dans nos associations
– de faire du passage des jeunes dans nos associations une expérience démocratique positive qui leur donne des compétences et des valeurs pour une plus grande reconnaissance et visibilité dans la société et qui donne une meilleure gouvernance à nos associations.
Sarah Bastable