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“La trace d’un rêve n’est pas moins réelle que celle d’un pas”. En politique, le rêve sans le pas se dissipe dans le ciel brumeux des idées, mais le pas sans le rêve piétine. Le pas et le rêve dessinent un chemin : un projet politique[1].
Chers collègues, chers amis,
Après une période intense de mobilisation, d’écriture et de réflexion impliquant de nombreux partenaires, nous avons le plaisir de vous transmettre pour signature et diffusion
l’ « Appel de la société civile francophone contre la marchandisation de l’éducation »
Aujourd’hui, à travers ce plaidoyer, nous voulons assurer une mobilisation collective contre un phénomène grandissant qui impacte tous les secteurs de l’éducation, formelle et non formelle. Cet appel a pour vocation d’alerter les acteurs de la société civile et politique, de les sensibiliser aux dangers inhérents au processus de marchandisation de l’éducation, qui crée de l’injustice sociale et met en péril l’avenir de nos sociétés.
Nous vous invitons à signer cet appel et à le diffuser dans tous vos réseaux jusqu’en novembre 2016.
Pour signer, veuillez cliquer sur ce lien :
http://goo.gl/forms/ESJwKYbWqpaBaIQG2
En effet, nous devons récolter le maximum de soutiens des organisations de la société civile au niveau national et international afin de peser politiquement dans le débat crucial que nous voulons instaurer au plan international. Avec vous, nous nous mobiliserons en particulier pour que cet appel trouve un écho lors du prochain Sommet de la Francophonie qui aura lieu à Antananarivo en novembre 2016, et soit entendu des Etats qui y participeront.
Restons en contact sur les prochaines échéances liées à la présentation officielle de l’Appel aux acteurs politiques et les prochaines initiatives envisagées.
Nous sommes à votre disposition pour tous commentaires, idées et propositions de mobilisation.
Le réseau francophone contre la marchandisation de l’éducation vous remercie de vos contributions et de votre implication.
N’hésitez pas à tweeter : #NeVendezPaslEducation
Coalition Education
CSFEF
Ficeméa
GI-ESCR
Right to Education Project
Solidarité Laïque
—
[1] Georges Duby cit. et Pierre Imbert, « Contester sans modération », Le Monde Diplomatique, mai 2016, p.3
Communiqué de presse, Genève, 24 mai 2016
Disponible en ligne: http://bit.ly/1ONoLqg
Le soutien controversé du Royaume-Uni (RU) aux écoles privées commerciales à bas coût (dites écoles privées ‘low-cost’) dans les pays en développement a été questionné par le Comité des Nations Unies sur les droits des enfants (CDE) (1). Ce dernier a particulièrement exprimé sa préoccupation concernant le soutien accordé par le Département britannique pour le développement international (UK Department for International Development – DfID) aux chaines d’écoles primaires et pré-primaires à but lucratif Bridge International Academies (BIA).
Hier, lors de l’examen périodique sur la mise en œuvre de la Convention sur les droits de l’enfant par Royaume-Uni, le Comité a également exprimé sa préoccupation concernant des écoles privées à but lucratif dans les pays en développement qui, avec le soutien du gouvernement britannique, résistent aux efforts faits par les gouvernements, tels que celui du Kenya, pour réglementer le secteur de l’éducation et mettre en place des normes minimales.
Ce questionnement a eu lieu lors de l’examen de la mise en œuvre de la Convention sur les droits de l’enfant par le Royaume-Uni, les 23 et 24 mai derniers à Genève.
Le Comité sur les droits de l’enfant (CDE), qui surveille le respect des droits des enfants, y compris le droit à l’éducation, a également demandé des précisions sur la volonté du Royaume-Uni de transformer tous les établissements scolaires anglais en académies.
La solide délégation du Royaume-Uni, constituée de 23 membres, a été incapable d’apporter une réponse sur le soutien de son pays aux écoles privées à l’étranger, ni sur la manière dont il évalue l’impact sur le droit à l’éducation des enfants des ‘millions de livres’ qu’elle accorde aux pays en développement dans le cadre de l’aide au développement. Le Royaume-Uni a promis de fournir une réponse écrite dans les 48 heures.
Les chaines d’écoles privées commerciales à bas coûts, telles que Bridge International Academies (BIA) sont de plus en plus examinées à la loupe en raison d’un certain nombre de préoccupations concernant la qualité de l’éducation offerte, basée sur un enseignement standardisé et de mauvaises conditions de travail; l’augmentation de la ségrégation due aux frais de scolarité; et le profit fait sur le dos de familles pauvres, tout cela étant en contradiction avec les traités relatifs aux droits de l’homme (2).
Le Royaume-Uni a alloué son aide au développement à des écoles privées ‘low-cost’ dans des pays tels que le Kenya et le Nigeria. Un peu plus tôt, sur une question concernant l’augmentation de l’aide au développement allouée à des acteurs privés dans les secteurs de l’éducation et de la santé, le CDE a demandé au Royaume-Uni s’il prévoyait d’introduire un cadre juridique pour obliger les entreprises à respecter les droits des enfants, notamment le droit à l’éducation.
Delphine Dorsi, Coordonnatrice exécutive du Right to Education Project (3), a réagi: « Les questions du Comité et l’absence de réponses de la part du Royaume-Uni confirment nos inquiétudes sur le fait que le Royaume-Uni pourrait agir en violation de ses obligations en matière de droits de l’homme en nuisant au droit des enfants à l’éducation dans des pays pauvres. »
Abraham Ochieng, du East African Centre for Human Rights, basé à Nairobi, au Kenya, a ajouté: « L’expansion rapide des écoles à but commercial avec le soutien de l’aide au développement compromet le droit à l’éducation et les efforts du gouvernement pour améliorer l’offre éducative au Kenya. Il est essentiel pour la société civile Kenyane, dans un dialogue avec le gouvernement, de remédier à cette situation, et pour les pays partenaires tels que le Royaume-Uni de recentrer leur soutien aux écoles publiques gratuites fournissant une éducation de qualité, plutôt que de porter atteinte au droit à l’éducation au profit d’intérêts commerciaux. »
Christine Blower, Secrétaire générale au Syndicat national des enseignants (NUT), a aussi réagi à la question connexe posée par le Comité à la délégation du Royaume-Uni concernant la volonté du gouvernement de transformer toutes les écoles en académies: « Le Comité a raison d’interroger le gouvernement britannique au sujet de son programme de privatisation à la fois sur son territoire et à l’étranger. Nous savons que l’intention du gouvernement de complètement transformer les écoles en académies en Angleterre va conduire à la privatisation de notre système éducatif. L’éducation est un droit humain et un bien public, pour le bien des apprenants et de la société, et non pour des intérêts privés.»
FIN
Le rôle des enseignants et des éducateurs est capital dans l’éducation des jeunes au patrimoine mondial. Le Kit, adressé dans un premier temps aux éducateurs, éveille l’imagination et la créativité des enseignants et des élèves pour enrichir l’approche pédagogique de la conservation du patrimoine. Le Kit encourage les débats et l’ouverture aux autres en mettant en valeur l’identité, le respect mutuel et le respect de la diversité. C’est un lien précieux qui permet de rassembler les jeunes, les enseignants, les spécialistes du patrimoine et d’autres experts pour faire connaître, apprendre et apprécier leur patrimoine local et mondial.
Le kit est disponible ici : http://whc.unesco.org/uploads/activities/documents/activity-54-11.pdf
Les pays ont tout intérêt à miser dès aujourd’hui sur leur atout le plus prometteur et le plus innovant : les nombreux jeunes qui vivent actuellement dans la majorité des pays en développement. L’action en faveur de la jeunesse présente de nombreux avantages. Tout d’abord, elle fait écho aux nombreux accords et engagements régionaux et internationaux affirmant le rôle central des jeunes dans le développement équitable. Du point de vue des droits de l’homme, les jeunes sont reconnus comme de véritables acteurs de leur propre vie, dotés de droits et d’obligations, dans l’espoir d’une vie sans pauvreté. Du point de vue démographique, la forte proportion de jeunes par rapport aux autres groupes d’âge dans les pays en développement justifie un investissement concret.
Le rapport est disponible ici : https://www.unfpa.org/sites/default/files/pub-pdf/Case%20for%20Investing-FINAL_FR_v1.pdf
« Les associations de jeunesse et d’éducation populaire sont à de multiples titres interpellées par ces évolutions des formes et des modes de participation des jeunes. Non seulement parce qu’elles mobilisent de nombreux jeunes, à la fois comme «publics» bénéficiaires et comme «ressource» militante. Mais aussi parce que la question de la participation, notamment des jeunes, renvoie à une préoccupation permanente, consubstantielle de ces associations. L’une des contributions essentielles de l’éducation populaire se situe en effet dans le renforcement de la capacité des citoyens à agir collectivement. L’enjeu est de taille, la citoyenneté active constituant un puissant vecteur de reconnaissance et d’émancipation pour l’individu, en même temps qu’un levier essentiel de l’évolution et de la transformation de la société. »
L’étude est disponible ici : http://www.recherches-solidarites.org/media/uploads/etudeparticipationjeunescnajep.pdf
L’apprentissage en matière d’éducation à la citoyenneté démocratique et d’éducation aux droits de l’Homme est un processus qui dure toute la vie. L’efficacité de cet apprentissage passe par la mobilisation de très nombreux acteurs, parmi lesquels les responsables de l’élaboration des politiques, les professionnels de l’éducation, les apprenants, les parents, les établissements pédagogiques, les autorités éducatives, les fonctionnaires, mes organisations non gouvernementales, les organisations de jeunesse, les médias et le public. Adoptée en 2010, la Charte est un document essentiel qui souligne les standards et principes de l’éducation à la citoyenneté démocratique et l’éducation aux droits de l’Homme.
La charte est disponible ici : https://rm.coe.int/CoERMPublicCommonSearchServices/DisplayDCTMContent?documentId=09000016803034e4
L’engagement de l’UNICEF en faveur de l’équité – donner une chance équitable à chaque enfant, partout, et notamment aux plus défavorisés – repose sur la conviction qu’il s’agit d’un principe juste et sur la preuve que cela fonctionne en pratique. Ce rapport démontre qu’il est nécessaire de combler les inégalités persistantes en matière d’équité, parce que le cycle des inégalités n’est ni inévitable ni insurmontable et parce que le coût de l’inaction est trop élevé.
Le rapport est disponible ici : http://www.unicef.org/french/nutrition/files/For_every_child_a_fair_chance_French.pdf
L’éducation à l’environnement et au développement durable (EEDD) est une nécessité pour nos sociétés. Alors que les défis s’amplifient et se complexifient, cette éducation exige plus que jamais la mise en œuvre de politiques volontaires et cohérentes à l’échelle européenne. Cependant, les engagements pris par les États sont encore trop peu visibles sur le terrain. Partant de ce constat, plus de 150 acteurs, associations et institutions impliquées dans l’EEDD, issus de différents pays ont participé à la rédaction du Manifeste “Eduquer à l’environnement et au développement durable”. Ils ont rassemblé dans ce manifeste 20 propositions pour une EEDD ambitieuse en Europe qui visent les champs de l’école, de l’éducation non formelle, de l’enseignement supérieur, du monde du travail, de la professionnalisation et de l’évaluation de l’EEDD, et enfin, une intégration effective de l’EEDD au cœur des politiques européennes.
Le manifeste est disponible ici : http://for-eesd-in-europe.org/sites/default/files/manifeste%20EEDD%20-%20Fran%C3%A7ais.pdf
Vous pouvez apporter votre soutien au Manifeste ici : http://for-eesd-in-europe.org/
Ces textes ont été rassemblés à l’initiative de l’Institut National de la Jeunesse et de l’Education Populaire (INJEP) avec la collaboration de Jean-Pierre Halter à l’occasion de la rencontre européenne sur les professionnels de jeunesse et d’éducation non formelle qui s’est tenue du 29 Novembre au 01er Décembre 2006 à Marly- Le-Roi.
Les textes sont disponibles ici : http://www.injep.fr/sites/default/files/documents/ProfJeunesse3BAT.pdf