Jeunes ayant moins d’opportunité acronyme JAMO en langage. Ce terme et son sigle enferment, catégorisent et ne laissent pas la place à la question de l’identité plurielle des individus, à leur place en tant qu’acteur/trice et auteur.e de leurs histoires et leurs parcours. Ils sont considérés comme des personnes amputés, ne correspondant pas aux normes assignées par la société. Est-ce que l’histoire d’une personne est liée à une question d’opportunité ? Nous ne le pensons pas, elle est sans doute beaucoup plus liée à la capacité d’une société de renverser les rapports de pouvoir, à rétablir une réelle justice sociale.
Ceci sous-entendrait-il l’idée que les personnes n’ont pas su se saisir de manière opportune des possibilités qu’il leur était proposées ? Les personnes apparaissent responsables de leurs situations ?
Ceci pose la question de la possibilité d’agir en dehors des déterminismes, de penser la dimension d’autonomie de la personne, de liberté. Ceci sous-tend un débat sur la question du déterminisme social dans le parcours des personnes. Ceci pose la question de la place des mouvements d’éducation dans la lutte ou le renforcement des déterminismes sociaux ?
JAMO c’est en langage quoi!!Européen, bureaucratique, libéral?
Je partage tout à fait l’analyse qui renvoi la responsabilité de leur condition aux personnes. C’est la même logique à quelque chose prés que pour le mot “discrimination”.Mais alors, pour lutter contre cet acronyme désobligeant et bureaucratique, comment doit on nommer ces jeunes? pauvres? exploités? laissés pour compte?discriminés? marginalisé? Ou ne pas les nommer?