Commissions régionales Afrique et Océan indien

 

 

 

Du 1er au 8 Août 2018 s’est tenu le forum régional Afrique. Ce temps fort a permis de réunir 31 personnes originaires de 11 pays du Maghreb, de l’Afrique de l’ouest et central. Un mois plus tard, les associations de l’Océan Indien se sont réunies du 1er au 9 septembre 2018 aux Seychelles. Elle a accueilli 7 associations de la région et la participation de deux nouvelles associations : Natya Chetana de l’Inde et MAEECHA des Comores.

Les deux commissions ont poursuivi les cinq axes de travail entamés à Namur lors de l’Agora Internationale :

  • Les parcours de militant.e.s au sein du réseau
  • La recherche-action en collaboration avec le laboratoire de recherche RTA
  • La communication égalitaire
  • La cartographie du réseau
  • Les pratiques pédagogiques et le numérique

Suite aux temps de travail sur les cinq axes de travail, ces forums ont également abouti à identifier différents projets.

Le forum Afrique a proposé différentes pistes de travail pour les prochaines années : la création d’un village de l’éducation nouvelle pour et par les jeunes des associations membres de la Ficeméa sous la forme d’une colonie de vacances; une formation autour de la gestion de cycle de projet ; et en 2021 à Dakar, pour le centenaire de la création de La ligue internationale de l’Éducation nouvelle, l’idée est d’organiser un Forum des actrices et acteurs de l’Éducation Nouvelle en Afrique « les défis de l’engagement citoyen et politique en Afrique ».

Le forum de l’Océan Indien a également permis de participer au premier festival du Film d’éducation des Seychelles organisé par l’Association Seychelloise pour la Jeunesse et l’Animation.

Ceci nous a permis de découvrir des courts-métrages réalisés, au cours de l’année, par les jeunes seychellois.e.s. Les thématiques abordées portaient sur les questions du harcèlement, de la prostitution ou encore de l’éducation relative à l’environnement.

L’une des pistes envisagée est la création d’un Festival de l’Océan Indien. Il combinera un travail d’expressions artistiques par les jeunes : projection de leurs films, présentation de pièces de théâtre, animation de film-débat. Cette édition particulière du FFE marquera une rencontre intergénérationnelle autour des deux supports d’expressions choisis ici : le théâtre et le film.

 

 

Un temps de restitution sur les ondes de Radio Fi Internationale a été proposé pour clôturer la semaine.

Vous pouvez réécouter l’émission en cliquant ici.

La fin de l’année s’annonce riche grâce à l’organisation du Forum de l’Amérique du Sud et Caraïbes du 18 au 27 octobre 2018 à Montevideo en Uruguay suivi du Forum Europe qui se tiendra à Toulouse en France du 12 au 19 novembre 2018.

La suite lors de la parution de la prochaine lettre d’info en décembre 2018 !

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Trois nouvelles associations dans le réseau

 

Miroir Vagabond

L’asbl Le Miroir Vagabond (MV) est une association socioculturelle active dans le nord de la province de Luxembourg, en Belgique, depuis 1981. Créée initialement sous la forme d’une maison de quartier, elle propose au début des années 80 des formations d’alphabétisation et des activités d’animation artistique. Très vite, la culture s’impose à l’asbl tant comme moyen d’émancipation individuelle et collective que comme outil majeur de développement territorial.

Aujourd’hui, l’asbl poursuit des projets d’animation et de création artistique qui veillent à occuper l’espace public en ouvrant les activités à tout le monde, sans discrimination. Elle mène également des ateliers citoyens et des actions de sensibilisation sur les questions d’injustices sociales, elle organise des formations d’orientation socioprofessionnelle et d’utilité sociétale et développe aussi une action autour du logement décent. Si ces projets sont majoritairement locaux, l’asbl développe aussi une dimension internationale.

Les objectifs généraux de l’asbl sont les suivants :

1. Contribuer au développement local en milieu rural avec la population, par l’animation-création, la formation-action, l’éducation permanente.

2. Provoquer l’émergence de nouveaux groupes influençant la vie collective dans un esprit de création et de prises d’initiatives.

3. Permettre l’expression publique et l’affirmation d’identités diverses, à travers les langages artistiques, symboliques.

4. Faire connaître la création-artistique aux populations en leur proposant de la pratiquer

5. Développer des actions prenant en compte les personnes qui vivent des réalités socio-économiques complexes et difficiles.

6. Contribuer à une société où le partage des moyens, des outils collectifs, de la connaissance, de l’espace, du temps, des relations … soient plus équitables.

7. Activer du lien social sur des bases solidaires, d’ouverture aux « autres »

8. Jouer un rôle de coordination entre des associations complémentaires et partenaires sur le territoire.

9. Aider à la réflexion et à la définition de projets, à la gestion de dossiers pour et avec les associations partenaires.

Pour le Miroir Vagabond, dans ces moments difficiles où le monde de l’argent-roi, l’oppression des plus faibles, les richesses kidnappées par une petite minorité de privilégiés font force de loi, il est plus que nécessaire de se regrouper, de penser ensemble, de faire bloc pour espérer encore une vie plus égalitaire, plus épanouissante, plus juste.

 

Mouvement Associatif pour l’Éducation et l’Égalité des Chances (MAEECHA)

Maeecha est une ONG comorienne opérant dans le domaine de l’éducation : sa mission principale est de favoriser toute action destinée aux filles et aux garçons, particulièrement les plus nécessiteux. Il s’agit d’assurer de manière transversale leur bien-être et un développement harmonieux, tant au niveau scolaire qu’au niveau familial.

Depuis sa première école communautaire construite en 2006 dans le village d’Adda, Maeecha se bat pour donner une chance aux familles les plus démunies d’envoyer leurs enfants à l’école dès la maternelle.
Dans le Nyumakele ou sur l’ile d’Anjouan, Maeecha participe aussi au développement des établissements publics primaires. L’association fournit une aide logistique aux écoles et accompagne professeurs et personnels encadrants en leur donnant accès à des formations spécifiques (pédagogie, psychologie de l’enfant…).

 

L’ambition de Maeecha est de soutenir un développement éducatif durable qui trouve ses racines au sein de la société civile comorienne, diaspora y compris. Elle agit ainsi directement auprès des familles pour les sensibiliser et rendre les parents acteurs du changement (au sein notamment des Conseils d’Écoles).

Cette philosophie est portée par le constat simple que dresse Nasser Assoumani, co-fondateur et Directeur de Maeecha ; « On ne peut pas développer l’éducation si on est seul. Il faut la participation de tous : État et citoyens ».

Après quelques années focalisées sur la qualité de l’éducation et des enseignements, Maeecha va élargir son champ d’actions et ses zones d’intervention pour mieux accompagner ce développement harmonieux de l’enfant qui est le cœur de ses ambitions.

 

El Abrojo

 

El Abrojo est une ONG qui vise l’amélioration de la qualité de vie des Uruguayen.ne.s par le renforcement de leur autonomie en tant que citoyen, le développement de la société civile et l’articulation entre les différents acteurs sociaux.

Si l’ONG intervient auprès des publics par des activités concrètes ancrées dans le réel, El Abrojo estime nécessaire d’agir dans le débat public, politique et académique sur les questions relatives aux politiques sociales, aux droits humains et à la construction d’espaces de citoyenneté toujours plus vastes.

Depuis plus de 20 ans de trajectoires diverses et de projets qui ont permis d’étendre son champ de travail et de développer la taille de l’ONG, cette dernière entend désormais s’adapter aux changements permanents de l’environnement, chercher un équilibre entre le formel et l’informel et explorer d’autres formes d’organisation.

Voici les programmes phares d’El Abrojo :

  • Programme pour les enfants, les adolescents et les jeunes : promouvoir leur inclusion sociale et leurs droits par ces 3 domaines d’actions : programmes socio-éducatifs – formation et recherche – plaidoyer dans les politiques publiques.
  • Programme de récréation et de loisirs (La Jarana ) : développer la promotion culturelle dans une perspective multidisciplinaire.
  • Programme d’aptitudes à la vie quotidienne : développement des compétences psychosociales et interpersonnelles en vue d’améliorer le bien-être individuel et collectif.
  • Programme environnemental : travail sur les responsabilités partagées entre la communauté, le gouvernement, les entreprises et les organisations sociales pour favoriser des processus de développement social et environnemental durable.
  • Programme Alter-Actions : recherche-action, activités et plaidoyer en vue de réduire les risques et méfaits inhérents à la consommation de drogues.
  • Le travail : générateur d’opportunités (Socio Laboral) : projet d’employabilité en collaboration avec les institutions publiques et les acteurs de la société civile dans une perspective de développement local.
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Cultures and migrations

The way we look at new education and its values today cannot put aside a part of our history that saw the rise of support for peace movements at the dawn of the 20th century, nourished by humanist and egalitarian values.

To introduce my remarks, I refer to the history of Ficeméa with an excerpt from Marcel Hicter’s speech on the occasion of his taking office as President of the International Federation of Ceméa in 1971 in Paris.

“Culture is not knowledge or scholarship; it is an attitude, a willingness to surpass oneself, one’s body, heart and mind, in order to understand one’s situation in the world and to influence one’s destiny. This is the priority that we give to the more being over the more having. »

For an international federation that is part of the new education movement, culture in its broadest sense is at the heart of the political project that we defend in our work with young people, adults and especially migrants.

Thus, Ficeméa endorses the definition of culture, in the anthropological sense of the term, as defined by UNESCO:

“Culture, in its broadest sense, is considered to be the set of distinctive spiritual and material, intellectual and emotional features that characterize a society, a social group or an individual. Subordinate to nature, it encompasses the environment, the arts and humanities, lifestyles, fundamental human rights, value systems, traditions, beliefs and sciences. »

The challenge is to reinvest culture as a vector of individual and collective meaning and its function of “making society”. Indeed, culture as we understand it in the Ceméa is an activity that creates meaning, supports the construction of imagination that is conducive to the development of creativity and brings social cohesion.

New education movements allow the active participation of the population – and of the whole population – in artistic creation and not only in cultural consumption.

The cultural activities proposed by Ficeméa members for migrants are essential for :

To form and think of culture as an experience of transformation of reality.
Develop the projects of the person who feeds on a collective.
To inscribe a pedagogy of invention, experimentation, in contact with reality.
Make your own knowledge.

Thus, collective artistic creation is a lever for expression, participation, individual and collective emancipation and thus societal change.

At the European level, we have identified three projects that are emblematic of our approach:

Ceméa France, summer 2018: Cultural support project during the Avignon festival for unaccompanied minors or, as they define themselves, “peace seekers”.

EXTRACT SOUND CREATION here

It is divided into 3 parts: a first interview with Alpha at the beginning of the stay, then excerpts from the work on Thomas Joly’s play Thyeste and finally, Alpha’s testimony at the end of the stay.

This stay allowed:

To organize the access, participation and presence in cultural and artistic life of people who are particularly distant from these areas because of their status.

To value the individual and collective history of each person.

To legitimize these “peace seekers” in the respect of their cultural rights, to propose a rich, common space of socialization.

To allow them to distance themselves, to breathe in a hard daily life, exhausting physically and psychologically.

And thus enhance their capacities, their personalities and the importance of intercultural links.

Vagabond Mirror: Alpha-Theatre project

VIDEO EXTRACT, 2 min

 

Alpha courses are mainly attended by asylum seekers.

Once a year, two weeks of theatre are offered to the 130 learners participating in literacy classes.

The action takes place in several phases:

It begins with playful exercises that build confidence, connect people, and make them want to engage in theatrical practice.

Then gradually, images/photos are constructed from words, feelings and small pieces of text are introduced.

Then, dialogues are learned little by little, taking the time to explain them and being concerned about the comprehension of the texts by the whole group. This work is one of the most important and is based on collective ownership.

Particular attention is paid to the play/mirror of words, the echo of words and their repetition. To promote understanding, words are brought into play by emotion.

Finally, all the pieces of the puzzle are brought together to give a coherent and complete representation. Trainers, learners, families and friends, residents of asylum seekers’ centres, alpha trainers and the local population are invited to attend the representation.

For Le Miroir Vagabond, the theatre is a vector of social link: it allows the inhabitants of a commune to share a moment of theatre with asylum seekers: negative images fade away, a priori and fears fall and we can thus consider the beginning of this notion of making society in the same territory.

By expressing themselves theatrically, by having the opportunity to communicate in French with others and by being valued at the time of the public performance, learners develop personally, create social ties and mobilize in their life course thanks to the confidence in their potential that they have acquired during this training.

Italian Federation of Cemea, Interculturalism: a training for teachers

Teachers want to provide everyone with access to better learning conditions. This road to autonomy is part of an adaptation of content to people in learning situations. Indeed, active education is part of participatory learning processes: teachers offer content that makes sense in an environment and allows the person to experience, understand and empower themselves.

The purpose of teacher training is to increase their ability to understand students’ experiences in order to identify difficulties in their learning context. This approach allows teachers to constantly question their practices.

FIT has created a training module for teachers working in Italian language literacy courses. Based on Paul Klee’s theory of form, the idea is to work on the sounds of a language in comparison with the perception of colours and shapes.

The workshop proposes to teachers a research around colors and abstract images related to the writing of the alphabet and sounds of the Chinese language, thus placing teachers in a situation of learning a new language. This pedagogical approach allowed us to reflect on the problem of language learning; that is, the decoding of sounds in the chaos of language in order to better understand it.

According to the RETE SCUOLAE MIGRANTI teacher network, it is as fundamental to understand as it is to learn a language. The approach is different from learning a classical language. Indeed, a migration project and its motivation have an impact on the methodology. This pedagogy proposes that the elements of learning should be objectives and not foundations. More info by clicking on the link here.

To conclude my remarks, I would like to highlight that the question of migration invites us, in reference to Édouard Glissant, to move beyond confining assignments and think about our identities in relation to the other, to the whole world in this co-presence of universes, imaginaries, spaces and times. And in this way, we can converge our struggles, make the one and the plural.

Sonia Chebbi

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European Social Meetings from 12 to 15 December 2018

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European Social Meetings from 12 to 15 December 2018

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Rencontres Européennes du Social du 12 au 15 décembre 2018

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Pour afficher tout le programme, cliquez sur l’image ou ici

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Conference on Post-Growth at the European Parliament, September 2018 – Challenges and Prospects

Questionning the dogma of growth, which has become incompatible with the human and ecological wellbeing

 

The historic conference held in the European Parliament in Brussels on ‘post-growth’ revealed the clash around the crucial question: is it possible to decouple CO2 emissions from economic growth rates and to continue indefinitely the march towards a ‘Green Growth’?

A historic conference was held on 18 and 19 September at the European Parliament in Brussels, on “post-growth”, bringing together scientists, politicians and decision-makers. The event was organized by members of Parliament from five different political parties, together with trade unions and NGOs, and aimed to explore the possibility of a “post-growth economy” in Europe. The conference was preceded by a seminar on ‘degrowth’ organized by the Université Libre de Bruxelles, which brought together scientists from all over Europe involved in research around degrowth. We have followed these four days of debate representing Polis association.

What has impressed us is the journey of this notion, marginal so far, which has succeeded in penetrating the hard core of institutional and decision-making circles, until becoming an object to be debated at the level of the European Parliament. The opening of the conference by Mrs Vestager, European Commissioner for Competition, is significant of the importance that European institutions are beginning to give to this notion.

At the same time, the debate clearly showed that the concept of degrowth is no longer a concept marking an ideological stance, but an operational concept. In this regard, several researchers have presented research carried out all over Europe and up to the United States (within the MIT), with concrete proposals on the implementation of degrowth initiatives at the economic level.

To give some examples, the presentations included studies on governance and post-growth policy making, case studies on Transition Movements (in Sweden, the Netherlands and elsewhere), developments in the area of municipal sufficiency policies, initiatives on circular economy and zero waste policies, initiatives in urban and transport planning, research for alternatives to GDP and for Corporate and Social Responsibility instruments and reporting standards, research on ecological footprint leading to proposals for a Sustainable Consumption, as well as proposals for cooperation, collective action in view of the establishment of an open horizontal organisation of the degrowth movement.

On the occasion of the conference an appeal to the European institutions was launched, signed by 200 university scientists, and published in the media of 16 European countries [in English, in ‘the Guardian’]: <https://www.theguardian.com/politics/2018/sep/16/the-eu-needs-a-stability-and-wellbeing-pact-not-more-growth>]: “For the past seven decades, GDP growth has stood as the primary economic objective of European nations. But as our economies have grown, so has our negative impact on the environment. We are now exceeding the safe operating space for humanity on this planet, and there is no sign that economic activity is being decoupled from resource use or pollution at anything like the scale required. Today, solving social problems within European nations does not require more growth. It requires a fairer distribution of the income and wealth that we already have.”

We felt during and after the conference that two languages were being spoken and that two opposing views were competing. The representatives of the European Commission were talking about Green Growth and were convinced that a decoupling of CO2 emissions and economic growth rates is possible. On the other hand, the Degrowth movement (basically, represented by people and institutions gathered around the call of the Université Libre de Bruxelles) was arguing for the opposite. It quickly became clear that concrete measures and details of a post-growth society cannot be clarified if the fundamental question of decoupling is not resolved.

To find out more, consult the work of the group ‘Research and Degrowth’, an academic association dedicated to research, training, and awareness on degrowth: <https://degrowth.org/>

Yolanda Ziaka

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Publié dans Europa, Greece, Members associations

Guide pour combattre le racisme au Québec

Par le Mouvement d’Éducation populaire autonome du Québec

Le MEPACQ n’est pas neutre, il travaille à la promotion des droits humains et lutte contre les discriminations et les systèmes de domination. Aussi, ce guide offre des outils pour favoriser la prise de conscience. Nous espérons qu’il suscitera l’intérêt des participant.e.s de vos organisations à réfléchir et à agir contre ce problème qu’est le racisme.

Il se veut un outil pratique pour aider à comprendre ce qu’est le racisme, à repérer les formes qu’il prend au Québec et à proposer des pistes d’action pour l’enrayer.

A découvrir ici

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Publié dans Droits humains

Les Humanités numériques

Nous vivons un moment particulier de notre histoire, une révolution est à l’œuvre qui bouleverse notre quotidien, nos vies personnelles, notre rapport au monde, à l’information, à la démocratie. Il est même parfois souvent question d’identité. Cette révolution dite numérique nous est cependant imposée par des entreprises sans que nous ne nous soyons, à aucun moment, concerté.e.s. Tout juste avons-nous le temps de nous adapter à ces nouvelles pratiques que d’autres surgissent et s’imposent à tous et toutes sous prétexte de modernité. Nous pouvons décrypter notre société en analysant la place sociale du numérique, la manière dont il est régi politiquement et les incidences sociétales de ces choix politiques.

Le numérique est un fait social total, car il déstabilise nos sociétés, réinterroge nos identités individuelles et collectives, notre rapport à l’espace, au temps, à l’autre mais aussi les conditions de production et de diffusion des savoirs.
Quel sens donner au numérique aujourd’hui et plus particulièrement dans les pratiques éducatives ? Les transformations culturelles et les révolutions pédagogiques liées au numérique nous inscrivent dans une réflexion sur ce récent concept des humanités numériques.

« Les humanités numériques sont un domaine de recherche, d’enseignement et d’ingénierie au croisement de l’informatique et des arts, lettres, sciences humaines et sciences sociales. Elles se caractérisent par des méthodes et des pratiques liées à l’utilisation des outils numériques, en ligne et hors ligne, ainsi que par la volonté de prendre en compte les nouveaux contenus numériques, au même titre que des objets d’étude plus traditionnels. Les humanités numériques s’enracinent souvent d’une façon explicite dans un mouvement en faveur de la diffusion, du partage et de la valorisation du savoir. » (Wikipedia)

Ce dossier nous propose de faire un pas de côté, de prendre le temps de mettre en résonance les axes philosophiques, politiques et éthiques de la question de l’éducation et du numérique en lien avec les pratiques défendues et portées par les Ceméa France et la Fédération Internationale des Ceméa. Nous croyons à notre capacité collective à transformer les milieux et les institutions par la mise en action des individus, à l’importance essentielle de garantir l’autonomie de ces mêmes individus, et de leur permettre de décider librement de leur destin collectif. Le contrôle démocratique de ce monde numérique et des usages qui s’y déploient devient un enjeu central. Libre, solidaire et décentralisé, nous tenterons dans ces pages d’en décrire les contours.

 

dossier coordonné par
Sonia Chebbi
déléguée permanente
de la Ficeméa et
Pascal Gascoin
chargé de mission éducation-
numérique aux Ceméa

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Publié dans Education au numérique, Ressources thématiques

Rencontres Européennes du Social

À l’initiative des Ceméa France, les Rencontres Européennes du Social sont un espace de réflexion pour produire une analyse partagée sur les phénomènes sociaux en Europe et les conditions pour faire société, un lieu d’échanges de pratiques d’intervention sociale. Elles seront aussi un espace d’élaboration de propositions argumentées, alternatives aux politiques européennes libérales et aux replis nationaux. Ces rencontres réuniront des acteurs, actrices, qui partagent des valeurs et une même conception de l’intervention sociale. Celle-ci doit participer à la transformation de la société en influençant les rapports de force et de pouvoir, les modes d’organisation, les libertés individuelles et collectives pour plus de justice sociale. Cette dimension politique du travail social pose également la question du modèle de société que nous souhaitons promouvoir. Cette approche du travail social quotidien revendique une dimension collective, d’entraide, de solidarité, et de citoyenneté. Ainsi elle combat les assignations enfermantes, les déterminismes sociaux, les rapports de domination par la classe, le sexe et les approches sociologiques de racialisation.
À la veille des élections européennes de 2019, osons, tentons des propositions pour défendre ensemble des principes et des orientations en matière sociale et sociétale.

Pour voir tout le document cliquez sur doc ou ici

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