ACPP : Forum mondial contre les violences urbaines et éducation à la cohabitation pacifique

Par l’Asemblea de Cooperacion por la Paz

ACPP a eu l’occasion d’assister et de participer activement au Ier Forum mondial sur la violence urbaine et l’éducation pour la paix et la coexistence, qui a eu lieu du 19 au 21 avril à Madrid (Espagne), au centre municipal La Nave de Villaverde, district où la délégation de l’ACPP à Madrid développe une grande partie de son intervention sociale.

Avec la participation de 3 500 personnes issues de près de 70 pays, de maires de différentes villes des 5 continents, de représentants d’agences multilatérales clés en la matière, ainsi que de la société civile, cet espace est devenu une référence et devrait s’inscrire dans la durée. L’ACPP a pu y jouer un rôle actif grâce à trois interventions qui nous ont donné l’occasion de présenter notre travail en Colombie, au Maroc et à Madrid.

Le premier jour, nous avons accueilli Gerardo Vega, président de notre partenaire local en Colombie, la Fundación Forjando Futuros [Fondation façonnons l’avenir], qui nous a parlé de la violence urbaine à Medellin et de comment la combattre, avec des expériences et des mises en pratique qui sont applicables dans d’autres villes et qui nous montrent des alternatives pacifiques pour la résolution des conflits. Le jour de la clôture, lors de la section officielle, Abdeslam Amakhtari, président de notre partenaire local au Maroc, ASTICUDE, a pris part à la table ronde sur Les villes refuge : violences à l’égard des femmes réfugiées ou déplacées. Cette table ronde a permis d’exposer différentes expériences dans différents pays.

Le jour de l’inauguration, nous avons aussi présenté le projet Villaverde active : éducation à la citoyenneté mondiale, financé par la mairie de Madrid et que l’ACPP met en œuvre avec l’Association de quartier L’Unité de Villaverde-Est depuis le 1er mars 2017, et ce, jusqu’au 28 février 2018, et dont l’objectif est la construction d’une citoyenneté active et attachée aux valeurs des droits de l’homme et de la paix, capable de résoudre ses conflits quotidiens à travers le dialogue. Dans ce projet, nous voulons travailler avec les enfants et les jeunes gens (élèves d’écoles maternelles, primaires, secondaires et de formation professionnelle), avec des mères et des pères, avec le tissu associatif, voire avec le tissu économique du quartier (Réseau d’économie alternative et solidaire (REAS) et fournisseurs du milieu éducatif) et avec, par ailleurs, la collaboration du Conseil municipal du quartier.

Le projet, qui bénéficiera à 1 611 personnes, se fonde sur trois piliers : le renforcement des capacités de la communauté éducative pour une citoyenneté globale en mettant l’accent sur les droits de l’homme, l’éducation pour la paix et l’égalité des sexes ; la réflexion et l’accroissement des connaissances de la communauté éducative ; et la mise en œuvre d’initiatives innovantes qui favorisent les réseaux, les comportements solidaires et qui entraînent indirectement un développement durable. Le travail s’axera sur une économie solidaire et une monnaie sociale, en développant avec le REAS, l’Association de quartier L’Unité et la communauté éducative, un module d’économie solidaire à mettre en œuvre dans les établissements scolaires et, en tant qu’élément novateur, la solidarité de la population adolescente sera encouragée grâce à un programme de monnaie pour le temps dédié à des activités sociales.

L’occasion qui nous a été donnée au cours de ce Forum mondial de présenter notre travail et celui réalisé par deux de nos partenaires les plus importants, a aussi permis aux participants de connaître notre projet Veo Veo [Je vois, je vois], qui a été exposé chaque jour lors de cette rencontre.

 

Article du bulletin mensuel de mai 2017 de l’association ACPP
Traduction par Traducteurs sans Frontières
Vous pouvez retrouver l’article en version originale sur la partie Espagnol du site
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Échos de Côte-d’Ivoire

Par les Ceméa de Côte d’ivoire

En Côte d’ivoire, les objectifs visés par les CEMEA – CI sont :

  • la formation par des méthodes actives, d’acteurs sociaux et éducatifs,
  • la promotion de projets,
  • et le développement de «  la recherche action » en vue de la transformation des pratiques éducatives et sociales.

En réalisation de ces objectifs, notre association vient de participer à un stage de formation du personnel éducatif et de gestion des séjours d’enfants (colonie de vacances) organisé par le Ministre de la Promotion de la Jeunesse, de l’Emploi des Jeunes et du Service civique, du 19 au 23 Avril 2017, au CAFOP de Grand Bassam.

Dans cet article,et vue de montrer comment se vivent nos stage , nous présenterons d’abord la structure du stage, ensuite, les activités qui sont menées et pour terminer les produits réalisés pendant le stage.

 I – STRUCTURE AU STAGE

A/Organigramme du stage

 

 

 

 

 

 

 

 

B/Les objectifs du stage

 

 

 

 

 

 

 

 

C/Equipe de Direction et liste des instructeurs

D/Effectifs du stage

II – ACTIVITÉS

A/Des cours théoriques

L’enfant étant le centre d’intérêt du séjour, la formation ont porté sur sa connaissance, la satisfaction de ses besoins et son épanouissement à travers des activités culturelles,ludiques, jeux et sports selon la trame du programme qui suit..

  • Connaissance de l’enfant et de ses besoins
  • Responsabilité du Moniteur (Etude de cas) pendant le sejour
  • Prospection, enquête de milieu, éducation à l’environnement, découverte du milieu
  • Lutte contre la violence dans le milieu des enfants et des jeunes
  • Animation d’un groupe
  • Voyages, sorties, excursions, détentes
  • Organisation de la vie en collectivité et mixité
  • Chants & jeux
  • Veillées traditionnelles

Ces thématiques concernent les moniteurs ou encadreurs de 1er et 2ème degré.(qui prennent part pour la 1ère fois à un séjour).

Les Directeurs et les Économes (assistant administratif et financier) ont été initiés à :

  • La préparation, le déroulement et la clôture d’un séjour,
  • L’élaboration d’un projet pédagogique
  • L’élaboration d’un budget Prévisionnelle de centre vacances de loisirs éducatifs
  • (voir  copie d’un exemple de budget  jointe)
  • Tenue d’une comptabilité de Direction et d’Économat.

Chaque intervention théorique, sous forme de table ronde,d’exposé, sur chacun de ces thèmes, a fait l’objet de travaux pratiques.

Exemple : confectionner un budget comme celui qui est joint, ou un projet pédagogique.

B/Activités manuelles et de production

C’est le prolongement des travaux pratiques

Il s’agit, à partir des techniques enseignées et reçues,

* de réaliser un objet avec des matériaux naturels récoltés à la découverte du milieu pendant le stage.

* de monter une chorégraphie, une saynètes, un sketch, ayant lien avec un problème de la vie de la  société ivoirienne etc.

III – PRODUITS

Une salle d’exposition reçoit au fur et à mesure les objets  fabriqués

Une présentation des activités culturelles se toutes les soirées au cours de veillées danse,saynète,etc

 

 

 

 

 

 

 

Masque Goly en Pays Baoulé

 

 

Cours théorique

 

 

Ces stages sont organisés en Côte d’Ivoire depuis 1969 et animés par les CEMEA – CI ,en raison d’une convention de partenariat appelée cahier des charges  un exemple de collaboration PPP= partenariat – public – privé.

La fin du stage est marquée par une cérémonie au cours de laquelle les stagiaires montrent et démontrent tout ce qu’ils ont appris pendant la formation :

 

Cérémonie de danse à l’honneur du roi et de la reine

 

 

 

 

Accueil  par une danse pour dire bienvenue à la délégation du Ministre  aux festivités de fin de stage

 

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Les Ceméa et Fanon

Dans sa revue Vie Sociale et Traitements n°89 de 2006, intitulée « Fanon : du soin à l’affranchissement » Jacques Ladsous nous parlait de sa rencontre et de son expérience avec Fanon. Décédé le 16 avril 2017

« En 1950, j’étais engagé à l’hôpital de Douera, à une vingtaine de kilomètres d’Alger. En 1953, Fanon était nommé à l’hôpital psychiatrique de Blida comme médecin-chef. Nous avions, l’un comme l’autre, l’intention d’exercer nos talents dans l’esprit qui était le nôtre, avec l’aide de la délégation des Ceméa , dirigée par une femme engagée – Madeleine Parcot – pour laquelle nos expériences devaient confirmer les idées pédagogiques et sociales qu’elle était appelée à répandre…

Les Ceméa étaient depuis la Libération dans leur plein développement. Et nous eûmes bien besoin de cette aide car très vite, nous avons dû déchanter et réinvestir autrement nos enthousiasmes. À Douera comme à Blida, nous avons découvert d’abord que les régimes de soins n’étaient pas les mêmes entre les Français d’origine et les indigènes : les uns avaient droit à des soins, les autres n’avaient pour tout traitement qu’un internement. Les théories psychiatriques de l’école d’Alger étaient affreusement discriminatoires. À Douera, nous ne traitions que les Français d’origine ; les autres n’avaient manifestement pas de troubles ou s’abstenaient d’en faire état. Je décidai de prendre la direction d’une communauté d’enfants à Chrea où la population était hétérogène – Chrea était situé dans la montagne, à 1800 m d’altitude au-dessus de Blida –, et l’hétérogénéité fut encore plus grande lorsque le tremblement de terre de ce qui s’appelait alors Orléans-Ville multiplia par trois le nombre de mes pensionnaires (120 x 3). Soigner la souffrance, ne pas laisser souffrir ceux qui nous étaient confiés fut évidemment notre premier souci.

Tandis que Frantz Fanon aidait notre équipe à comprendre les traumatismes subis par les enfants, nous l’aidions à transformer l’asile, en épaulant ses efforts pour la construction et la mise en place du terrain de football. Mais, on ne peut réparer les personnes sans essayer de comprendre les causes, afin de ne pas laisser subsister les conditions de la souffrance : causes individuelles mais aussi causes sociales et dysfonctionnements d’une organisation de la vie qui ne donnaient pas à tous des chances identiques…

Aux Ceméa , nous avons toujours pensé que notre action éducative ou sociale comportait une dimension politique, même si le compromis avec la réalité était indispensable. Ce compromis avec la réalité, c’est aussi savoir adapter les méthodes aux personnes, à leur culture, aux situations vécues. Fanon l’a expérimenté quand il a voulu utiliser à Blida les méthodes de thérapie sociale qu’il avait mises en œuvre à Saint-Alban.

« Vous savez, on ne comprend qu’avec ses tripes. Il n’était pas question pour moi d’imposer de l’extérieur des méthodes plus ou moins adaptées à la mentalité indigène. Il me fallait démontrer plusieurs choses : que la culture algérienne était porteuse de valeurs autres que la culture coloniale ; que ces valeurs structurantes devaient être assumées sans complexe par ceux qui en sont porteurs – les Algériens soignants et soignés. Il me fallait, pour avoir l’adhésion du personnel algérien, susciter chez eux un sentiment de révolte sur le mode : nous sommes aussi compétents que les Européens. C’était aux infirmiers algériens de suggérer les formes de sociabilité spécifiques et de les intégrer dans le processus de “social thérapie”. C’est ce qui est arrivé. La psychiatrie doit être politique. »

Mais le compromis avec la réalité ne saurait aller jusqu’à la compromission. Comprendre la réalité des uns, et faire avec, ne signifie nullement faire de l’opprimé un oppresseur en lui faisant épouser ses normes. Comme Vincent de Paul, comme Paolo Freire, il cherche autre chose.

L’éducation doit faire vivre le respect et la reconnaissance réciproques. Le soignant doit faire vivre la paix intérieure par la conscience progressive de ce qui empêche d’être pleinement homme. C’est en examinant les traumatismes des enfants victimes du tremblement de terre que Frantz Fanon nous a aidés à produire une éducation apaisante et valorisante. C’est en l’aidant à aménager son terrain de football que nous l’avons aidé à prouver que les « fous » ne sont pas forcément hors du jeu social. Notre travail commun, au-delà des cloisonnements administratifs et institutionnels, c’est bien de lutter contre les représentations excluantes, les stigmatisations rassurantes, les discriminations mutilantes…»

 

Jacques Ladsous, « Fanon : du soin à l’affranchissement », VST – Vie sociale et traitements 2006/1 (n o 89), p. 25-29.

Ce texte est issu d’une intervention de Jacques Ladsous à la conférence-débat « De l’exercice du soin à l’affranchissement de la dépendance », organisée par les ceméa de Martinique, dans le cadre du séminaire « Les ceméa et Frantz Fanon : itinéraires parallèles et convergents ? », 20-23 avril 2005.

 

 

 

 

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En avant pour la justice sociale au Québec

Par les Ceméa de Belgique

Durant la semaine du 8 mai, une délégation de militant-e-s des CEMÉA Belgique et de la FICEMÉA s’est rendue au Québec pour rencontrer des organisations et participer au colloque du Mouvement d’Éducation Populaire et d’Action Communautaire du Québec (MÉPACQ).

Récit de la semaine :

Lundi, nous avons rencontré le secrétaire général du Comité Syndical Francophone de l’Éducation et de la Formation (CSFEF). Autour d’une poutine, nous avons abordé les enjeux syndicaux à l’international, l’organisation en réseau des syndicats francophones ainsi que l’histoire du Québec, notamment autour de questions liées à l’éducation.

Suite à un rendez-vous avec Les Offices Jeunesse Internationaux du Québec (LOJIQ), nous avons été invités à un moment de rencontre avec Claude Poudrier afin qu’il présente le modèle pédagogique de Recherche-Action pour la Résolution de Problème Communautaire (RA : RPC), ainsi que le film « Porteurs d’espoirs » qui témoigne d’une expérience de la mise en œuvre de ce modèle. Ce moment fut riche en échanges. La présence d’une autre délégation de Belges représentants diverses associations et d’une personne ayant une expérience personnelle, en tant qu’enfant, de la RA : RPC était très intéressante.

Mardi, nous nous sommes rendus dans les bureaux du Forum Jeunesse de l’île de Montréal pour échanger sur la place des jeunes dans la société aujourd’hui et du travail du FJIM pour les impliquer à différents niveaux.

L’après-midi, nous avons pris le bus vers Trois-Rivières pour le colloque du MÉPACQ : « En action pour la justice sociale ! ». Pour la soirée d’ouverture, nous avons assisté à deux présentations suivies d’un moment d’échange. Pour commencer, Stéphanie Salagan nous a parlé de son expérience dans le camp d’Oceti Sakowin. Ce campement a été mis en place afin de protéger l’eau de la réserve indienne de Standing Rock du projet de construction d’un pipeline (Dakota Access Pipeline). Nous avons été très touché-e-s par ce témoignage et avons été choqué-e-s d’apprendre ou de réentendre comment le gouvernement Américain a mis fin aux différents camps destinés à protéger l’eau et poursuivre la construction du pipeline. Après quelques minutes de pause, Mélanie Lemay et Ariane Litalien ont témoigné d’avoir été victime d’un viol et comment la dénonciation de ceux-ci a été rendue impossible dans un contexte où la culture du viol est bien présente. Elles ont ensuite pris un temps pour raconter comment elles se sont rencontrées et ont lancé le mouvement Québec Contre les Violences Sexuelles pour dénoncer la manière dont les violences sexuelles sont abordées aujourd’hui. La soirée s’est poursuivie par un moment d’échange avec les trois intervenantes.

Mercredi matin, nous avons chacun-e pu choisir trois ateliers auxquels nous avons participé parmi : Actions dérangeantes, Bloquons le traffic, Porteur de paroles, Empowerment collectif des femmes, Rapport au territoire, Drop la bannière, Allyship et solidarité internationale, Flash-mob, Sérigraphie, Slam et Objet-symbole. Les ateliers duraient 45 minutes et avaient pour objectif de faire découvrir des pratiques, d’en démystifier certaines, de témoigner d’expériences, et d’échanger autour des diverses thématiques.

Après un moment de repas, nous avons assisté à une présentation de Vania Wright-Larin, « Comment agir concrètement sur notre milieu ? » autour des 13 règles de Saul Alinsky. Nous avions ensuite le choix entre plusieurs ateliers pour passer de la réflexion à l’action : Action dérangeante, Action artistique, Porteurs de paroles, Slam sauvage ou Flash-mob. En groupe, nous avons choisi un message, organisé une action, préparé le matériel nécessaire et peaufineé les détails avant de nous rendre dans le centre de Trois-Rivières pour un temps de revendication. Drop de bannière en haut d’un bâtiment, récolte de paroles sur l’importance des organismes communautaires, slams sauvages, flashs-mobs dans plusieurs endroits de la ville et installation artistique étaient au programme.

En parallèle de cette journée, une « équipe médias » s’est formée en matinée pour assurer la couverture médiatique des actions de l’après-midi.

La soirée festive proposée mercredi soir nous a permis de poursuivre les échanges entamés durant la journée, de rencontrer de nouvelles personnes et parler de nos luttes, de ce qui nous anime tout en continuant à découvrir l’approche communautaire telle que développée au Québec.

Jeudi matin, l’« équipe médias » a présenté au reste des participant-e-s le fruit de la couverture des actions à Trois-Rivières. Ensuite, en plénière, nous avons fait le point sur le colloque et sur comment les différents moments avaient été vécus et ce qu’ils avaient permis avant de clôturer le colloque.

L’après-midi, nous avons repris la route pour rentrer à Montréal.

Vendredi, après une rencontre et une présentation de l’association Exeko, deux d’entre nous sont parties à bord d’idAction mobile, « une caravane philosophique et culturelle parcourant les rues de Montréal et destinée à tous les citoyen-ne-s, en particulier aux personnes en situation d’itinérance », afin de découvrir une des activités d’Exeko. Le reste de la délégation s’est rendue au stade olympique pour rencontrer le Conseil Québecois du Loisir. Nous y avons parlé d’animation volontaire, de formation à l’animation et avons envisagé des partenariats. Cette rencontre a été riche de partage et d’échange.

En milieu d’après-midi, le soleil que nous attendions tellement a pointé le bout de son nez. C’était le moment idéal pour rencontrer la présidente de la Fédération Internationale des Mouvements de l’École Moderne (FIMEM) et échanger en terrasse. Nous avons parlé des écoles publiques alternatives du Québec, de l’histoire de la fédération internationale et des différents mouvements de l’École Moderne.

Samedi, nous avons pris un temps entre nous pour faire le bilan de notre voyage, de nos rencontres, faire des allers-retours entre les attentes que nous avions et ce qui s’étaient déroulé pendant la semaine.

Tout au long du séjour, nous avons eu l’occasion de découvrir Montréal, assister à un spectacle du Cirque du Soleil, goûter aux spécialités culinaires et aux produits de l’érable,

Dimanche soir, l’avion nous a ramené vers Bruxelles après une semaine intense en rencontres, en partage, en luttes et en échanges !

Simon Sterkendries

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La biennale internationale de l’Éducation Nouvelle approche !

Par le comité de pilotage de la Biennale internationale de l’Éducation Nouvelle

Nous y sommes… Presque !

Cela fait plus d’un an maintenant que nous avançons sur la préparation de cet évènement. Le comité de pilotage, des militantes et militants de nos mouvements, ont affiné le déroulé, précisé les contenus, travaillé sur l’environnement (l’accueil, les propositions culturelles, les expos, la librairie,…) de cette première Biennale internationale de l’éducation nouvelle. Cette nouvelle plaquette présente une partie de ces évolutions sans toutefois afficher un programme définitif car nous avons encore du travail ! C’est engagée à nos côtés, dans une posture affirmée de partenaire, que l’équipe de l’ Ecole supérieure de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche) (ESEN-ESR) construit les conditions de notre accueil et apportera ses propres contributions, sur le fond, au service des objectifs de cette Biennale.

La contribution active de la Fédération Internationale des Mouvements des Écoles Modernes, du LIEN  aux côtés de la FICEMEA doit favoriser par ailleurs le renforcement de la dimension internationale de cette première édition. Tout est donc prêt pour faire de cette première Biennale un évènement militant,thumbnail of BIEN_plaquette_presentation engagé et productif. Il ne manque plus que vous ! Car la réussite dépend de chacune et chacun d’entre nous. Nous ne serons pas participant.e.s mais auteur.e.s, acteur.rice.s et ça fera toute la différence.

http://www.biennale-internationale-de-l-education.org

 

Cliquez sur le visuel pour lire toute la plaquette

 

 

 

Visualisez le Pré-programme

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Communiqué de presse

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LA COMPETENCIA EN EDUCACIÓN CONDUCE A LA DESIGUALDAD

(La red francesa, Comercialización de la educación, Recursos sobre la comercialización, Recursos temáticos)

Por correo electrónico
ORIGEN CON ENLACE: Consejo Superior de Educación (CSE)

Si la competición en educación parece eficaz y legítima desde el punto de vista de la libertad de elección, lo que en realidad hace es alimentar un círculo vicioso que destruye la confianza en la clase ordinaria de la escuela pública. Esta es una de las principales conclusiones del informe sobre el estado y las necesidades de la educación 2014-2016, Volver a dirigir el rumbo a la equidad, iniciado hoy por el Consejo de Educación Superior.

El trabajo realizado por el Consejo reveló que Quebec debe estar alerta si quiere preservar la equidad de su sistema de educación. La competencia que se ha desarrollado entre las escuelas alimenta la percepción de que todas las escuelas son iguales. Este contexto acentúa la tendencia de reagrupar a los alumnos según su perfil socioeconómico y educativo, lo que contribuye al desarrollo de una escuela de diferentes niveles. De esta manera, los más vulnerables se encuentran en las condiciones menos propicias para el aprendizaje.

“El acceso a una educación que responda a sus necesidades es un derecho y la calidad del servicio recibido en las escuelas no debería estar supeditada a la capacidad de pago de los padres. Quebec dispone de un sistema educativo eficiente en el que se puede construir, pero, sin embargo, no debe menospreciar la equidad y dejar que las bases de este sistema se desmoronen”, alega el presidente del Comité del informe sobre el estado y necesidades de la educación 2014-2016, el Sr. Claude Lessard.

La misión de la escuela, que consiste en permitir que todos los niños desarrollen su máximo potencial, debe seguir siendo una prioridad en Quebec. Para volver a dirigir el rumbo a la equidad, el Consejo hizo hincapié en la importancia de reducir las diferencias entre los medios con el fin de restablecer la confianza en la red pública. Es mejor ofrecer a los padres la posibilidad de elegir la escuela pública de su barrio en lugar de obligarlos a resignarse, ya que esto solo aumentará el sentimiento de injusticia. Un padre no debería sentir que tiene que elegir entre sus valores progresistas y el interés de su hijo.

Para frenar esta tendencia y reducir las diferencias entre los medios, el Consejo considera que es necesario realizar, sin demora, las inversiones necesarias para que todas las escuelas cuenten con los recursos materiales y humanos necesarios para proporcionar una experiencia educativa de calidad a todos sus alumnos. La adición de recursos es un paso necesario y urgente, pero no va a ser suficiente para impedir que algunas desigualdades se mantengan. De hecho, desde el principio de la educación, la escuela estableció una cultura de la competencia entre los alumnos y creó una jerarquía que condena a algunos niños: entonces, la escuela transforma ciertas diferencias de dones, de ritmos y de talentos en desigualdades.

“Habría que ofrecer a cada niño el tiempo suficiente para que desarrolle su confianza en su capacidad de aprender”, concluyó la presidenta interina y secretaria general del Consejo, la Sra. Lucie Bouchard.

Para volver a dirigir el rumbo a la equidad, el Consejo considera apropiado adoptar una visión de éxito que tenga más en cuenta todos los aspectos de la misión de la escuela. Instruir a la vez que reconoce la diversidad de las personas, valorizar los diferentes tipos de recorridos y evaluar los aprendizajes sin clasificar prematuramente son gestos que permitirán calificar a más jóvenes. La disminución de las diferencias entre los medios favorecerá la diversidad escolar y social en las aulas y las escuelas, lo que permitirá concretizar el aspecto socializar de la misión de la escuela.
El informe sobre el estado y las necesidades de la educación 2014-2016 fue hecho público después de haber sido presentado en la Asamblea Nacional por el ministro de Educación, Esparcimiento y Deporte, el Sr. Sébastien Proulx, conforme a las disposiciones de la Ley del Consejo Superior de Educación.

Presentado por Mélissa Lessard el 20 de octubre de 2016 a las 10:18

 

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L’abus de Google à l’École peut nuire gravement à notre société…

L’éducation est un terrain de jeu mondial fructueux pour les grands groupes du numérique nommés les GAFAM (Google, Amazon, Facebook, Apple, Microsoft) et d’autres en quête de nouveaux marchés à conquérir. Cette transformation des systèmes éducatifs touche tous les pays du monde.Face a ce phénomène, la fonction de l’État devrait être de réguler les services éducatifs, de s’assurer que ces nouveaux supports et usages numériques bénéficient à l’intérêt public, aux services des élèves des professeur.e.s et des acteurs socio-éducatifs. Ce faisant, les usages du numérique devraient s’inscrire dans une politique publique en tant que bien commun.

L’exemple de ce qui se passe actuellement en France illustre tristement cette dérive mondiale et est de nature à sonner une nouvelle fois l’alarme ! Le ministère de l’éducation nationale français propose cette semaine de donner accès aux données numériques des élèves et des enseignant.e.s aux GAFAM.

Ainsi, il deviendrait le partenaire de ces groupes et ouvre les portes à l’introduction des GAFAM dans l’institution scolaire. Mathieu JEANDRON, Directeur du Numérique pour l’Éducation au ministère autorise à travers une lettre adressée aux Délégués Académiques du Numérique (DAN) la connexion des annuaires de l’institution avec les services Google !1

Comme indiqué dans l’article du Café Pédagogique, «L’enjeu, ce sont les données des élèves. Les entreprises auront accès aux annuaires des établissements et aux informations nominatives sur les élèves et les enseignants. Elles pourront suivre les déplacements et redoublements des uns et des autres, voir ce que le professeur X utilise comme ressource ou ce que fait l’élève Y. Ces données seront une manne pour le ciblage publicitaire ou pour revendre des informations à des partenaires». L’objectif sous-jacent est de développer des «pédagogies » inscrites dans une volonté de profit, de produire de futurs consommateurs de produits. Cette tendance est déjà hélas largement à l’œuvre dans de nombreux pays du monde. Lire à ce sujet l’excellent article de Natasha Singer «How google took over the classroom» dans le New York Times.2

M. JEANDRON explique que tout ceci s’inscrit dans le cadre d’une charte de confiance décrite comme un «pacte de confiance portant sur l’engagement de la protection de la vie privée des élèves et des enseignants ». Cette charte est certes au travail mais n’existe pas pour le moment, la CNIL interpellait d’ailleurs il y a peu sur l’urgence « Il est temps de mettre un cadre à toutes ces offres économiques » insistant sur le fait que « ce document devait être un outil contraignant (circulaire ou autre), robuste. Sur ce point-là, nous n’avons aucun élément de réponse à ce stade. »34

Si ce courriel de M.JEANDRON devait devenir une circulaire, ce serait, après l’accord Microsoft5, une ouverture grave de l’éducation aux marchés et un abandon coupable de la protection que l’État doit à ses citoyens.6

Nous assistons actuellement, à l’échelle mondiale, à la substitution des financements publics (nationaux et internationaux) par des financements issus de partenariats confiés à des sociétés privées qui ont plus des objectifs de profit que des visées d’éducation de la population. La tentative globale d’inclure l’éducation dans la sphère des rapports marchands n’est pas nouvelle. Mais l’irruption du « numérique » a fait entrer ce processus dans une nouvelle ère. Elle ne vise plus seulement l’enseignement en tant qu’activité de service mais massivement les ressources et contenus éducatifs en tant que « produits pédagogiques ». Ceci inclut des « modèles d’éducation » dont nous savons qu’ils ne sont pas neutres et plus dramatiquement encore la collecte et la privatisation de données précieuses à exploiter ! Selon les principes de l’appel des réseaux internationaux contre la marchandisation de l’éducation « L’État doit garantir que l’éducation ne soit pas instrumentalisée par les acteurs économiques et que soient appliqués les principes soutenant la démocratie tels que les principes de transparence, participation et responsabilité.

En analysant cette nouvelle orientation politique du ministère l’éducation nationale français sous le prisme de ces trois principes nous constatons que le processus marchand à l’œuvre est en contradiction avec l’idéal démocratique que nous défendons.

Transparence
L’ouverture au GAFAM contredit l’idéal de transparence de par le flou concernant l’utilisation des données des élèves et des enseignant.e.s par les groupes numériques. La récolte des données est une arme économique majeure. Cette récolte est stockée hors des frontières de collecte, posant la question majeure de la souveraineté des données. Les informations récoltées peuvent ensuite être vendues ou échangées dans une totale opacité pour les citoyen.ne.s. En laissant les GAFAM s’immiscer dans les pratiques des élèves dès le plus jeune âge, ces grands groupes ne les considèrant pas comme des apprenant.e.s mais de futur.e.s consommateurs.trices, l’Etat les rend vulnérables en ne jouant pas son rôle de régulateur.

Participation
Le numérique est et doit demeurer un support, un outil au service d’un projet pédagogique. Il ne faut pas confondre l’outil et la finalité de cet outil. Ce qui prime c’est la relation pédagogique, la construction du savoir par les élèves, la formation des enseignant.e.s, des acteurs.trices socio-éducatif.ve.s mais aussi la relation que les élèves créent avec les outils numériques en dehors de l’asservissement.

Les usages numériques transforment profondément les pratiques pédagogiques. Or, nous devons nous réapproprier ces outils, ces données pour en faire un bien commun accessible à tous et toutes.

Responsabilité
L’introduction du numérique par les GAFAM dans l’institution scolaire met en péril la question de l’appropriation par les citoyens.ne.s. Le numérique est envisagé comme un espace réservé aux expert.e.s et le grand public ne se considère pas armé pour comprendre, analyser les enjeux actuels.
La responsabilité de l’État est d’offrir un cadre de régulation, de protéger les citoyen.nes, d’introduire une réflexion critique.

Dans ce contexte international, nous militons pour la prise en compte dans le débat public (national, européen et mondial) des sujets liés au numérique comme objets intégralement politiques, sociétaux et philosophiques. Nous soutenons que le rôle des États est d’encourager et garantir les services, les logiciels et les écosystèmes qui donnent aux individus une capacité de critique, de conserver et d’accroître leur souveraineté numérique individuelle. Il est urgent d’informer les citoyen.ne.s sur les dérives en cours, réintroduire une critique de la question numérique par la formation et de sensibiliser à l’usage des logiciels libres, des services en ligne loyaux, décentralisés, éthiques et solidaires.

1 -Voir article du Café Pédagogique, 16 mai 2016, François Jarraud.

2-Voir article de Natasha SINGER dans le New York Times
3-Pour la CNIL, “la France doit garder la souveraineté de ses données scolaires”
4-Communiqué du 22 mai de la CNIL
5-Voir le texte de l’accord Microsoft-Ministère de l’Éducation.
6-TV5 Monde : «Éducation nationale, les données scolaires bradées aux GAFAM ?
Contacts presse : CEMEA France : pascal.gascoin@cemea.asso.fr
FICEMEA : ficemea@cemea.asso.fr
Premiers signataires
ABULEDU-FR https://abuledu.org
ACCP (Espagne) http://www.acpp.com/
AFOUL https://aful.org/
APRIL http://www.april.org
asbl RTA http://www.rta.be/
Association Nationale Scientifique de Jeunes ”Découverte de la Nature” Algérie.
CAEB http://www.caeb-benin.com/
CASAD-Bénin
CEDEM http://lecedem.org/
CEMEA Belgique http://www.cemea.be
CEMEA Burkina Faso
CEMEA France http://www.cemea.asso.fr
CEMEA Russie
CEMEA Suisse : http://formation-cemea.ch/
CEMÉA Suisse du Tessin : http://cemea.ch/
Collectif des travailleur·se·s précaires de l’ESR : https://precairesesr.fr/
Education&Devenir http://educationetdevenir.fr/
EEDF http://www.eedf.fr
FCPE https://www.fcpe.asso.fr
FG PEP http://www.lespep.org/
FICEMEA http://www.ficemea.org
FRAMASOFT : https://framasoft.org
Guépier d’Afrique (RD Congo)
ICEM www.icem-pedagogie-freinet.org
JEVEV ONG http://ongjevev.wixsite.com/ong-jevev
Le Planning https://www.planning-familial.org/
Le Réseau Ivoirien pour la Promotion de l’Education Pour Tous (RIP- PT) http://www.ripept.org
PAPDA (Plateforme Haïtienne de Plaidoyer pour un Développement Alternatif)
UNAFETPCI Union Nationale des Formateurs de l’Enseignement technique et Professionnel de Côte d’Ivoire
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Ceméa Martinica

Presentación

Un movimiento por una nueva educación

“Actuar en temas educativos, culturales y sociales” 

 

60 ans – swasant lanné an péyi-a

1954 – 2014

Los Centres d’Entraînement aux Méthodes d’Education Active (CEMEA) (Centros de Capacitación en Métodos Educativos Activos), una asociación complementaria de la enseñanza pública, declarada de utilidad pública por la Ley 1901, constituyen un amplio movimiento por la educación y la capacitación, formado por profesionales que participan en intervenciones educativas, sociales y culturales.

NUESTROS VALORES

Solo hay una educación que nos pertenece a todos. La educación existe en todo momento. Todo ser humano se puede formar y hasta transformar durante toda su vida. Él tiene el deseo y las posibilidades.

UN MOVIMIENTO EDUCATIVO

Una educación que promueva oportunidades para que todos, niños, adolescentes y adultos, puedan adquirir una mayor conciencia del mundo que los rodea, asumir un sentido de pertenencia de dicho mundo y cambiarlo para lograr el progreso individual y social.

UN CENTRO DE CAPACITACIÓN

La capacitación es nuestro método privilegiado de intervención. La capacitación permite que una persona centre su propia actividad y su aprendizaje en su objetivo principal, porque ambos están al servicio de su propio desarrollo. Los Centros CEMÉA contribuyen a desarrollar una educación activa, basada en la actividad de cada persona dentro de un grupo. Los CEMÉA tienen una gran participación en el sector de la coordinación.

UN ÓRGANO DE CONSULTA

Los CEMÉA ofrecen evaluaciones y asesoramiento sobre la capacitación que permiten la realización de proyectos, basados en pedidos específicos. Además, los CEMÉA prestan asistencia a las comunidades locales en acciones educativas orientadas a la juventud.

Los CEMÉA, un movimiento por la Educación Popular y una Nueva Educación, contribuyen al cambio social.

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Publié dans América Latina y el Caribe, Federaciones miembro, Martinica (ceméa Francia)

Los Centros Ceméa de Reunión

 

Presentación

Los Centres d’Entraînement aux Méthodes d’Éducation Active, CEMÉA (Centros de Capacitación en Métodos de Educación Activa) constituyen un movimiento por una educación nueva, una asociación de educación popular y un centro de capacitación, y participan en áreas relacionadas con la juventud, la educación formal y no formal, la asistencia social y la cultura, y a escala internacional.

El objeto de la asociación es difundir los principios de la nueva educación. La asociación, declarada de utilidad pública por la Ley 1901, es socia en la enseñanza pública y está habilitada para enseñar por el Ministerio para la Juventud y los Deportes y el Ministerio de Educación Nacional.

La delegación regional de Reunión existe desde hace 50 años y se basa en una red de militantes (instructores de animadores voluntarios, pasantes de capacitación profesional, maestros…), así como en su equipo permanente, formado por 21 personas y 8 jóvenes que prestan un servicio cívico, como embajadores de los derechos de los niños.

Actividades

Los Centros CEMÉA de Reunión participan activamente en varios sectores y generan actividades interdisciplinarias.

Sectores

  • Animación: capacitación de animadores y directores de la animación no profesional  (BAFA y BAFD), capacitación de animadores profesionales (CQP, BPJEPS y DEJEPS) y grupos de reflexión temáticos.
  • Sociedad y salud: capacitación de proveedores de cuidados a domicilio, convalidación del aprendizaje a través de la experiencia (VAE, en francés), el respaldo de proyectos en el ámbito de la Economía Social y Solidaria.
  • Políticas educativas y prácticas culturales: formación de los padres sobre el significado de la escuela, educación de alumnos instructores, campañas de lucha contra la deserción escolar, vínculos entre la educación formal y no formal, organización de cafés pedagógicos, organización de “Échos du Festival du Film d’Éducation” y Reuniones Mundiales Descentralizadas de Software Libre.
  • Desarrollo y prospectiva de áreas.
  • Proyectos de Movilidad y trabajo en Europa e internacional, cuyo objetivo es formular acciones de movilidad en el centro de la educación profesional, promover la acogida y el envío de pasantes del Servicio Voluntario Europeo (SVE, en francés) e implementar asociaciones estratégicas en una política de la zona del Océano Índico.

Los Centros CEMÉA Reunión, en calidad de CEMÉA Francia, son miembros de la FICEMÉA (una organización internacional que aúna la acción de sus organizaciones miembro para promover métodos de educación activa, la educación nueva en la mayor medida posible, y para contribuir a la transformación de las prácticas educativas y sociales en todo el mundo).

Realizamos un proyecto para trabajadores jóvenes, en colaboración con la asociación Eiva de Rumania, para desarrollar proyectos que favorezcan la inclusión de los jóvenes que tengan menos oportunidades.

Este proyecto, Connexions E + Reunión Rumania, nos ha permitido ampliar nuestra red de socios europeos y enriquecer nuestra experiencia en la organización de proyectos a escala europea.

Nuestra primera recepción de voluntarios europeos tendrá lugar en el marco del proyecto “Les échos du festival européen du film d’éducation“. Recibiremos a dos voluntarios llegados de Rumania, quienes participarán en nuestras intervenciones culturales y sociales y en la organización del festival en el ámbito local.

Cada proyecto de acogida de voluntarios incluye la posibilidad que tienen los jóvenes de inscribirse en un curso de capacitación BAFA y la participación en acciones culturales, realizadas en el territorio y en fines de semana temáticos, relacionados con el intercambio de buenas prácticas.

Desde julio de 2015, los Centros Ceméa en Reunión conducen el proyecto SOTLAMER, la plataforma de movilidad no formal, enfocada en los jóvenes de Reunión. Se invitará a los próximos voluntarios europeos a que participen en la dinamización de esta plataforma en el territorio y en el nivel europeo.

El público de interés de la asociación son los jóvenes y adultos que participan en acciones y en la enseñanza, así como toda persona interesada en áreas de la educación no formal. Las asociaciones, comunidades y centros educativos pueden trabajar en nuestros proyectos.

Dirección

Ceméa Réunion

43 Route du Moufia

Rés. Mercure

97490 STE CLOTILDE

Teléfono: 0262 21 76 39

Persona de contacto

Marie-Julia Pohoski

Teléfono: 06 92718740

www.cemea-reunion.org/

 

 

 

 

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Publié dans Europe, Federaciones miembro, Isla de la Reunión (Ceméa Francia)

Ceméa Suiza, Delegación de Tesino

 

 

 

 

Presentación

Los Centros Ceméa de Tesino son un organismo de capacitación en educación no formal, fundado principalmente sobre la base del voluntariado y la militancia de sus miembros. Los Centros están reconocidos por el gobierno del Cantón de Tesino en Suiza.

La Delegación de Ceméa en Tesino participa activamente en los ámbitos de formación siguientes:

– Animadores de colonias residenciales para el tiempo libre.

– Educadores en el área de la primera infancia.

– Educadores en centros de actividades extracurriculares.

Además, los Centros CEMÉA en Tesino administran un servicio de información, capacitación y asesoramiento sobre temas relacionados con la juventud y la familia. La página web en Internet ofrece distintos servicios gratuitos y funcionales para crear actividades educativas, por ejemplo, un banco de datos gratuitos con fichas de juegos, cantos y reflexiones teóricas, un servicio de búsqueda de asociaciones, una base de datos para el alojamiento de grupos…

Actividades

El equipo de capacitadores está formado por maestros de escuela primaria, jardín de infantes y escuelas especiales para personas discapacitadas, trabajadores sociales y educadores.

El secretario general de la Delegación de Ceméa en Tesino, Paolo Bernasconi, es asistente social y tiene un Diploma en Estudios Avanzados (Certificate of Advanced Studies, CAS) en “Animación de procesos creativos en la capacitación social y de la salud”.

El presidente es docente en una escuela de educación primaria.

 

Dirección

Ceméa, Delegación de Tesino

Via ag Maspoli 37

CH- 6850 Mendrisio

Teléfono: 00 41 91 630 28 78

Página web: www.cemea.ch

Persona de contacto

Paolo Bernasconi

paolo.bernasconi@cemea.ch

 

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Publié dans Europe, Federaciones miembro, Non classé, Suiza