Janvier 2019, un mois animé par notre 2ème édition* du séminaire « La jeunesse, Mayotte et le monde » !
Quand des chercheur.se.s, des professionnel.le.s et des jeunes pratiquent et pensent ensemble
Du 7 au 12 janvier, des jeunes de différents villages de Mayotte, des professionnel.le.s, des partenaires, élu.e.s, des militant.e.s, des chercheur.se.s, de Mayotte et de Madagascar, La Réunion, le Sénégal, Paris et Dieppe se sont rencontrés et ont travaillé ensemble.
Des invités de l’Océan Indien et du Monde pour travailler avec la jeunesse sur différents projets :
Partenariat Océan Indien
Depuis plusieurs années, aux Ceméa de Mayotte, nous participons à l’animation d’un réseau d’acteurs des différents territoires de l’Océan Indien. Les rencontres et le partage de pratiques et de réflexions autour de l’éducation alimentent notre mouvement.
Dans ce cadre, nous avons donc invité Claudia VOLAMANGA, responsable
d’un centre d’accueil d’enfants en situation difficile, vulnérables
et/ou en situation de handicap à Tamatave, géré par l’Association
« Terre des enfants Vaucluse ».
Web radio
Aussi, Gilles PENNEC, militant des Ceméa de La Réunion a formé des
acteurs et actrices à l’utilisation et la mise en place de webradio.
Depuis 2016, nous participons à une recherche-intervention, dans le
cadre du réseau international « Jeunes, inégalités sociales et
périphéries », animé par Joëlle BORDET. Cette recherche réunit des
chercheurs, des pédagogues, des professionnels et des jeunes sur le
thème « De la colère à la démocratie ».
Cette fois, Joëlle BORDET (Psychosociologue), Mama SOW (Chercheur et
Président des Ceméa du Sénégal), Alexis DOUALA (Directeur d’une
association de prévention spécialisée « Le Foyer Duquesne » à Dieppe)
ont présenté les travaux et fait vivre des pédagogies issues des axes
développés dans la recherche-intervention**.
Gérer les interdépendances planétaires: comment en finir avec des sociétés à irresponsabilité illimitée’, tel est le défi majeur qui s’impose à nous. C’est la question que nous avons tenté d’aborder à travers la newsletter No 4 de l’Alliance pour des Sociétés Responsables et Durables , éditée début décembre 2018.
L’association Polis en Grèce, membre de la FICEMEA, a participé à la conception et l’élaboration du contenu de la newsletter. Nous avons voulu explorer d’abord la question de «l’effondrement», qui paraît-il hante l’avenir de l’humanité, pour ensuite, explorer quelques pistes de ‘réponses’, en puisant dans des textes de philosophie, des expériences, des recherches et des idées novatrices sur la gouvernance, le droit et l’éducation.
Submergés par des théories sur l’effondrement imminent de la civilisation occidentale, comment continuer à agir et inciter à l’action citoyenne ? Comment préparer les jeunes et les étudiants, comment accompagner les acteurs territoriaux, à l’époque de « l’Anthropocène»? Quelle serait la valeur opérationnelle d’idées innovantes telles que la «décroissance»?
L’urgence climatique nous oblige à réorienter nos économies, impose une nouvelle réflexion sur le savoir et l’éducation. Un débat vaste et indispensable, que nous avons juste commencé à effleurer à travers les articles de cette newsletter qui pourrait servir comme ressource éducative pour des éducateurs et acteurs de terrain. Accéder à la lettre d’information ici
Durant
l’année 2018, la FICEMEA a suivi le plan de construction des
actions tracé par notre Agora, rassemblée en décembre 2017. Entre
autres, notre Fédération Internationale a eu la chance de pouvoir
réunir les membres de ses organisations lors des quatre rencontres
régionales qui ont eu lieu d’août à novembre derniers, du
Cameroun à l’Uruguay, des Seychelles à la France.
Sur ces chantiers de l’Éducation Nouvelle, nombre de matériaux ont été rassemblés et assemblés : des matériaux très nobles constitués de valeurs, de méthodes et de réalisations éducatives nourries par l’Éducation Nouvelle ; organisés sur la base de réflexions partagées et mises en débat, critiquées et revues ; enrichis de nos créativités diversifiées, de nos apports culturels et de nos angles de vue singuliers.
Ce
sont ces matériaux qu’il nous faut continuer à rassembler, à
échanger et à assembler au sein de la FICEMEA. Ce sont ces
réalisations que nous devons faire advenir en prenant avec bonheur
la mesure de l’importance de notre réseau international et de sa
capacité à susciter de la reconnaissance entre nous mais aussi de
la solidarité avec ceux qui veulent et voudront nous emboîter nos
pas, avec ceux avec qui nous pouvons faire alliance pour contribuer
pleinement à la construction d’un monde meilleur.
Ainsi avons-nous travaillé à mieux définir notre Fédération, les enjeux et les objectifs que ses membres veulent poursuivre à travers elle. En 2019, la recherche-action qui a été produite en 2017-2018, le chantier des définitions communes de mots que nous utilisons pour nommer la réalité sur laquelle nous travaillons selon les principes de l’Éducation Nouvelle, doivent être renforcés notamment par les contributions qui ont été proposées dans chaque rencontre régionale. Ceci servira le renforcement conscient des orientations partagées dans notre organisation.
.eLes projets de mobilité, préparés lors des rencontres régionales peuvent être mis en place et déployer leurs effets pour les militant.e.s de nos associations, pour les animateurs.trices, les éducateurs.trices et les groupes de population avec lesquels nous développons projets et actions ; ils vont renforcer l’échange d’expériences et des processus de co-construction d’actions pour produire du savoir pédagogique, de l’action empreinte des enjeux démocratiques que nous rêvons et que nous arrivons à mettre en œuvre.
L’action
de plaidoyer de la FICEMEA contre la marchandisation de l’éducation
va se poursuivre. Et le récent rapport d’OXFAM International1
« Services publics ou fortunes privées ? » nous
engage, s’il le fallait, à renforcer cette action menée avec nos
partenaires. Il plaide pour que les prélèvements fiscaux soient
réalisés sur toute production de richesse et notamment pour que les
sociétés multinationales qui échappent de plus en plus à l’impôt
paye leur contribution ; de telle sorte, les états pourront
réaliser leur rôle de redistribution des richesses notamment via
l’organisation de services publics d’enseignement. A ce propos,
je cite volonté une « extrapolation » impressionnante
des données qu’OXFAM a recueillies :
« Une augmentation de seulement 0.5% de l’impôt sur la fortune des 1% les plus riches permettrait de collecter plus d’argent que le budget nécessaire pour scolariser 262 millions d’enfants non scolarisés et pour proposer des soins de santé permettant de sauver la vie de 3.3 millions de personnes »1.
Car
les services publics doivent l’emporter sur les fortunes privées
et les états doivent apporter leur soutien aux services publics et
non aux fortunes privées (citer exactement)
La
FICEMEA continuera à proclamer le principe fondamental de l’égalité
entre les femmes et les hommes et à trouver des formes d’action
pour le concrétiser. Le travail sur les images et les modèles
proposés dans les différentes langues pratiquées par nos membres
organisera sans doute une contribution importante en la matière pour
pointer « les mots pour le dire2 »
ou ne plus reproduire les inégalités par le langage verbal,
apprécier comment les mots content et font compter la part des
femmes.
Toute
cette activité est assurée sous la houlette de notre déléguée
permanente, Sonia Chebbi avec, en 2018, le concours de Karini Lefort
qui a terminé sa mission à la FICEMEA en fin d’année 2018. Leur
travail est encadré par nos instances, le conseil d’administration
qui s’est réunion à deux reprises en 2018 et par le comité
exécutif. Je veux saluer ici l’implication de tous.tes ces ami.e.s
et les remercier vivement, eux.elles et leurs organisations pour le
soutien accordé à notre Fédération et pour leur volonté tenace.
Ils.elles
devront faire preuve de pugnacité puisqu’ils.elles sont en devoir
aujourd’hui de trouver comment stabiliser financièrement notre
Fédération au terme des deux prochaines années. Car notre FICEMEA
doit renforcer ses bases et les rendre pérennes. Pour y arriver,
elle a besoin du soutien de toutes les associations membres.
Si
le monde à changer est toujours aussi violent et fort de bastions
liés non au développement de l’humain mais à celui-des moyens
financiers de quelques-uns, si nos capacités de résistance sont
grandes, c’est à la production d’une force de réactivité et de
changement que nous sommes sans cesse appelés ; plus encore en
ces temps-ci, nous ne pouvons défaillir car nous vivons une époque
cruciale, une époque que nous voulons faire basculer vers un monde
meilleur.
La demande de mieux est forte : qu’elle se matérialise dans des migrations souvent périlleuses et qui dénotent d’énormes espoirs, dans des résistances à des régimes où les chefs autoritaires passent au premier plan ou dans des volontés collectives de stabiliser des systèmes démocratiques, dans des actes pour participer de manière créative et démocratique à la construction et aux incessants et nécessaires aménagements de nos sociétés en vue de rendre heureux chaque individu.
Puisions-nous
continuer, en 2019 à nous rencontrer et à œuvrer ensemble.
Puissions-nous
continuer à reconnaître nos similitudes et à partager nos valeurs
pour les activer dans les sociétés à la construction desquelles
nous souhaitons que chaque citoyen, chaque citoyenne ait une part
active et reconnue..
Je suis Patrick Navatte, je travaille depuis 10 ans au sein de l’asbl Miroir Vagabond, je suis responsable de notre équipe en éducation permanente. J’ai travaillé 25 ans en France auparavant dans la compagnie-école « Théâtre du fil », compagnie-école qui recevait des jeunes placés par un juge pour enfants pour recevoir une formation de comédien/intervenant théâtre.
Je travaille régulièrement
avec la compagnie théâtrale Indienne « Natya-chetana »
depuis 1998. Je me rends régulièrement en Inde pour diriger des
ateliers, co/mettre en scène avec Subodh PATANAÏK, participer à
des tournées dans les villages, rencontrer les groupes de théâtre
et associations avec lesquels il travaille.
Je me permets de vous écrire
pour vous faire part d’un projet que je soutiens depuis plus de 20
ans et qui est depuis 2 ans extrêmement fragilisé.
Natya-Chetana organise un
festival de théâtre pour les gens (Peoples theatre Festival) qui se
déroule en Inde, plus précisément en Orissa, état considéré
comme un des plus pauvres et des plus ruraux de l’Inde. Il se
déroule dans le village théâtre à 35 KM de la capitale de
l’Orissa, Bhubaneswar. Il réunit en général 14 représentations
pour un public de 2500 participants environ sur l’ensemble du
festival.
Ce festival existe depuis 1991 et a été
organisé vingt fois ; Chaque année est développé un fil
rouge qui a pu être « Le théâtre de Rue », « Le
théâtre pour enfants et plus spécialement pour les jeunes
filles », « La mémoire du super cyclone » (Un
cyclone en Octobre 1999 a tué en Orissa plus de 10000 personnes.
Natya Chetana a dénoncé artistiquement la mauvaise gestion des
forêts avoisinant la mer et sa surexploitation par les grands
industriels qui a eu pour conséquence que la mer déchainée a
dévasté une plus grande surface de terre et a multiplié le nombre
de décès).,« Le festival des femmes » (festival
développant le leadership des femmes dans le théâtre, l’activisme
social) etc. …
Malheureusement et pour la
première fois de sa longue vie, le Festival a été annulé en 2018
faute de moyen. Auparavant, il était financé principalement
par des ONG ou associations européennes (Pays-Bas, l’Allemagne, la
Norvège, Canada, Finlande) et plus rarement par des organisations
Indiennes ou des donateurs privés. L’Europe étant elle-même dans
des difficultés financières, le financement des ONG et des
associations ayant diminué, il est de plus en plus difficile pour
Natya-Chetana d’obtenir des soutiens financiers. La
corruption étant très prégnante dans leur pays, il se refuse
à être financé par quelques partis politiques que ce soit, ce
courage éthique réduit leur marge de manœuvre.
Le festival qui est un des moments forts de
leur année, qui reçoit des compagnies de théâtre émergeante de
leur état (l’Orissa) mais aussi des troupes d’autres états de
l’Inde et aussi de pays d’Asie (Chine, Bangladesh, Népal…) et
une délégation étrangère des 5 continents, est remis en cause.
Pour l’année 2019, ils veulent quoi qu’il se passe organisée
leur Festival du 6 au 10 Avril 2019. Pour l’instant, Natya-Chetana
n’a aucun subside pour cela. Un groupe théâtral du West Bengale
(Kolkata) veut participer en prenant à leur compte les frais de
voyage, d’hébergement et jouer gratuitement en soutien à
Natya-Chetana.
Pour information,
Natya-Chetana est membre de deux organisations internationales, La
FICEMEA (Fédération Internationale des Centres d’ Entrainements
aux Méthodes d’Education Active) et IDEA (International
Drama Education Association)
C’est
pourquoi, dans l’urgence, je lance pour la première fois de ma
vie, à titre personnel, une campagne de soutien par un
don possible pour que puisse se réaliser le Festival 2019. Le
Festival coûte normalement environ 15000 Euros mais si déjà, nous
pouvons réunir ne serait-ce qu’un cinquième de cette somme,
Natya-Chetana sera très content de ce soutien et pourra organiser
plus sereinement un festival même de plus petite facture.
J’en appelle
modestement à votre intérêt pour l’éducation artistique,
pour le théâtre, pour l’éducation, à votre conviction que
l’entraide et la solidarité internationale, nationale, locale peut
être une réponse au repli sur soi et à l’individualisation de
nos sociétés.
Concrètement, vous pouvez faire un don de 5, 10, 100, 1000, un millions d’Euros ( J) sur le compte : BE75 0004 5235 4951 (compte créé pour la circonstance). En indiquant comme communication, votre nom, la phrase « don pour Natya-Chetana » et votre mail (qui me permettra de vous informer de la somme récoltée au final).
Je m’engage à vous faire un compte-rendu du Festival avec photo et petit texte car je serai présent au Festival 2019 (J’ai déjà mon billet et mon visa).
Toute personne voulant venir au Festival 2020 est la bienvenue et je peux l’aider à organiser sa venue. Le logement et la nourriture sont pris en charge.
Je vous remercie de
l’attention que vous m’avez porté, je vous envoie en pièce
jointe un petit dossier sur Natya-Chetana et le festival.
Si vous
voulez plus de renseignements, je vous joins les différents sites
consultables des organisations dont je vous ai parlé dans mon appel
et aussi mon mail et mon téléphone si vous voulez plus de
précisions de vive voix.
J’espère à très
bientôt.
Vous pouvez me joindre pour
tout renseignement supplémentaire, toutes questions :
Du 1er au 8 Août 2018 s’est tenu le forum régional Afrique. Ce temps fort a permis de réunir 31 personnes originaires de 11 pays du Maghreb, de l’Afrique de l’ouest et central. Un mois plus tard, les associations de l’Océan Indien se sont réunies du 1er au 9 septembre 2018 aux Seychelles. Elle a accueilli 7 associations de la région et la participation de deux nouvelles associations : Natya Chetana de l’Inde et MAEECHA des Comores.
Les deux commissions ont poursuivi les cinq axes de travail entamés à Namur lors de l’Agora Internationale :
Les parcours de militant.e.s au sein du réseau
La recherche-action en collaboration avec le laboratoire de recherche RTA
La communication égalitaire
La cartographie du réseau
Les pratiques pédagogiques et le numérique
Suite aux temps de travail sur les cinq axes de travail, ces forums ont également abouti à identifier différents projets.
Le forum Afrique a proposé différentes pistes de travail pour les prochaines années : la création d’un village de l’éducation nouvelle pour et par les jeunes des associations membres de la Ficeméa sous la forme d’une colonie de vacances; une formation autour de la gestion de cycle de projet ; et en 2021 à Dakar, pour le centenaire de la création de La ligue internationale de l’Éducation nouvelle, l’idée est d’organiser un Forum des actrices et acteurs de l’Éducation Nouvelle en Afrique « les défis de l’engagement citoyen et politique en Afrique ».
Le forum de l’Océan Indien a également permis de participer au premier festival du Film d’éducation des Seychelles organisé par l’Association Seychelloise pour la Jeunesse et l’Animation.
Ceci nous a permis de découvrir des courts-métrages réalisés, au cours de l’année, par les jeunes seychellois.e.s. Les thématiques abordées portaient sur les questions du harcèlement, de la prostitution ou encore de l’éducation relative à l’environnement.
L’une des pistes envisagée est la création d’un Festival de l’Océan Indien. Il combinera un travail d’expressions artistiques par les jeunes : projection de leurs films, présentation de pièces de théâtre, animation de film-débat. Cette édition particulière du FFE marquera une rencontre intergénérationnelle autour des deux supports d’expressions choisis ici : le théâtre et le film.
Un temps de restitution sur les ondes de Radio Fi Internationale a été proposé pour clôturer la semaine.
La fin de l’année s’annonce riche grâce à l’organisation du Forum de l’Amérique du Sud et Caraïbes du 18 au 27 octobre 2018 à Montevideo en Uruguay suivi du Forum Europe qui se tiendra à Toulouse en France du 12 au 19 novembre 2018.
La suite lors de la parution de la prochaine lettre d’info en décembre 2018 !
L’asbl Le Miroir Vagabond (MV) est une association socioculturelle active dans le nord de la province de Luxembourg, en Belgique, depuis 1981. Créée initialement sous la forme d’une maison de quartier, elle propose au début des années 80 des formations d’alphabétisation et des activités d’animation artistique. Très vite, la culture s’impose à l’asbl tant comme moyen d’émancipation individuelle et collective que comme outil majeur de développement territorial.
Aujourd’hui, l’asbl poursuit des projets d’animation et de création artistique qui veillent à occuper l’espace public en ouvrant les activités à tout le monde, sans discrimination. Elle mène également des ateliers citoyens et des actions de sensibilisation sur les questions d’injustices sociales, elle organise des formations d’orientation socioprofessionnelle et d’utilité sociétale et développe aussi une action autour du logement décent. Si ces projets sont majoritairement locaux, l’asbl développe aussi une dimension internationale.
Les objectifs généraux de l’asbl sont les suivants :
1. Contribuer au développement local en milieu rural avec la population, par l’animation-création, la formation-action, l’éducation permanente.
2. Provoquer l’émergence de nouveaux groupes influençant la vie collective dans un esprit de création et de prises d’initiatives.
3. Permettre l’expression publique et l’affirmation d’identités diverses, à travers les langages artistiques, symboliques.
4. Faire connaître la création-artistique aux populations en leur proposant de la pratiquer
5. Développer des actions prenant en compte les personnes qui vivent des réalités socio-économiques complexes et difficiles.
6. Contribuer à une société où le partage des moyens, des outils collectifs, de la connaissance, de l’espace, du temps, des relations … soient plus équitables.
7. Activer du lien social sur des bases solidaires, d’ouverture aux « autres »
8. Jouer un rôle de coordination entre des associations complémentaires et partenaires sur le territoire.
9. Aider à la réflexion et à la définition de projets, à la gestion de dossiers pour et avec les associations partenaires.
Pour le Miroir Vagabond, dans ces moments difficiles où le monde de l’argent-roi, l’oppression des plus faibles, les richesses kidnappées par une petite minorité de privilégiés font force de loi, il est plus que nécessaire de se regrouper, de penser ensemble, de faire bloc pour espérer encore une vie plus égalitaire, plus épanouissante, plus juste.
Maeecha est une ONG comorienne opérant dans le domaine de l’éducation : sa mission principale est de favoriser toute action destinée aux filles et aux garçons, particulièrement les plus nécessiteux. Il s’agit d’assurer de manière transversale leur bien-être et un développement harmonieux, tant au niveau scolaire qu’au niveau familial.
Depuis sa première école communautaire construite en 2006 dans le village d’Adda, Maeecha se bat pour donner une chance aux familles les plus démunies d’envoyer leurs enfants à l’école dès la maternelle.
Dans le Nyumakele ou sur l’ile d’Anjouan, Maeecha participe aussi au développement des établissements publics primaires. L’association fournit une aide logistique aux écoles et accompagne professeurs et personnels encadrants en leur donnant accès à des formations spécifiques (pédagogie, psychologie de l’enfant…).
L’ambition de Maeecha est de soutenir un développement éducatif durable qui trouve ses racines au sein de la société civile comorienne, diaspora y compris. Elle agit ainsi directement auprès des familles pour les sensibiliser et rendre les parents acteurs du changement (au sein notamment des Conseils d’Écoles).
Cette philosophie est portée par le constat simple que dresse Nasser Assoumani, co-fondateur et Directeur de Maeecha ; « On ne peut pas développer l’éducation si on est seul. Il faut la participation de tous : État et citoyens ».
Après quelques années focalisées sur la qualité de l’éducation et des enseignements, Maeecha va élargir son champ d’actions et ses zones d’intervention pour mieux accompagner ce développement harmonieux de l’enfant qui est le cœur de ses ambitions.
El Abrojo est une ONG qui vise l’amélioration de la qualité de vie des Uruguayen.ne.s par le renforcement de leur autonomie en tant que citoyen, le développement de la société civile et l’articulation entre les différents acteurs sociaux.
Si l’ONG intervient auprès des publics par des activités concrètes ancrées dans le réel, El Abrojo estime nécessaire d’agir dans le débat public, politique et académique sur les questions relatives aux politiques sociales, aux droits humains et à la construction d’espaces de citoyenneté toujours plus vastes.
Depuis plus de 20 ans de trajectoires diverses et de projets qui ont permis d’étendre son champ de travail et de développer la taille de l’ONG, cette dernière entend désormais s’adapter aux changements permanents de l’environnement, chercher un équilibre entre le formel et l’informel et explorer d’autres formes d’organisation.
Voici les programmes phares d’El Abrojo :
Programme pour les enfants, les adolescents et les jeunes : promouvoir leur inclusion sociale et leurs droits par ces 3 domaines d’actions : programmes socio-éducatifs – formation et recherche – plaidoyer dans les politiques publiques.
Programme de récréation et de loisirs (La Jarana ): développer la promotion culturelle dans une perspective multidisciplinaire.
Programme d’aptitudes à la vie quotidienne : développement des compétences psychosociales et interpersonnelles en vue d’améliorer le bien-être individuel et collectif.
Programme environnemental : travail sur les responsabilités partagées entre la communauté, le gouvernement, les entreprises et les organisations sociales pour favoriser des processus de développement social et environnemental durable.
Programme Alter-Actions : recherche-action, activités et plaidoyer en vue de réduire les risques et méfaits inhérents à la consommation de drogues.
Le travail : générateur d’opportunités (Socio Laboral) : projet d’employabilité en collaboration avec les institutions publiques et les acteurs de la société civile dans une perspective de développement local.
Par le Mouvement d’Éducation populaire autonome du Québec
Le MEPACQ n’est pas neutre, il travaille à la promotion des droits humains et lutte contre les discriminations et les systèmes de domination. Aussi, ce guide offre des outils pour favoriser la prise de conscience. Nous espérons qu’il suscitera l’intérêt des participant.e.s de vos organisations à réfléchir et à agir contre ce problème qu’est le racisme.
Il se veut un outil pratique pour aider à comprendre ce qu’est le racisme, à repérer les formes qu’il prend au Québec et à proposer des pistes d’action pour l’enrayer.
Nous vivons un moment particulier de notre histoire, une révolution est à l’œuvre qui bouleverse notre quotidien, nos vies personnelles, notre rapport au monde, à l’information, à la démocratie. Il est même parfois souvent question d’identité. Cette révolution dite numérique nous est cependant imposée par des entreprises sans que nous ne nous soyons, à aucun moment, concerté.e.s. Tout juste avons-nous le temps de nous adapter à ces nouvelles pratiques que d’autres surgissent et s’imposent à tous et toutes sous prétexte de modernité. Nous pouvons décrypter notre société en analysant la place sociale du numérique, la manière dont il est régi politiquement et les incidences sociétales de ces choix politiques.
Le numérique est un fait social total, car il déstabilise nos sociétés, réinterroge nos identités individuelles et collectives, notre rapport à l’espace, au temps, à l’autre mais aussi les conditions de production et de diffusion des savoirs.
Quel sens donner au numérique aujourd’hui et plus particulièrement dans les pratiques éducatives ? Les transformations culturelles et les révolutions pédagogiques liées au numérique nous inscrivent dans une réflexion sur ce récent concept des humanités numériques.
« Les humanités numériques sont un domaine de recherche, d’enseignement et d’ingénierie au croisement de l’informatique et des arts, lettres, sciences humaines et sciences sociales. Elles se caractérisent par des méthodes et des pratiques liées à l’utilisation des outils numériques, en ligne et hors ligne, ainsi que par la volonté de prendre en compte les nouveaux contenus numériques, au même titre que des objets d’étude plus traditionnels. Les humanités numériques s’enracinent souvent d’une façon explicite dans un mouvement en faveur de la diffusion, du partage et de la valorisation du savoir. » (Wikipedia)
Ce dossier nous propose de faire un pas de côté, de prendre le temps de mettre en résonance les axes philosophiques, politiques et éthiques de la question de l’éducation et du numérique en lien avec les pratiques défendues et portées par les Ceméa France et la Fédération Internationale des Ceméa. Nous croyons à notre capacité collective à transformer les milieux et les institutions par la mise en action des individus, à l’importance essentielle de garantir l’autonomie de ces mêmes individus, et de leur permettre de décider librement de leur destin collectif. Le contrôle démocratique de ce monde numérique et des usages qui s’y déploient devient un enjeu central. Libre, solidaire et décentralisé, nous tenterons dans ces pages d’en décrire les contours.
dossier coordonné par
Sonia Chebbi
déléguée permanente
de la Ficeméa et
Pascal Gascoin
chargé de mission éducation-
numérique aux Ceméa