N’autre école « L’école en marché, décoder les nouveaux marketings pédagogiques »

« Si l’école faisait son travail, j’aurais du travail »… tel est le slogan de la campagne sur l’éducation lancée par le Medef au printemps 2017. Au nom de l’employabilité, de la performance, de l’efficacité, mais aussi du « bon sens », du pragmatisme et des vieilles recettes pédagogiques de grand-p•mère qu’avancent ces attaques new-look contre le service public d’éducation. Il s’agit de mettre l’école « en marche » et « en marché », en convoquant les neurosciences, les pédagogies du libre épanouissement (Montessori, Alvarez et autres Colibris), les nouvelles technologies (la « EdTech ») …

Disponible mi-mars

https://www.questionsdeclasses.org/?L-ecole-en-marche-Decoder-les-nouveaux-marketings-pedagogiques

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La Haute Cour du Kenya empêche Bridge International Academy (BIA) de taire les critiques des enseignants du pays

En mars 2017, suite aux préoccupations exprimé par le Kenya National Union of Teachers (KNUT) et son Secrétaire général Wilson Sossion au sujet du non-respect par la BIA des normes d’éducation, la plus grande chaîne d’écoles privées du pays les attaque pour diffamation, les empêchant de discuter publiquement de la BIA ou de s’engager dans des critiques à son encontre.

Mais en février 2018, la Haute Cour du Kenya rejette la demande d’injonction provisoire de BIA contre le KNUT et son Secrétaire Général. Ce rejet a été salué comme une victoire contre les efforts de l’entreprise visant à réduire au silence les critiques de l’enseignement privé qui remplace les écoles gérées par le gouvernement au Kenya.

http://k6.re/J7Vrg

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Échanges avec des jeunes humanistes

Ces dernières semaines, nous avons du adapter nos actions sur le territoire. Actuellement aux Ceméa, nous les poursuivons, notamment auprès des jeunes ! La permanence du Point Accueil et Écoute Jeunes est ouverte chaque jeudi depuis le début du mouvement social à Mayotte. Le jeudi 15 mars, des jeunes de Passamainty ont exprimé leurs inquiétudes, questionnements, points de vue sur la situation actuelle : « Rilemewa nakondro ! », « Allô la France, on est perdus », « Soyons tous unis. Ne jugeons pas que les étrangers mais toute la population », « Manifestons là où on est sûr qu’on aura une réponse ! »… :

Sentiment d’insécurité, mais aussi d’injustice pour tous les jeunes ne pouvant pas aller à l’école. Face à ce besoin de déposer et d’échanger, nous avons proposé une journée de formation le mercredi 21 mars. Plus de 30 jeunes , hommes et femmes, venant des quartiers de Kaweni, Majicavo, M’Tsapere, Doujani et Passamainty ont donc pris la parole et partagé leurs sentiments, leurs revendications, leurs idées. Débats et créations artistiques ont rythmés la journée : affiches, théâtre et slam ont permis l’expression de ces jeunes entre eux.

Voici des éléments qui ressortent de ce travail

Actuellement, ces jeunes se sentent : « inquiets », « énervés », « saoulés », « pas en sécurité », « fatigués de parler des mêmes chose s », « en colère », « en danger ». Ils dénoncent les violences relayées notamment dans les médias, les discriminations à l’égard des jeunes et des étrangers. Ils demandent un soutien pour développer des actions d’éducation envers les familles afin de transmettre des valeurs d’ « égalité », d’« union », de « paix ».

Jusqu’à ce jour, les jeunes se sentaient perdus et isolés face aux événements : se réunir a permis de savoir qu’ils partagent les mêmes sentiments, les mêmes questionnements, les mêmes besoins et « ça fait du bien ! ». Ces jeunes ont des propositions et aujourd’hui ils souhaitent faire entendre leurs voix : auprès de la population, des élus, des médias. L’ensemble du groupe est prêt à agir de manière collective et a proposé de créer un vidéo-maton afin de recueillir la parole des jeunes et de la diffuser.

Nous continuerons à les accompagner à prendre leur place dans la société. Le vendredi 23/03 : nous avons mis en place des animations avec les JADE (Jeunes Ambassadeurs des Droits des Enfants) et des animateurs de Passamainty auprès de plus de 35 enfants et préadolescents (âgés de 2 à 14 ans) le matin : activités manuelles, jeux, droits des enfants, échanges sur l’actualité. L’après-midi, nous proposons une projection-débat pour les jeunes autour du film “La source des femmes”. Le 28 mars, nous avons organisé une journée de formation sur la thématique des discriminations : échanges en petits et grand groupes, acrostiches et activités d’expression.

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Publié dans Les associations membres, Mayotte (Ceméa France), Océan indien

Construire des ponts internationaux

 

De 2018 à 2019, construisons des ponts européens et internationaux pour faire ce si beau voyage de la Mobilité.

Du 3 au 9 mars 2018, nous avons eu le plaisir de participer à la première phase du Projet « Building Bridges » à La Réunion. Cette rencontre regroupait plusieurs associations engagées dans l’éducation populaire : l’Association Seychelloise pour la Jeunesse, Ceméa La Réunion, Ceméa Mayotte, Ceméa Madagascar, le CEDEM de l’Ile Maurice, EIVA de Roumanie et dock europe d´Hambourg (Allemagne). Au cours de ce premier temps, nous avons repensé et organisé les mobilités à venir : l’Ile Maurice (Mai 2018_rencontre de démultiplicatrices.eurs), Madagascar (Juillet 2018_rencontre de jeunes) et la Roumanie (Juin-Juillet 2018_ rencontre de jeunes) pour finir le cycle avec une évaluation du projet début 2019.

« Building Bridges » (Construire des ponts) est un projet européen tourné vers l’international et plus précisément vers la zone Océan Indien. En effet, notre objectif premier est de construire l’Europe par la Mobilité, de créer des ponts/passerelles linguistiques et professionnelle au travers de la rencontre.

En Mai 2018 sera organisée une mobilité d’actrices et d’acteurs de la jeunesse. Elle permettra de mettre en réseau et de pérenniser le projet Erasmus+ en permettant à des multiplicatrices.eurs, d’organiser à leurs tours des mobilités de jeunes.

Si vous avez de l’intérêt et/ou des questions n’hésitez  pas à nous contacter !

Nous nous réjouissons de vivre cette expérience humaine avec vous.

À suivre ! Nous vous raconterons nos prochaines aventures !

Founémoussou et Caroline

 

COOPÉRATION EN MATIÈRE D’INNOVATION – ÉCHANGES DE BONNES PRATIQUES – RENFORCEMENT DES CAPACITÉS DANS LE DOMAINE DE LA JEUNESSE

Buts et objectifs du projet

Objectif général : Renforcer la coopération et les échanges dans le domaine de la jeunesse entre les pays du Programme et les Pays de la Zone Océan Indien.

Objectifs opérationnels du projet

– Consolider la capacité organisationnelle des acteurs impliqués et l’échange de bonnes pratiques dans le domaine de la jeunesse en Europe et Océan Indien :

– Créer et développer une plateforme collaborative de promotion de l’éducation et de la mobilité non-formelles

– Former les travailleurs jeunesse sur des thématiques transversales

– Développer des outils d’animation et de formation (plateforme collaborative en ligne)

– Participer à la reconnaissance de l’animation comme un outil de formation non-formelle

Principaux éléments novateurs

– Implication de 7 organisations jeunesse (Europe/ Océan Indien)

– Formation de 28 animateurs jeunesse internationaux ((14 JAMO) directement impliqués

– 32 animateurs formés

– 4 volontaires européens

– Création et développement d’outils éducatifs visant à lutter contre les discriminations

– Promotion des dispositifs de mobilité européenne et internationale

– Création et alimentation d’une plateforme online

– Un projet où chaque acteur a sa place: des compétences et des intérêts

– Méthodes d’éducation active

– Reconnaissance des apprentissages non-formels

Effet démultiplicateur

Formation d’acteurs jeunesse / transfert de compétences au sein de chaque organisation, réseau, communauté locale / diffusion des résultats des centaines de jeunes / acteurs jeunesse indirectement touchés par le projet, invités lors des débats, présentations publiques.

Le site : Ici

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Publié dans La Réunion (Ceméa France), Les associations membres, Océan indien

Deuxième Rencontre francophone sur la marchandisation et la privatisation de l’éducation

Du 23 au 26 octobre s’est tenue la deuxième Rencontre francophone sur la marchandisation et la privatisation de l’éducation à l’Institut de la Francophonie pour l’Éducation et la Formation à Dakar. Cet événement a réuni 107 délégués issus de 25 pays.

 

Cette mobilisation s’est appuyée sur l’Appel de la société civile francophone contre la marchandisation de l’éducation de novembre 2016, qui a réuni les signatures de plus de 300 organisations suivi d’une première rencontre en 2016 à l’Organisation Internationale de la Francophonie à Paris pour un état des lieux collectif et francophone face au constat alarmant de la rapide croissance des acteurs privés dans l’éducation. L’implication des acteurs privés dans le secteur de l’éducation et la marchandisation de celle-ci à des fins lucratives, a été questionnée par un réseau d’organisations de la société civile, plusieurs déclarations de l’ONU et les travaux du Rapporteur Spécial de l’ONU sur le droit à l’éducation. L’impact de cette tendance en termes de qualité des contenus éducatifs, de discrimination et d’inégalités sociales en fait un enjeu majeur pour les défenseurs du droit à l’éducation.

L’objectif de cette deuxième rencontre était donc de questionner ces effets et impacts et de faire se rencontrer davantage d’acteurs, d’horizons francophones divers afin de trouver des réponses communes aux phénomènes de croissance de la privatisation et de marchés lucratifs de l’éducation. .

L’ambition de soutenir une éducation publique de qualité, afin que les personnes acquièrent la possibilité (en termes de compétences, de capacités, de désir et d’imaginaire) de se projeter dans la société et d’en définir ses évolutions, a été le fil directeur de ces quatre jours, à partir de savoirs issus de la recherche et du travail de terrain.

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Publié dans Le réseau francophone, Marchandisation de l'éducation, Ressources thématiques

Première Biennale 2017 – Bilan et perspectives

L’enjeu des Biennales est de tisser des liens entre les six mouvements, de préparer ensemble des propositions à l’échelle de la ville, du pays,de faire vivre l’Éducation nouvelle dans sa dimension collective et internationale. L’objectif est de créer, dès à présent, une dynamique participative prenant en compte ces échelles de territoires multiples, porteuses de réalités différentes et d’enjeux singuliers. Les associations seront invitées à se rencontrer, à préparer ensemble cet événement, à construire des propositions afin d’alimenter les contenus et perspectives des biennales en 2019.
Lire le Bilan et Perspective : cliquez sur l’image ou ici
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Attaquons les GAFAM et leur monde

17 avril 2018 – Nous avons lancé hier notre campagne d’actions de groupe contre les GAFAM. Jusqu’au 25 mai (jour du dépôt des plaintes devant la CNIL) toute personne vivant en France peut nous rejoindre sur gafam.laquadrature.net. C’est sur la base de ces premières actions que nous pourrons, sur le temps long, déconstruire méthodiquement le monde qu’ils tentent de nous imposer.

Nous n’attendrons pas le 25 mai, jour d’entrée en application du règlement général sur la protection des données (RGPD), pour agir. Nous n’avons plus à attendre.

Ce règlement européen (que nous avions ardemment défendu il y a 3 ans) nous donne enfin l’opportunité de renverser la grande farce sur laquelle les GAFAM ont construit leur monde : le « consentement » que nous leur donnerions, pour qu’ils sondent notre esprit et influent nos volontés, ne vaut rien. Il est vulgairement monnayé contre l’utilisation de leurs sites et applications.

Or, le droit européen est maintenant clair : un consentement monnayé, bradé, ne vaut rien et ne suffit plus à rendre légale leur surveillance de masse1. Ce « consentement » de paille ne saurait

donc plus longtemps servir d’alibi à Zuckerberg et aux autres pour nous rendre responsables de la perte de notre vie privée et de la destruction de nos liens collectifs.

Nos actions de groupe se baseront sur ce seul argument juridique, la fausseté du consentement, car il attaque à sa racine le monde ultra-centralisé (pour eux) et individualiste (pour nous) qu’ils espèrent pouvoir imposer.

Notre campagne de 40 jours consacrera chaque semaine à chacun des GAFAM, pour comprendre la spécifité de l’emprise de chacun d’eux. Mais ce n’est qu’une première étape : les GAFAM ne sont que le symbôle d’un monde qu’il faudra, une fois cette étape passée, déconstruire méthodiquement : contre leurs alliés (sites de presse ou du gouvernement), qui diffusent leurs mouchards partout sur Internet, contre les administrations avec lesquelles ils vivent le grand amour et contre toutes les entreprises ‑ notamment françaises – qui ont embrassé leurs ambitions de manipulation de masse, Criteo en tête.

Cette première étape doit donc être la plus puissante possible, car c’est d’elle que partira le reste.

Puissante comment ? En mettant la CNIL au pied du mur. En déposant sur son bureau une plainte réunissant tant de personnes qu’elle ne pourra pas refuser de la traiter avec la fermeté requise sans perdre toute légitimité. Et le nouveau règlement lui donne enfin les moyens de cette fermeté : des amendes de 4 % du chiffre d’affaire mondial.

Que ce soit clair : cette première étape est si décisive que nous ne pouvons entièrement la laisser dans les mains de la CNIL. Si, au 3 septembre, elle n’a encore entamé aucune démarche, nous porterons nos actions devant l’autorité judiciaire, civile ou pénale, qui a elle aussi le pouvoir de nous défendre.

Enfin, comprenons bien que ces actions auront nécessairement une répercution européenne, si ce n’est mondiale. Le processus de coopération entre les différents États membres de l’Union européenne prévu par le nouveau règlement impliquera manifestement que nos actions soient, en fin de course, tranchées au niveau européen. Nous invitons donc les populations de chaque État membre à reprendre l’initiative entamée en France dans leur pays : nos actions se retrouveront au sommet !

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Québec : Campagne «Viser la justice sociale. Récupérer notre trésor collectif»

Nos services publics se détériorent
Nos programmes sociaux sont démantelés
L’action communautaire autonome est sous-financée

Après des années de politiques d’austérité, le gouvernement Couillard a annoncé un surplus budgétaire de 4,5 milliards $ en 2017. Il s’agit d’un des surplus les plus importants de l’histoire du Québec, réalisé au détriment de la majorité de la population et au prix de l’affaiblissement de son filet social.

Malgré l’immense surplus budgétaire, le financement prévu pour les services publics, les programmes sociaux et l’action communautaire autonome demeure largement insuffisant et ne répare même pas les dommages créés par les compressions des dernières années.

Les services publics sont toujours menacés. En éducation, il ne permet pas de couvrir la hausse des coûts d’année en année (salaires, entretien, etc.). Aussi, le recours accru à la tarification limite de plus en plus l’accessibilité. En santé et services sociaux, le financement du réseau public a subi des coupes sévères, ce qui a grandement affecté les services à la population. Le désengagement envers les services de garde subventionnés (compressions, stagnation de la création de nouveaux CPE) a diminué la qualité de l’ensemble des services. La modulation des tarifs a appauvri les familles.

Les programmes sociaux sont eux aussi largement sous-financés. Par exemple, les prestations d’aide sociale permettent à peine de couvrir la moitié des besoins de base, tels que se loger, se nourrir, se vêtir et se déplacer. Les dernières réformes de l’aide sociale, comme l’instauration du Programme Objectif Emploi tendent à rendre cette aide de dernier recours toujours plus conditionnelle et insuffisante. Le trop peu de logements sociaux construits chaque année ne peut répondre à la demande croissante des personnes qui sont incapables de payer les coûts prohibitifs des logements offerts sur le marché privé. Les prestations de retraite ne permettent pas de sortir de la pauvreté, surtout pour les femmes qui, souvent, comptent des périodes hors du marché du travail.

La détérioration des services publics et des programmes sociaux fait particulièrement mal aux personnes les plus vulnérables de notre société. Pour plusieurs d’entre elles, les organismes d’action communautaire autonome sont le dernier maillon du filet social auquel elles ont concrètement accès. Or, les mesures d’austérité ont plusieurs impacts sur les organismes  communautaires. D’autant plus qu’ils souffrent depuis plusieurs années d’un sous-financement chronique.

Les politiques néolibérales amplifient grandement les inégalités sociales.

Nous refusons ces choix! Nous devons faire autrement. Nous en avons les moyens !

Mobilisons-nous pour sauvegarder et développer notre filet social.

Lisez le dépliant (pour consultation sur le web seulement, versions imprimables ci-bas) présentant la campagne Viser la justice sociale. Récupérer notre trésor collectif.

Matériel d’information et de visibilité:

Outils pour les formation ou les ateliers d’éducation populaire:

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Projet Villaverde Activa

Projet Villaverde: pour une éducation à la citoyenneté mondiale

Éducation à la citoyenneté mondiale, des initiatives innovantes sont mises en œuvre dans le district de Villaverde, avec le soutien de la Mairie de Madrid. Ce projet promeut la mise en réseau et des actions de solidarité de la population jeune en lien avec le tissu associatif du district. L’une d’entre elles est le “Programa de Moneda por tiempo social”, une nouveauté dans le domaine de l’éducation et aussi pour l’ACPP.

Qu’est-ce que le Programme de “Moneda por tiempo social” ?

Les jeunes de Villaverde seront impliqués dans les activités socio-éducatives du quartier, le temps passé par les participant.e.s sera compté et, en retour, ils seront récompensés l’obtention d’une monnaie sociale qu’ils pourront échanger contre des produits ou des services dans les magasins locaux du quartier, encourageant ainsi également les petites entreprises de la région.
Les activités socio-éducatives qu’ils pourront réaliser seront liées aux centres éducatifs avec lesquels nous travaillons et à l’association de quartier. L’unité Villaverde Este (gestion de bibliothèque, ateliers de base d’informatique et de réseautage social pour adultes,  programmes radio socio-éducatifs avec Onda Merlin, radio de quartier, etc. Et comme activité finale, nous organiserons le concours d’art graffiti/urbain.

Ce concours d’art graffiti/urbain vise à améliorer les zones urbaines du quartier.

La monnaie peut être échangée dans les magasins associés au programme, comme la cafétéria de l’IES El Espinillo, la papeterie Copiarte ou La Casa del Pintor, entre autres. Cette monnaie sera appelée boniatillo en raison de son lien avec le marché social de Madrid, puisque ACPP Madrid a décidé d’unir ses forces et d’utiliser la monnaie qui était déjà en circulation au sein de cette entité, ce qui lui donne une approche différente. Il faut garder à l’esprit que lorsque nous parlons de monnaie, nous ne parlons pas vraiment d’un support physique, mais d’une nouvelle application mobile, que nous créons avec les membres du groupe mis en place la monnaie sociale à Alcalá de Henares.

Le concours d’art graffiti/urbain est l’activité finale que nous planifions.
Comme les autres activités du programme, l’idée est née de rencontres avec l’Association étudiante El Espinillo HEI et l’Association de quartier “l’Unité de Villaverde Este”. Il a pour objectif d’essayer d’améliorer les zones urbaines du quartier, qui sont abandonnées et n’encouragent pas leur utilisation. Et quelle meilleure façon de le faire que par le biais d’une activité qui intéresse les jeunes : l’art urbain. Nous comptons actuellement sur la collaboration de l’ADIF et du conseil municipal du district de Villaverde et, en collaboration avec l’association de quartier, nous identifions les espaces les plus pertinents pour amener les œuvres primées dans les rues. De cette façon, le point culminant du concours sera la réalisation d’une journée au cours de laquelle les œuvres sélectionnées seront amenées aux murs choisis. Afin de donner une plus grande visibilité, nous avons contacté des artistes graffiti exceptionnels  de Madrid tels que SAKE, SOENBRAVO et PINTORRUMP, qui participeront au processus de sélection des œuvres. Avec l’exécution de ce projet, nous contribuons à la construction d’une citoyenneté active et engagée, en réalisant dès le début, une collaboration entre la population et les différents agents du quartier qui, sans aucun doute, sera maintenue à l’avenir pour différentes actions que nous continuerons à proposer.

www.acpp.com/asociate

 

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UNESCO : forum sur les migrations

Les ONG en partenariat avec l’UNESCO, dont la Ficeméa est membre, organise un Forum sur les migrant.e.s en septembre.

Les deux jours du forum seront construits sous la forme des parcours migratoires des personnes :

  1. Les pays d’origine des migrant.e.s
  2. Les pays de transit
  3. La destination finale espérée

Les six thèmes

  • Rôle des médias et leaders d’opinion : informer le plus grand nombre, sensibiliser l’opinion, déconstruire les stéréotypes sur les migrants et les discours de haine, mais aussi combattre dans les pays de départ, l’influence néfaste des réseaux de passeurs exploiteurs de misère et trafiquants d’êtres humains, la dissimulation des obstacles et dangers de l’entreprise, la propagation de chimères sur des eldorados modernes.
  • Parvenir  à un accord mondial pour une  migration sûre, régulière et ordonnée : contenu des deux Global Compacts (migrants et réfugiés)  en cours d’élaboration par l’ONU ; pratiques des Etats, rôle des lois nationales face aux droits humains, tendance actuelle au renforcement des frontières, faiblesse de la solidarité entre les Etats concernés dans une région du monde.
  • L’Éducation : la construction universelle de programmes d’éducation à la citoyenneté mondiale est impérative dans un monde globalisé où les mouvements migratoires devraient logiquement s’amplifier en raison des écarts croissants de croissance démographique et de richesse ; de plus le changement climatique peut entrainer des mouvements migratoires massifs.

L’éducation des migrants et réfugiés, la scolarisation ou rescolarisation des jeunes est un axe prioritaire pour l’inclusion, de même que l’apprentissage intensif de la langue du pays d’établissement final.

  • Art et culture au service de l’inclusion : la créativité, le dialogue et le partage des cultures, les activités culturelles collectives, le respect de la diversité culturelle pour la cohésion sociale.
  • La ville : la transformation des villes par l’arrivée des migrants, la gestion de la croissance des faubourgs urbains créés par les arrivées massives, les aménagements de lieux et d’activités en faveur de la mixité et de l’inclusion, le rôle des musées, le rôle des sports populaires pratiqués au niveau mondial
  • Migrant.e.s et réfugié.e.s acteurs et actrices du développement. Contribution des diasporas au développement de leurs pays d’origine, leur rôle de passerelle interculturelle et économique pour un développement « ici et là-bas »

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