Documents utiles sur la privatisation

Rapport du Rapporteur spécial du droit à l’éducation:

UNESCO: Institut international de planification de l’éducation

  • La privatisation de l’éducation: causes, effets et consequences pour la planification: http://bit.ly/1tqWilU

Right to Education Project

Global Initiative on Economic, Social and Cultural Rights (GI-ESCR):

1) Une méthodologie pratique pour faire face  aux effets négatifs de l’implication d’acteurs privés sur le droit à ’éducation: http://bit.ly/1Ud4YT8

2) Comment utiliser les mecanismes des droits de l’homme: http://bit.ly/1TPC4Oy

3) Étude de cas: Les rapports parallèles pour faire face à la privatisation de l’éducation:  http://bit.ly/1TWXF5L

Internationale de l’Éducation

  • Rapport préliminaire: La privatisation déguisée dans le secteur éducatif public: http://bit.ly/1Uuj9TM

IRIS Observatoire des Questions Humanitaires

  • Quelle stratégie bailleur derrière le renouveau de la coopération avec le secteur privé ?  http://bit.ly/1TYabRq

Fédération canadienne des enseignantes et des enseignants

  • “Education Publique; un bien publique.” Rapport sur la privatisation de l’éducation de la maternelle au 12e année au Canada: http://bit.ly/1S70wn6
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Documents de la société civile francophone

  • Appel Francophone contre la Marchandisation de l’education

À travers ce plaidoyer, nombreux partenaires ont voulu assurer une mobilisation collective contre un phénomène grandissant qui impacte tous les secteurs de l’éducation, formelle et non formelle. Cet appel a pour vocation d’alerter les acteurs de la société civile et politique, de les sensibiliser aux dangers inhérents au processus de marchandisation de l’éducation, qui crée de l’injustice sociale et met en péril l’avenir de nos sociétés. http://bit.ly/1ZcVtr0. Pour signer, veuillez cliquer sur ce lien: http://goo.gl/forms/ESJwKYbWqpaBaIQG2.

  • Résolutions du 7e Congrès mondial de l’Internationale de l’Éducation (IE)

Réuni à Ottawa, au Canada, du 22 au 26 juillet 2015, Internationale de l’Education, la fédération mondiale de syndicats d’enseignants représentant 30 millions d’enseignant(e)s et autres personnels de l’éducation autour du monde, on rediger une résolutions sur la privatisation et commercialisation de l’éducation. http://bit.ly/1U3Ju0H

  • Déclaration de Marrakech

Déclaration conjointe des organisations de la societé civile concernant le rapport publié par la banque africaine de dévéloppement et d’autres institutions évaluation des progres accomplis en afrique dans la réalisation des objectifs du millenaire pour le dévéloppement, le 28 Novembre 2014: http://bit.ly/12bSmaE

  • Actes du Séminaire international de la FICEMEA

Début novembre 2014, les CEMEA (Centres d’Entraînement aux Méthodes d’Education Active) ont participé au Séminaire International de la Fédération Internationale des Ceméa sur les mécanismes et conséquences de la marchandisation de l’éducation, les rôles et responsabilités respectifs des États et des sociétés civiles. http://www.cemea.be/IMG/pdf/acte-ficemea.pdf

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Texte de référence

  • L’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF)

L’OIF regroupe 80 États et gouvernements qui partage une langue, le français. Les quatres grandes missions de l’OIF sont: promouvoir la langue française et la diversité culturelle et linguistique; promouvoir la paix, la démocratie et les droits de l’Homme; appuyer l’éducation, la formation, l’enseignement supérieur et la recherche et développer la coopération au service du développement durable. À ce titre, dans les déclarations de l’OIF, l’importance du rôle de l’Etat dans l’éducation ainsi que l’assurance de la qualité de l’ensemble des services educatives dans le secteur public et privé sont mise en valeur. http://www.francophonie.org/Le-Sommet.html

« Nous nous engageons à renforcer notre coopération pour atteindre l’objectif d’une éducation de qualité pour tous (EQPT) ainsi qu’à mettre en place et maintenir un dispositif ef cace de régulation de nos systèmes éducatifs. Nous demandons à l’OIF, l’AUF, l’Université Senghor et la Confemen de poursuivre la réflexion concernant les instruments permettant d’assurer la qualité et l’équité de l’ensemble des services éducatifs, tant publics que privés, et à renforcer l’accompagnement des États et gouvernements dans leur mise en place.» (Sommet de Kinshasa, 2012)

Les Déclarations de l’Organisation Internationale de la Francophonie qui traitent des acteurs privés dans l’éducation:

  • Déclaration de Bucarest, Roumanie (2006) “13.Donner à l’éducation une position prioritaire dans nos programmes de gouvernement, en lui consacrant les ressources budgétaires adéquates, équitablement réparties entre les enseignements primaire, secondaire, supérieur et la formation professionnelle et technique, en allouant les ressources nécessaires pour la gestion, le suivi et l’évaluation des systèmes éducatifs” ; http://www.francophonie.org/IMG/pdf/Declaration_SOM_XI_29092006.pdf
  • Déclaration du Canada-Québec (2008) “10. Renforcer la place de la langue française dans nos systèmes éducatifs tout en développant un enseignement public et privé de qualité et en tenant compte de la répartition des compétences au sein des États dans ce domaine;” http://www.francophonie.org/IMG/pdf/decl-quebec-2008.pdf
  • Déclaration de Kinshasa, RDC (2012): “48.Nous demandons à l’OIF, l’AUF, l’Université Senghor et la Confémen de poursuivre la réflexion concernant les instruments permettant d’assurer la qualité et l’équité de l’ensemble des services éducatifs, tant publics que privés, et à renforcer l’accompagnement des États et gouvernements dans leur mise en place”. http://www.francophonie.org/IMG/pdf/SOMMET_XIV_Decl_Kinshasa_2012.pdf

Voir aussi le rapport: La régulation du système éducatif: une obligation pour atteindre l’équité et améliorer la qualité http://bit.ly/1ZDY3Xg

  • Conférence des ministres de l’Éducation des Etats et gouvernements de la Francophonie (CONFEMEN)

La CONFEMEN réunit tous les deux ans les ministres de 44 États et gouvernements francophones en offrant un cadre d’échange et de concertation sur les systèmes éducatifs dans le processus de développement. La CONFEMEN a trois missions essentielles : information mutuelle, réflexion sur des thèmes d’intérêt commun, concertation entre ministres et experts. Les orientations stratégiques tracées par la CONFEMEN et les analyses et études produites dans le cadre de son programme PASEC sont prises en compte par l’OIF dans ses actions en matière d’éducation et de formation professionnelle et technique.

La CONFEMEN a soulevé les different enjeux du secteur privé dans l’éducation dans des rapports:

    • La qualité de l’éducation un enjeu pour tous: Constats et perspectives: http://bit.ly/1UpEe1D
    • Rapport général de la réunion – débat de la CONFEMEN« Éducation inclusive et de qualité pour tous en Francophonie : Défis, priorités et perspectives pour l’après 2015 » http://bit.ly/1OgnDB3

 

Et dans les Actes: http://bit.ly/219S10Z de la CONFEMEN:

  • Appel de Bruxelles:

Le rôle de l’Etat en tant que régulateur des services de l’éducation, adopté le 23 mai 2008 par les délégués de plus de 50 Etats et de 10 organisations internationales, réunis à l’initiative du gouvernement de la Communauté française de Belgique, avec le soutien de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) et de l’UNESCO. http://bit.ly/1srrz87

  • Entente de coopération pour le renforcement du rôle de l’État comme régulateur des services éducatifs

Le 10 juillet 2014 à Abidjan, 6 pays (Burkina Faso, RDC, Maroc, Maurice, Roumanie, Vietnam) participant au projet de l’OIF sur la régulation par l’État de la qualité et de l’équité de l’éducation (http://bit.ly/25RvB7S) ont signé une Entente de coopération. La cérémonie s’est déroulée en présence notamment de l’Administrateur de l’OIF et du Secrétaire général de la Confemen. Cet accord doit permettre de pérenniser les échanges entre les systèmes éducatifs de ces pays et renforcer les mécanismes nationaux de régulation de la qualité et de l’équité de l’éducation.  lien hypertexte à venir

  • Bureau international d’éducation:

Conclusions et recommandations de la 48e session de la Conférence internationale de l’éducation (CIE) à Genève, du 25 à 28 novembre 2008 ont soulevé la question sur le rôle régulateur de l’État.

« Renforcer la capacité des gouvernements d’orienter, de promouvoir et d’assurer le suivi de la mise en œuvre d’une éducation équitable de haute qualité, en étroite collaboration avec la société civile et le secteur privé. »

« … la responsabilité générale de la promotion de l’inclusion implique l’engagement actif de tous les acteurs sociaux, le gouvernement ayant un rôle directeur et régulateur, conformément, le cas échéant, à la législation nationale. » : http://bit.ly/1UNLJze

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Accord de Cotonou : Les relations de coopération entre l’Union Européenne (UE) et les pays Afrique-Caraïbes-Pacifique (ACP)

Les dates clés de la coopération UE-ACP

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Vue d’ensemble de l’Accord de Cotonou…

L’accord de Cotonou traduit l’engagement à œuvrer ensemble en vue de la réalisation des objectifs d’éradication de la pauvreté, de développement durable et d’intégration progressive des pays ACP dans l’économie mondiale; L’accord de Cotonou jette les bases des relations entre l’UE et 79 pays du groupe ACP. Le Soudan du Sud et la Somalie sont engagés dans le processus de signature et de ratification de l’accord.

L’objectif de l’accord de Cotonou est d’éradiquer la pauvreté en intégrant davantage les pays ACP dans l’économie mondiale. L’accord de Cotonou emploie le terme de «partenariat», insistant sur les engagements et la responsabilité mutuelle, et souligne l’importance du dialogue politique, des Droits de l’homme, de la démocratie et de la bonne gouvernance. L’accord est mis en œuvre par des institutions paritaires ACP-UE, y compris un Conseil des ministres, un Comité des ambassadeurs et une Assemblée parlementaire paritaire.

Contribution significative au développement économique, social et culturel des États ACP et au mieux-être de leurs populations, à les aider à relever les défis de la mondialisation et à renforcer le partenariat ACP-UE dans un effort visant à donner au processus de mondialisation une dimension sociale plus forte;

Les principaux thèmes couverts par l’Accord de Cotonou…

Plusieurs thèmes sont au centre de la relation de coopération entre l’Union Européenne et les États ACP : Éradication de la pauvreté –  développement durable – paix, prévention et résolution des conflits –  environnement et gestion durable des ressources naturelles – Changement climatique – égalité des sexes – Jeunesse-  Éducation – Agriculture – démocratie – droits de l’Homme – Justice sociale – Culture et développement – bonne gouvernance – Migration – Santé – croissance économique etc.

Les principes fondamentaux de l’Accord de Cotonou…

Les relations entre les parties prenantes de l’Accord sont guidées par quelques principes :

L’égalité des partenaires et l’appropriation des stratégies de développement: ce principe rappelle la souveraineté des États et encourage l’appropriation des stratégies de développement par les pays et populations concernés ;

La participation: Le partenariat est ouvert aux États en tant que partenaires principaux, mais aussi à d’autres acteurs ( confère partie «  Les acteurs de la coopération » aux parlements ACP, aux autorités locales des États ACP et à d’autres acteurs, en vue de favoriser la participation de toutes les couches de la société, du secteur privé et des organisations de la société civile à la vie politique, économique et sociale;

Le dialogue, le respect des engagements mutuels et la responsabilité: ces principes sont centraux à la relation de partenariat et  visent les deux parties ;

La différenciation et la régionalisation: les modalités et les priorités de la coopération varient en fonction du niveau de développement du partenaire, de ses besoins, de ses performances et de sa stratégie de développement à long terme. Un traitement particulier est accordé aux pays les moins avancés.

Les acteurs de la coopération entre l’Union Européenne et les pays ACP…

Dans le cadre de cette coopération, sont considérés comme acteurs :

  • les organisations sous-régionales, régionales ACP et l’Union africaine;
  • les autorités publiques (locales, régionales et nationales), y compris les parlements des États ACP;
  • les acteurs non étatiques : La reconnaissance par les parties des acteurs non étatique dépend de la manière dont ils répondent aux besoins de la population, de leurs compétences spécifiques et du caractère démocratique et transparent de leur mode d’organisation et de gestion. Dans cette catégorie, sont classés :

— le secteur privé,

— les partenaires économiques et sociaux, y compris les organisations syndicales,

— la société civile sous toutes ses formes selon les caractéristiques nationales. La contribution de la société civile au processus de développement peut être accrue par un renforcement des organisations communautaires et des organisations non gouvernementales à but non lucratif dans tous les domaines de la coopération.

Les institutions de coordination de l’Accord de Cotonou

Ces institutions ont pour rôle d’assurer la coordination, la cohérence et la complémentarité, ainsi qu’un flux efficace et réciproque d’informations. Il s’agit du Conseil des ministres, du Comité des ambassadeurs et de l’Assemblée parlementaire paritaire.  Toutefois, il est important de relever que des réunions de chefs d’État et de gouvernement se tiennent sont aussi prévues pour accompagner et assurer un suivi de cette mission de coordination.

La Coopération économique et commerciale : principal point de discorde avec les APE

Le but majeur des Accords de Partenariat Économiques (APE ) est l’instauration d’une zone de libre-échange (réduction de tarifs douaniers, suppression de segments de marchés, libéralisation des mouvement de capitaux…)  entre les pays de l’Union Européenne et ceux de région ACP. Plusieurs critiques sont émises dans la mesure certaines parties prenantes estiment qu’il s’agirait d’une zone de libre-échange entre des partenaires inégaux..Toutes les régions ACP n’ont pas encore signé les APE. Il s’agit par exemple de l’Afrique de l’Ouest, l’Afrique Australe et l’Afrique de l’Est. Des organisations de la société civile sont actuellement entrain de se mobiliser contre une éventuelle mesure de l’UE qualifiée de « chantage » par ces militants.

2020 approche à grands pas…

L’année 2020 marque le terme fixé pour l’Accord de Cotonou. Alors que cette échéance approche à grands pas, plusieurs questions se posent sur l’avenir des relations entre l’Union Européenne et ses partenaires des pays ACP notamment sur la question épineuse des APE.

 

Bon à savoir :

Accord de Cotonou : Manuel à l’usage des acteurs non étatiques

http://eeas.europa.eu/delegations/burkina_faso/documents/more_info/accord_cotonou_acteurs_non_etatiques_fr.pdf

 

Anne Michelle EKEDI

Volontaire OIF

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Fabrique d’Idées 2016 : Militer !

Après la thématique de la jeunesse, qui a débouché sur la campagne « Laisser le temps à l’enfance », après la question de la culture aux CEMÉA, après la lutte contre la marchandisation de l’Éducation et après la réflexion sur et autour de l’espace…, nous avons, cette année, abordé le thème de la militance.

Militer, sans pour autant devenir militaires, pour provoquer mille et une explosions neuronales dans le chef de la vingtaine de camarades présent-e-s, à l’heure où des mesures d’austérité et de sécurité remettent en cause un ensemble d’acquis sociaux et de libertés, au moment où nous sommes confronté-e-s à des menaces que l’on croyait disparues.

Le week-end du 1er mai ne nous a pas permis de rencontrer un-e syndicaliste, trop afféré-e à la préparation et à l’engagement, à l’occasion de la fête du travail…

Nous avons donc misé sur nos ressources au sein du groupe, faisant la part belle à une hétérogénéité renforcée par la présence de deux militants des CEMÉA Rhône-Alpes et les appartenances et/ou engagements multiples des protagonistes.

Après un repas coopératif le vendredi soir – dont il faudrait peut-être réfléchir à limiter les quantités – nous nous sommes d’abord musclé-e-s sur 3 thèmes rigoureusement essentiels dans notre société :

  • Plutôt manches baissées ou retroussées ?
  • Eau plate ou pétillante ?
  • Mat ou brillant ?

Autant dire que les débats ont fait rage…

Le lendemain matin, nous avons tenté un parallèle entre l’histoire du secteur associatif qui œuvre dans la santé mentale et celui de l’Éducation populaire. Pierre Smet nous a raconté l’histoire de la création du Sas, centre de santé mentale à Evere. L’objection de conscience, le refus de la normalisation, la professionnalisation…

La question du sens de l’action est restée présente, en titre ou en filigrane en fonction des moments.

Nous nous sommes ensuite rendu-e-s à la Cité Miroir, pour l’expo « En Lutte. Histoires d’émancipation », qui retrace l’histoire belge de 1830 à nos jours sous l’angle marxiste des rapports de domination : une manière de poser – en perspective – les grandes luttes et les courants de notre histoire contemporaine.

Le parcours propose différents tableaux et de vibrer au travers d’univers historiques. Ça bouscule… Certain-e-s ne s’en sont pas encore remis-es… Cela nous situe – justement – dans les combats sociaux et la conquête des droits.

Les commentaires à la suite de l’expo avec nos accompagnatrices interrogent les « Oublié-e-s » de l’histoire contée, la fin de l’expo en style Peace and Love donne plus envie de jouer de la guitare en chantant l’Amour que d’agir concrètement pour modifier les structures, les rapports de force et les logiques de relation. La sortie se termine en « eau de boudin » : des tablettes tactiles proposent de définir notre profil de militant-e…

Nous quittons la Cité Miroir pour ne pas nous laisser enfermer dans cette proposition, avec des traces, des émotions, des envies, des révoltes… à transformer en actes dès le lendemain.

De retour à l’Espace Belvaux, nous avons tenté de formaliser notre manière de lutter… Sous la forme des « bons conseils de Tante Renée »… Collectif, résistance, convictions et persévérance se sont dégagés de notre expérience.

Le dimanche, nous avons tissé les liens entre les dimensions sociétales de notre action (l’égalité, la justice, la solidarité, l’émancipation individuelle et collective…) et des champs d’intervention sur les terrains de l’Éducation, pour imaginer un bar militant le 10 juin 2017 à l’occasion des 70 ans accomplis des CEMÉA en Belgique, délimiter les balises d’une formation à destination d’une institution de repos et de soins rue Louvrex qui ne nous a rien demandé, envisager l’encadrement d’enfants lors d’un évènement culturel tel que les Francofolies de Spa…

Le week-end s’est terminé sur des engouements, des envies, des rencontres à prolonger. Et le désir, partagé, de revendiquer solidairement un idéal de progrès social au travers de nos actions, aux CEMÉA ou ailleurs…

L’Éducation n’est pas vaine et il nous faut lutter pour qu’elle reste dans le champ politique.

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Célébration de la biodiversité en Algérie : l’Association nationale Scientifique de Jeunes « Découverte de la Nature » agit et éduque en faveur de l’environnement

A l’occasion de la journée mondiale de la biodiversité, et conformément à son engagement sociétal avec l’organisme méditerranéen CLEAN-UP THE MED, l’Association nationale Scientifique de Jeunes ‘’Découverte de la Nature’’ (ASJDN) a organisé les 7, 14, 21 et 22 mai 2016, une série d’activités de nettoyage de plages, forêts et barrage mais aussi de sensibilisation des citoyens au phénomène de la pollution environnementale en général et des espaces de détente en particulier. Une opération qui a été bien accueillie par les partenaires et participants, aux portes de la saison estivale. L’objectif de cette initiative était d’attirer l’attention de l’opinion publique ainsi que des autorités concernées sur les conséquences de la destruction de l’environnement et les nombreuses atteintes aux équilibres écologiques dans les communes ciblées.

  • 07 Mai – Nettoyage du barrage Sarno dans la Commune de Sidi Brahim, Wilaya de Sidi Bel Abbes

Cette activité a connu la participation d’autorités administratives, d’associations locales et de mouvements jeunesse. Au total, nous avons dénombré 75 associations (5000 personnes), 50 organismes et structures et 50 professionnels. Grâce à cette grande mobilisation, nous avons enregistré un total de 80.000 kilos de déchets collectés.

  • 14 mai – Nettoyage de la Forêt «du Parc citadin » dans la Commune de Souk Ahras, Wilaya de Souk Ahras

380 kilos de matières ont été collectés suite à la participation de militants issus de divers secteurs (Direction de l’Environnement de Souk Ahras, le Centre d’enfouissement technique, l’association NADAFA, la sureté nationale, le scout musulman et le croissant rouge algérien).

  • 21 mai – Une journée intense d’activités écologiques

La journée du 21 mai a été la plus riche dans la mesure ou des actions de nettoyage et de sensibilisation se sont tenues dans 5 communes :

Commune de Bordj El-Bahri Wilaya d’Alger : Nettoyage des Plages «CIGAGNE et ONDINE »

Deux plages ont servi de cadre à cette mobilisation écologique : la plage LA CIGAGNE longue de  200 Mètres, large de 40 Mètres et la plage L’ENDINE longue de 500 Mètres et large de 40 Mètres. Le coup d’envoi officiel de l’opération de nettoyage des plages a été donné au Club La Cigogne par Monsieur le wali délégué de Dar-El-Beida, en présence de tous les participants, de la Télévision Nationale Algérienne (ENTV), de D’zair news, de la Radio El-Bahdj et d’autres organes de presse. Une couverture médiatique qui a contribué à l’atteinte de l’objectif d’« éducation à l’environnement ».

Par ailleurs, des panneaux d’affichage ont été installés à l’entrée des Plages, et des affiches et dépliants de sensibilisation ont été distribués au grand public. Les participants se sont répartis en groupes de dix ; les plus petits ont été chargés de la récolte de papier et plastique, tandis que les plus grands ont récoltés les déchets ferreux et du verre. Les bénévoles devaient ensuite vider leur collecte dans des poubelles réservées chacune à un type de déchet. A la fin de l’opération, une pesée a été effectuée afin d’évaluer la quantité de différents déchets collectés : Plastique : 66 kgs – Bois : 37 kgs – Verre : 22 kgs – Métaux : 83 kgs – Papier : 26 kgs – Matières Organiques : 58 kgs pour un total général de 292 kilos de déchets.

Commune de Rouina Wilaya d’Ain Defla : Nettoyage de la forêt « Babour »

En présence d’associations de jeunes et d’autorités administratives de la Commune de Rouina, 160 kilos de matières ont été collectées pendant le nettoyage  de la forêt « Babour » et sont réparties comme suit : Plastique : 40kgs – Bois : 20 kgs – Bouteille : 30 kgs – Papier : 55 kgs – Matières Organiques : 15kgs

Commune d’Aouana Wilaya de Jijel : Nettoyage de Plage « Bourdj Blida »

Au terme du nettoyage de la plage « Bourdj Blida », nous avons récupéré au total 440. Kilos avec la participation de jeunes, d’enfants et d’autorités de la commune d’Aouana.

Canton tahammemt, Commune El-Madher Wilaya de Jijel : Nettoyage de la forêt domaniale de Bouarif

Dans cette commune, la journée s’est achevée par la collecte de 610. Kilos de déchets dans la forêt domaniale de Bouarif. Ecoliers, jeunes militants ont contribué à la réalisation de cet acte citoyen et écologique.

Commune Marsa ben m’hidi Wilaya de Tlemcen : Nettoyage de la Plage de Marsa ben m’hidi

Dans la commune Marsa ben m’hidi, l’activité de nettoyage de la plage a produit un total de 960. Kilos de déchets collectés en présence de la Direction de l’environnement de la Wilaya de Tlemcen, d’enfants, de jeunes et autres militants d’associations locales.

  • 22 mai – Journée mondiale de la biodiversité, un accent mis sur l’éducation à l’environnement

Comme chaque année, la communauté internationale a célébré la journée mondiale de la biodiversité. L’ASJDN a poursuivi son action d’éducation à l’environnement en exposant des posters de 2m X 1m destinés au grand public, sur l’écosystème en général (faune, flore terrestre et marine). Cette opération a été une réussite totale grâce à la participation des autorités, des associations, des médias, des jeunes… et autres partenaires présents.

C’est donc de façon écologique que l’Association nationale Scientifique de Jeunes « Découverte de la Nature » a une fois de plus, marqué les esprits et rappeler son rôle et sa place dans le paysage associatif algérien.

 

 

 

 

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Publié dans ASJDN

Le programme “Écoles Sans Racisme, Écoles pour la Paix et le Développement “ (ESR, EPD)

L’Assemblée de Coopération pour la paix –ACPP commença son parcours dans le monde de l’éducation formelle et non formelle en 1992, dirigée à cette époque par Pamella O’Malley, maîtresse et activiste clef dans la défense de l’éducation publique en Espagne. Tout au long de ces années, nous avons continué à travailler et adapter notre travail aux nouvelles circonstances sociales, politiques et économiques, sans abandonner nos origines et notre idéal d’engagement avec les options progressistes en éducation. 

Le programme «  Écoles Sans Racisme » – ESR

Le programme Écoles sans Racisme – ESR nait en 1988 à Ambres (Belgique) comme un mouvement de réaction contre les situations de violence, intolérance et racisme qui étaient entrain de se générer dans la société et, en particulier, en milieu scolaire. Ainsi, le programme fût dirigé par un groupe d’éducatrices qui comprenaient l’éducation, et concrètement le système éducatif, comme un instrument très efficace pour créer une nouvelle citoyenneté qui s’oppose au racisme et à la xénophobie et qui défend des valeurs comme l’égalité de droits, la paix, le dialogue, etc.

Dès son origine, ESR a la vocation de devenir un réseau européen de centres éducatifs qui s’engagent de forme active dans la lutte contre les attitudes xénophobes à travers un des milieux qui exerce la plus grande influence sur la citoyenneté : l’éducation.

Bien que ESR ait été créé comme un outil pour lutter contre le racisme dans les écoles et dans la société, dès le départ, il a été décidé que le programme, en plus de favoriser l’interculturalité, serait un outil pour introduire l’éducation à la citoyenneté de manière transversale et permanente dans le programmes des établissements scolaires et dans les méthodes utilisées par les enseignants. ESR a évolué et s’est transformé en un programme qui, outre l’objectif de ne produire aucun type de discrimination, cherche aussi à éduquer à la paix, à la résolution pacifique des conflits et à la solidarité dans une perspective globale. Ceci inclut la responsabilité personnelle et collective avec le développement humain de toutes les personnes et sociétés. C’est pour cela qu’aujourd’hui le programme se nomme « Écoles sans racisme, écoles pour la paix et le développement » (après ESR, EPD).

Du programme «  Écoles Sans Racisme » (ESR)  au programme « Écoles sans Racisme, pour la Paix et le Développement » (ESR, EPD)

Le programme « ESR, EPD » est un cadre d’action et un outil de travail qui peut être offert aux écoles. Une méthodologie, une manière de faire les choses et de comprendre l’éducation, qui a besoin d’une participation de toute la communauté éducative et qui fait de l’enseignant un agent fondamental pour la promotion de la convivialité interculturelle. A travers le programme « ESR, EPD » , nous faisons un accompagnement de façon continue aux centres scolaires de différents niveaux grâce à un travail de formation des professeurs, nous fournissons des matériaux et nous faisons des propositions didactiques, qui ont pour objectif de renforcer les communautés éducatives dans leur travail quotidien afin de construire une Citoyenneté Globale engagée avec les Droits Humains, la Paix, la solidarité et l’égalité.

Pendant les dernières années, à cause du contexte actuel de crise sociale qui touche l’Europe, nous avons trouvé des situations de désavantage éducatif de certains élèves dues à des circonstances personnelles ou socioculturelles, associées à des situations de risque ou d’exclusion dans leur entourage. Nous croyons que le programme EPD doit en tenir compte et doit travailler dans les écoles en les encadrant dans leur entourage. Réussir une éducation de qualité pour tous demande un effort tant pour les membres de la communauté éducative directement impliqués comme pour l’entourage social dans lequel se déroule l’éducation. Ainsi, l’éducation est de plus en plus une responsabilité collective, développée tout au long de la vie et avec une grande influence du contexte territorial et social dans lequel on vit. Par conséquent, nous voulons faire un pas en plus dans le rôle que la société civile et les organisations peuvent et doivent jouer en éducation, incorporant des techniques et des méthodologies avec une perspective communautaire, de lutte contre les inégalités et de suscitation de la participation. Les interventions actuelles de ESR, EPD essayent d’intégrer l’école dans un entourage plus grand que le quartier, et favoriser l’interaction de la société dans l’école et de celle-ci dans la société. Pour ceci, nous sommes entrain de développer des méthodologies d’Apprentissage qui permettent une voie de service à la communauté dès l’école.

Un exemple d’outil didactique : Le THÉÂTRE FORUM

A l’Assemblée de Coopération pour la Paix, nous avons adapté la méthodologie du théâtre forum conçu par Augusto Boal, aux réalités sociales de notre entourage et nous l’avons incorporé au programme éducatif ESR, EPD. Le Théâtre Forum est une activité basée sur les théories du brésilien Augusto Boal, créateur du Théâtre Opprimé (méthode dans laquelle se met en scène une expérience qui représente une situation sociale injuste et dans laquelle le public propose et représente une solution). Pour sa réalisation, nous compterons sur un groupe d’acteurs et actrices qui représentent une petite histoire dont les élèves deviendront les protagonistes. Le moyen théâtral permet qu’on atteigne les enfants et les jeunes d’une forme simple et efficace sur des  thèmes précis ou des situations de conflit difficiles à aborder d’une autre manière dans le contexte d’une classe. Ainsi, à travers de petites dramatisations, s’expose un problème qui n’est pas résolu (normalement basé sur des problèmes et des conflits sociaux réels et présents dans la classe) et on demande aux élèves de proposer des solutions et de les représenter en prenant le rôle du protagoniste de la pièce.

Les pièces sont des mises en scènes de situations familières au public, par exemple des conflits de convivialité, d’inter culturalité, de violence contre les femmes, de harcèlement scolaire et « cyberbullyng », de drogues, etc. L’élève qui propose une solution différente doit participer en tant que protagoniste à une répétition de la pièce. Cette forme d’agir permet une analyse du comportement et des motivations qui expliquent des situations déterminées. Elle invite à changer la réalité négative et démontre que c’est possible d’avoir une incidence dans la situation e question.

Le Théâtre Forum est basé sur l’explicitation des conflits interpersonnels et sociaux. Les élèves doivent eux mêmes chercher des solutions au conflit, le vécu de l’expérience mise en scène et essayer de le résoudre. Il représente donc un excellent outil pour détecter des problèmes latents dans la classe, de favoriser une réflexion et la résolution de conflits.

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Publié dans ACPP

Quelques témoignages d’anciens Volontaires Internationaux de la Francophonie

A la suite de la présentation du programme de Volontariat de la Francophonie, nous avons jugé pertinent de partager des extraits de témoignages[1] d’anciens VIF :

Andreea Neamtu, volontaire roumaine en mission à Chisinau (Moldavie): « Cette mission m’a permis d’apprendre à être prête à tout faire, découvrir et pousser des portes que je n’aurais pas eu le courage de pousser auparavant. »

Auguste KOFFI, volontaire ivoirien à Paris (France): « Ma mission me permets de côtoyer presque au quotidien des décideurs pour la plupart des chefs d’État et d’autre part des personnes venant de milieu dit défavorisés… C’est un tourbillon de sensations et d’ouverture à une autre culture qui a fait et continuera à faire de moi une personne meilleure au sortir de cette expérience unique offerte à la jeunesse francophone par le biais de ce programme

Belinda MOULIN, volontaire belge en mission à Bujumbura (Burundi): « Le programme m’a permis de me rendre au Burundi une deuxième fois en tant que chargée de projet  Réseau  inter universitaire des Grands-Lacs à Bujumbura (Burundi) auprès de l’Antenne Afrique des Grands-Lacs de l’Agence Universitaire de la Francophonie (AUF).»

Chu Thi Quynh May, volontaire vietnamienne en mission au Gabon: « J’ai pu travailler dans un environnement international qui m’a aidé à accumuler des expériences professionnelles, enrichir mes connaissances et augmenter ma capacité d’adaptation »

Élodie Bamowongo, volontaire congolaise (RDC) en mission à Hanoï, (Vietnam): « C’est une expérience qui m’a ouvert l’esprit, m’a permis de mieux me connaître ainsi que mes atouts et limites, et a augmenté mon estime personnelle, élargi mon réseau professionnel… »

Hajer Tlijani, volontaire tunisienne à New-York (Etats-Unis): « Une telle expérience, unique et enrichissante, est une vraie opportunité pour développer mes compétences et me familiariser avec le système assez complexe des Nations Unies… A tous les jeunes de l’espace francophone: postulez au programme VIF, rejoignez l’aventure et osez sortir de votre zone de confort. C’est là où la vraie vie commence! »

Illili Ag Elmehdi, volontaire malien en mission à Hûe (Vietnam): « Cette expérience m’a permis de voir avec un certain recul ma vie socioprofessionnelle, de partager des expériences, de donner de mon temps et de mes connaissances, en un mot de me sentir utile. »

Marie-Josée BLANCHARD, volontaire canadienne à Hanoi (Cambodge): « J’ai une passion pour tout ce qui touche à la culture et à la religion, et particulièrement à la rencontre des deux. Je suis ravie de vivre à nouveau une expérience à l’international, spécialement en Asie, et je me réjouis à l’idée de pouvoir déguster chaque jour de bons petits plats cambodgiens et asiatiques! (Oui, la nourriture est une autre de mes passions, et la cuisine asiatique est ma préférée! »

Michèle Andriamparany, volontaire malgache à Addis-Abeba (Éthiopie): « Ça a été un défi depuis le début de cette aventure. Il y avait eu une sélection sur dossier, un test écrit, et un entretien. 3000 candidats pour 57 postes! C’est aussi un défi d’avoir quitté pays, ancien poste, famille et amis. Et toute la mission reste encore un grand défi que je suis déterminée à relever »

Moussa Gassama, volontaire sénégalais, en mission à Sofia (Bulgarie): « J’éprouve toujours du plaisir à parler de mon expérience de volontaire ! Je souhaite aux nouveaux volontaires d’être heureux de participer à une telle initiative qui a été une réussite pour mon parcours professionnel. »

Nadyia Ben Halim, volontaire tunisienne en mission à Phnom Penh (Cambodge) :« J’ai pu grâce à mon expérience de volontaire vivre une année d’autonomie et de découverte. Plus que jamais je crois en la diversité mais plus que jamais aussi, je crois au partage. »

Roudy Thimothé, volontaire haïtien à Yaoundé (Cameroun): « Pour moi être VIF est une opportunité de découvrir une face cachée de la vie. L’occasion de servir une cause planétaire tout en restant attaché à ses valeurs patriotiques. Cette expérience me permet de tirer plusieurs conclusions comme la confiance en soi sur le plan professionnel ; découverte d’autres cultures »

Sandra Cazenave, volontaire Française en mission au Vanuatu: « Le programme VIF est certes une expérience professionnelle très enrichissante mais c’est avant tout pour moi une aventure humaine extraordinaire et riche en émotion. »

Souleymane NDIAYE, volontaire sénégalais à Szeged (Hongrie): « Aux futurs volontaires : être VIF, est une très grande chance, un mérite et une opportunité que tous les jeunes francophones devraient tenter de saisir. Cette expérience vous procure une nouvelle vision du monde, beaucoup plus large. »

Thi Ngoc Anh NGUYEN, volontaire vietnamienne à Québec (Canada): « Il s’agit pour moi d’une opportunité de me forger mes premières expériences professionnelles à l’étranger et de faire des connaissances avec des amis venant de différents pays francophones. »

 

Anne Michelle EKEDI

Volontaire de l’OIF

[1] Source Direction de l’Éducation et de la Jeunesse (DEJ) de l’OIF en charge du programme de VIF

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Le Volontariat international de la Francophonie (VIF) : Mettre les jeunes au service du développement durable et des valeurs de la Francophonie

La Francophonie agit pour que sa jeunesse soit outillée pour incarner ses valeurs, les perpétuer et les faire progresser, en particulier depuis le VIIIe Sommet de Moncton en 1999 spécialement consacré à cette  thématique,  en  passant  par le Xe Sommet de Ouagadougou (2004) jusqu’au XVe Sommet  de  Dakar (2014)  qui  a eu pour  thème  «Femmes et jeunes en Francophonie: vecteurs de paix, acteurs de développement».

Le programme de volontariat, une réponse aux défis des jeunes francophones

Sous l’impulsion d’ABDOU DIOUF, ancien Secrétaire général de la Francophonie, et adopté par le XIe Sommet à Bucarest, le programme de Volontariat International de la Francophonie (VIF) a été officiellement lancé en 2007. Une phase pilote est  implémentée entre 2007 et 2009 : 37 jeunes ressortissants de 14 pays ont été volontaires de la Francophonie. En adoptant la Stratégie Jeunesse 2015-2022 lors du XVe Sommet à Dakar en 2014, la Francophonie a réitéré son engagement envers la jeunesse francophone. Sur les traces de son prédécesseur M.Abdou Diouf, Mme Michaëlle Jean, l’actuelle Secrétaire générale de la Francophonie s’est engagée à faire de la jeunesse une préoccupation centrale de l’Organisation.

Le Volontariat International de la Francophonie (VIF), c’est quoi ?

Le VIF est un moyen pour l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) de favoriser la mobilité, de promouvoir la solidarité, de développer le dialogue des cultures, de soutenir l’employabilité des jeunes et de faciliter leur insertion sociale et professionnelle. Il s’insère dans le programme de mobilité et de renforcement des capacités des jeunes de la Direction de l’Éducation et de la Jeunesse. Ce programme offre aux jeunes francophones des opportunités d’échanges, d’engagement au service du développement et du rayonnement des valeurs de la Francophonie ainsi qu’une valorisation de leurs compétences. Le VIF constitue une expérience inédite pour les jeunes francophones de vivre une expérience internationale enrichissante et inoubliable.

Le VIF : Contribuer au développement des pays francophones

Les domaines d’intervention de ce programme s’inscrivent dans le cadre des objectifs de la Francophonie :

– Promouvoir la langue française et la diversité culturelle et linguistique ;

– Promouvoir la paix, la démocratie et les droits de l’homme ;

– Appuyer l’éducation, la formation, l’enseignement supérieur et la recherche ;

-Développer la coopération au service du développement durable et de la solidarité.

Les valeurs du volontariat international de la Francophonie

Le volontariat est avant tout un acte d’engagement personnel et désintéressé de jeunes ressortissants de pays membres de la Francophonie qui, pour une durée déterminée, offrent leurs compétences dans un domaine d’activité précis, au profit d’un projet de la Francophonie.

Qu’est-ce qu’un « ViF » ?

Un Volontaire international de la Francophonie « ViF » est un jeune diplômé, homme ou femme, qui a acquis dans le cadre de ses études des compétences avérées dans son domaine de formation. Il est animé d’un désir d’apprentissage et de partage. Il s’engage, durant 12 mois, exclusivement de tout autre engagement et de manière désintéressée, au service d’un projet de la Francophonie. Il doit faire preuve d’ouverture, de responsabilités, d’initiatives, de réelles capacités d’adaptation et d’autonomie dans le respect de la culture de ses interlocuteurs et du pays d’accueil.

Un volontaire n’est ni un stagiaire, ni un salarié de l’OIF, ni de la structure d’accueil qui le reçoit. Le volontariat constitue donc pour le volontaire francophone une opportunité de mettre à contribution des savoirs récemment acquis afin de :

  • se confronter aux particularités de la vie professionnelle ;
  • partager et acquérir des savoir-faire et savoir-être dans un contexte culturel différent.

Parce qu’il est bénévole à plein temps, le volontaire n’est pas soumis aux règles sur le droit du travail ni au Statut et Règlement du Personnel de l’OIF mais il perçoit une indemnité mensuelle de subsistance. Cette indemnité lui permet de se loger et de vivre décemment sur son lieu d’affectation. Il bénéficie d’une assurance santé, d’une assurance rapatriement sanitaire et d’une responsabilité civile « vie privée ». Les transports aller-retour entre le pays d’origine, le pays de formation et le pays d’affectation seront pris en charge par l’OIF et/ou par la structure d’accueil du volontaire. Les assurances sont souscrites par l’OIF et sont soumises à des conditions. Les frais de visa pour le pays où se déroulera la mission du volontaire sont à la charge de ce dernier.

Qu’est ce qu’une structure d’accueil d’un « ViF » ?

Une structure d’accueil partenaire partage les valeurs et les principes de la Francophonie. Elle fait partie du réseau de partenariat de l’OIF, des opérateurs (AUF, AIMF, TV5 Monde, Université Senghor) et des institutions (CONFEMEN, CONFEJES, APF) de la Francophonie. L’organisation qui a recours aux services d’un volontaire, s’engage à :

– manifester un réel intérêt pour accueillir, accompagner et favoriser l’échange d’expérience avec le volontaire qui apportera sa participation dans la réalisation des activités du projet ;

– encadrer le volontaire, lui confier des tâches à la hauteur de ses qualifications et de son expérience.

Plus d’informations sur les critères d’éligibilité, la procédure de sélection et de déploiement ici: http://jeunesse.francophonie.org/volontariat/presentation-du-programme-volontariat-0#EXAMEN%20ET%20%C3%89TAPES%20DE%20S%C3%89LECTION

Quelques mots sur le Réseau des volontaires internationaux de la Francophonie (RVIF)

Comme l’indique son nom, le RVIF est un réseau d’échanges et de partage d’anciens volontaires internationaux de la Francophonie. Il est également important de souligner que le RVIF est un des membres fondateurs de la Plateforme Internationale des Réseaux Jeunesse Francophones (PIRJEF) crée officiellement  en 2014 lors du Sommet de Dakar.

Le VIF en quelques chiffres :

Depuis 2007, près de 300 jeunes francophones ont participé au programme :

51% de femmes, 49% d’hommes,

– Moyenne d’âge : 28 ans,

– représentants 34 pays de la Francophonie,

Les volontaires ont réalisé des missions réparties dans 35 pays de la Francophonie.

75% d’entre eux sont originaires des pays du sud et de l’Europe centrale et orientale.

 

Anne Michelle EKEDI

Volontaire de l’OIF

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Volontariat entre des associations membres de la Ficeméa : Témoignage de Manon Robert

Manon Robert, militante des Ceméa Pays de la Loire (France) raconte sa mission de volontariat aux Ceméa del Mezzogiorno (Italie)

Le déclic : Mon désir de vivre une expérience professionnelle nouvelle et de découvrir une autre culture …

Après avoir effectué mes études dans le domaine de l’animation socioculturelle et vécu différentes expériences dans ce secteur en France, j’ai eu envie de découvrir ce qu’il se passe dans un autre pays européen. En septembre, je suis donc allée voir les CEMEA Pays de la Loire pour parler d’un projet de volontariat international. J’avais déjà vécu à l’étranger et le fait d’aller un peu « vers l’inconnu » ne me posait pas de problème.

Une crainte avant le départ…

Par contre je ne parlais pas l’italien et d’être confrontée pour la première fois à une langue que je ne connaissais pas était plutôt une crainte concernant mon intégration. Après quelques mois d’attente, nous étions deux à être envoyés en mars aux CEMEA del Mezzogiorno (Rome) pour un projet d’un an.

La politique d’accueil des volontaires au sein des Ceméa…

Cette politique s’inscrit dans le cadre de projets de Service Volontaire Européen (SVE). Elle vise à renforcer et créer des partenariats afin d’assurer un meilleur suivi des volontaires, un meilleur travail inter-associatif et européen, et un plus grand investissement dans la dynamique internationale. Les points forts de la charte SVE sont : le soutien au partenariat associatif, la dimension d’apprentissage (formations, accompagnement, découverte…), et le bénéfice pour la communauté locale ( Dans le cadre de sa mission, il s’agit de l’intervention sur des structures “enfance et jeunesse”).

Ma mission de volontariat aux CEMEA de Mezzogiome  à Rome (Italie)…

Des objectifs généraux ont été définis dans le cadre de ma mission, il s’agit de :

  • La compréhension et l’appropriation des principes de l’éducation nouvelle et du milieu socio-culturel, de l’éducation formelle et non formelle, ainsi que du mouvement associatif en Italie;
  • La compréhension et l’analyse de la dimension de l’engagement associatif ainsi que de la dimension internationale et interculturelle de la démarche.

Contrairement aux CEMEA français, les CEMEA del Mezzogiorno sont organisateurs et gestionnaires de structures d’accueil enfance-jeunesse. Le secteur international est également assez développé et nous sommes en moyenne une dizaine de volontaires internationaux répartis dans les différentes structures.

Ma structure d’arrivée était un centre dont le projet est la lutte contre l’échec scolaire. Il a donc bien fallu se mettre à l’italien pour pouvoir aider à faire les devoirs et échanger avec les jeunes. J’ai pu aussi découvrir d’autres structures, notamment un centre pour adolescents/ jeunes adultes, un centre de loisirs, une coopérative socio-agricole, une école pour demandeurs d’asile et réfugiés. J’ai également participé à l’organisation du stage BAFA appro international des CEMEA Pays de la Loire qui se déroule à Rome.

Pour moi c’est intéressant de se confronter à un autre contexte et un autre fonctionnement qu’en France, de se rendre compte de la situation sociale et politique italienne et plus particulièrement de la ville de Rome. Le fait de ne pas bien connaître et comprendre la langue peut représenter une barrière mais peut paradoxalement rapprocher et faciliter les échanges.

Après mes 5 premiers mois majoritairement passés avec un public « enfants et jeunes », le projet pour la rentrée de septembre est de découvrir et travailler avec un autre type de public, comme adultes et personnes immigrées.

Les perspectives…

Quant aux perspectives suite au Service Volontaire Européen , je pense qu’il me reste encore du temps pour y réfléchir et j’espère que les futures expériences m’aideront à les imaginer…

 

Manon Robert

 

 

 

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