« REPERES », manuel pour la pratique de l’éducation aux droits de l’Homme avec les jeunes – Conseil de l’Europe

Les instruments juridiques ne suffisent pas à défendre les droits de l’homme. Ceux-ci doivent être protégés et respectés par tous les citoyens, notamment par les jeunes. Le présent manuel veut aider ces derniers à comprendre les droits de l’homme et à en parler. Quant aux animateurs de jeunesse, aux enseignants et aux éducateurs, professionnels ou bénévoles, ils y trouveront des moyens concrets d’inciter les jeunes à participer activement à la défense des droits de l’homme à leur manière, là où ils vivent.

Le manuel est disponible ici : http://www.eycb.coe.int/compass/fr/contents.html

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Publié dans Jeunesse

Accord de Cotonou : Manuel à l’usage des acteurs non-étatiques

Le rôle et la place des acteurs non étatiques dans la mise en œuvre de l’Accord de Cotonou sont clairs. Ce qui n’est pas clair, cependant, ce sont les modalités et les conditions pour assurer leur pleine et véritable participation. Ce manuel couvre globalement toutes les questions pouvant intéresser les acteurs non étatiques. Il témoigne du processus de consultation couronné de succès entrepris avec toute une gamme de parties prenantes des six régions ACP et la Commission européenne. Il contient notamment des informations pratiques et des réponses spécifiques sur les modalités d’un engagement accru des acteurs non étatiques dans la coopération ACP-CE.

Le manuel est disponible ici : http://eeas.europa.eu/delegations/burkina_faso/documents/more_info/accord_cotonou_acteurs_non_etatiques_fr.pdf

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Publié dans Politiques internationales

Reconstruction de la commission de l’Océan-Indien

La Région Océan Indien de la FICEMEA comprend cinq organisations :

– Trois associations nationales qui ont une existence légale et qui ont été admises comme membres de la Fédération après les procédures régulières prévues par nos statuts.

Ce sont :

  1. L’Association Seychelloise pour la Jeunesse et l’Animation
  2. Le CEDEM (Centre d’Education et de Développement des Enfants Mauriciens)
  3. Les Ceméa de Madagascar.

Ces associations connaissent souvent un problème de structuration : pas de permanent salarié mais de vrais militants et des bénévoles, ce qui se traduit par la difficulté de trouver un interlocuteur fiable avec lequel on peut dialoguer et monter un projet dans la durée.

Ce problème est surtout d’actualité aux Seychelles et un peu moins à Maurice.

 

  • Deux associations territoriales françaises à la Réunion et à Mayotte qui bénéficient d’un soutien conséquent de l’Etat français (détachement d’expatriés, et sans doute, subvention et dotation en matériels et/ou en locaux),

Problème partagé :

Cloisonnement insulaire (il faut prendre l’avion pour faire se rencontrer les militants) et difficultés de communication (réseaux de télécommunication aléatoires et parfois matériels obsolètes)

Nos propositions :

  • Monter un projet de rencontre physique avec les militants des Seychelles (nous avons vécu deux ateliers sur la Petite Enfance à Mahé il y a quelques années sur financement de l’UNESCO !) et en profiter pour recenser les membres encore en activité, identifier de nouveaux leaders et restructurer l’association seychelloise.
  • Encourager et appuyer l’initiative de Marie POHOSKI de la Réunion de développer des projets de dimension régionale et/ou internationale comme celui qu’elle nous a proposé l’année passée et qui permettrait de renforcer les relations au niveau de la Région.
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La reconstruction de la Commission régionale Océan Indien de la FICEMEA

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Projet d’organiser un CA physique en juin 2017

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Valorisation des projets des membres. Positionnement de la Ficeméa dans les projets portés par plusieurs membres

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Orientations opérationnelles pour l’éducation complète à la sexualité : une approche axée sur les droits de l’homme et l’égalité des genres – Fonds des Nations Unies pour la Population

Le droit à l’accès à une éducation complète à la sexualité est ancré dans les droits fondamentaux et permet aux jeunes d’acquérir suffisamment d’autonomie pour préserver leur santé, leur bien-être et leur dignité. Ces orientations opérationnelles définissent le cadre de l’UNFPA pour l’éducation complète à la sexualité, qui est l’un des cinq piliers de sa stratégie pour les jeunes et les adolescents. Elles sont également liées aux quatre autres domaines d’intervention qui concernent: le plaidoyer pour le développement basé sur des données factuelles, l’investissement et la mise en œuvre ; le renforcement des capacités pour la fourniture de services de santé sexuelle et reproductive, dont la prévention, le traitement et les soins liés au VIH; des initiatives courageuses pour atteindre les plus vulnérables; et la participation et le leadership des jeunes.

Le guide est disponible ici : http://www.unfpa.org/sites/default/files/pub-pdf/UNFPA_OperationalGuidance_FR%20-Website_0.pdf

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Publié dans Droits de l'homme

Accès des jeunes des quartiers défavorisés aux droits sociaux – Recommandation des Ministres du Conseil de l’Europe

« L’éducation/apprentissage non formel et le travail de jeunesse se sont à maintes reprises révélés efficaces pour aider les jeunes à concevoir des stratégies et des solutions pour contrebalancer leur handicap et devenir des acteurs actifs et utiles du développement de leur communauté et de l’ensemble de la société.

Cependant, les travailleurs de jeunesse et de l’éducation/apprentissage non formel, des organisations de jeunesse et, plus généralement, les responsables de jeunes, souffrent souvent d’une piètre reconnaissance politique et sociale, et leur profession a tendance à être considérée comme peu prestigieuse. Les mesures suivantes valorisent le travail de jeunesse et l’éducation/apprentissage non formel et contribuent au développement local à travers l’Europe… »

La recommandation est disponible ici : http://www.coe.int/t/dg4/youth/Source/Resources/Publications/2015_Recommendation_Enter_fr.pdf

 

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Publié dans Jeunesse

La scolarisation des enfants et des jeunes en situation de handicap dans les îles du sud-ouest de l’océan Indien : état des lieux et perspectives – Centre international d’études pédagogiques (CIEP)

L’atelier régional du CIEP dans son Centre local à La Réunion intitulé « La scolarisation des enfants et des jeunes en situation de handicap dans les six îles du sud-ouest de l’océan Indien : état des lieux et perspectives» a permis de réaliser un état des lieux des pratiques de scolarisation existant dans les six îles du sud-ouest de l’océan Indien –Madagascar, Île Maurice, Union des Comores, Îles Seychelles, Mayotte et La Réunion, et d’amorcer également un dialogue inter-associatif, interinstitutionnel et inter-îles afin de favoriser des pistes d’action et de partenariat public-privé.

Les actes de l’atelier sont consultables en ligne ici : http://www.ciep.fr/sources/conferences/la-scolarisation-des-enfants-et-des-jeunes-en-situation-de-handicap-dans-les-iles-du-sud-ouest-de-l-ocean-indien/docs/actes/files/assets/basic-html/index.html#page2

Le compte-rendu de l’atelier en PDF : http://www.ciep.fr/sites/default/files/migration/conferences/la-scolarisation-des-enfants-et-des-jeunes-en-situation-de-handicap-dans-les-iles-du-sud-ouest-de-l-ocean-indien/docs/compte-rendu.pdf

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Publié dans Petite enfance

L’ONU dit que l’aide au développement du Royaume-Uni qui va à des écoles privées à but lucratif pourrait porter atteinte aux droits des enfants

(Londres, 10 juin 2016)

Dans un communiqué sans précédent publié le 9 juin 2016, le Comité des droits de l’enfant de l’Organisation des Nations Unies s’est dit préoccupé par le fait que le Royaume-Uni « finance des écoles privées et informelles à faible coût exploitées par des entreprises commerciales à but lucratif » par le biais de son aide au développement, du fait que cela pourrait avoir contribué à porter atteinte aux droits des enfants dans les pays bénéficiaires.

Le Comité a recommandé au Royaume-Uni de « s’abstenir de financer des écoles privées à but lucratif » et de « donner la priorité à l’éducation de premier degré gratuite et de qualité dans les écoles publiques ».

Le Royaume-Uni a dépensé ces dernières années des millions de livres sterling pour financer des écoles privées à but lucratif dans des pays en développement. Des fonds publics ont en particulier été acheminés par le Ministère du développement international (DFID) du Royaume-Uni à une chaîne très contestée et controversée d’écoles normalisées à but lucratif, Bridge International Academies,  qui opère au Kenya, en Ouganda, au Nigéria et en Inde.

Delphine Dorsi, de Right to Education Project, a réagi en déclarant : « Le Comité des droits de l’enfant confirme les soupçons que nous avions émis dans notre rapport, sur le fait que le financement par le Royaume-Uni de Bridge International Academies et autres chaînes commerciales analogues pourrait être contraire au droit international. L’aide au développement devrait aller en priorité à la réalisation du principe de l’éducation gratuite de qualité pour tous, en particulier pour les groupes marginalisés, or ce n’est pas ce que fait le Royaume-Uni en finançant ce type d’écoles. Il s’agit là d’un sérieux avertissement adressé à tous les pays donateurs, d’avoir à respecter à l’étranger leurs obligations touchant les droits humains ».

Kevin Courtney, Secrétaire général par intérim de National Union of Teachers (NUT), le plus grand syndicat d’enseignants, a dit : « National Union of Teachers accueille avec satisfaction les recommandations du Comité des droits de l’enfant, qui a fait siennes nos préoccupations concernant l’éducation inférieure aux normes dispensée dans les pays bénéficiaires les plus pauvres du fait du développement des écoles privées dites « à faible coût ». Le Gouvernement britannique, qui dit au Royaume-Uni être défavorable à ce que l’éducation publique fasse des bénéfices, devrait répondre à ces critiques accablantes et lancer immédiatement un examen du soutien financier apporté par le DFID à ces écoles privatisées et à leur promotion dans les pays du Sud ».

Sylvain Aubry de Global Initiative for Economic, Social and Cultural Rights, a dit : « La recherche que nous avons menée avec nos partenaires au Kenya, en Ouganda et au Ghana a clairement montré que les écoles commerciales à but lucratif qui y sont exploitées compromettent les droits de l’enfant. Le financement octroyé par le DFID à ces écoles est donc illicite, et le Royaume-Uni devrait prendre dès maintenant des mesures pour y mettre fin et remplir les obligations qu’il assume en droit international ».

David Archer, membre pour la société civile du Partenariat mondial pour l’éducation, a souligné : « J’espère que ces importantes observations du Comité des droits de l’enfant amèneront le DFID à repenser l’appui qu’il apporte à des écoles privées à but lucratif de piètre qualité, appui qui est manifestement contraire au bon travail qu’il accomplit par ailleurs pour soutenir l’éducation, en particulier celle des filles ».

Documents

Contacts

  • Delphine Dorsi, Coordonnatrice exécutive, Right to Education Project : +44 77 06 756 077 / dorsi@right-to-education.org
  • Sylvain Aubry, Conseiller juridique et de recherche, Global Initiative for Economic, Social and Cultural Rights : +254 7 88 28 96 34 / sylvain@globalinitiative-escr.org
  • David Archer, membre pour la société civile du Conseil du Partenariat mondial pour l’éducation : +44 75 95 10 64 00 / Archer@actionaid.org
  • Caroline Cowie, NUT Press Office : 07879480061 / 0207 380 4706 / Samidha Garg : garg@nut.org.uk
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Publié dans Marchandisation de l'éducation, Ressources sur la marchandisation