Le discours dominant sur l’éducation considère celle-ci comme un « capital humain », dont
le développement serait profitable à la fois aux individus (employabilité) et aux sociétés
(croissance économique). Ce discours idéologique a pour fonction principale de justifier
une adéquation fine de l’école aux évolutions du marché du travail. Or, l’étude des
documents les plus récents de l’OCDE et de l’Union européenne révèle que cette évolution
engendre, non pas un développement quantitatif ou qualitatif de l’enseignement, mais sa
polarisation et son repli sur les « compétences » de base
Publié dans L’Ecole démocratique n° 55, septembre 2013!
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