Bilan moral et financier 2015

L’association nationale scientifique des jeunes « découverte de la nature » a été créée en 1991, dans le but d’assurer une contribution à la préservation de l’environnement, la promotion d’actions spécifiques en direction des jeunes et des échanges et la coordination avec les institutions concernées par les questions liées avec l’objet de l’association. Les objectifs principaux de l’association s’articulent autour des éléments suivants :

  • Le développement de la culture scientifique dans le milieu de jeunes.
  • L’organisation et l’animation du loisir scientifique.
  • L’Information des jeunes sur les diverses activités de l’association.
  • La sensibilisation du grand public sur les questions de l’écologie et de l’environnement en vue de favoriser l’émergence de nouveaux réflexes en rapport avec la protection de la nature.
  • L’incitation des institutions éducatives à entreprendre des actions au profit des élèves pour la «découverte de la nature».
  • La mise à contribution des médias nationaux pour une meilleure prise en charge des thématiques liées à l’écologie.
    L’année 2015, a connu un net recul des activités de notre Association malgré le déploiement d’un important programme de formation et d’information des jeunes ainsi que la sensibilisation du public aux questions liées à la préservation de la nature et ce en raison de l’absence de subventions.
    Les membres de l’Association ont également participé à des rencontres internationales portant sur la protection des milieux marins et particulièrement la mer méditerranée et sur la gratuité de l’école en Afrique.

Consultez le Bilan 2015 NATIONALE

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Projet “quartiers ouverts”

L’Assemblée de coopération pour la paix a conçu une importante ligne de travail dans le Nord (Espagne et Europe), afin de transformer notre réalité la plus proche en modèles de société engagés envers la justice sociale, la lutte contre la pauvreté et envers des valeurs telles que la paix, l’égalité et le respect de la diversité.

Depuis plus de 15 ans, nous exerçons notre activité selon cette orientation en centrant notre travail sur les écoles et les centres d’enseignement ; mais le nouveau contexte social, politique et économique environnant nous a obligés à dépasser les espaces strictement académiques et à déployer notre intervention vers les QUARTIERS, en tant qu’éléments fondamentaux de coexistence et de proximité avec la société. C’est cet objectif qui est à la base du projet BARRIOS ABIERTOS (QUARTIERS OUVERTS) qui se développe depuis quelques années dans différents quartiers de villes comme Gijón, Albacete, Saint-Jacques-de-Compostelle ou San Juan de Aznalfarache. Le programme débute également à Palma de Majorque, Barcelone et Valence, entre autres.

 

Barrios Abiertos est un programme d’intégration sociale et de coexistence, du point de vue du droit, de la citoyenneté et du respect de la diversité. Pour Barrios Abiertos, l’intégration est envisagée comme étant un processus pluriel qui considère l’état de bien-être sous différents aspects. C’est la raison pour laquelle l’intégration des personnes doit être prise en compte d’un point de vue multidimensionnel, tout en renforçant les capacités des différentes structures, qu’elles soient sociales, d’enseignement, culturelles ou de participation. Le quartier constitue un territoire de référence où l’on retrouve toutes ces structures ; c’est également l’espace où la proximité des citoyens et citoyennes est la plus importante. C’est d’ailleurs par cette proximité que le quartier est à l’origine de différents espaces de coexistence, formelle ou informelle, qui doivent être renforcés pour que cette coexistence soit à la base de principes tels que le respect de la diversité, le dialogue interculturel et l’approche horizontale. De cette façon, Barrios Abiertos vise à favoriser les capacités de coexistence et d’intégration au sein des espaces les plus formels du quartier (centres d’enseignement, centres de soins, centres sociaux de proximité) ainsi qu’au sein des espaces informels tels que les associations de riverains et le reste du tissu social.

Les piliers fondamentaux qui soutiennent la méthodologie du programme sont les suivants :

LE RENFORCEMENT DES CAPACITÉS DE COEXISTENCE ET D’INTERCULTURALITÉ DES SERVICES PUBLICS DU QUARTIER, PAR LE BIAIS D’ACTIONS ÉDUCATIVES AUPRÈS DE L’ENSEMBLE DES CITOYENS ET DE SENSIBILISATION SOCIALE

La santé et l’éducation sont des droits sociaux fondamentaux pour l’ensemble des citoyens. Le fait de garantir ces droits suppose de garantir la prestation de ces services de manière universelle, plurielle et juste. De la même manière, la santé et l’éducation sont des axes prioritaires dans le travail auprès des populations de migrants vivant dans les quartiers. À travers notre programme, nous proposons des séances de formation et mettons au point du matériel de sensibilisation pour le personnel sanitaire des centres de soins des différents quartiers où nous exerçons notre activité.

Nous encourageons également des actions et des activités dans les centres d’enseignement, afin d’encourager l’interculturalité et la coexistence au sein des écoles. Nous souhaitons aussi que les écoles soient des espaces ouverts à la communauté, où la participation des familles et l’interaction avec les agents sociaux présents dans le quartier sont bien réelles. Ainsi, nous intégrons aux programmes des écoles des forums vidéo, des contes ou des exposés didactiques afin de travailler sur la citoyenneté et la coexistence interculturelle, dans le but que ces activités scolaires ou extrascolaires puissent être mises en œuvre par le tissu social, très varié dans cette zone. Nous renforçons également la diversité culturelle, pour chaque territoire, au cours des différentes célébrations traditionnelles ou d’enracinement qui ont lieu dans les écoles (en incluant des plats d’autres endroits, des jeux d’autres cultures…, afin d’encourager l’échange d’expériences et l’interculturalité).

Une autre façon de renforcer les capacités des services publics du quartier est le travail en coordination avec les centres municipaux de proximité (les centres municipaux sont des espaces qui réunissent pour chaque quartier les services de proximité de la ville : services sportifs, sociaux, administratifs, de loisirs, etc.). Barrios Abiertos nous permet de programmer, en même temps que la direction de ces centres, différentes activités mensuelles, à travers l’offre ludique et sociale qu’il propose. Nous assurons des cours d’espagnol pour étrangers, des ateliers de radio, des cours de théâtre pour enfants, toujours dans une perspective d’intégration sociale et de coexistence.

RENFORCEMENT DE LA PARTICIPATION ET DE LA FORMATION DE LA POPULATION IMMIGRANTE DU QUARTIER

Pour cela, nous essayons de mettre la population immigrante en contact avec le tissu social existant dans le quartier. L’idée n’est pas de proposer de nouvelles formes de participation ou de nouvelles offres de formation ; nous souhaitons faciliter les canaux de communication et rapprocher la population aux structures sociales normalisées, déjà existantes dans le quartier. Nous organisons pour cela des présentations et ouvrons de nouvelles formes de participation dans les associations de riverains, les associations de parents des centres d’enseignement et dans les autres associations de référence, dans tous les quartiers.

LA DIFFUSION ET LA VISIBILITÉ DE LA DIVERSITÉ, UNE VALEUR AJOUTÉE ET POSITIVE POUR LE QUARTIER

Il est évident que pour réussir tout ce qui a été cité précédemment, un important travail de diffusion, de visibilité, d’incidence et de sensibilisation est nécessaire. La campagne de diffusion « Barrios Abiertos » a été conçue avec un double objectif : rendre plus visible la réalité interculturelle du quartier et sensibiliser l’ensemble des citoyens sur la valeur de la diversité et la coexistence. C’est ainsi qu’une identité graphique a été déterminée et le programme a été doté d’un logo, d’un slogan et d’une stratégie de communication et de sensibilisation sociale. Le message au cœur de la campagne est le suivant : « Toi et moi faisons notre quartier » ; son but est que les personnes du quartier sentent que les maisons, les rues, les commerces et les services publics sont des éléments ouverts et pluriels où la diversité est une valeur positive pour la coexistence. De plus, ensemble, les citoyens deviennent des acteurs cruciaux pour la construction de ce genre de quartier. Cette campagne nous a permis de réaliser différentes actions de marketing dans les rues : peintures murales sur les équipements urbains du quartier, campagnes de sensibilisation sur les radios communautaires des quartiers, participation à des événements sportifs, où l’image de Barrios Abiertos était présente, etc. Nous avons donc fait en sorte d’utiliser la communication et la publicité en tant qu’outils pour rendre plus visible la diversité existant dans les quartiers.

Avec Barrios Abiertos, nous souhaitons construire un modèle de coexistence ouvert et pluriel, aux côtés des organisations sociales et de l’ensemble des citoyens. Nous souhaitons arriver à un modèle de quartier qui luttera contre les inégalités, où les écoles seront ouvertes, où l’on trouvera des centres d’enseignement pour chacun et chacune, où les espaces de participation seront effectifs.

Parce que toi et moi, nous faisons notre quartier.

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2016 Impliquons-Nous !

Mes amies, mes amis,

 

Quel programme de vie vous souhaiter en ce début 2016 ?
Comment répondre aux multiples questions et aux contradictions que nous rencontrons à chaque jour, à chaque instant ?

 

L’énergie et les capacités multiples d’Edgar Morin peuvent, je le pense, nous aider à construire ce siècle. Aussi, en guise de vœux très sincères et nourris d’espoirs, je vous livre ci-dessous quelques-unes de ses réflexions. J’espère qu’ensemble nous pourrons contribuer à les faire advenir. Ce serait une belle et bonne année 2016 pour vous, pour vos proches, pour  FICEMEA, pour moi, pour nous tous réunis en cette humanité que nous constituons.

 

Yvette Lecomte,

Présidente de la FICEMEA

 

« La question (…) est bien d’élaborer une voie nouvelle avec une politique de l’humanité et une politique de la civilisation. Une politique de l’humanité peut et doit prendre en charge des problèmes que normalement devrait résoudre le développement, par exemple le problème accru de la faim. Une politique de l’humanité devrait fournir aux pays  du Sud les dispositifs producteurs d’énergie verte, dont les centrales solaires et marémotrices. Une politique de l’humanité devrait être aussi une politique humanitaire à l’échelle du monde, qui permettrait de mobiliser la jeunesse des pays qu’on appelle développés dans un service civique planétaire, qui remplacerait les services militaires, afin d’aider sur place les populations dans le besoin. Une politique de l’humanité devrait permettre d’appréhender les problèmes tels qu’ils se posent dans les différents parties du globe et, au lieu d’une formule standard appliquée dans les contextes les plus divers, d’élaborer des actions spécifiques convenant à chaque contexte particulier. Une politique de l’humanité devrait être surtout une politique de la civilisation qui serait la symbiose entre ce qu’il y a de meilleur dans la civilisation occidentale et les apports extrêmement riches des autres civilisations. Une politique de l’humanité devrait respecter les savoirs, les savoir-faire, les arts de vivre des différentes cultures, y compris orales. Une telle politique de l’humanité devrait donc être une politique de symbiose planétaire, prônant le grand rendez-vous du donner et du recevoir dont parlait Léopold Sédar Senghor. En matière de santé, tout en conservant et en approfondissant les bienfaits de la médecine occidentale, elle devrait inclure les apports des médecines indigènes, non seulement des nations de tradition médicale millénaire, comme l’Inde et la Chine, mais encore celles des peuples archaïques d’Amazonie, alliant thérapies chamaniques et connaissance des plantes. Cette politique devrait pouvoir fournir gratuitement les médicaments, notamment contre le sida, aux pays du Sud… Quant à la politique de civilisation, prenant en compte les effets négatifs de notre civilisation occidentale, elle viserait à dépasser l’alternative croissance/décroissance dans la considération de ce qui doit croître/décroître/demeurer stationnaire. Elle viserait à restaurer les solidarités, à réhumaniser les villes, à revitaliser les campagnes et à renverser l’hégémonie du quantitatif au profit de la qualité de la vie, prônant le mieux plutôt que le plus…

(…)

La mise en œuvre de ces politiques implique aussi que soient entreprises un grand nombre de réformes : réforme politique, réformes économiques, réformes sociales, réforme morale, réforme de la pensée mais aussi et surtout réforme de l’éducation et réforme de la vie. Toutes ces réformes (…) sont interdépendantes. Elles s’entr’appellent les unes les autres et par là même leurs développements devraient leur permettre de se dynamiser mutuellement. Seul l’approfondissement de ces réformes, leur cheminement permettront de régénérer assez le monde pour faire advenir la voie vers la métamorphose.

(…)

Tout est à réformer, tout est à transformer. Mais tout a commencé sans qu’on le sache vraiment. J’en veux pour preuve tous ces différents projets qui, tous les  jours, éclosent dans toutes les régions du monde (…). Nous sommes (…) porte-voix des innombrables aspirations, efforts, essais, expériences d’une nouvelle civilisation qui veut naître – que j’appelle civilisation du bien-vivre (…) et qui devrait refouler la civilisation hégémonique du calcul, du profit, de la chronométrie, des intoxications consommationnistes, de l’alimentation industrialisée, des pseudo-besoins qui cachent le grand besoin de l’espèce humaine à l’ère planétaire : bien vivre dans l’autonomie et l’épanouissement du JE au sein du NOUS ».

 

Edgar Morin extrait de Impliquons-Nous. Dialogue pour le siècle. Edgar Morin, Michelangelo Pistoletto . Arles, Actes Sud, 2015

 

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Dessin réalisé par les Ceméa de la Fédération Wallonie-Bruxelles

 

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Commission régionale Afrique 2015 : La gratuité de l’école en Afrique

Dans l’élan de redynamisation de la Fédération Internationale des Centres d’Entraînement aux Méthodes d’Education Active (FICEMEA) impulsé depuis Namur en Belgique en novembre 2014, la commission Afrique a pris la résolution de s’y  engager par l’organisation régulière et systématique des rencontres des commissions régionales.

L’objectif général lors de cette rencontre à Abidjan du 26 au 30 aout a permis de créer une synergie dans la réalisation des actions des CEMEA de la commission Afrique et élaborer une vision concertée du thème de la gratuité de l’école en Afrique.

Consultez les actes :

Actes Afrique

 

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Interview de Annick Girardin : « Le nerf de la guerre, ce sera le financement des systèmes éducatifs »

 

photo annick GirardinAnnick Girardin, Secrétaire d’État au Développement et à la Francophonie, revient sur le rôle central de l’éducation dans la mise en œuvre des Objectifs du développement durable et sur la nécessité d’y mettre les moyens adéquats.

Article mis en ligne sur le site internet de Solidarité Laïque, membre du Réseau français de la Campagne mondiale pour l’éducation.

 

QUELS RÔLES L’ENFANCE ET LA JEUNESSE JOUERONT-ELLES DANS LA RÉALISATION DES OBJECTIFS DU DÉVELOPPEMENT DURABLE ? EN QUOI L’ÉDUCATION EST-ELLE UN LEVIER POUR ATTEINDRE CES OBJECTIFS ?

L’Agenda post 2015 que nous venons d’adopter à New York le 25 septembre dessine le monde de 2030. Aujourd’hui dans le monde, 1 personne sur 2 a moins de trente ans. Ces jeunes vivent à 90 % dans les pays émergents et en voie de développement. D’ici 2030, 400 millions de jeunes Africains vont rentrer sur le marché du travail. Les jeunes ne sont pas seulement le plus grand défi que doit affronter l’Afrique, mais aussi sa plus grande opportunité. Les jeunes gens qui risquent leur vie pour se rendre aujourd’hui en Europe ne sont pas seulement désespérés, ils sont aussi ambitieux et courageux. Cette ambition et ce courage est un atout considérable pour assurer la réalisation des ODD. Réussir le développement, c’est donc construire un avenir pour ces enfants et ces jeunes. Les ODD répondent à ce défi de deux manières.

La première c’est que l’agenda 2015 doit permettre en même temps de mettre fin à l’extrême pauvreté et de préserver la planète. C’est indispensable pour donner à chacun une vie décente, c’est-à-dire accès à l’eau, à la santé, à l’énergie, à l’alimentation. La seconde, c’est que nous avons adopté plusieurs ODD qui ciblent les plus jeunes. L’éducation est confirmée, comme dans les Objectifs du millénaire pour le développement, comme priorité pour le développement et la solidarité internationale. L’éducation et la formation, sous toutes leurs formes, formelle, informelle, académique et professionnelle, sont la condition première de réalisation de tous les droits humains et de contribution à un développement durable et équitable. En 2030, notre objectif c’est que chaque enfant ait accès à une éducation primaire et secondaire gratuite. Chaque enfant, cela veut dire aussi mettre fin aux inégalités entre les garçons et les filles. J’y suis très attachée.

QUELS SONT À VOS YEUX LES PRINCIPAUX FREINS À LEVER POUR ATTEINDRE CES OBJECTIFS, NOTAMMENT SUR LA QUESTION DE L’ÉDUCATION ?

Le nerf de la guerre, dans les pays pauvres, ce sera le financement des systèmes éducatifs. L’aide publique au développement doit y contribuer, bien sûr, mais il faut que les Etats prennent leurs responsabilités. C’est le sens de l’accord d’Addis-Abeba sur le financement du développement, qui est un programme de mobilisation pour la communauté internationale. Il est nécessaire que les Etats du Sud puissent lutter contre l’évasion fiscale, pour financer les services publics comme la santé ou l’éducation. Nous ne pouvons plus nous permettre que des montants 10 fois supérieur à l’APD échappent au contrôle des Etats et ne soient pas utilisés pour l’éducation et la formation des jeunes qui, rappelons-le, est la clé pour leur permettre de trouver un travail, se construire une vie, une famille, un avenir.

Il y a un autre aspect qui me tient à cœur. C’est le développement des territoires ruraux. Les déséquilibres avec les régions urbaines sont encore trop grands dans les pays en développement. L’éducation et la formation doivent être accessibles partout, dans les villes et dans les campagnes.

COMMENT ENVISAGEZ-VOUS LE RÔLE DES ORGANISATIONS DE LA SOCIÉTÉ CIVILE ÉDUCATIVE ? DE QUELLE FAÇON, ET NOTAMMENT EN MATIÈRE DE DIALOGUE AVEC LES POUVOIRS PUBLICS ?

La société civile est essentielle pour accompagner les pouvoirs publics et lui rappeler ses engagements. 2015 est une grande année pour le développement, c’est une année où de nouveaux objectifs sont fixés. J’ai souhaité associé le Réseau français de la Campagne mondiale pour l’éducation au Forum mondial sur l’éducation, car vous apportez une expertise précieuse liée notamment à votre diversité. 2015 est une grande année pour le développement, c’est une année où de nouveaux objectifs sont fixés. Mais le vrai travail, celui de la mise en œuvre, il commence maintenant. La société civile a largement participé à construire ce nouveau cadre, il faut qu’elle ait sa place dans sa mise en œuvre. Et puis, pour moi, les organisations non gouvernementales sont aussi des espaces d’innovation. J’évoquais tout à l’heure la question du financement. Elle est centrale, mais elle ne résoudra pas tout. Car l’éducation, ce n’est pas que l’école, je le sais bien moi qui vient des mouvements d’éducation populaire. J’attends donc des organisations de la société civile qu’elles poursuivent, en France et dans le monde, son ambitieux travail d’éducation à la citoyenneté. Car au-delà des chiffres, des indicateurs, nous n’aurons réussi les ODD que si chaque jeune se voit offrir la chance de devenir, réellement, un citoyen du monde.

 

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Publié dans Jeunesse, Ressources thématiques

Quelles chances de réussite pour la COP21: 12 propositions pour la Conférence de Paris sur le climat

La conférence des Nations Unis sur le changement climatique qui a débuté le 30 novembre à Paris -la COP21- est un événement hautement médiatique. Les enjeux que pose le changement climatique sont complexes, les dimensions économiques, sociales et politiques difficiles à déchiffrer.

En utilisant des dessins humoristiques et photos, nous avons préparé une présentation introductive des enjeux majeurs de cette COP autour de la notion-clé de la « responsabilité » (et ses implications pour la juridiction environnementale).

Cette présentation est préparée dans le cadre d’un projet de création de « documents éducatifs » pour des jeunes adultes, étudiants Universitaires et militants associatifs.

Vous pouvez télécharger la présentation originale à la page d’accueil de notre site Web, sur http://polis-inee.org/ sous le titre: «Quelles chances de réussite pour la COP21: 12 propositions pour la Conférence de Paris sur le climat ‘ (le texte est en français et en cours de traduction en grec et en anglais).

 

 

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Publié dans Grece

C’est à l’occasion du Teacher’s Day que CEDEM à accueulli Sonia Chebbi déléguée Permanente de la Ficeméa

Article sonia le dimanche

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Publié dans Maurice, Revue de presse

Éducation 2030 Déclaration d’Incheon

L’UNESCO, conjointement avec l’UNICEF, la Banque mondiale, l’UNFPA, le PNUD, ONU Femmes et l’UNHCR, a organisé le Forum mondial sur l’éducation 2015 à Incheon, République de Corée, du 19 au 22 mai 2015, manifestation accueillie par la République de Corée. Plus de 1600 participants de 160 pays, dont 120 ministres, chefs et membres de délégations, chefs d’agences et hauts responsables d’organisations multilatérales et bilatérales ainsi que représentants de la société civile, de la profession enseignante, des jeunes et du secteur privé ont adopté la Déclaration d’Incheon pour l’éducation 2030, qui définit une nouvelle vision de l’éducation pour les 15 prochaines années.

Projet Education 2030 Cadre d’action

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Publié dans Education pour tous

Petite enfance, grands enjeux

PREAMBULE

La Première Conférence Mondiale sur l’Education et la Protection de la Petite Enfance (Moscou 2010) organisée par l’UNESCO en collaboration avec la Fédération de Russie a donné un nouveau dynamisme aux efforts consentis en faveur de l’Education et de la Protection de la petite enfance. Afin de contribuer à la mise en oeuvre du Cadre d’action et de coopération : Construire la richesse des Nations, le calendrier d’action adopté à la conférence mondiale et les objectifs de l’UNESCO en matière d’EPPE1 tels qu’ils figurent dans le programme du biennium 2012-2013, le Groupe de travail Education Pour Tous, mis en place par le Comité de Liaison des ONG/UNESCO, a décidé de consacrer une des deux Journées internationales de 2012 au secteur de l’EPPE. Le Comité a en outre décidé de situer la journée dans le cadre de la Semaine de la Campagne Mondiale pour l’Education2 (23-27 avril 2012), centrée cette année sur le plaidoyer en faveur du premier objectif de l’EPT, le développement et l’amélioration de l’EPPE.

UNESCO Petite enfance actes déf version pdf-1

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Publié dans Petite enfance

France – Tunisie Jeunesses en Mouvement

Les actions des Ceméa en Tunisie naissent d’une envie, d’une envie d’aller voir ce pays qui a pu trouver la force et le courage d’accomplir une révolution. D’aller voir ce pays et sa jeunesse, de découvrir leurs rêves, leurs espoirs et leurs projets pour le futur. Nos actions naissent aussi d’une envie de contribuer à ce processus de changement, d’aller partager au-delà de la Méditerranée nos expériences, en espérant que tout ça amènera enrichissements, remises en causes et interrogations, ici et là-bas.

Pour cela, nous nous sommes donné-e-s trois moyens d’action :

  • la ((trans-)formation – conformément à la raison d’être des Ceméa, qui ont toujours défendu que les pédagogies actives, l’éducation nouvelle et l’animation étaient des outils puissants d’émancipation des enfants et des jeunes mais aussi des adultes
  • le volontariat – là encore, nous avons choisi de nous appuyer sur cet outil parce qu’il fait partie de l’identité des Ceméa depuis leur naissance, que nous pensons que l’engagement quotidien de chacun-e est nécessaire pour transformer une société et que cet engagement n’est possible que s’il est reconnu, valorisé et accompagné
  • les échanges de jeunes – pour qu’il y ait construction et échange, il faut d’abord qu’il y ait rencontre, ce qui n’est possible qu’en allant découvrir les réalités des un-e-s et des autres par l’échange

C’est à partir de ces propositions qui nous sommes allé-e-s à la rencontre d’associations tunisiennes, que nous les avons invitées en France à découvrir ce que nous faisions et que nous avons construit petit à petit des projets en partant de nos envies communes et de notre curiosité sur ce qui se fait d’un côté et de l’autre de la Méditerranée.

Deux années et quelques dizaines d’actions plus tard, nous et nos partenaires tunisiens nous connaissons mieux, avons appris beaucoup de choses des un-e-s et des autres sur la dignité, les enfants et les adolescent-e-s, les jeux traditionnels, le temps qui fonctionne différemment d’un pays à l’autre, les points communs entre l’arabe, le français et l’italien, et énormémentde choses encore.

Nous avons aussi constaté qu’il était toujours difficile de construire des relations de confiance, de se donner le temps de s’engueuler pour pouvoir construire plus solidement, qu’au-delà des mots il y avait des mondes différents à découvrir … Bref, nous découvrons ce que ça peut bien vouloir de dire de travailler ensemble dans le respect mutuel. Comme toujours, nous continuons aussi de découvrir ce que l’éducation populaire peut bien être, dans notre quotidien mais aussi dans celui des autres.

Jeunesses en mouvement

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Publié dans France