Dans les pays d’Afrique Noire francophone moins de 2 % seulement des enfants bénéficient d’une pré scolarité et les petites filles sont toujours très minoritaires. Toutes les structures d’accueil, les jardins d’enfants quand ils existent, sont payants, même les rares classes maternelles rattachées à des écoles élémentaires.
Pourtant, les états sont persuadés de la nécessité d’une action éducative avant l’entrée à l’école élémentaire. Les professionnels de la prime enfance, éducateurs et administrateurs, sont prêts à se mobiliser pour sensibiliser les parents et mettre au point des formules innovantes, économiques, qui retirent les enfants aux dangers de la rue et des accidents domestiques, améliorant leur santé, abaissant le taux de mortalité, favorisant leur développement, accordant une place correcte à l’accueil des petites filles.