Alliance pour la responsabilité dans un monde interdépendant

Gérer les interdépendances planétaires: comment en finir avec des sociétés à irresponsabilité illimitée’, tel est le défi majeur qui s’impose à nous. C’est la question que nous avons tenté d’aborder à travers la newsletter No 4 de l’Alliance pour des Sociétés Responsables et Durables , éditée début décembre 2018.

L’association Polis en Grèce, ex-membre de la FICEMEA, a participé à la conception et l’élaboration du contenu de la newsletter. Nous avons voulu explorer d’abord la question de «l’effondrement», qui paraît-il hante l’avenir de l’humanité, pour ensuite, explorer quelques pistes de ‘réponses’, en puisant dans des textes de philosophie, des expériences, des recherches et des idées novatrices sur la gouvernance, le droit et l’éducation.

Submergés par des théories sur l’effondrement imminent de la civilisation occidentale, comment continuer à agir et inciter à l’action citoyenne ? Comment préparer les jeunes et les étudiants, comment accompagner les acteurs territoriaux, à l’époque de « l’Anthropocène»? Quelle serait la valeur opérationnelle d’idées innovantes telles que la «décroissance»?

L’urgence climatique nous oblige à réorienter nos économies, impose une nouvelle réflexion sur le savoir et l’éducation. Un débat vaste et indispensable, que nous avons juste commencé à effleurer à travers les articles de cette newsletter qui pourrait servir comme ressource éducative pour des éducateurs et acteurs de terrain. Accéder à la lettre d’information ici

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Suivre les plans de notre production, bâtir, aménager et entretenir. Et encore, partager nos ouvrages et entamer de nouvelles œuvres  !

Durant l’année 2018, la FICEMEA a suivi le plan de construction des actions tracé par notre Agora, rassemblée en décembre 2017. Entre autres, notre Fédération Internationale a eu la chance de pouvoir réunir les membres de ses organisations lors des quatre rencontres régionales qui ont eu lieu d’août à novembre derniers, du Cameroun à l’Uruguay, des Seychelles à la France.

Sur ces chantiers de l’Éducation Nouvelle, nombre de matériaux ont été rassemblés et assemblés : des matériaux très nobles constitués de valeurs, de méthodes et de réalisations éducatives nourries par l’Éducation Nouvelle ; organisés sur la base de réflexions partagées et mises en débat, critiquées et revues ; enrichis de nos créativités diversifiées, de nos apports culturels et de nos angles de vue singuliers.

Ce sont ces matériaux qu’il nous faut continuer à rassembler, à échanger et à assembler au sein de la FICEMEA. Ce sont ces réalisations que nous devons faire advenir en prenant avec bonheur la mesure de l’importance de notre réseau international et de sa capacité à susciter de la reconnaissance entre nous mais aussi de la solidarité avec ceux qui veulent et voudront nous emboîter nos pas, avec ceux avec qui nous pouvons faire alliance pour contribuer pleinement à la construction d’un monde meilleur.

Ainsi avons-nous travaillé à mieux définir notre Fédération, les enjeux et les objectifs que ses membres veulent poursuivre à travers elle. En 2019, la recherche-action qui a été produite en 2017-2018, le chantier des définitions communes de mots que nous utilisons pour nommer la réalité sur laquelle nous travaillons selon les principes de l’Éducation Nouvelle, doivent être renforcés notamment par les contributions qui ont été proposées dans chaque rencontre régionale. Ceci servira le renforcement conscient des orientations partagées dans notre organisation.

.eLes projets de mobilité, préparés lors des rencontres régionales peuvent être mis en place et déployer leurs effets pour les militant.e.s de nos associations, pour les animateurs.trices, les éducateurs.trices et les groupes de population avec lesquels nous développons projets et actions ; ils vont renforcer l’échange d’expériences et des processus de co-construction d’actions pour produire du savoir pédagogique, de l’action empreinte des enjeux démocratiques que nous rêvons et que nous arrivons à mettre en œuvre.

L’action de plaidoyer de la FICEMEA contre la marchandisation de l’éducation va se poursuivre. Et le récent rapport d’OXFAM International1 « Services publics ou fortunes privées ? » nous engage, s’il le fallait, à renforcer cette action menée avec nos partenaires. Il plaide pour que les prélèvements fiscaux soient réalisés sur toute production de richesse et notamment pour que les sociétés multinationales qui échappent de plus en plus à l’impôt paye leur contribution ; de telle sorte, les états pourront réaliser leur rôle de redistribution des richesses notamment via l’organisation de services publics d’enseignement. A ce propos, je cite volonté une « extrapolation » impressionnante des données qu’OXFAM a recueillies :

« Une augmentation de seulement 0.5% de l’impôt sur la fortune des 1% les plus riches permettrait de collecter plus d’argent que le budget nécessaire pour scolariser 262 millions d’enfants non scolarisés et pour proposer des soins de santé permettant de sauver la vie de 3.3 millions de personnes »1.

Car les services publics doivent l’emporter sur les fortunes privées et les états doivent apporter leur soutien aux services publics et non aux fortunes privées (citer exactement)

La FICEMEA continuera à proclamer le principe fondamental de l’égalité entre les femmes et les hommes et à trouver des formes d’action pour le concrétiser. Le travail sur les images et les modèles proposés dans les différentes langues pratiquées par nos membres organisera sans doute une contribution importante en la matière pour pointer « les mots pour le dire2 » ou ne plus reproduire les inégalités par le langage verbal, apprécier comment les mots content et font compter la part des femmes.

Toute cette activité est assurée sous la houlette de notre déléguée permanente, Sonia Chebbi avec, en 2018, le concours de Karini Lefort qui a terminé sa mission à la FICEMEA en fin d’année 2018. Leur travail est encadré par nos instances, le conseil d’administration qui s’est réunion à deux reprises en 2018 et par le comité exécutif. Je veux saluer ici l’implication de tous.tes ces ami.e.s et les remercier vivement, eux.elles et leurs organisations pour le soutien accordé à notre Fédération et pour leur volonté tenace.

Ils.elles devront faire preuve de pugnacité puisqu’ils.elles sont en devoir aujourd’hui de trouver comment stabiliser financièrement notre Fédération au terme des deux prochaines années. Car notre FICEMEA doit renforcer ses bases et les rendre pérennes. Pour y arriver, elle a besoin du soutien de toutes les associations membres.

Si le monde à changer est toujours aussi violent et fort de bastions liés non au développement de l’humain mais à celui-des moyens financiers de quelques-uns, si nos capacités de résistance sont grandes, c’est à la production d’une force de réactivité et de changement que nous sommes sans cesse appelés ; plus encore en ces temps-ci, nous ne pouvons défaillir car nous vivons une époque cruciale, une époque que nous voulons faire basculer vers un monde meilleur.

La demande de mieux est forte : qu’elle se matérialise dans des migrations souvent périlleuses et qui dénotent d’énormes espoirs, dans des résistances à des régimes où les chefs autoritaires passent au premier plan ou dans des volontés collectives de stabiliser des systèmes démocratiques, dans des actes pour participer de manière créative et démocratique à la construction et aux incessants et nécessaires aménagements de nos sociétés en vue de rendre heureux chaque individu.

Puisions-nous continuer, en 2019 à nous rencontrer et à œuvrer ensemble.

Puissions-nous continuer à reconnaître nos similitudes et à partager nos valeurs pour les activer dans les sociétés à la construction desquelles nous souhaitons que chaque citoyen, chaque citoyenne ait une part active et reconnue..

Yvette Lecomte,

Présidente de la FICEMEA

1 Ibidem, p. 8

2 Référence au titre du roman de Marie Cardinal, Paris, Grasset, 1976

1 Voir https://oxfamilibrary.openrepository.com/bitstream/handle/10546/620599/bp-public-good-or-private-wealth-210119-fr.pdf, 21 janvier2019

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Cartographie du réseau Ficeméa

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Appel à don : Festival de théâtre en Inde

Bonjour Madame, bonjour Monsieur,

Je suis Patrick Navatte, je travaille depuis 10 ans au sein de l’asbl Miroir Vagabond, je suis responsable de notre équipe en éducation permanente. J’ai travaillé 25 ans en France auparavant dans la compagnie-école « Théâtre du fil », compagnie-école qui recevait des jeunes placés  par un juge pour enfants  pour recevoir une formation de comédien/intervenant théâtre.

Je travaille régulièrement avec  la compagnie théâtrale Indienne « Natya-chetana » depuis 1998. Je me rends régulièrement en Inde pour diriger des ateliers, co/mettre en scène avec Subodh PATANAÏK, participer à des tournées dans les villages, rencontrer les groupes de théâtre et associations avec lesquels il travaille.

Je me permets de vous écrire pour vous faire part d’un projet que je soutiens depuis plus de 20 ans et qui est depuis 2 ans extrêmement fragilisé.

Natya-Chetana organise un festival de théâtre pour les gens (Peoples theatre Festival) qui se déroule en Inde, plus précisément en Orissa, état considéré comme un des plus pauvres et des plus ruraux de l’Inde. Il se déroule dans le village théâtre à 35 KM de la capitale de l’Orissa, Bhubaneswar. Il réunit en général 14 représentations pour un public de 2500 participants environ sur  l’ensemble du festival.

Ce festival existe depuis 1991 et a été organisé vingt fois ; Chaque année est développé un fil rouge qui a pu être « Le théâtre de Rue », « Le théâtre pour enfants et plus spécialement pour les jeunes filles », « La mémoire du super cyclone » (Un cyclone en Octobre 1999 a tué en Orissa plus de 10000 personnes. Natya Chetana a dénoncé artistiquement la mauvaise gestion des forêts avoisinant la mer et sa surexploitation  par les grands industriels qui a eu pour conséquence que la mer déchainée a dévasté une plus grande surface de terre et a multiplié le nombre de décès).,« Le festival des femmes » (festival développant le leadership des femmes dans le théâtre, l’activisme social) etc. …

Malheureusement et pour la première fois de sa longue vie, le Festival a été annulé en 2018 faute de moyen. Auparavant, il était financé  principalement par des ONG ou associations européennes (Pays-Bas, l’Allemagne, la Norvège, Canada, Finlande) et plus rarement par des organisations  Indiennes ou des donateurs privés. L’Europe étant elle-même dans des difficultés financières, le financement des ONG et des associations ayant diminué, il est de plus en plus difficile pour Natya-Chetana  d’obtenir des soutiens financiers. La corruption étant très prégnante dans leur pays, il se refuse  à être financé par quelques partis politiques que ce soit, ce courage éthique  réduit leur marge de manœuvre.

Le festival qui est un des moments forts de leur année, qui reçoit des compagnies de théâtre émergeante de leur état (l’Orissa) mais aussi des troupes d’autres états de l’Inde et aussi de pays d’Asie (Chine, Bangladesh, Népal…) et une délégation étrangère des 5 continents, est remis en cause. Pour l’année 2019, ils veulent quoi qu’il se passe organisée leur Festival du 6 au 10 Avril 2019. Pour l’instant, Natya-Chetana n’a aucun subside pour cela. Un groupe théâtral du West Bengale (Kolkata) veut participer en prenant à leur compte les frais de voyage, d’hébergement et jouer gratuitement en soutien à Natya-Chetana.

Pour information, Natya-Chetana est membre de deux organisations internationales, La FICEMEA (Fédération Internationale des Centres d’ Entrainements aux Méthodes d’Education  Active) et IDEA (International Drama Education Association)

C’est pourquoi, dans l’urgence, je lance pour la première fois de ma vie, à titre personnel,   une campagne de soutien par un don possible pour que puisse se réaliser le Festival 2019. Le Festival coûte normalement environ 15000 Euros mais si déjà, nous pouvons réunir ne serait-ce qu’un cinquième de cette somme, Natya-Chetana sera très content de ce soutien et pourra organiser plus sereinement un festival même de plus petite facture.

J’en appelle modestement  à votre intérêt pour l’éducation artistique, pour le théâtre, pour l’éducation,  à votre conviction que l’entraide et la solidarité internationale, nationale, locale peut être une réponse au repli sur soi et à l’individualisation de nos sociétés.

Concrètement, vous pouvez faire un don de 5, 10, 100, 1000, un millions d’Euros ( J) sur le compte : BE75 0004 5235 4951 (compte créé pour la circonstance). En indiquant comme communication, votre nom, la phrase « don pour Natya-Chetana » et votre mail (qui me permettra de vous informer de la somme récoltée au final).

Je m’engage à vous faire un compte-rendu du Festival avec photo et petit texte car je serai présent au Festival 2019 (J’ai déjà mon billet et mon visa).

Toute personne voulant venir au Festival 2020 est la bienvenue et je peux l’aider à organiser sa venue. Le logement et la nourriture sont pris en charge.

Je vous remercie de l’attention que vous m’avez porté, je vous envoie en pièce jointe un petit dossier sur Natya-Chetana et le festival.

Si vous voulez plus de renseignements, je vous joins les différents sites consultables des organisations dont je vous ai parlé dans mon appel et aussi mon mail et mon téléphone si vous voulez plus de précisions de vive voix.

J’espère à très bientôt.

Vous pouvez me joindre pour tout renseignement supplémentaire, toutes questions :

Patrick Navatte 0495317283

pnavatte@gmail.com

site que vous pouvez consulter :

http://www.natyachetana.in

https://ideadrama.org/

Ficeméa

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Commissions régionales Afrique et Océan indien

 

 

 

Du 1er au 8 Août 2018 s’est tenu le forum régional Afrique. Ce temps fort a permis de réunir 31 personnes originaires de 11 pays du Maghreb, de l’Afrique de l’ouest et central. Un mois plus tard, les associations de l’Océan Indien se sont réunies du 1er au 9 septembre 2018 aux Seychelles. Elle a accueilli 7 associations de la région et la participation de deux nouvelles associations : Natya Chetana de l’Inde et MAEECHA des Comores.

Les deux commissions ont poursuivi les cinq axes de travail entamés à Namur lors de l’Agora Internationale :

  • Les parcours de militant.e.s au sein du réseau
  • La recherche-action en collaboration avec le laboratoire de recherche RTA
  • La communication égalitaire
  • La cartographie du réseau
  • Les pratiques pédagogiques et le numérique

Suite aux temps de travail sur les cinq axes de travail, ces forums ont également abouti à identifier différents projets.

Le forum Afrique a proposé différentes pistes de travail pour les prochaines années : la création d’un village de l’éducation nouvelle pour et par les jeunes des associations membres de la Ficeméa sous la forme d’une colonie de vacances; une formation autour de la gestion de cycle de projet ; et en 2021 à Dakar, pour le centenaire de la création de La ligue internationale de l’Éducation nouvelle, l’idée est d’organiser un Forum des actrices et acteurs de l’Éducation Nouvelle en Afrique « les défis de l’engagement citoyen et politique en Afrique ».

Le forum de l’Océan Indien a également permis de participer au premier festival du Film d’éducation des Seychelles organisé par l’Association Seychelloise pour la Jeunesse et l’Animation.

Ceci nous a permis de découvrir des courts-métrages réalisés, au cours de l’année, par les jeunes seychellois.e.s. Les thématiques abordées portaient sur les questions du harcèlement, de la prostitution ou encore de l’éducation relative à l’environnement.

L’une des pistes envisagée est la création d’un Festival de l’Océan Indien. Il combinera un travail d’expressions artistiques par les jeunes : projection de leurs films, présentation de pièces de théâtre, animation de film-débat. Cette édition particulière du FFE marquera une rencontre intergénérationnelle autour des deux supports d’expressions choisis ici : le théâtre et le film.

 

 

Un temps de restitution sur les ondes de Radio Fi Internationale a été proposé pour clôturer la semaine.

Vous pouvez réécouter l’émission en cliquant ici.

La fin de l’année s’annonce riche grâce à l’organisation du Forum de l’Amérique du Sud et Caraïbes du 18 au 27 octobre 2018 à Montevideo en Uruguay suivi du Forum Europe qui se tiendra à Toulouse en France du 12 au 19 novembre 2018.

La suite lors de la parution de la prochaine lettre d’info en décembre 2018 !

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Trois nouvelles associations dans le réseau

 

Miroir Vagabond

L’asbl Le Miroir Vagabond (MV) est une association socioculturelle active dans le nord de la province de Luxembourg, en Belgique, depuis 1981. Créée initialement sous la forme d’une maison de quartier, elle propose au début des années 80 des formations d’alphabétisation et des activités d’animation artistique. Très vite, la culture s’impose à l’asbl tant comme moyen d’émancipation individuelle et collective que comme outil majeur de développement territorial.

Aujourd’hui, l’asbl poursuit des projets d’animation et de création artistique qui veillent à occuper l’espace public en ouvrant les activités à tout le monde, sans discrimination. Elle mène également des ateliers citoyens et des actions de sensibilisation sur les questions d’injustices sociales, elle organise des formations d’orientation socioprofessionnelle et d’utilité sociétale et développe aussi une action autour du logement décent. Si ces projets sont majoritairement locaux, l’asbl développe aussi une dimension internationale.

Les objectifs généraux de l’asbl sont les suivants :

1. Contribuer au développement local en milieu rural avec la population, par l’animation-création, la formation-action, l’éducation permanente.

2. Provoquer l’émergence de nouveaux groupes influençant la vie collective dans un esprit de création et de prises d’initiatives.

3. Permettre l’expression publique et l’affirmation d’identités diverses, à travers les langages artistiques, symboliques.

4. Faire connaître la création-artistique aux populations en leur proposant de la pratiquer

5. Développer des actions prenant en compte les personnes qui vivent des réalités socio-économiques complexes et difficiles.

6. Contribuer à une société où le partage des moyens, des outils collectifs, de la connaissance, de l’espace, du temps, des relations … soient plus équitables.

7. Activer du lien social sur des bases solidaires, d’ouverture aux « autres »

8. Jouer un rôle de coordination entre des associations complémentaires et partenaires sur le territoire.

9. Aider à la réflexion et à la définition de projets, à la gestion de dossiers pour et avec les associations partenaires.

Pour le Miroir Vagabond, dans ces moments difficiles où le monde de l’argent-roi, l’oppression des plus faibles, les richesses kidnappées par une petite minorité de privilégiés font force de loi, il est plus que nécessaire de se regrouper, de penser ensemble, de faire bloc pour espérer encore une vie plus égalitaire, plus épanouissante, plus juste.

 

Mouvement Associatif pour l’Éducation et l’Égalité des Chances (MAEECHA)

Maeecha est une ONG comorienne opérant dans le domaine de l’éducation : sa mission principale est de favoriser toute action destinée aux filles et aux garçons, particulièrement les plus nécessiteux. Il s’agit d’assurer de manière transversale leur bien-être et un développement harmonieux, tant au niveau scolaire qu’au niveau familial.

Depuis sa première école communautaire construite en 2006 dans le village d’Adda, Maeecha se bat pour donner une chance aux familles les plus démunies d’envoyer leurs enfants à l’école dès la maternelle.
Dans le Nyumakele ou sur l’ile d’Anjouan, Maeecha participe aussi au développement des établissements publics primaires. L’association fournit une aide logistique aux écoles et accompagne professeurs et personnels encadrants en leur donnant accès à des formations spécifiques (pédagogie, psychologie de l’enfant…).

 

L’ambition de Maeecha est de soutenir un développement éducatif durable qui trouve ses racines au sein de la société civile comorienne, diaspora y compris. Elle agit ainsi directement auprès des familles pour les sensibiliser et rendre les parents acteurs du changement (au sein notamment des Conseils d’Écoles).

Cette philosophie est portée par le constat simple que dresse Nasser Assoumani, co-fondateur et Directeur de Maeecha ; « On ne peut pas développer l’éducation si on est seul. Il faut la participation de tous : État et citoyens ».

Après quelques années focalisées sur la qualité de l’éducation et des enseignements, Maeecha va élargir son champ d’actions et ses zones d’intervention pour mieux accompagner ce développement harmonieux de l’enfant qui est le cœur de ses ambitions.

 

El Abrojo

 

El Abrojo est une ONG qui vise l’amélioration de la qualité de vie des Uruguayen.ne.s par le renforcement de leur autonomie en tant que citoyen, le développement de la société civile et l’articulation entre les différents acteurs sociaux.

Si l’ONG intervient auprès des publics par des activités concrètes ancrées dans le réel, El Abrojo estime nécessaire d’agir dans le débat public, politique et académique sur les questions relatives aux politiques sociales, aux droits humains et à la construction d’espaces de citoyenneté toujours plus vastes.

Depuis plus de 20 ans de trajectoires diverses et de projets qui ont permis d’étendre son champ de travail et de développer la taille de l’ONG, cette dernière entend désormais s’adapter aux changements permanents de l’environnement, chercher un équilibre entre le formel et l’informel et explorer d’autres formes d’organisation.

Voici les programmes phares d’El Abrojo :

  • Programme pour les enfants, les adolescents et les jeunes : promouvoir leur inclusion sociale et leurs droits par ces 3 domaines d’actions : programmes socio-éducatifs – formation et recherche – plaidoyer dans les politiques publiques.
  • Programme de récréation et de loisirs (La Jarana ) : développer la promotion culturelle dans une perspective multidisciplinaire.
  • Programme d’aptitudes à la vie quotidienne : développement des compétences psychosociales et interpersonnelles en vue d’améliorer le bien-être individuel et collectif.
  • Programme environnemental : travail sur les responsabilités partagées entre la communauté, le gouvernement, les entreprises et les organisations sociales pour favoriser des processus de développement social et environnemental durable.
  • Programme Alter-Actions : recherche-action, activités et plaidoyer en vue de réduire les risques et méfaits inhérents à la consommation de drogues.
  • Le travail : générateur d’opportunités (Socio Laboral) : projet d’employabilité en collaboration avec les institutions publiques et les acteurs de la société civile dans une perspective de développement local.
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Cultures and migrations

The way we look at new education and its values today cannot put aside a part of our history that saw the rise of support for peace movements at the dawn of the 20th century, nourished by humanist and egalitarian values.

To introduce my remarks, I refer to the history of Ficeméa with an excerpt from Marcel Hicter’s speech on the occasion of his taking office as President of the International Federation of Ceméa in 1971 in Paris.

“Culture is not knowledge or scholarship; it is an attitude, a willingness to surpass oneself, one’s body, heart and mind, in order to understand one’s situation in the world and to influence one’s destiny. This is the priority that we give to the more being over the more having. »

For an international federation that is part of the new education movement, culture in its broadest sense is at the heart of the political project that we defend in our work with young people, adults and especially migrants.

Thus, Ficeméa endorses the definition of culture, in the anthropological sense of the term, as defined by UNESCO:

“Culture, in its broadest sense, is considered to be the set of distinctive spiritual and material, intellectual and emotional features that characterize a society, a social group or an individual. Subordinate to nature, it encompasses the environment, the arts and humanities, lifestyles, fundamental human rights, value systems, traditions, beliefs and sciences. »

The challenge is to reinvest culture as a vector of individual and collective meaning and its function of “making society”. Indeed, culture as we understand it in the Ceméa is an activity that creates meaning, supports the construction of imagination that is conducive to the development of creativity and brings social cohesion.

New education movements allow the active participation of the population – and of the whole population – in artistic creation and not only in cultural consumption.

The cultural activities proposed by Ficeméa members for migrants are essential for :

To form and think of culture as an experience of transformation of reality.
Develop the projects of the person who feeds on a collective.
To inscribe a pedagogy of invention, experimentation, in contact with reality.
Make your own knowledge.

Thus, collective artistic creation is a lever for expression, participation, individual and collective emancipation and thus societal change.

At the European level, we have identified three projects that are emblematic of our approach:

Ceméa France, summer 2018: Cultural support project during the Avignon festival for unaccompanied minors or, as they define themselves, “peace seekers”.

EXTRACT SOUND CREATION here

It is divided into 3 parts: a first interview with Alpha at the beginning of the stay, then excerpts from the work on Thomas Joly’s play Thyeste and finally, Alpha’s testimony at the end of the stay.

This stay allowed:

To organize the access, participation and presence in cultural and artistic life of people who are particularly distant from these areas because of their status.

To value the individual and collective history of each person.

To legitimize these “peace seekers” in the respect of their cultural rights, to propose a rich, common space of socialization.

To allow them to distance themselves, to breathe in a hard daily life, exhausting physically and psychologically.

And thus enhance their capacities, their personalities and the importance of intercultural links.

Vagabond Mirror: Alpha-Theatre project

VIDEO EXTRACT, 2 min

 

Alpha courses are mainly attended by asylum seekers.

Once a year, two weeks of theatre are offered to the 130 learners participating in literacy classes.

The action takes place in several phases:

It begins with playful exercises that build confidence, connect people, and make them want to engage in theatrical practice.

Then gradually, images/photos are constructed from words, feelings and small pieces of text are introduced.

Then, dialogues are learned little by little, taking the time to explain them and being concerned about the comprehension of the texts by the whole group. This work is one of the most important and is based on collective ownership.

Particular attention is paid to the play/mirror of words, the echo of words and their repetition. To promote understanding, words are brought into play by emotion.

Finally, all the pieces of the puzzle are brought together to give a coherent and complete representation. Trainers, learners, families and friends, residents of asylum seekers’ centres, alpha trainers and the local population are invited to attend the representation.

For Le Miroir Vagabond, the theatre is a vector of social link: it allows the inhabitants of a commune to share a moment of theatre with asylum seekers: negative images fade away, a priori and fears fall and we can thus consider the beginning of this notion of making society in the same territory.

By expressing themselves theatrically, by having the opportunity to communicate in French with others and by being valued at the time of the public performance, learners develop personally, create social ties and mobilize in their life course thanks to the confidence in their potential that they have acquired during this training.

Italian Federation of Cemea, Interculturalism: a training for teachers

Teachers want to provide everyone with access to better learning conditions. This road to autonomy is part of an adaptation of content to people in learning situations. Indeed, active education is part of participatory learning processes: teachers offer content that makes sense in an environment and allows the person to experience, understand and empower themselves.

The purpose of teacher training is to increase their ability to understand students’ experiences in order to identify difficulties in their learning context. This approach allows teachers to constantly question their practices.

FIT has created a training module for teachers working in Italian language literacy courses. Based on Paul Klee’s theory of form, the idea is to work on the sounds of a language in comparison with the perception of colours and shapes.

The workshop proposes to teachers a research around colors and abstract images related to the writing of the alphabet and sounds of the Chinese language, thus placing teachers in a situation of learning a new language. This pedagogical approach allowed us to reflect on the problem of language learning; that is, the decoding of sounds in the chaos of language in order to better understand it.

According to the RETE SCUOLAE MIGRANTI teacher network, it is as fundamental to understand as it is to learn a language. The approach is different from learning a classical language. Indeed, a migration project and its motivation have an impact on the methodology. This pedagogy proposes that the elements of learning should be objectives and not foundations. More info by clicking on the link here.

To conclude my remarks, I would like to highlight that the question of migration invites us, in reference to Édouard Glissant, to move beyond confining assignments and think about our identities in relation to the other, to the whole world in this co-presence of universes, imaginaries, spaces and times. And in this way, we can converge our struggles, make the one and the plural.

Sonia Chebbi

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European Social Meetings from 12 to 15 December 2018

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European Social Meetings from 12 to 15 December 2018

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Rencontres Européennes du Social du 12 au 15 décembre 2018

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