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17 avril 2018 – Nous avons lancé hier notre campagne d’actions de groupe contre les GAFAM. Jusqu’au 25 mai (jour du dépôt des plaintes devant la CNIL) toute personne vivant en France peut nous rejoindre sur gafam.laquadrature.net. C’est sur la base de ces premières actions que nous pourrons, sur le temps long, déconstruire méthodiquement le monde qu’ils tentent de nous imposer.
Nous n’attendrons pas le 25 mai, jour d’entrée en application du règlement général sur la protection des données (RGPD), pour agir. Nous n’avons plus à attendre.
Ce règlement européen (que nous avions ardemment défendu il y a 3 ans) nous donne enfin l’opportunité de renverser la grande farce sur laquelle les GAFAM ont construit leur monde : le « consentement » que nous leur donnerions, pour qu’ils sondent notre esprit et influent nos volontés, ne vaut rien. Il est vulgairement monnayé contre l’utilisation de leurs sites et applications.
Or, le droit européen est maintenant clair : un consentement monnayé, bradé, ne vaut rien et ne suffit plus à rendre légale leur surveillance de masse1. Ce « consentement » de paille ne saurait
donc plus longtemps servir d’alibi à Zuckerberg et aux autres pour nous rendre responsables de la perte de notre vie privée et de la destruction de nos liens collectifs.
Nos actions de groupe se baseront sur ce seul argument juridique, la fausseté du consentement, car il attaque à sa racine le monde ultra-centralisé (pour eux) et individualiste (pour nous) qu’ils espèrent pouvoir imposer.
Notre campagne de 40 jours consacrera chaque semaine à chacun des GAFAM, pour comprendre la spécifité de l’emprise de chacun d’eux. Mais ce n’est qu’une première étape : les GAFAM ne sont que le symbôle d’un monde qu’il faudra, une fois cette étape passée, déconstruire méthodiquement : contre leurs alliés (sites de presse ou du gouvernement), qui diffusent leurs mouchards partout sur Internet, contre les administrations avec lesquelles ils vivent le grand amour et contre toutes les entreprises ‑ notamment françaises – qui ont embrassé leurs ambitions de manipulation de masse, Criteo en tête.
Cette première étape doit donc être la plus puissante possible, car c’est d’elle que partira le reste.
Puissante comment ? En mettant la CNIL au pied du mur. En déposant sur son bureau une plainte réunissant tant de personnes qu’elle ne pourra pas refuser de la traiter avec la fermeté requise sans perdre toute légitimité. Et le nouveau règlement lui donne enfin les moyens de cette fermeté : des amendes de 4 % du chiffre d’affaire mondial.
Que ce soit clair : cette première étape est si décisive que nous ne pouvons entièrement la laisser dans les mains de la CNIL. Si, au 3 septembre, elle n’a encore entamé aucune démarche, nous porterons nos actions devant l’autorité judiciaire, civile ou pénale, qui a elle aussi le pouvoir de nous défendre.
Enfin, comprenons bien que ces actions auront nécessairement une répercution européenne, si ce n’est mondiale. Le processus de coopération entre les différents États membres de l’Union européenne prévu par le nouveau règlement impliquera manifestement que nos actions soient, en fin de course, tranchées au niveau européen. Nous invitons donc les populations de chaque État membre à reprendre l’initiative entamée en France dans leur pays : nos actions se retrouveront au sommet !
Nos services publics se détériorent
Nos programmes sociaux sont démantelés
L’action communautaire autonome est sous-financée
Après des années de politiques d’austérité, le gouvernement Couillard a annoncé un surplus budgétaire de 4,5 milliards $ en 2017. Il s’agit d’un des surplus les plus importants de l’histoire du Québec, réalisé au détriment de la majorité de la population et au prix de l’affaiblissement de son filet social.
Malgré l’immense surplus budgétaire, le financement prévu pour les services publics, les programmes sociaux et l’action communautaire autonome demeure largement insuffisant et ne répare même pas les dommages créés par les compressions des dernières années.
Les services publics sont toujours menacés. En éducation, il ne permet pas de couvrir la hausse des coûts d’année en année (salaires, entretien, etc.). Aussi, le recours accru à la tarification limite de plus en plus l’accessibilité. En santé et services sociaux, le financement du réseau public a subi des coupes sévères, ce qui a grandement affecté les services à la population. Le désengagement envers les services de garde subventionnés (compressions, stagnation de la création de nouveaux CPE) a diminué la qualité de l’ensemble des services. La modulation des tarifs a appauvri les familles.
Les programmes sociaux sont eux aussi largement sous-financés. Par exemple, les prestations d’aide sociale permettent à peine de couvrir la moitié des besoins de base, tels que se loger, se nourrir, se vêtir et se déplacer. Les dernières réformes de l’aide sociale, comme l’instauration du Programme Objectif Emploi tendent à rendre cette aide de dernier recours toujours plus conditionnelle et insuffisante. Le trop peu de logements sociaux construits chaque année ne peut répondre à la demande croissante des personnes qui sont incapables de payer les coûts prohibitifs des logements offerts sur le marché privé. Les prestations de retraite ne permettent pas de sortir de la pauvreté, surtout pour les femmes qui, souvent, comptent des périodes hors du marché du travail.
La détérioration des services publics et des programmes sociaux fait particulièrement mal aux personnes les plus vulnérables de notre société. Pour plusieurs d’entre elles, les organismes d’action communautaire autonome sont le dernier maillon du filet social auquel elles ont concrètement accès. Or, les mesures d’austérité ont plusieurs impacts sur les organismes communautaires. D’autant plus qu’ils souffrent depuis plusieurs années d’un sous-financement chronique.
Les politiques néolibérales amplifient grandement les inégalités sociales.
Nous refusons ces choix! Nous devons faire autrement. Nous en avons les moyens !
Mobilisons-nous pour sauvegarder et développer notre filet social.
Matériel d’information et de visibilité:
Outils pour les formation ou les ateliers d’éducation populaire:
Projet Villaverde: pour une éducation à la citoyenneté mondiale
Éducation à la citoyenneté mondiale, des initiatives innovantes sont mises en œuvre dans le district de Villaverde, avec le soutien de la Mairie de Madrid. Ce projet promeut la mise en réseau et des actions de solidarité de la population jeune en lien avec le tissu associatif du district. L’une d’entre elles est le “Programa de Moneda por tiempo social”, une nouveauté dans le domaine de l’éducation et aussi pour l’ACPP.
Qu’est-ce que le Programme de “Moneda por tiempo social” ?
Les jeunes de Villaverde seront impliqués dans les activités socio-éducatives du quartier, le temps passé par les participant.e.s sera compté et, en retour, ils seront récompensés l’obtention d’une monnaie sociale qu’ils pourront échanger contre des produits ou des services dans les magasins locaux du quartier, encourageant ainsi également les petites entreprises de la région.
Les activités socio-éducatives qu’ils pourront réaliser seront liées aux centres éducatifs avec lesquels nous travaillons et à l’association de quartier. L’unité Villaverde Este (gestion de bibliothèque, ateliers de base d’informatique et de réseautage social pour adultes, programmes radio socio-éducatifs avec Onda Merlin, radio de quartier, etc. Et comme activité finale, nous organiserons le concours d’art graffiti/urbain.
Ce concours d’art graffiti/urbain vise à améliorer les zones urbaines du quartier.
La monnaie peut être échangée dans les magasins associés au programme, comme la cafétéria de l’IES El Espinillo, la papeterie Copiarte ou La Casa del Pintor, entre autres. Cette monnaie sera appelée boniatillo en raison de son lien avec le marché social de Madrid, puisque ACPP Madrid a décidé d’unir ses forces et d’utiliser la monnaie qui était déjà en circulation au sein de cette entité, ce qui lui donne une approche différente. Il faut garder à l’esprit que lorsque nous parlons de monnaie, nous ne parlons pas vraiment d’un support physique, mais d’une nouvelle application mobile, que nous créons avec les membres du groupe mis en place la monnaie sociale à Alcalá de Henares.
Le concours d’art graffiti/urbain est l’activité finale que nous planifions.
Comme les autres activités du programme, l’idée est née de rencontres avec l’Association étudiante El Espinillo HEI et l’Association de quartier “l’Unité de Villaverde Este”. Il a pour objectif d’essayer d’améliorer les zones urbaines du quartier, qui sont abandonnées et n’encouragent pas leur utilisation. Et quelle meilleure façon de le faire que par le biais d’une activité qui intéresse les jeunes : l’art urbain. Nous comptons actuellement sur la collaboration de l’ADIF et du conseil municipal du district de Villaverde et, en collaboration avec l’association de quartier, nous identifions les espaces les plus pertinents pour amener les œuvres primées dans les rues. De cette façon, le point culminant du concours sera la réalisation d’une journée au cours de laquelle les œuvres sélectionnées seront amenées aux murs choisis. Afin de donner une plus grande visibilité, nous avons contacté des artistes graffiti exceptionnels de Madrid tels que SAKE, SOENBRAVO et PINTORRUMP, qui participeront au processus de sélection des œuvres. Avec l’exécution de ce projet, nous contribuons à la construction d’une citoyenneté active et engagée, en réalisant dès le début, une collaboration entre la population et les différents agents du quartier qui, sans aucun doute, sera maintenue à l’avenir pour différentes actions que nous continuerons à proposer.
www.acpp.com/asociate
Les ONG en partenariat avec l’UNESCO, dont la Ficeméa est membre, organise un Forum sur les migrant.e.s en septembre.
Les deux jours du forum seront construits sous la forme des parcours migratoires des personnes :
L’éducation des migrants et réfugiés, la scolarisation ou rescolarisation des jeunes est un axe prioritaire pour l’inclusion, de même que l’apprentissage intensif de la langue du pays d’établissement final.
Êtes-vous vraiment sûr de n’avoir “rien à cacher”?
Que peuvent savoir Facebook ou Google de vous en seulement 30 jours? Votre orientation sexuelle? Vos heures de lever et de coucher? Votre consommation d’alcool et vos infractions pénales? Votre niveau de richesses et votre solvabilité? Marc Meillassoux et Mihaela Gladovic ont fait l’expérience en hackant l’Iphone et l’IMac d’un jeune artiste n’ayant « rien à cacher » pendant un mois. Un hacker et une analyste ont pour mission de deviner qui est ce jeune homme et s’il n’a véritablement “rien à cacher”. Celui-ci est loin de se douter où l’expérience va le mener …
Voir le film ici
Jamais l’actualité n’aura mieux illustré ce que de nombreux mouvements citoyens, associations, collectifs, les CEMEA, Framasoft … défendent depuis des années. « Nos données sont nos données », ceux que nous nommons pudiquement « les réseaux sociaux » ne sont en fait rien d’autre que des machines à agréger nos données personnelles pour les monétiser en données sociales capables d’influer sur nos comportements, notre consommation et parfois même la démocratie !
Parce que « l’éducation c’est agir », nous ne nous sommes pas contentés d’alerter, de sensibiliser, de participer bien avant que ne surgisse la cohorte de « médiateurs du numérique » attirés par l’aubaine -dont l’action pour une partie d’entre eux, ne consiste bien souvent, une fois les recommandations d’usage faites, à entraîner les personnes à l’usage de ces mêmes « réseaux sociaux ». Facebook ne vient d’ailleurs-t-il pas de signer un partenariat avec pôle emploi pour former 50 000 demandeurs d’emploi ?
Que faisons-nous semblant de découvrir aujourd’hui ? Qu’une entreprise, Cambridge Analytica, aurait utilisé des données qu’elle aurait subtilisées à Facebook afin d’influencer les votes de la dernière élection présidentielle aux États-unis (mais aussi sur le référendum du Brexit, même si on en parle moins). Et certains commentateurs de nuancer sous la forme « Facebook s’est fait dérober des données… » Gardons bien en tête qu’il ne s’agit pas de discuter du niveau de sécurité des serveurs FB, si une entreprise extérieure est capable de tels calculs à partir d’informations dérobées, imaginez ce que FB est capable de faire avec l’ensemble de ces données ! Il nous faudra d’ailleurs être vigilants à ce que tout ceci ne se résume pas à FB, cela vaut bien évidement pour Google et consorts…
Alors que faire ? Bien sûr il nous faut continuer sans relâche à sensibiliser, à multiplier les actions « d’éducation critique aux médias » afin de donner à chacun les moyens de comprendre et d’agir en citoyen éclairé. Nous pouvons aussi agir pour que soit régulé l’usage de nos données par ces entreprises. Mais nous le savons bien au fond, la seule façon pour les utilisateurs de limiter l’utilisation de leurs données personnelles par les réseaux sociaux est d’éviter tout simplement d’utiliser ces plates-formes.
Il nous faut donc aller plus loin, plus fort, afin que les citoyens éclairés que nous avons formés puissent avoir un vrai choix. Les réseaux sociaux ne se limitent pas aux services proposés par les GAFAM, de réelles alternatives libres, loyales, éthiques et solidaires existent. C’est à nous, association d’Éducation Populaire, mouvement d’Éducation Nouvelle qu’il appartient de les faire connaître, d’en promouvoir les usages, de contribuer à leur amélioration.
Diaspora (ou Framasphère) , Mastodon , Telegram etc. sont autant d’alternatives possibles. Commençons par les utiliser, les faire connaître. Clamons haut et fort qu’il n’est plus possible que le service public, des collectivités territoriales, les services de l’état… nous gratifient du hélas trop fameux « suivez-nous sur Facebook , ou sur Twitter », insistons pour qu’ils utilisent des services respectueux de nos vies privées. « Bah oui, mais il n’y a personne dessus et en plus c’est moche ! » 1 million d’utilisateurs de Mastodon, quelques dizaines de milliers sur Diaspora, c’est vrai, c’est peu… Mais si chacun-e d’entre nous s’y inscrit et y entraîne son réseau, le problème est résolu ! Former des citoyens éclairés, c’est aussi leur donner les moyens du choix, pas simplement les mettre en garde.
Quant au trop fameux « c’est moche » ou « ça ne fait pas si ou ça » ce qui est souvent vrai, il existe un remède très simple : Contribuons ! Contribuez ! Ces logiciels sont des logiciels libres, développés par une poignée de développeurs souvent bénévoles. Il n’aura fallu que quelques dizaines de milliers d’euros à Framasoft pour salarier le développeur qui bénévolement s’évertuait à construire une alternative à « Youtube », Peer-Tube est né et promis à un bel avenir !
Si nous acceptions l’idée que plutôt que de vendre notre vie au GAFAM en échange de « services gratuits », nous pourrions de donner ne serait-ce qu’un euro par mois aux projets libres que nous utilisons, ces derniers seraient « beaux » et feraient évidemment ceci et cela ! Et parce que chacun-e d’entre nous est compétent en quelque chose, il nous est possible de traduire, de rédiger une documentation, de participer aux tests… Il nous est possible de contribuer à faire de l’internet ce que nous souhaitons qu’il soit !
Décentraliser l’internet !
Voilà maintenant plus d’une décennie que j’accompagne des projets en lien avec « la communauté du libre. Événement le plus récent, dans le cadre de mes fonctions aux Ceméa, j’ai animé une formation avec nos amis de Framasoft où nous avons pu constater ensemble que nos projets étaient très complémentaires. « Contributopia » , le projet Framasoft se revendique de l’Éducation Populaire, nous y ajoutons la patte « Éducation Nouvelle » .
Toutes les conditions sont désormais réunies pour favoriser l’émergence d’un internet décentralisé où nos données ne seront plus stockées dans des silos, attendant d’être analysées et utilisées à des fins commerciales, politiques… mais dans des « AMAP du numérique », à proximité, recréant du lien social parce qu’il nous est possible d’y rencontrer celles et ceux qui les hébergent, parce qu’ils nous est possible de nous y former, d’agir sur les décisions liées à l’ouverture des services sur d’autres instances, bref, d’en être acteur.
En voilà un beau projet d’Éducation Populaire !
Pascal GASCOIN, 21 mars 2018
Le caractère volontaire de ces expériences, la nature des activités des organisations d’accueil relevant de l’utilité sociale et l’investissement des tuteurs.trices dans l’accompagnement des jeunes créent des conditions favorables aux apprentissages. Ce sont des expériences formatrices qui contribuent à la citoyenneté des jeunes et développent leurs compétences. Malheureusement, les démarches et outils pratiques pour valoriser et valider ces expériences sont encore inadaptées et les jeunes eux-mêmes ont tendance à sous-estimer ces apports.
Le projet de VOYCE rassemble 8 organisations de 5 pays européens (l’Italie, la France, l’Espagne, le Portugal et la Pologne) avec le but commun de concevoir des supports pratiques pour évaluer les apprentissages et valider les compétences de jeunes volontaires. Une attention particulière est donnée aux jeunes moins favorisés.
Il s’agit d’une analyse sur les cadres réglementaires et les dispositifs de validation aux niveaux nationaux, régionaux et locaux dans les 5 pays.
Ce travail de recherche a été crucial pour construire un support d’évaluation commun et faire des choix pédagogiques :
– Construire une grille d’évaluation en référence aux 8 compétences clé de l’UE.
– Construire un support facile à utiliser même pour les non-experts
– Favoriser la co-évaluation et considérer le point de vue de tous les acteurs concernés: jeunes volontaires, leurs tuteurs, mais aussi leurs pairs et les usagers d’animation volontaire.
– Proposer une validation de l’expérience basée sur une démarche rigoureuse d’évaluation et d’une documentation de l’expérience
– Utiliser des supports et pratiques numériques pour valoriser l’expérience (plateforme numérique de validation, portfolio, Story Telling)
Le projet VOYCE a permis de créer un manuel d’accompagnement des volontaires à l’usage des tuteurs.trices et un portail numérique de de capitalisation et de suivi de la progression des compétences. Ils ont été testés pendant 2 mois par une centaine de volontaires et de tuteur.rice.s dans chacun des pays partenaires, et affinés. Ces outils sont disponibles sur le site web http://voyceproject.eu/fr/
Du 23 au 27 octobre 2017, a eu lieu à Rome la première formation sur l’utilisation du support d’évaluation des apprentissages. Elle était à destination de 25 jeunes volontaires de France, d’Espagne, de Pologne, de Portugal et d’Italie. Ces personnes ont eu l’opportunité de tester la grille d’évaluation VOYCE et d’échanger sur l’accompagnement pédagogique. A la suite de la formation, les volontaires ont utilisé ce support et expérimenté la démarche avec d’autres jeunes volontaires. Les retours de cette expérience pratique ont permis d’affiner la démarche d’évaluation et de validation des compétences et d’alimenter une partie du contenu de la seconde formation.
Du 19 au 23 février 2018 au Domaine du Ciran dans le Loiret. Les 25 participant.e.s sont revenu.e.s sur les expérimentations menées, et ont travaillé sur le processus d’accompagnement des volontaires tout au long de leur expérience. La formation est venue conclure le cycle de réflexion avec les partenaires européens sur un module de relecture de son expérience et formalisation de ses apprentissages et compétences appelé « parcours d’émergence des compétences». Ce module est la dernière étape de l’accompagnement des volontaires, il traite de l’évaluation, validation en fin de volontariat et de la valorisation de cette expérience dans le parcours de vie des volontaires ».
Journée d’étude sur la valorisation du volontariat : dans les locaux du Centre Régional d’Information Jeunesse à Orléans le 24 février 2018. Il a réuni une quarantaine de personnes pour une journée d’étude avec les associations partenaires du projet et des partenaires extérieurs (Concordia, Cotravaux, France Volontaire, Centraider).
Cela a permis d’échanger sur les supports créés dans le projet à travers des ateliers :
D’échanger sur les enjeux sociétaux du volontariat (la reconnaissance des apprentissages non formels et insertion sociale) à travers une table ronde et un atelier migration et volontariat.
Site web: www.voyceproject.eu
en attendant Les podcasts de l’événement à Orléans : https://radios.cemea.org/voyce/
Prochain événement à Rome le 19 et 20 septembre 2018.
Plus d’infos :
Mathieu Gonord : mathieu.gonord@cemea.asso.fr
Page Facebook: https://www.facebook.com/search/top/?q=voyce%20project
Ce projet de recherche-action interroge au niveau international la question de l’accompagnement des publics au regard des pratiques pédagogiques de l’éducation nouvelle. En tant que mouvement pédagogique, fort d’une longue histoire, nous souhaitons construire, avec nos membres, un cadre de réflexion théorique pour réinterroger nos pratiques.
Afin de réaliser une production scientifique de qualité nous travaillons avec le laboratoire de recherche intitulé Réalisation, Téléformation, Animation (RTA, www.rta.be) implanté en Belgique. Il est spécialisé dans la recherche et dans la formation des adultes.
Ce laboratoire est reconnu pour ses interventions sur le terrain des secteurs divers de l’action sociale, éducative et culturelle (aide à la jeunesse, handicap, culture, santé, enseignement, etc.) et est spécialisé en analyse institutionnelle. Les chercheur.e.s sont attaché.e.s à ouvrir ce que Michel Callon nomme la “recherche confinée” (soit celle, académique, menée par des chercheurs dans des laboratoires divers) à la “recherche de plein air” (soit celle menée sur le terrain, à petite échelle, par des travailleurs de terrain et/ou des bénéficiaires). Les expertises sont en effet à interroger des deux côtés et la richesse de ce métissage est incomparable.
Le deuxième volet de l’action de ce laboratoire consiste à travailler sur des programmes de formation inscrits dans la tradition politique de la formation des adultes et de l’éducation permanente ou populaire. Les formations s’appuient sur des choix indiquant son souci prioritaire pour l’émancipation des personnes, la confrontation des savoirs (par exemple les savoirs construits dans l’expérience et les savoirs théoriques), un lien intrinsèque des programmes avec l’action, l’importance essentielle de la dimension collective.
Plus d’informations sont disponibles à l’adresse http://www.rta.be/recherche
RTA interviendra dans le processus en tant qu’évaluateur externe, sur le modèle de l’intervention que le laboratoire a menée pour le Réseau international des travailleurs de rue. Son travail comprendra les aspects suivants :
«La recherche-action est un processus de recherche en sciences sociales donnant une large place à la prise en compte de l’expérience des acteurs dans l’analyse de pratiques concrètes (praxéologie) ; à l’implication des acteurs au processus d’objectivation et de formalisation (recherche impliquée) et enfin à la production d’un savoir utile dans l’action (recherche appliquée). C’est aussi une recherche d’explication ou recherche sur l’action ; une recherche d’application ou recherche pour l’action ; une recherche d’implication ou recherche par l’action.”
En 2014, la Ficeméa célébrait 60 ans d’existence, une longue histoire politique et sociale. Nous pensons que cette recherche-action est constitutive d’un temps de mise à distance propice à l’analyse de notre histoire commune dans la perspective de mieux penser l’avenir.
Nous travaillons sur un cadre de projet de recherche-action identifié collectivement avec les objectifs suivants :
Notre volonté est bien de mener une recherche sur l’action, pour l’action, par des acteurs pour renforcer une pratique éducative réflexive. Nous envisageons cette recherche-action comme vecteur de formation, de mobilisation et de conscientisation des acteurs, principalement les membres, la Fédération elle-même et nos partenaires.
Cette recherche-action se forge au creuset de différentes dimensions :
Ce projet de recherche est fondé sur l’analyse des pratiques concrètes et l’expérience des acteurs (praxéologie); c’est une recherche impliquée, participative et collective; c’est enfin une recherche appliquée à la production de savoirs, d’outils, de ressources utiles pour l’action individuelle et collective
Découvrez le « Guide de survie en milieu sexiste » (tome 1) !
Aboutissement d’un travail participatif et militant du groupe « Pour une éducation à l’égalité des genres » des CEMÉA, le « Guide de survie en milieu sexiste » est une publication qui vise à déconstruire les grands mythes utilisés pour légitimer les inégalités entre les femmes et les hommes, dans notre société :
De toutes façons, c’est comme ça depuis la préhistoire…
Les femmes et les hommes n’ont pas le même cerveau !
C’est la faute aux hormones !
L’instinct maternel, c’est merveilleux !
Le guide propose d’autres niveaux de lecture, des éléments de contextualisation, des sources et références variées, une bibliographie conséquente, des réflexions sous forme de questions-réponses… afin d’ouvrir de nouvelles perspectives de libre arbitre !
Il est destiné à tou-te-s les acteurs et actrices de l’éducation (parents, enseignant‑e‑s, animateurs-animatrices, éducatrices-éducateurs, responsables d’établissement, travailleurs-travailleuses du secteur de la jeunesse ou de la culture…) en réflexion par rapport à l’égalité entre hommes et femmes.
« Le guide de survie en milieu sexiste » (tome 1) est disponible gratuitement en format électronique ou en format papier (en complétant le formulaire de demande) sur le site des CEMÉA : www.cemea.be/guidedesurvie
(Le tome 2 sortira dans le courant du premier semestre 2018.)