Éducation : public, privé, même constat (extrait du journal “Jeune Afrique”)

La rentrée est à peine passée que, déjà, au Burkina Faso et au Cameroun, la tension monte entre les syndicats d’enseignants et leur ministre de tutelle, sur fond de revendications salariales. En Côte d’Ivoire, les professeurs d’université se sont mis en grève pour obtenir le paiement des heures supplémentaires effectuées lors de l’année 2014-2015. Et en Afrique du Sud, les étudiants sont descendus dans la rue pour protester contre la hausse du prix des inscriptions. Des manifestations dispersées par les forces de l’ordre à l’aide de grenades assourdissantes et de balles en caoutchouc.

Un défi démographique important

Partout, les systèmes éducatifs africains donnent des signes de faiblesse, malgré les efforts budgétaires réalisés par les gouvernements. « Le continent fait face à un défi démographique inédit tant par son ampleur que par sa vitesse. On cite souvent la Corée du Sud comme source d’inspiration pour les États africains parce qu’elle s’est développée en misant sur l’éducation. Mais dans les faits, les trajectoires ne sont pas comparables. Le taux d’accroissement de la population de beaucoup de pays est encore de 3 % par an.

Ils sont loin de bénéficier d’un dividende démographique [avantage économique après une baisse de la natalité, avec une population très productive] qui leur permettrait d’allouer les fonds nécessaires au fonctionnement des systèmes éducatifs », constate Marc Pilon, démographe spécialiste de l’éducation.

Dans son dernier rapport, l’Unesco fait un état des lieux préoccupant de l’accès à l’école primaire.

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LA CONCURRENCE EN ÉDUCATION CONDUIT À L’INIQUITÉ

Par courriel
SOURCE AVEC LIEN: Conseil supérieur de l’éducation (CSE)

Si la concurrence en éducation paraît efficace et légitime du point de vue de la liberté de choix, elle alimente en réalité un cercle vicieux qui mine la confiance dans la classe ordinaire de l’école publique. C’est l’un des principaux constats du Rapport sur l’état et les besoins de l’éducation 2014-2016 Remettre le cap sur l’équité, lancé aujourd’hui par le Conseil supérieur de l’éducation.

Les travaux menés par le Conseil ont permis de constater que le Québec doit être vigilant s’il veut préserver l’équité de son système d’éducation. La concurrence qui s’est installée entre les établissements alimente la perception que toutes les écoles ne se valent pas. Ce contexte accentue la tendance à regrouper les élèves selon leur profil socioéconomique et scolaire, ce qui contribue à l’essor d’une école à plusieurs vitesses. Les plus vulnérables se retrouvent ainsi dans les conditions les moins propices à l’apprentissage.

« L’accès à une éducation qui répond à ses besoins est un droit, et la qualité du service reçu dans les écoles ne devrait pas être conditionnelle à la capacité de payer des parents. Le Québec bénéficie d’un système d’éducation performant sur lequel il peut construire, mais il ne doit toutefois pas reculer sur l’équité et laisser les bases de ce système s’effriter », plaide le président du Comité du Rapport sur l’état et les besoins de l’éducation 2014-2016, M. Claude Lessard.

La mission de l’école, qui est de permettre à tous les enfants de développer leur plein potentiel, doit demeurer une priorité au Québec. Pour remettre le cap sur l’équité, le Conseil insiste sur l’importance de réduire les écarts entre les milieux afin de rebâtir la confiance dans le réseau public. Il est préférable de donner aux parents le goût de choisir l’école publique de leur quartier plutôt que de les contraindre à s’y résigner, ce qui ne ferait que déplacer le sentiment d’injustice. Un parent ne devrait pas avoir l’impression qu’il lui faut choisir entre ses valeurs progressistes et l’intérêt de son enfant.

Pour freiner ce mouvement et réduire les écarts entre les milieux, le Conseil estime qu’il faut procéder sans tarder aux investissements requis pour que toutes les écoles disposent des ressources matérielles et humaines nécessaires afin d’offrir une expérience scolaire de qualité à tous les élèves qu’elles accueillent. L’ajout de ressources est une étape urgente et nécessaire, mais cela ne sera pas suffisant pour empêcher certaines iniquités de se perpétuer. En effet, dès le début de la scolarité, l’école instaure une culture de concurrence entre les élèves et crée une hiérarchie qui stigmatise certains enfants : l’école transforme alors certaines différences de dons, de rythmes et de talents en inégalités.

« Il faudrait donner à chaque enfant le temps de développer sa confiance en sa capacité d’apprendre », conclut la présidente par intérim et secrétaire générale du Conseil, Mme Lucie Bouchard.

Pour remettre le cap sur l’équité, le Conseil estime qu’il convient d’adopter une vision de la réussite qui prend davantage en considération tous les volets de la mission de l’école. Instruire tout en reconnaissant la diversité des personnes, valoriser différents types de parcours et évaluer les apprentissages sans classer prématurément sont des gestes qui permettront de qualifier davantage de jeunes. La réduction des écarts entre les milieux favorisera la mixité scolaire et sociale dans les classes et les établissements, ce qui permettra de concrétiser le volet socialiser de la mission de l’école.
Le Rapport sur l’état et les besoins de l’éducation 2014-2016 a été rendu public après avoir été déposé à l’Assemblée nationale par le ministre de l’Éducation, du Loisir et du Sport, M. Sébastien Proulx, conformément aux dispositions de la Loi sur le Conseil supérieur de l’éducation.

Soumis par Mélissa Lessard le 20 oct 2016 – 10h18

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Rapport d’activité 2015 de la Ficeméa

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Edito

par Yvette Lecomte, présidente de la Ficeméathumbnail of ra-ficemea-final

Il y a quelques trois années, nous avons relancé l’action de la Fédération Internationale des Ceméa.

Association affinitaire, la FICEMEA est une organisation internationale qui veut réellement transcrire et mettre en mouvement les enjeux des associations nationales. Ses objectifs de travail sont liés à la valorisation de l’action des associations qui se revendiquent des valeurs et méthodes de l’Education nouvelle et sont reconnues comme telles.

La FICEMEA est comme le lieu géométrique des buts poursuivis par nos membres, de par le monde ; elle veut en être la caisse de résonnance et travailler à l’amplification des propositions pour une éducation formelle et non formelle, centrée sur les êtres humains et leur émancipation individuelle et collective.

Si la refondation de la FICEMEA est financièrement portée aujourd’hui par les Ceméa France, la Fédération italienne des Ceméa et les Ceméa de la Fédération Wallonie-Bruxelles, en Belgique, son action est réellement menée par les associations membres réparties en quatre commissions régionales qui couvrent : l’Afrique, l’Amérique du sud et Caraïbes, l’Océan Indien et l’Europe.

L’organisation d’un important séminaire, en novembre 2014, en Belgique, a permis à la FICEMEA de rassembler les analyses, les réflexions et les propositions d’actions stratégiques de ses membres en vue de contrer « les mécanismes et les conséquences de la marchandisation de l’éducation », en prenant en compte « les rôles et responsabilités des Etats  et de la société civile».

Ce séminaire a été suivi par quelques vingt quatre associations membres, venues des quatre commissions régionales de l’association.

La production intellectuelle, de contenus de référence et de propositions d’actions, qui y a été réalisée sert notre visibilité en tant qu’acteurs de la société civile, auprès de nos partenaires et des organisations gouvernementales. Nous en avons tiré parti notamment à l’occasion du Forum Mondial de l’Education, organisé par l’UNESCO en mai 2015, en Corée ou lors du Forum social mondial, organisé en avril 2015 à Tunis. A Tunis, les Amis du Belvédère, les Ceméa France et la Fédération italienne des Ceméa étaient également présents. Nous les en remercions.

Notre déléguée permanente remplit ainsi, au nom de l’association, une des tâches de la FICEMEA : porter à l’extérieur de nos organisations membres, au niveau international, les axes politiques communs que nous définissons, nos valeurs partagées et nos prises de positions collectives.

Une importante union de résistance est plus que jamais nécessaire face à la marchandisation des services d’éducation à laquelle nous assistons aujourd’hui, avec son cortège de postulats pragmatiques orientés vers le profit économique.

Nous devons résister face à la négation des fondements mêmes de l’éducation qui, étymologiquement, signifie quand même : conduire au-delà, conduire l’homme et le petit d’homme au-delà de lui-même…

Un autre aspect important du travail qui vient d’être réalisé par les membres de la FICEMEA, c’est sa refondation institutionnelle. Ce processus a permis :

  • De favoriser une reprise des contacts et des échanges directs entre les membres ;
  • De réactiver les aspects affinitaires en renforçant le sentiment d’appartenance, en mettant en place une dynamique relationnelle que nous voulons investir fortement.
  • De clarifier la vie associative et institutionnelle de la FICEMEA en étant attentifs à sa lisibilité et en visant l’organisation d’une réelle démocratie interne.

Nous sommes aussi très vigilants à la « nature » des relations entre les membres, caractérisée par davantage de solidarité dans les rapports égalitaires, par la reconnaissance des spécificités diverses de ses membres.Notre travail vise à faciliter les relations entre les acteurs des CEMÉA et de l’Education nouvelle, pas à les supplanter.Il se nourrira de la coopération réelle de partenaires critiques et responsables, qui osent mettre sur la table différences et points de convergence, situations objectives et désirs de les améliorer, qui chercheront à faire valoir au niveau international des positions et des propositions communes.Puisse notre fédération internationale être un relais actif et gagnant des projets et des idées que vous nourrissez, dans un creuset international qui ne demande qu’à s’enrichir de la force de chaque mouvement partenaire, de chaque région de regroupement et des idées humanistes qui nous animent tous.

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2017 : Première « biennale internationale de l’Éducation Nouvelle »

L’éducation nouvelle : un projet, des valeurs, des actes !biennale

La question de la pédagogie est aujourd’hui, plus que jamais, au centre des enjeux de nos pays. Nous le savons, toutes les pédagogies ne se valent pas ! Parmi les différentes approches, les différentes conceptions de l’Éducation, c’est celle de l’Éducation Nouvelle à laquelle nos associations se réfèrent depuis toujours.

Depuis quelques mois, les CEMEA France (Centres d’Entrainement aux Méthodes d’Education Active), le GFEN (Groupe Français d’Education Nouvelle), l’ICEM-Pédagogie Freinet (Institut Coopératif de l’Ecole Moderne), la FESPI (Fédération des Etablissements Scolaires Publics Innovants), le CRAP-Cahiers Pédagogiques (Cercle de Recherche et d’Action Pédagogiques) et la FICEMEA (Fédération Internationale des CEMEA) sont engagés dans la préparation de la première Biennale Internationale de l’Éducation Nouvelle.

Ouverte aux militantes et aux militants de nos différents mouvements, cette Biennale se déroulera du 02 au 05 novembre 2017 à Poitiers. Elle a vocation à rassembler et faire se rencontrer des praticiens de l’Éducation Nouvelle, issus de nos différents champs d’intervention (école, péri-scolaire, animation, loisirs, travail social, petite enfance, jeunesse, culture, …) afin de démontrer que l’Éducation nouvelle fait encore partie de notre quotidien et que si nos références s’inscrivent dans l’histoire même de l’Éducation, elles sont encore d’une incroyable modernité.

Les pratiques de nos associations se réfèrent à l’Éducation Nouvelle. C’est ainsi que nous mesurons chaque jour davantage la pertinence de notre projet politique. Nos principes, nos valeurs mais aussi nos actions quotidiennes agies dans un contexte sociétal complexe, témoignent chaque jour de notre capacité à inventer des réponses adaptées aux besoins des publics que nos actions concernent. Agir, ici et ailleurs, en France, en Europe et dans le Monde, la transformation sociale par l’Education Nouvelle reste donc un projet ambitieux, captivant, mobilisateur !

De profondes mutations sont à l’œuvre aujourd’hui en France, en Europe et plus largement dans le monde. Résistant à la montée de puissantes idéologies basées sur l’exclusion, la ségrégation, le racisme, nos mouvements affirment de nouveau leur combat pour les valeurs de la laïcité, de la démocratie, de la fraternité, de la solidarité et des droits humains.  Au-delà des frontières, ils soutiennent l’émergence d’un monde et d’une Europe solidaires. Ils s’engagent pour construire, par l’éducation, une  Europe sociale et politique, une Europe des peuples, et s’impliquent dans l’organisation d’une société civile européenne visible et audible. Les postulats de la confiance, de la considération de l’autre deviennent alors éminemment politiques quand ils constituent le socle même de toute action éducative.

Luttant contre la marchandisation de l’Éducation, nous agissons au quotidien pour amplifier nos capacités à inventer, à créer des modes d’intervention originales en dehors des logiques préétablies du marché. Nous construisons des stratégies porteuses d’émancipation et de développement mobilisant et rassemblant toujours plus de militantes et de militants placés au cœur de l’action pour porter le projet politique de l’Éducation Nouvelle,

Mettre l’éducation active, la pédagogie, au cœur d’un espace collectif de réflexion, de partage d’expériences et d’échanges, telles sont donc les ambitions de ces premières biennales de l’Éducation nouvelle.

C’est pour cela que la FICEMEA ne pouvait pas ne pas être associée à ce projet, c’est pour cela qu’il est nécessaire que nous nous mobilisions pour participer à cette initiative.

JL CAZAILLON

Directeur général des Ceméa France

Présentation de la Biennale : thumbnail of biennale-educ-nouvelle-derniere-version

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Appel à mobilisation des Ceméa Haïti

 

Aperçu de la situation de l’ouragan Matthew en Haïti

Les départements du Sud, Sud-Est, Grande’Anse, Nippes, Nord-Ouest et de l’Ouest sont les plus touchés. Entre 3 et 5 millions de personnes sont touchées en Haïti, avec 468.000 personnes touchées à Grand’Anse et 775.000 dans le Sud, y compris les 522.000 enfants.

Le nombre de blessés est également à la hausse et pourrait émerger comme une préoccupation majeure après l’ouragan. Les communications sont déconnectées et les routes sont inaccessibles dans les zones touchées du sud-ouest Haïti en raison des inondations.

On estime que 1.500.000 personnes ont besoin d’aide dont 350.000 personnes ont besoin d’aide immédiat.  Au moins 15,623 personnes ont été déplacées et plus de 21.000 ont été évacués vers des abris temporaires.

Le bilan officiel est actuellement  de 1150, mais il y a des craintes ce nombre va augmenter.

Une évaluation partielle des dommages indique que plus de 200.000 maisons ont été gravement touchés, selon les travailleurs humanitaires.

Intervention de CEMEA-HAITI dans  les départements les plus touchés

Le vendredi 7 octobre, CEMEA-Haïti a envoyé une délégation de 6 personnes dans les départements du Sud-ESt, Sud, Grand-Anse, Nippes pour constater les dégâts. L’ouragan Mathieu n’a laissé aucun matériels scolaires aux enfants de ces départements afin qu’ils puissent reprendre le chemin de l’école. L’ouragan à a devasté pour les parents. La scolarité d’un enfant est financé par les parents haïtiens à 80 %, l’ouragan Mathieu a tout dévasté et a décapitalisé les parents dans ces départements.Plus de 300 Ecoles sont détruites. Donc, CEMEA-HAITI en tant que organisation nationale qui intervient dans le milieu éducatif ne peut pas rester sans poser des actions urgentes qui peuvent aider ces enfants victimes de reprendre le chemin de l’école. Dans ce cas CEMEA-HAITI a besoin :

  • Des matériels didactiques
  • Uniformes
  • Kits scolaires
  • Appui psychosocial

Une geste pour aider ces enfants à reprendre le chemin de l’école. CEMEA-Haïti sollicite l’aide de la famille de la FICEMEA en vue de les aider à bénéficier un appui scolaire. Veuillez nous aider à organiser des Levés de Fonds en faveur des Enfants  dans ces départements en Haiti.

Aubens Henker Fermine

President des CEMEA-HAITI

 

CEMEA-HAITI a le plaisir à partager avec vous les informations concernants du compte en Banque pour ceux ou celles qui veulent l’accompagner les victimes de l’ouragan Mathieu en Haiti à Travers CEMEA-HAITI.

SOGEBANK HAITI

Website: www.sogebank.com

TEL :(509)2229-5595/ 2815-5000

Address: Aéroport II, boulevard Toussaint Louverture, angle rue Justin Juste, Port-au-Prince

 

INFORMATION POUR LE VIREMENT BANCAIRE/ INSTRUCTIONS FOR WIRE TRANSFERS

  •  USA

INTERMEDIARY BANK:                                                                                      CURRENCY: USD

BANK OF AMERICA MERRILL LYNCH, NEW YORK, USA

SWIFT: BOFAUS3N

BENEFICIARY BANK:

SOGEBANK, PORT-AU-PRINCE, HAITI

SWIFT: SOGHHTPP

BENEFICIARY: SEE BELOW THE INFORMATION OF THE NAME AND ACCOUNT NUMBER OF CEMEA-HAITI

 

INTERMEDIARY BANK:                                                               CURRENCY: USD

BANK OF NEW YORK MELLON, NEW YORK, USA

SWIFT: IRVTUS3N

BENEFICIARY BANK:

SOGEBANK, PORT-AU-PRINCE, HAITI

SWIFT: SOGHHTPP

BENEFICIARY: SEE BELOW THE INFORMATION OF THE NAME AND ACCOUNT NUMBER OF CEMEA-HAITI

 

  • CANADA

INTERMEDIARY BANK:                                                                     CURRENCIES: USD AND CAD

ROYAL BANK OF CANADA, TORONTO, CANADA

SWIFT: ROYCCAT2

BENEFICIARY BANK:

SOGEBANK, PORT-AU-PRINCE, HAITI

SWIFT: SOGHHTPP

BENEFICIARY: SEE BELOW THE INFORMATION OF THE NAME AND ACCOUNT NUMBER OF CEMEA-HAITI

 

  •  EUROPE

INTERMEDIARY BANK:                                                             CURRENCIES: USD AND EUR

CREDIT AGRICOLE S.A PARIS, FRANCE

SWIFT: AGRIFRPP

BENEFICIARY BANK:

SOGEBANK, PORT-AU-PRINCE, HAITI

SWIFT: SOGHHTPP

BENEFICIARY: SEE BELOW THE INFORMATION OF THE NAME AND ACCOUNT NUMBER OF CEMEA-HAITI

 

INTERMEDIARY BANK:                                                                                     CURRENCIES: GBP

ROYAL BANK OF CANADA, LONDON, UNITED KINGDOM

SWIFT: ROYCGB2L

BENEFICIARY BANK:

SOGEBANK, PORT-AU-PRINCE, HAITI

SWIFT: SOGHHTPP

BENEFICIARY: SEE BELOW THE INFORMATION OF THE NAME AND ACCOUNT NUMBER OF CEMEA-HAITI

 

Name of the account: CEMEA-HAITI

Account number: 16-1107-535-7

Name of the Bank: SOGEBANK

SWIFT SOGEBANK: SOGHHTPP

Currency account: US dollars

Phone of CEMEA-HAITI: (509) 3820-2132/ 3760-4381

Address: 3, Rue St Paul, Delmas 33, Port-au-Prince, Haiti

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Communiqué de presse : Campagne mondiale pour l’Education

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Présentation en dix points du nouveau rapport de la Campagne mondiale pour l’éducation

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Campagne photo internationale

Le réseau francophone contre la marchandisation de l’éducation, dont la Ficeméa est membre a décidé de lancer une campagne photo. L’objectif est de témoigner des réalités concrètes et dénoncer l’impact et les méfaits de la marchandisation sur et dans l’éducation.

Ces photos seront un moyen de pression « digitale » : n’hésitez pas à les diffuser massivement sur les réseaux sociaux, sur vos sites, avec le #Nevendezpasleducation

A partir de ces photos, nous espérons pourvoir constituer une vidéo mise en ligne pour le Sommet de la Francophonie à Madagascar.
Ces photos pourront aussi être des supports visuels lors d’évènements de plaidoyer, des conférences….
Nous avons crée aussi un compte Instagram dédié qui s’appelle nevendezpasleducation.

Les photos doivent être de bonne qualité, lisibles, mais surtout faire « sens » : merci de penser à les contextualiser en précisant lors de l’envoi ou de la mise en ligne, le pays, lieu et quel(s) effet(s)visible(s) ou invisible(s) la marchandisation a sur l’éducation, la situation exposée.

Pour participer :

– Vous nous envoyez un mail avec vos photos et les légendes explicites à nevendezpasleducation@gmail.com

– Vous postez vos photos sur les réseaux sociaux comme vous le souhaitez avec les légendes explicites et avec le hashtag #Nevendezpasleducation

Une fois la photo envoyée au réseau, relayez sur Instagram ou postée avec le hashtag #Nevendezpasleducation, vous donnez les droits au réseau francophone d’utiliser ces photos et vous ne pourrez réclamer de droits d’auteur.

N’hésitez pas à participer à cette campagne et à la relayer !

Le réseau francophone contre la marchandisation de l’éducation vous remercie de vos contributions et de votre implication !

N’hésitez pas à tweeter  : #NeVendezPaslEducation

Votre contact : email : nevendezpasleducation@gmail.com

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Publié dans Le réseau francophone, Marchandisation de l'éducation

CLUBE : du travail de proximité renforcé dans des quartiers de Lisbonne !

Fruit de la reconnaissance du bon travail effectué, le Clube Interculturel Européen s’est vu accepter et financer par la Mairie de Lisbonne (à travers le programme BIP/ZIP pour les quartiers d’intervention prioritaire) deux nouveaux projets à mettre en place à partir de Octobre 2016 dans les deux quartiers sociaux où il opère directement : le projet HIT– Humanizar, Intervir, Transformar (Humaniser, Intervenir, Tansformer) et le projet C3 – Centre Communautaire de Curraleira. Le projet HIT interviendra dans le domaine de l’éducation et de la formation et aura comme public prioritaire les jeunes ayant des difficultés à accéder au marché de l’emploi. Le projet C3  va permettre de créer dans une cave réaménagée un espace avec plusieurs fonctions : un studio de son et multimédia, un espace de travail commun, une salle de formation et une salle d’activités pour et gérée par les jeunes.

Le CLUBE et les Ceméa: un partenariat de plus en plus solide

Nombreux sont les projets de mobilité européenne, de formation et aussi d’intervention, que le Clube développe avec les Ceméa Nord-Pas de Calais et les Cemea Rhones-Alpes. Comme par exemple : la venue, à différents moments ces derniers mois, de leurs dirigeants, équipes permanentes et militant-e-s à Lisbonne pour non seulement connaître de plus près l’étendue de l’intervention du Clube, mais aussi pour renforcer les liens, partager des réflexions et expériences et mutualiser des pratiques.

Le CLUBE a été distingué par la mairie d’arrondissement du Beato avec le prix «Citoyenneté – institution de l’année 2016». Le travail social et éducatif de proximité développé par le CLUBE au long de ces deux dernières années, fut le motif de cette distinction.

Le 18 septembre dernier, l’association CLUBE a participé au VIIème Gala de Beato, organisé par la Mairie du même nom, afin de recevoir de cette institution le Prix « Citoyenneté – institution de l’année 2016 », qui récompense le travail mené depuis novembre 2014 dans la gestion du Projet Sementes a Crescer.

Au moment de recevoir la distinction, au nom de l’équipe, José Brito Soares, était un président fier : « Ce prix est la reconnaissance publique de notre travail dans les domaines de l’éducation, de la formation, de la jeunesse et du développement local, mais nous incite également à poursuivre nos efforts et à créer des conditions pour que nos équipes qui œuvrent dans la commune travaillent plus et mieux », a-t-il dit en marge de la cérémonie.

Il a considéré que la distinction décernée au Projet Sementes a Crescer « était méritée depuis un moment », étant donné qu’il intervient depuis plus de 15 ans sur la commune de Beato, auprès des enfants en situation de vulnérabilité socio-économique. Le président de l’association CLUBE a ajouté que le prix décerné « appartient à tous » : « tous les professionnels qui sont passés par Sementes, les partenaires, les enfants, les jeunes et familles qui ont donné et donnent vie au projet Sementes et sont sa raison d’être. »

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La coordonatrice du Projet Sementes a Crescer, le président et la directrice de l’association CLUBE — Marta Vaz, José Brito Soares et Magda Alves, respectivement — lors de l’attribution du Prix Citoyenneté Beato 2016, lors du VIIème Gala de Beato, à Lisbonne.

clube2Vanessa (à gauche sur la photo) et Melens (à droite) sont les auteurs des plus récents articles visibles sur le blog de l’association CLUBE, espace d’expression de leurs stagiaires. La Galicienne et l’Italienne vivent l’expérience du Service Volontaire Européen et collaborent avec le CLUBE dans le Projet MAIS BAIRRO (PLUS DE QUARTIER) – Mobility, Art, Interculturalism and Social Media et dans le Projet PA-REDES ». Vous pouvez lire les articles ici.

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Association Polis : Alliance pour des Sociétés Responsables et Durables à Nantes

Alliance pour des Sociétés Responsables et Durables http://www.alliance-respons.net/

 

L’Alliance pour des Sociétés Responsables et Durables sera présente au sommet mondial du « Climate Chance » à Nantes, en France, du 26 au 28 septembre, et coordonnera 3 ateliers : « Le Climat et l’éthique », « Nouvelles formes d’éducation sur l’environnement et le développement durable » et « Leaders de l’éducation transformative. »

Veuillez consulter le site suivant : http://www.climatechance2016.com/en/

Yolanda ZiakaMembre du Comité Consultatif (Grèce)

polis

Le sommet du « Climate Chance » se tiendra du 26 au 29 septembre 2016 à Nantes,  en France. L’Alliance pour des Sociétés Responsables et Durables participe au sommet en coordonnant plusieurs ateliers autour de la question de responsabilité. Vous trouverez ci-dessous une interview de Pierre Calame*, qui présente les origines, la vision et la portée de ce sommet.  [*Pierre Calame est la Président Honoraire de la FPH – la “Fondation Charles Léopold Mayer » suisse, impliquée activement dans la planification et l’organisation du sommet « Climate Chance » – www.fph.ch ethttp://blog.pierre-calame.fr/ ]

Question: Quelle est la source du sommet du ‘Climate chance’ de Nantes?

P. Calame : Nantes a été la “capitale verte” de l’Union Européenne il y a quelques années. Son ancien vice Maire, Ronan Dantec, qui a joué un rôle majeur dans la transformation écologique de Nantes, ce qui lui a valu le titre de capitale verte, est aussi le représentant du réseau international « Cités et Gouvernements Locaux Unis » (CGLU), sur les sujets concernant le climat, et en tant que tel a souligné le rôle des territoires et des villes dans la transition écologique. Il est celui qui a inspiré le Sommet de Nantes, qui est le rassemblement annuel de la coalition des acteurs non-étatiques pour le changement climatique.

Question : Quelle importance prend ce sommet en amont de la COP 22, sommet de l’ONU sur le changement climatique (qui se tiendra au Maroc plus tard cette année) ?

P. Calame: Après le sommet de l’ONU RIO+20, il est devenu évident que les gouvernements n’étaient ni désireux ni capables d’affronter le problème du changement climatique ; d’où un appel permanent à l’engagement des acteurs non-étatiques. Le Plan d’Actions« Lima-Paris » (LPAA) a été l’expression de cet appel. Cependant, même si beaucoup de bonnes initiatives sont prises par les autorités locales, les entreprises et les mouvements sociaux ou les ONG, il est évident que la somme de toutes ces initiatives est loin de combler le fossé entre la marche suivie actuellement et les mesures qui doivent être prises pour éviter une catastrophe climatique dans les cinquante prochaines années. Ce qui signifie somme toute que les acteurs non-étatiques doivent forger des alliances plus fortes entre eux – en parallèle, qu’ils doivent être capables d’influencer les gouvernements afin de changer la configuration actuelle du développement et de l’économie. Le sommet de Nantes n’est que la première étape dans cette direction. Ses propositions seront portées devant la COP22 par les « champions » de « l’agenda des solutions », qui est la suite opérationnelle du LPAA.

Question: Comment le sommet de Nantes est-il lié au principe de responsabilité ?

P. Calame : Pour les acteurs non-étatiques, agir en faveur du climat n’est pas une option, c’est obligatoire et reflète leurs propres pouvoir et liberté, et donc leur propre responsabilité. Mais cette dimension éthique et incontournable est souvent cachée par la propagande qui présente leurs initiatives comme le simple effet de leur bonne volonté. C’est pourquoi il n’est pas surprenant que la question de la responsabilité ait été absente du programme de Nantes au début. Grâce à l’implication de « l’Alliance pour des Sociétés Responsables et Durables », plusieurs ateliers aborderont cette question et on peut s’attendre à ce que cela soit souligné dans les conclusions générales.

Question: Comment pourriez-vous relier Nantes avec le « Forum Social Pan-Amazonie* », qui cherche à protéger l’Amazonie ? [*premier forum régional créé au sein du Forum Social Mondial – qui sera tenu en avril prochain au Pérou]

P. Calame: Préserver l’Amazonie, contre la volonté du gouvernement des pays dont le territoire inclus l’Amazonie, fait partie des responsabilités de l’humanité entière envers l’intégrité de la biosphère et du climat. L’Amazonie et le climat font tous deux partie du bien commun mondial. Malheureusement, à cause du fait que la communauté « internationale » – soi-disant – n’a pas soutenu la Déclaration Universelle des Responsabilités Humaines, il existe un décalage fatal entre l’état actuel du droit international et ce qui serait nécessaire pour aborder les responsabilités des différents acteurs dans la préservation de ce bien commun mondial. « Climate Chance », dont la première édition se tient à Nantes cette année, devrait devenir le rassemblement annuel de la coalition des acteurs non-étatiques. L’édition 2017 devrait normalement se tenir au Maroc. Le Forum Social Pan-Amazonie devrait envisager, dès que le sommet de Nantes aura lieu, le moyen pour celui-ci de créer une coalition internationale pour la protection des écosystèmes naturels d’importance mondiale.

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Publié dans Grece, Les associations membres

Théâtre Forum : Culture pour la Paix en classe

Notre délégation d’Aragon a terminé les séances de Théâtre-Forum au sein des projets éducatifs de cette commune. Pendant l’année scolaire 2015-2016, 56 séances ont été réalisées auprès de 2 000 garçons et filles environ.

Deux de ces séances ont été différentes des autres. Grâce à l’organisation d’Unaquí (Espace d’éducation pour le développement de la fédération aragonaise de solidarité), le 27 avril, nous avons tenu une session sur la « Culture de Paix » dans le cadre du cours de formation « Clés et Outils pour une éducation transformatrice » adressé aux agents éducatifs. Les participants ont eu l’occasion de découvrir notre activité « Théâtre Forum » sur les thèmes de l’éducation pour le développement, l’éducation pour la paix. Pour la réaliser, nous comptons à Aragon, sur deux acteurs et une actrice du groupe « La Imaquinaria », Iván Ramos, Virginia Martínez et Jesús Llanos, qui ont souhaité partager cette expérience avec le corps enseignant.

Pourquoi considérez-vous qu’il est important de travailler aussi bien avec le corps enseignant qu’avec les élèves directement ?

L’implication des professeurs est fondamentale pour compléter l’activité parce qu’ils passent plus de temps que nous avec les élèves. Ils les connaissent très bien et ont construit une relation de confiance… Le professeur ou tuteur qui va poursuivre le travail en classe, est une pièce clé de cette activité d’où la nécessité de promouvoir un outil très utile à la gestion quotidienne d’éventuels conflits en classe tout au long de l’année. Dans la séance avec les élèves, le jeu vise à  susciter la réflexion individuelle, le débat collectif face à des situations conflictuelles imaginées. Mais aussi à former les participants à la prise de décisions et à l’action. Nous agissons juste en déclencheur dans ce type de travail novateur avec le théâtre, l’empathie et l’intelligence émotionnelle.

Quelle est la différence entre « travailler avec les professeurs » et « travailler avec les élèves » ? Quelles sensations tirez-vous des sessions de travail avec ces différents publics ?

Pour les adultes, c’est une formation sérieuse et importante en tant que ressource pédagogique d’où la manifestation de craintes et surprises lorsque nous leur demandons de « jouer ». Les élèves quant à eux, n’ont pas ces blocages mentaux, et s’impliquent à cent pour cent dans chaque séance dès la première minute. Ils oublient même qu’il y a des professeurs dans la salle et s’expriment sans entraves (en laissant apparaître des informations très précieuses que leurs tuteurs peuvent ainsi recueillir pour un travail ultérieur).

Après notre expérience avec des agents éducatifs, pouvons-nous dire que votre séance a eu un résultat positif ? Qu’attendons-nous des enseignants qui ont participé à cette activité ?

Le résultat est très positif et enrichissant car cette expérience a permis l’application en classe de des techniques théâtrales, le rapprochement avec les enseignants et la promotion d’un outil qui, malgré la longue trajectoire théâtrale, est novant dans sa mise en oeuve au sein des centres éducatifs. Les acteurs éducatifs ont manifesté un grand intérêt pour l’activité au point de nous inviter rapidement, dans leurs différents centres pour des séances de « Théâtre Forum » avec leurs élèves. Nous avons fait le plein d’énergie et avons le désir de nous attaquer à l’année suivante ! Nous adorons notre travail !

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