Notre utilité, nos valeurs, nos utopies

De 2014 à 2017, la Ficeméa a travaillé d’arrache-pied à rendre opérationnel son nouveau modèle de fonctionnement ; elle l’avait dessiné en novembre 2014 lors d’une assemblée générale de refondation. En trois ans, les résultats obtenus sont patents et l’Agora tout comme l’Assemblée générale qui se sont tenues en décembre 2017, l’ont brillamment démontré.

En ce début d’année 2018, sur base de notre bilan, je veux me réjouir de l’intensité et de la vivacité de ces résultats : la reconnaissance de la pertinence et de l’importance de nos enjeux par des institutions internationales telles l’UNESCO et l’OIF ; une affiliation de membres qui renforce leurs capacités d’action tant au plan singulier qu’au plan collectif ; un regroupement fédératif qui met réellement en exergue l’importance de la philosophie et des méthodes des pédagogies nouvelles dans les pratiques éducatives, culturelles et, plus largement, dans les pratiques citoyennes.

Notre Agora, organisée du 10 au 17 décembre 2017, a connu un climat extrêmement chaleureux. Cette ambiance a suscité des rencontres, des échanges, des réflexions, des débats, tous alimentés par un feu sacré, brûlant de la fraternité et de la sonorité qui a régné entre les nombreux membres présents.  Beaucoup l’ont souligné à l’issue de notre semaine de rassemblement.

La problématique et l’espoir d’une construction sociale partagée figuraient au cœur de nos débats. Pour y atteindre, une qualité s’est manifestée chaque jour : la reconnaissance réciproque, la confiance témoignée entre nous et dans les processus démocratiques qui sont au cœur de nos méthodes de travail et dont le caractère contemporain est patent.

Les participants ont tout à la fois présenté et mis en discussion leurs pratiques et travaillé à définir le bien commun que nous entretenons sur base des valeurs communes que nous défendons et de leur mise à l’épreuve concrète dans nos actions. Celles-ci sont menées dans des pays, dans des systèmes politiques, dans des cultures dont il est tellement riche de reconnaître l’intérêt de la diversité pour autant que celle-ci serve des valeurs et des principes d’égalité, de liberté, dans une perspective d’émancipation individuelle et collective.

Le nouveau programme d’action préparé par les membres de la Ficeméa et adopté en décembre 2017 va être mis en œuvre par notre fédération qui est faite d’organisations volontaires et de personnes désireuses de poursuivre le partage de valeurs, d’enjeux et d’actions jumelées dans notre communauté d’intérêts.

Nos valeurs et nos méthodes actives sont plus que jamais d’application urgente au moment où les systèmes politiques démocratiques sont terriblement questionnés. Ils le sont d’autorité par des puissances d’argent plus préoccupées de l’intérêt de quelques uns que du bien-être commun ; ils sont questionnés par des populistes irresponsables qui veulent entraîner une majorité vers des rêves de despotes prétendument éclairés. Mais ils sont aussi critiqués par des citoyens avides de progrès social réellement partagé. La philosophie de l’éducation nouvelle revendiquée par la Ficeméa, l’action même de ses membres se développent au cœur de processus qui visent l’entretien et l’émergence de systèmes démocratiques respectant les principes universels d’égalité et de justice. Il est crucial de faire confiance dans l’application de nos méthodes comme dans les résultats qu’elles contribuent à produire.

Yvette Lecomte, présidente de la Ficeméa

 

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Les achats de la rentrée, c ’est forcément rose pour les filles et bleu pour les garçons … et forcément coûteux

Pour les grandes enseignes de supermarchés, c’est même dès le début de juillet que la publicité parle de retour à l’école et que les rayons spécifiques au matériel scolaire fleurissent au plus près de l’entrée des magasins, histoire sans doute que nos chers petits n’oublient pas, dès le 3 juillet,que s’ils sont en « vacances », la rentrée des classes se profile ! Ces rayons ont de plus la particularité d’être dominés par la présence de deux couleurs : le rose et le bleu ! Questionnant ?

La question se pose à beaucoup de parents en cette fin de mois d’août : comment vais-je résister au marketing et à la vision totalement sexuée de l’offre de fournitures scolaires ? Si votre enfant a moins de dix ans, vous aurez droit à l’ensemble des personnages Disney ou Pixar et ceci dans les deux couleurs dominantes. Trouver un cartable, un crayon, une trousse sans Reine des neiges sur fond rose ou sans Flash Macqueen sur fond rouge ou bleu est une mission difficile. Le marketing est malin et efficace : les petites filles sont plus sensibles aux stratégies de vente, ce sera donc plus cher pour elles. C’est ce que certain-e-s auteur-e-s nomment «la taxe rose». Le marketing genré permet aussi d’augmenter la vente. Lorsque le matériel acheté n’est pas genré, il peut se transmettre familialement, mais si la boite à tartines du «grand» Louis est garnie du dernier personnage Disney estampillé «Garçon», sa petite sœur Camille se verra offrir une boite neuve … rose !

L’autre question qui se pose aux parents à chaque rentrée des classes est le coût. La fameuse liste de fournitures demandée par l’enseignant-e ne représente au final qu’une part peu importante des coûts d’une année scolaire. Les achats de cette liste sont estimés à une moyenne de 50 € en maternelle, de près de 200 € en primaire, d’un peu plus en secondaire général, mais explosent lorsque l’on parle de filières professionnelles où l’achat de matériel personnel est parfois très important.

Le moment de ces achats évolue. Il y a trente ans, la liste était donnée traditionnellement à la rentrée ; aujourd’hui, il devient presque obligatoire que celle-ci soit transmise aux parents dès le mois de juin. La liste du matériel devient dès lors non plus celle de l’enseignant-e, mais bien celle de l’équipe du degré, elle est réfléchie entre rangements de fin d’année, bulletins, fatigue… et si les réflexions de l’été amènent l’enseignant à revoir son fonctionnement… c’est trop tard ! Il y a dans ce phénomène de «plus tôt au mieux», bien plus qu’un simple changement de temps. Cela marque le fait que l’école veut démarrer «tout de suite», ne pas laisser le temps à l’enfant et à l’enseignant-e de la transition entre les vacances et l’école. Il FAUT tout le matériel pour être opérationnel-le-s dès la rentrée quitte à ce que le scolaire empiète sur le temps familial des vacances dès l’achat du cartable de l’enfant le 6 juillet !

Un autre budget de plus en plus important est celui des manuels scolaires. Maria Arena, ancienne ministre de l’Éducation, avait prôné son retour dans les cartables en 2005. La ministre avait dès lors lancé une politique budgétaire pour permettre aux écoles primaires et secondaires (au 1 degré) de disposer tous les ans d’un budget pour l’achat de manuels scolaires. Il y avait cependant deux conditions à ces achats : les manuels scolaires devaient être agréés par le ministère et devaient servir comme manuels individuels (l’élève le complétant en cours d’année). Cette politique se perpétue depuis, en ayant cependant supprimé la deuxième condition. Ce fonctionnement semble néanmoins avoir été plus loin que son ambition première. La volonté première était d’apporter une réponse à la discrimination sociale de notre système scolaire, une attention aux plus faibles, une démocratisation de l’accès aux savoirs pour tous ; mais en permettant le retour de l’usage du manuel scolaire à l’école (et ainsi aussi de soutenir l’édition), de nombreuses écoles sont passées au «Tout-manuel» pour lequel les budgets promis ne suffisent pas.

On fait donc de plus en plus appel au portefeuille des parents pour acheter tel ou tel manuel en précisant souvent qu’ une «édition récente» est nécessaire. Il y a derrière cette petite remarque rien de plus qu’une facilité de travail : c’est plus facile de travailler avec une classe où chacun-e possède la dernière version du manuel, mais cela engendre aussi une obligation à l’acheter neuf ou une stigmatisation de l’élève qui aura dû s’acheter son livre en deuxième mains se verra rappeler sa différence sociale à chaque fois que sa veille édition ne correspondra pas à celle de sa voisine ou de son voisin. Dans un système scolaire qui est champion du monde de la discrimination sociale, ce type de «petits détails» ne nous semble pas à négliger. Pour nous, le manuel scolaire a sa place dans la bibliothèque de l’enseignant-e, comme outil de construction, de réflexion de sa pratique, il n’a pas sa place dans les mains de l’élève si l’on considère que la source de son apprentissage doit être celle de son questionnement personnel ou de celui de son groupe et non celle d’un livre écrit par un adulte en fonction d’un programme.

Tous ces coûts de rentrée ont eu pour conséquence de voir fleurir des politiques de «compensation». En Belgique, ce fut l’instauration d’une prime de rentrée scolaire liée aux allocations familiales. Nous questionnons cette politique. Ne valait-il pas mieux faire le choix d’un matériel de base offert aux enfants directement par le ministère pour chacun-e en pouvant être attentif-ve aux différents choix éthiques que cela supposait : choisir un matériel écologique, non-genré, sain … pour diminuer la facture de chaque parent, plutôt que d’offrir un budget dont une part s’en va nourrir les droits de reproduction de Disney …

Secteur École des CEMÉA

Depuis une vingtaine d’années, c’est la course à l’acquisition, la course au «bourrage de crânes», et les manuels (ou plutôt leurs auteurs) qui y ont leur large part de responsabilité. On a sans cesse élargi les programmes, ajouté de nouvelles matières, apporté de nouveaux développements ; toute classe qui se respecte possède aujourd’hui une bonne demi-douzaine au moins de manuels scolaires copieux, développés et complets ; les examens ont exagéré chaque année cet encyclopédisme qui devient comme une hantise mortelle pour l’école.

Célestin Freinet en 1964

 

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Cours en ligne ouvert à toutes et tous sur la protection de la vie privée

L’informatique et les réseaux envahissent les moindres actions de notre vie avec de nombreuses promesses pour améliorer notre vie quotidienne ou l’usage que nous faisons des ressources de la planète. Ainsi Internet a révolutionné notre façon de communiquer les uns avec les autres ou d’accéder à la connaissance.

Si certains succès des nouvelles technologies sont indéniables, il existe une contre-partie… Pour atteindre ces objectifs ambitieux, les programmes informatiques ont besoin de collecter des données qui traduisent nos actions.

C’est ainsi que nous, utilisateurs d’Internet ou simples propriétaires de smartphones, sommes devenus des producteurs de données qui sont convoitées par de nombreuses personnes, sociétés ou agences étatiques.

L’objectif de ce MOOC est de vous permettre de comprendre :

  • quelles sont les données que vous produisez quand vous utilisez une technologie,     

  • quels sont vos droits en terme de vie privée,   

  • et les mesures que vous pouvez mettre en œuvre pour protéger votre vie privée. 

Dans ce MOOC élaboré par des chercheurs de l’équipe INRIA Privatics, nous aborderons la notion d’identité numérique et les problèmes de vie privée associés à l’usage des courriers électroniques et des smartphones. Ce cours vous conduira ainsi vers un usage éclairé et raisonné des nouvelles technologies qui est bénéfique à tous points de vue pour l’utilisateur que vous êtes !

A qui s’adresse ce cours ?

Ce cours ne nécessite pas de pré-requis : il s’adresse à toutes celles et ceux qui sont soucieux de mieux comprendre les enjeux de la protection de la vie privée sur internet et de mieux maîtriser les outils numériques sur le plan des données personnelles

https://www.fun-mooc.fr/courses/course-v1:inria+41015+session01/about

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Publié dans Marchandisation de l'éducation, Ressources sur la marchandisation

Mais oui, mais oui, l’école est finie !

Par Datagueule

Ah, l’école ! On a beau râler pendant toutes ces années où l’on y use les chaises et les tables, il reste qu’on y apprend un paquet de choses, en cours ou en dehors. Sur nous et sur les autres. Du coup, doit-on la voir comme un “commun” ? Un lieu d’apprentissage collectif où grandissent de jeunes citoyens ? Toujours est-il que, ces derniers temps, l’école devient aussi un enjeu économique et sa privatisation a de quoi soulever des questions.

 

DataGueule est une émission de télévision et une websérie hebdomadaire diffusée depuis sur France 4 et sur YouTube et Dailymotion.

L’émission propose des vidéos d’animation traitant de l’actualité sur un mode ludique, et condensé dans un but didactique. Chaque épisode tente de révéler et décrypter les mécanismes de la société et leurs aspects méconnus.

Source Wikipedia

 

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Publié dans Marchandisation de l'éducation, Ressources sur la marchandisation

Première Biennale internationale de l’éducation nouvelle

 

Près de cent ans après la création de la Ligue Internationale de l’Education Nouvelle, les Ceméa, le Crap-Cahiers pédagogiques, la Fespi, l’Icem, la Fi-Ceméa et le GFEN s’associent afin de mettre l’éducation active, la pédagogie, la formation, la recherche au cœur d’un espace collectif de réflexion, de partage d’expériences et d’échanges.

Vous pouvez retrouver l’intégralité des vidéos, des débats, des présentations de pratiques et conférence sur le site de la Biennale ici

 

 

Pour poursuivre la réflexion cliquez sur l’image

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Contre la marchandisation de l’éducation : la mobilisation se renforce

Du 23 au 26 octobre s’est tenu la deuxième rencontre francophone sur la marchandisation et la privatisation de l’éducation à l’Institut de la Francophonie pour l’Éducation et la Formation à Dakar. Cet événement a réuni dans leur diversité 105 délégués issus de 25 pays dans l’objectif de trouver des réponses communes face à la croissance alarmante des acteurs privés dans le secteur éducatif. Partageant l’ambition de construire une éducation publique de qualité, capable d’agir pour que les personnes acquièrent la possibilité (en termes de compétences, de capacités, de désir et d’imaginaire) de se projeter dans la société et d’en définir ses évolutions, ces quatre jours se sont articulés autour de savoirs théoriques mais aussi à partir du travail de terrain.

Les deux premiers jours ont été l’occasion d’échanger sur les enjeux liés à la marchandisation de l’éducation. Lors de la cérémonie d’ouverture, hôtes, partenaires et organisateurs ont pris la parole pour exprimer leur point de vue sur ce phénomène grandissant. La philosophie du réseau francophone contre la marchandisation de l’éducation, qui regroupe les organisateurs de la rencontre, entend promouvoir l’éducation comme l’un des moteurs du développement de nos sociétés. Or, la plénière sur l’état des lieux de la privatisation et de la marchandisation de l’éducation a montré à quel point cette tendance risque de transformer en profondeur les systèmes éducatifs non seulement en termes de dégradation de la qualité des contenus pédagogiques mais aussi de renforcement des discriminations et inégalités. Des représentants étatiques (Belgique, Bénin, Burkina Faso, France, Haïti, Sénégal) et des organisations internationales (UNESCO, CONFEMEN) ont pu également partager leur expérience sur ces enjeux, ce qui a  permis d’approfondir la connaissance des contextes variés dans lesquels elle opère.

Si chaque pays doit faire face à des problématiques bien spécifiques, la marchandisation de l’éducation requiert à la fois la nécessité d’une éducation publique forte et la régulation du secteur privé tout en posant la question des problèmes relatifs à la perte de cohésion sociale et enfin des conditions de recrutement, de travail et de formation des personnels éducatifs. Ces quatre enjeux ont fait l’objet d’ateliers tournants lors d’un après-midi afin de dégager les préoccupations puis les réponses liées à l’émergence d’une vision de l’éducation comme bien marchand.

En effet, face à ces dangereux développements, il est crucial de préciser le modèle de société que nous défendons ensemble et la place que l’éducation occupe aujourd’hui dans nos vies. Quel type d’éducation ? Quel avenir sociétal voulons-nous pour les générations à venir ? Quelles possibilités ouvrons-nous aux jeunes et adultes de demain ?

Ainsi la question de la marchandisation et de la privatisation de l’éducation est une question éminemment politique car elle interroge la manière dont nous souhaitons, en tant que citoyens et citoyennes, organiser et repenser nos sociétés. Assujettir la formation à l’emploi, placer l’éducation sur les logiques de marché, monnayer le champ des activités périscolaires revient à détourner l’éducation de son objectif principal. Outre les problèmes énoncés ci-dessus, la marchandisation et la privatisation de l’éducation ont été interrogées au travers de cinq autres thèmes lors des ateliers simultanés du mardi après-midi.

L’état des lieux sur la marchandisation de l’éducation ainsi que la mise en valeur de ses enjeux majeurs ont ouvert la discussion sur les Principes directeurs de droits de l’Homme relatifs aux obligations des Etats concernant les écoles privées. Dans le contexte de la rencontre – favorisant la synergie entre une diversité d’organisations -, la finalité de ces Principes n’a pas fait consensus auprès de l’ensemble des acteurs et actrices de la défense du droit à l’éducation. Suite à un débat aussi nécessaire qu’enrichissant, il est important de noter que ces Principes n’ont pas pour objectif de légitimer les acteurs privés par la reconnaissance de leur existence. Ils permettent plutôt de poser des bases empruntant aux cadres et recommandations légales pour réguler ces acteurs et servir d’outil juridique pour les organisations qui entendent mener un plaidoyer auprès de leurs États. Les participants ont été invités à commenter et exprimer leur opinion sur ces Principes Directeurs, en cours d’élaboration.

La dernière partie de la rencontre s’est construite autour de la stratégie du réseau, déclinée en quatre lignes directrices : gouvernance/structuration, recherche/études, communication/campagne et suite de l’appel francophone contre la marchandisation de l’éducation. Cet appel, socle commun de cette rencontre, a pour vocation d’alerter les pouvoirs publics et les acteurs de la société civile, de les sensibiliser aux dangers inhérents au processus de marchandisation de l’éducation et de les engager à contrer ce phénomène.

Ces ateliers ont permis de définir les prochaines étapes du travail en réseau. Nous nous sommes engagés, à la suite de la réunion, à travailler ensemble, en synergie afin de bâtir un plan d’action complet pour le réseau francophone que nous constituons. Un élément important de ce plan comprendra l’approfondissement du travail de recherche sur la marchandisation de l’éducation.

Cette rencontre a ainsi mobilisé nos convictions, nos espoirs, mais aussi nos propositions pour constituer une force de résistance et de propositions car des solutions existent et nous ne pourrons réussir cela que si nous réaffirmons le rôle des Etats comme base essentielle des systèmes éducatifs et si ensemble, nous promouvons un système public fort d’éducation pour garantir la qualité de ce Droit.

 

Pour en savoir plus, cliquez ici

 

 

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Témoignages de participant.e.s

« Nous aimerions vous transmettre l’évolution de notre groupe qui a été une énorme évolution intérieure de chacun.e ».

« Je suis arrivée en pensant que … »

La réflexion sur la communication égalitaire a la spécificité de toucher chacun.e dans son présent. L’égalité H/F est en permanence présente dans notre corps. Chacun.e de nous apporte non seulement son savoir, son vécu et surtout ses stéréotypes, ainsi que sa manière d’être ici et maintenant.

Les outils qui ont été utilisés dans l’atelier nous ont permis d’évoluer au plus profond de chacun.e

Continuer la réflexion au-delà de l’aspect de l’écriture pour l’intégrer dans tous les autres aspects de la vie personnelle et professionnelle, comme cela a été commencé ici.

« De la soumission participative à la participation active » : un enjeu essentiel, et c’est le nôtre

Le groupe de travail sur la communication égalitaire


Bonjour,

La semaine à Namur s’est très bien passée pour moi. Cette rencontre fut inoubliable et très riche en émotion : connaissance, échange, partage, rencontre et diversité culturelle. L’atelier auquel j’ai participé “communication égalitaire” m’a permis de revoir notre manière de fonctionner et de me remettre en question sur un certain nombre de choses. Je me suis bien sentie à La Marlagne. J’ai trouvé cet endroit magnifique et impressionnant même si c’était un peu éloigné de la ville mais la grandeur de l’espace m’a permis de me sentir à l’aise. Les échanges que j’ai eu avec les autres personnes d’autres pays m’ont donné envie de revivre le séjour. Je suis partie frustrée car j’avais l’impression de perdre quelque chose de très cher. Je suis partie en larmes et je ne voulais pas dire au revoir car c’était difficile.

L’organisation, en général, était impeccable et je pense que pour la prochaine fois, les conseils que que pourrais apporter sont les suivants :

– renforcer le groupe au niveau logistique;

– favoriser les rencontres (exemple : à table, permettre que chacun puisse rencontrer différente personne à chaque fois);

– avoir un temps de visite de lieu dans la journée;

– valoriser le vidéo maton pour réaliser des témoignages originaux;

Mazena des Ceméa de Mayotte


Bonjour à tous,

En quelques mots, je voudrais remercier toute l’équipe et les organisateurs de la Ficeméa qui ont permis la réalisation de cette semaine formidable.

Je tiens aussi à les remercier de m’avoir invité à y participer même si je ne suis pas venu de très loin, à savoir de Lille et militant des Ceméa des Hauts de France.

Le mouvement des Ceméa représente pour moi non seulement une association porteuse des valeurs de l’éducation populaire, mais elle donne aussi un sens à ma vie quotidienne.

Mon regard s’est illuminé quand j’ai appris que la Ficeméa organisait cette nouvelle rencontre en Belgique à côté de Namur au mois de décembre.

J’ai pu découvrir ainsi une nouvelle dimension de l’action et des valeurs de l’éducation apportées par plusieurs associations internationales mais plus encore, participer à la rencontre de plusieurs dizaines de personnes qui partagent et valorisent leurs actions autour de l’Education Nouvelle, en abordant l’environnement et les rapports humains  par l’action, par la pratique de jeux, de danses et d’activités scientifiques sans prise de tête!

C’était aussi une semaine riche en découvertes culturelles, par la visite de Bruxelles, de ce moment fort à la Commission Européenne et au Festival du film d’éducation.  Que d’images ils me restent en mémoire, que de moments partagés lors des repas et des soirées conviviales!

De ce Centre culturel de La Marlagne, je garde tant de souvenirs, entouré de ses paysages enneigés, de ses salles immenses dans lesquelles nous avons pu exprimer tant nos connaissances autour de l’Education Nouvelle, mais aussi relier plusieurs connexions entre chacun des ateliers et forums auxquelles nous avons pu nous inscrire. J’ai vraiment hâte de poursuivre cette expérience lors des prochaines rencontres internationales et de retrouver avec enthousiasme les militants qui s’impliquent dans cette démarche de la Ficeméa.

 Olivier Laurent des Ceméa France


Un mois après la rencontre de Namur, mes souvenirs sont encore frais! C’est d’abord l’accueil, très chaleureux ce dimanche, 10 décembre, enneigé et froid! C’est ensuite cette atmosphère conviviale qui a régné durant toute l’Agora et qui a favorisé, dans la bonne humeur, les ateliers et les échanges animés et enrichissants! C’est enfin la conviction d’appartenir à une grande famille, la Ficeméa.

Daouda TRAORE de l’Association Seychelloise pour l’Animation et la Jeunesse


Merci de nous avoir donné une fois encore l’opportunité d’exprimer notre point de vue sur notre rencontre de Namur.

Cette Agora a été pour moi un rendez-vous du ” donner et du recevoir”. Les échanges ont tous été très intéressants. Nous avons beaucoup appris des uns et des autres pour l’amélioration et le renforcement des capacités de nos différentes associations.

Amitiés,

Jeanine KOUAMI des Ceméa Togo


Ce fut une expérience enrichissante de rencontrer plusieurs délégués de différentes parties du monde qui militent pour l’éducation comme un outil de changement. Les thèmes abordés durant ce séminaire comme l’éducation progressive, les échanges de jeunes et les enjeux du numérique furent très intéressants. Toutefois nous pensons qu’une rotation des délégués à travers les quatre axes de travail aurait permis une meilleure couverture de connaissances et de pratiques. Les travaux de préparation dans les différentes groupes auraient pu inclure des méthodes plus actives comme des jeux, des activités créatives, entre autres. Nous avons beaucoup appris des présentations des autres organisations, mais nous aurions apprécié pouvoir accéder à plus qu’une présentation par jour. Aussi, nous recommandons que les différentes sensibilités alimentaires et religieuses des délégués soient prises en considération dans la préparation de futures rencontres internationales.
Néanmoins, nous vous félicitons pour avoir maintenu avec les délégués une communication efficace avant, durant et après cette initiative. Nous remercions à la Ficeméa d’avoir entretenu cette Agora et d’avoir fait de votre mieux pour aboutir aux objectifs de cette rencontre.

Très sincèrement,

Yukime Aashiana Venkatasawmy & Trisha Boodhoo
Centre d’Education et de Développement pour les Enfants
Mauriciens (CEDEM)

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Agora : Une journée publique à Bruxelles


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Thème de l’atelier animé par la Compagnie Maritime

« Consultation Populaire »

La fiction se situe dans une réunion de quartier concernant l’accueil de migrants.  Deux personnages, Robert et Annette, sont les initiateurs d’une réunion. Le dispositif théâtral confie aux « spectateurs actifs «  les phrases situées dans les encadrés et les comédiens-animateurs, dans leur jeu,  interrogent les spectateurs qui lisent leur phrase au moment proposé par les comédiens-animateurs. S’ensuit une discussion sur le positions (jugées confortables ou inconfortables) que le spectateurs ont dû tenir, sur les positionnement induits par les des différents rôles.

Discours  d’introduction d’Yvette Lecomte au Comité Économique et Social

Monsieur l’Ambassadeur Stéphane Lopez

Monsieur le Délégué du Comité Economique et Social, Cristian Pirvulescu

Mesdames, Messieurs,

Cher.e.s ami.e.s,

Nous sommes très heureux de l’accueil que nous réserve aujourd’hui le Comité Économique et Social Européen, organe composé de membres de la société civile et qui s’est donné pour vocation de suivre les travaux et orientations de l’Union Européenne et de ses instances et de rendre son avis à ce sujet.

Nous sommes aussi heureux d’accueillir d’autres membres de la société civile et de plusieurs administrations publiques qui suivent l’action de notre organisation. Vous avez répondu à notre invitation. Sachez que votre présence nous honore.

Au nom de la Fédération Internationale des Centres d’Entraînement aux méthodes d’Education Active, je vous en remercie vivement.

En étant présents à l’occasion de cette séance publique, vous pouvez rencontrer un grand nombre de nos membres, mieux nous connaître et mieux appréhender les actions menées dans de nombreuses régions du monde par les associations qui constituent la FICEMEA.

Je voudrais également vous dire que nous sommes très heureux de compter sur le soutien moral et financier qui nous a encore été accordé pour cette rencontre par ces organismes importants que sont l’Organisation Internationale de la Francophonie, l’UNESCO et Wallonie‑Bruxelles International.

Nos remerciements sincères s’adressent tant aux institutions qu’aux personnes qui suivent notre action, ses résultats et qui les soutiennent.

A ceux-ci je voudrais associer des équipes comme celle du Bureau International Jeunesse de la Fédération Wallonie-Bruxelles qui nous conseille et nous soutient à chaque fois que cela est possible.

Enfin, puisque nous sommes dans un organisme « associé » à la Commission Européenne, je veux dire que le séminaire que nous organisons durant toute cette semaine reçoit aussi le soutien de la Commission via le projet ERASMUS+. Une fois franchies les barrières administratives, ce financement va nous permettre de mener des projets complémentaires durant trois années. Nous l’en remercions également.

Une semaine de travail disais-je…   Qu’y faites-vous ? me direz-vous.

La FICEMEA est une organisation historique de l’éducation populaire ou permanente, du développement et de la pratique de la démocratie culturelle terme dont les belges de la Communauté française sont fiers d’être en quelque sorte les héritiers directs. La FICEMEA et les associations qu’elle regroupe trouvent leurs sources dans le courant de l’éducation nouvelle. Sans doute ne rappelle-t-on pas assez souvent qu’il connut un développement important dans le courant pacifiste du début du XXème siècle, amplifié au sortir de la boucherie de 1914/1918 qu’on évoque sinon qu’on célèbre patriotiquement en ces années centenaires de l’évènement. Ces sources pédagogiques de notre mouvement ont aussi jailli en même temps que la création de politiques culturelles à destination des classes sociales qui en étaient exclues, celles que l’on appelait les classes laborieuses.

Ce mouvement pédagogique international se nourrit également des apports nombreux des révolutions sud-américaines et des pédagogies de l’opprimé telle que prônées par Paolo Freire. Et il se nourrit aussi des courants historiques émancipateurs que l’on a connus dans la seconde partie du XXème siècle avec la décolonisation en Afrique mais aussi en Inde avec le mouvement initié par le Mahatma Gandhi.

L’action de nos associations rassemble donc de solides traces des pédagogies liées à l’action libératrice de l’éducation formelle et non formelle, conçue comme un moyen individuel et collectif de s’élever au-dessus de soi-même, comme un réel processus émancipateur individuel et collectif, comme une activité qui forme des citoyens intéressés au développement de leur communauté restreinte ou large.

Et ces pédagogies contiennent des éléments différents en ce qu’ils sont propres à des cultures et je dirais même à des civilisations très différentes.

La comparaison, la mise en commun d’approches axiologiques, de méthodes, de pratiques dument expérimentées constituent notre travail régulier de fédération.

Je peux vous assurer de l’importance de la richesse de ces mises en commun, de ces échanges, des discussions que nous avons. Et je suis certaine de ne pas être démentie par les membres de la FICEMEA si je dis que l’Agora à laquelle nous participons depuis le 10 décembre dernier et jusqu’au 17 décembre prochain témoigne de l’intérêt, de l’écoute, des apprentissages que chacun réalise, des étonnements et même de la chaleur humaine de ces moments partagés.

Durant les trois dernières années, la FICEMEA a porté une action importante contre la marchandisation de l’education, un phénomène qui se développe dangereusement dans le monde entier. Il a pour conséquence une dépréciation de l’indispensable éducation notamment parce que celle-ci est soumise à la logique du seul profit économique. Ce phénomène se développe aussi et concomitamment par l’abandon du rôle fondamental des états dans leur mission : permettre aux êtres humains de développer leurs capacités, toutes leurs capacités à leur profit et à celui de la société toute entière. Nous avons dénoncé cette situation et sommes attelés à rassembler les forces nécessaires pour un changement.

Mesdames, Messieurs, les Etats ne voient-ils pas qu’ils ne devraient jamais ni prendre le risque ni permettre « d’élever des Untermenschen », des sous- hommes ?

Ce travail de plaidoyer de la FICEMEA mené en synergie avec un consortium d’associations francophones a permis entre autres que les 57 états rassemblés au Sommet Mondial de la Francophonie à Madagascar, en novembre 2016 à Antananarivo – Madagascar, adoptent la motion suivante :

Constatant le développement des établissements scolaires et éducatifs à but commercial, et attachés à une éducation publique, gratuite et de qualité pour tous et toutes, nous demandons à l’OIF et à la Conférence des ministres de l’Éducation des États et gouvernements de la Francophonie (Confémen), en collaboration avec la société civile, de poursuivre la réflexion abordée lors du Sommet de Kinshasa (2012) et de prendre des mesures pour promouvoir des dispositifs institutionnels efficaces de régulation des acteurs privés de l’éducation, afin de garantir la qualité et l’équité des services éducatifs;

Cette mission régalienne d’éducation, qu’avec insistance, nous demandons aux Etats de reprendre, nous l’interrogeons non pas dans la seule perspective d’un financement public mais aussi dans la perspective de la définition et de la poursuite de politiques d’éducation formelle, de politique de jeunesse et de politiques culturelles. Nous constatons que dans la plupart des pays où nos associations agissent, elles sont trop souvent rendues à être des clientes de subventions, des sous-traitantes d’actions particulières conçues et menées à court terme. Or ces associations constituent une force de propositions et de construction sociale. Elles l’ont montré historiquement, elles en démontrent encore leur capacité à l’heure actuelle.

Notre séminaire international en cours montre ces capacités importantes. Il montre aussi l’intérêt et l’avidité de citoyens à se construire ensemble, à se représenter comme réels acteurs impliqués dans la vie sociale au sens large, dans la vie politique. Ils veulent être reconnus pour cela, ils peuvent être reconnus. Ils doivent être reconnus dans cette mission éminemment citoyenne de la constitution d’un corps social démocratique.

Pour expliciter la démarche actuelle mise en œuvre dans notre travail fédératif et particulièrement durant cette semaine intense, j’indiquerais singulièrement :

  • la volonté de soutenir et d’organiser les échanges et les rencontres de jeunes pour leur formation et leur apprentissage,
  • la poursuite de notre action pour parer aux vicissitudes oppressantes des grands groupes économiques de l’information que sont les GAFA ;
  • la poursuite de nos réflexions sur la place des langues maternelles dans les apprentissages premiers et dans les systèmes éducatifs, sociaux et politiques ;
  • la démonstration de l’intérêt et du plaisir dans la militance collective qui vise une développement collectif et sociétal.
  • Et je terminerai cette énumération bien incomplète par un objectif fondamental et indispensable dans nos sociétés, mener une action permanente pour assurer l’égalité entre les femmes et les hommes dans les représentations sociales, dans les institutions, dans l’exercice de tous les droits humains tels que les a établis la Déclaration Universelle de 1948.

Les réflexions que nous menons au sein de la FICEMEA, se basent sur des partages d’expériences, des projets de construction commune d’action, de pédagogies. Elles nous permettent de ne pas remettre notre montre à l’heure de céder à la critique que l’on nous impose mais plutôt de régler notre montre à l’heure de l’opposition à la critique qui voudrait nous faire céder

Notre seule force, ce n’est que nous-mêmes en tant qu’êtres humains conscients.

Et cette force est grande.

Yvette Lecomte, Présidente de la Ficeméa

le 15 décembre 2017

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L’ Agora internationale…un mois plus tard…

Un mois nous sépare déjà de ce rassemblement de près de 80 membres que fut l’Agora internationale de la Ficeméa organisée à la Marlagne (Namur). L’émotion et la motivation à poursuivre les travaux restent toutefois bien palpables ! Un des effets de l’Agora a d’évidence été le renforcement des relations intercontinentales, internationales, nationales et, par là même, de l’identité de la Ficeméa.

Du 10 au 17 décembre 2017, les participant-e-s se sont réparti-e-s en 4 sous-groupes de travail dont les axes de réflexion respectifs ont été :

* Les parcours de mobilités internationales pour les jeunes et les travailleur-euse-s de jeunesse.

* Une recherche action à propos de nos pratiques d’éducation nouvelle.

* La communication égalitaire.

* Les enjeux du numérique dans les pratiques pédagogiques.

Des matinées en sous-groupes de travail, des après-midi et soirées pour vivre une activité, découvrir un projet d’une association, partager une expérience ; créer et découvrir des ressources sous diverses formes autour de l’éducation nouvelle ; participer à des pratiques, débattre autour d’un film, d’un jeu de société, d’un verre… C’est avec un engouement non dissimulé que les personnes se sont rencontrées à ces multiples occasions. Une web-radio a même émis de par le monde et a révélé des vocations. Des talents se sont aussi dévoilés au détour de spectacles d’ombres… mais à la lumière des projecteurs !

D’autres temps forts ont ponctués le séminaire, à commencer par l’atterrissage d’un certain nombre de participant-e-s le dimanche, à la Marlagne, sous un manteau neigeux ! La météo belge avait semble-t-il décidé de nous mettre des flocons dans les roues au mauvais moment… Une participante dira ne jamais avoir vu, touché la neige…

Un autre temps de rencontre avec des intervenant-e-s d’associations, agissant notamment à Namur, a alimenté les axes de travail. Un véritable enrichissement mutuel aux dires des personnes !

Un temps d’exception aussi le vendredi 15/12 à Bruxelles au Comité économique et social européen… un jour de sommet européen ! La matinée a été consacrée à “interroger la place de l’animation culturelle, de la créativité et de la création artistique dans nos pratiques pédagogiques et dans les politiques culturelles publiques”, ce notamment par le biais du théâtre-action. L’après-midi, des visites thématiques de Bruxelles où la convivialité a été au rendez-vous : la Grand Place s’est illuminée et le chocolat ou vin chaud a coulé ! En soirée, nous avons participé à la 2e édition du Festival du Film d’Éducation décentralisé par les Ceméa belges.

 

 

 

 

 

Enfin, au-delà de la clôture du séminaire au travers de la présentation des différents travaux et d’un temps d’évaluation au sein de chaque sous-groupe, de la tenue des Commissions régionales, dont la Commission Europe, ainsi que de l’Assemblée Générale de la FICEMEA, un buffet spécial suivi d’un bal folk en a ravi plus d’un-e tout en renforçant la dynamique collective positive présente tout au long de cette Agora 2017 !

 

Les Ceméa de Belgique

 

Présentation des pratiques

(cliquez sur l’image)

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Face à la marchandisation de l’éducation…

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