L’éducation à l’égalité des genres, pour déconstruire les idées reçues

Notre groupe « Pour une éducation à l’égalité des genres » se compose de militant-e-s des CEMEA de la Fédération Wallonie Bruxelles, de participant-e-s à nos formations et de partenaires de l’associatif, qui se réunissent régulièrement afin de vivre des activités et de partager questionnements, outils ou expériences dans un cadre bienveillant et convivial. Nous nous saisissons de tensions à l’œuvre autour de l’égalité femmes-hommes : nous les triturons, décortiquons, analysons leur traitement médiatique et leurs impacts, mais aussi prenons conscience de leurs résonances dans nos propres vies…

Début 2015, lors de nos réunions, nous avons réalisé que nous étions continuellement confronté-e-s aux mêmes idées reçues, dans notre lutte pour l’égalité entre hommes et femmes et qu’il était nécessaire de nous armer intellectuellement pour les démonter. Nous avons ainsi inventorié toutes ces petites phrases qui relèvent de l’intox et du mythe et que l’on nous assène pour légitimer un système inégalitaire et des traitements différenciés.

Florilège :

« Dans la nature, le mâle sort chasser et la femelle reste au nid avec les petits, c’est donc normal que ce soit l’homme qui travaille et la femme qui reste à la maison. »

« C’est l’instinct maternel : les femmes ont envie d’avoir des enfants et elles sont faites pour s’en occuper. »

« Les hommes sont plus soumis à leurs pulsions que les femmes, c’est pour cela qu’il ne faut pas les aguicher… sinon… »

« C’est comme ça depuis la Préhistoire : l’homme des cavernes allait chasser pendant que la femme restait à l’abri… cela explique d’ailleurs qu’elles n’ont pas le sens de l’orientation !»

« Depuis qu’il y a des féministes, tout va de travers : c’était quand même mieux avant ! »

Notre groupe s’est ainsi donné comme objectif de trouver des stratégies de contre-discours efficaces et simples à utiliser, aussi simples que les discours sexistes et aliénants que l’on veut combattre. Depuis octobre 2015, le rythme de nos réunions s’est accéléré et nous avons commencé à concevoir un argumentaire documenté, étayé par des sources solides, pour déconstruire ces idées reçues et pouvoir y répondre. Nous avons décidé que ce travail ferait l’objet d’une publication, pour devenir un outil pratique, sorte de « Guide de survie en milieu sexiste ». Nous avons de plus eu le plaisir de voir notre projet sélectionné et financé dans le cadre de l’appel à projets d’Alter-Égales (assemblée participative pour les droits des femmes) lancé à l’initiative de la Ministre de l’Enseignement de promotion sociale, de la Jeunesse, des Droits des femmes et de l’Égalité des chances, Isabelle Simonis.

Contact : Marie-France

mfz@cemea.be – 02/543.05.94

mfz@cemea.be

                                                                           Marie-France Zicot

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Réseau Francophone contre la marchandisation de l’éducation

P1120554Dans la continuité de notre riche travail commun lors du séminaire de Namur en 2014 sur « La marchandisation de l’éducation : Rôles et responsabilités respectives des Etats et des sociétés civiles », nous sommes, désormais, parties prenantes d’une action internationale de plaidoyer pour lutter contre ce phénomène.

A l’occasion de la Semaine de la langue française et de la Francophonie, nous nous sommes mobilisés au sein d’une coalition d’organisations francophones de la société civile[1] le 15 mars 2016, au siège de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF).

Cette mobilisation fait suite, au niveau international, à une croissance sans précédent des acteurs privés dans l’éducation durant les dernières années, notamment dans les pays à faibles revenus, qui est sur le point de transformer totalement des systèmes éducatifs déjà fragiles. De nombreux investisseurs, notamment des entreprises multinationales, s’impliquent à grande échelle dans le marché jugé très lucratif de l’éducation. Et ce y compris en proposant des services à bas coût, de mauvaise qualité, et visant les populations pauvres. L’impact de ce phénomène en termes de qualité des contenus éducatifs, de ségrégation territoriale et d’inégalités sociales, et plus généralement de réalisation des droits de l’Homme, en font un défi majeur pour les acteurs et les défenseurs du droit à l’éducation de tous tout au long de la vie. Cette tendance a été dénoncée par plusieurs rapports, résolutions, et recommandations de l’ONU ou récemment, de la Commission Africaine des droits de l’Homme.

Pour faire face à ce phénomène, les organisations de la société civile à travers le monde francophone ont décidé de lancer une dynamique de mise en réseau, dont le colloque du 15 mars a constitué la première pierre. La réunion a fédéré un groupe unique de chercheurs, acteurs associatifs et syndicaux issus de trois continents, spécialisés dans le domaine de l’éducation ou des droits de l’Homme. Cette journée de réflexion s’est articulée autour des témoignages d’intervenants d’Haïti, de Tunisie, du Maroc et du Burkina Faso. Ces réalités de terrain seront mises en perspectives avec les travaux menés sur le sujet par les chercheurs et les ONG depuis plusieurs années.

P1120660Au-delà de l’échange d’expertise, ces apports visent à alimenter l’écriture d’un « Appel de la société civile francophone contre la marchandisation de l’éducation et des systèmes éducatifs », qui sera adressé aux Etats francophones en vue du Sommet de Madagascar de novembre 2016. Cette déclaration commune se fondera sur le respect du droit à l’éducation, la prise en compte des acteurs engagés pour le promouvoir et le renforcement du rôle des Etats et des services publics.

Cette journée de discussion et d’approfondissement s’est conclue par l’intervention de M. Georges NAKSEU-NGUEFANG, directeur de la Direction Affaires publiques et Gouvernance Démocratique de l’OIF,

Lors de cette journée nous avons mis en exergue au travers d’un focus, la question de la place de l’éducation non formelle.

Nous y avons réaffirmé que la marchandisation nous touche, en tant qu’acteur éducatif dans de nombreux pays :

  • dans les modes de financement de nos associations

La part de l’implication de l’Etat diminue voire est parfois complètement absente. Nous assistons à des phénomènes puissants de mise en concurrence entre les associations. Par exemple, au niveau européen, de nombreuses entreprises se créent pour répondre aux appels à projets et ceux-ci demandent une technicité importante alors que l‘on constate que ces démarches sont parfois trop déconnectées des réalités et des nécessités de terrain.

L’enjeu économique est prégnant pour le monde associatif qui se doit aujourd’hui de passer d’une logique « historique » de subvention des pouvoirs publics à une recherche de fonds privés pour agir son projet. La logique politique devient alors paradoxale : l’association (au sens du fait associatif) est plébiscitée par les usagers au moment même où les pouvoirs publics reconnaissent de moins en moins le caractère d’utilité publique des missions qui lui sont confiées.

Les associations sont alors traversées par de nombreux débats internes sur la question de l’éthique

  • Dans nos objets de travail, dans les outils pédagogiques ; plus particulièrement, la culture et les médias subissent de plein fouet ce processus de marchandisation.

Pour nous, la marchandisation dans le domaine de l’éducation formelle et non formelle a entraîné et soutient des pratiques éducatives qui sont contraires à nos principes.

Nous avons identifié cinq conséquences :

  • L’inaccessibilité :

L’accès pour tous à ces temps d’éducation spécifiques est entravé. Par exemple, notre Commission régionale Afrique rapporte qu’une minorité d’enfants et d’adultes ont accès aux loisirs en raison de leur coût élevé par rapport au pouvoir d’achat moyen des familles. Derrière ce phénomène nous assistons au développement d’une fonction utilitariste de l’éducation. Nous constatons que la dimension éducative des loisirs est au service de la réussite sociale individuelle des personnes. De ce fait elle devient un élément facteur d’aggravation des inégalités

Or, notre approche  affirme que tout être humain a le droit de disposer de temps pour soi, en dehors des contraintes liées au travail et à la vie sociale.

Nous souhaitons construire une société où les temps libérés ne seraient pas que des temps de réparation, mais des temps d’épanouissement, d’émancipation, d’éducation pour tous.

  • La consommation de loisirs, de culture, de médias et non pas la création

Nous assistons au développement de la consommation d’une production culturelle, ce qui ne correspond pas au processus d’une véritable émancipation culturelle et sociale. Cette consommation des produits culturels et de loisirs est en opposition nette avec notre pédagogie de l’éducation active qui tente de multiplier les situations éducatives visant à placer les jeunes, les adultes, les enfants en situation d’acteurs et de producteurs de culture.

N’oublions pas qu’en 2005, l’Unesco à travers la déclaration universelle sur la diversité culturelle réaffirme que : « les biens et services culturels qui, parce qu’ils sont porteurs d’identités, de valeurs et de sens, ne doivent pas être considérés comme des marchandises ou des biens de consommation comme les autres ». Ce texte met en garde sur les processus de marchandisation dans le secteur de la culture.

  • La standardisation des pratiques et le rejet de la diversité culturelle

La massification de l’accès aux médias propose des contenus de plus en plus standardisés et normalisés, particulièrement par les médias de masse.

La question du développement des réseaux sociaux nous interpelle en tant que mouvement d’éducation. En effet, l’omniprésence des médias et leur impact sur nos sociétés impose que le champ de l’éducation s’en préoccupe.

Notre approche soutient la diversification des productions médiatiques et l’augmentation de la maitrise de leur production ou de leurs contenus par les publics cibles. Par exemple, l’émergence de médias locaux associatifs, inscrits dans les territoires et s’appuyant sur la société civile, constitue un enjeu majeur pour nous. Il faut construire des approches qui permettent de toucher les gens « là où ils en sont » dans leur rapport aux médias.

Le rôle important des industries médiatiques amène la Ficeméa à opposer une finalité éducative, culturelle et citoyenne à leurs finalités marchandes,. Dans ce contexte, la Ficeméa soutient la déclaration de l’Unesco sur l’Education aux Médias et à l’Information et bien sûr celle qui a été partagée à propos de la diversité culturelle

  • La mise en compétition des acteurs :

Nous constatons que les politiques publiques, quand elles soutiennent notre secteur, imposent de plus en plus une mise en concurrence à travers les marchés publics et les appels d’offre.

Dans la plupart des pays de l’Afrique Francophone (Bénin, Cameroun et Côte d’Ivoire), l’Etat forme les animateurs des loisirs éducatifs ou organise des formations (Sénégal) qui sont mises en œuvre par les associations. L’action des promoteurs privés à but lucratif appelle une concurrence qui biaise la qualité des formations et introduit des objectifs de rentabilité économique là où nous privilégions un retour sur la citoyenneté et une augmentation des capacités citoyennes.

Le rôle que doivent remplir les états dans la prescription, la définition des contenus et le contrôle de la conformité des missions d’éducation remplies par des intervenants privés est diminué en quantité et en qualité. Ce n’est pas le marché qui doit réguler l’éducation. Cette fonction doit être accomplie par les états

  • Le détournement des visées de l’éducation non formelle

L’employabilité des publics touchés devient une visée primordiale, assignée à l’éducation. Par exemple le nouveau programme Education Formation de la Commission européenne (Erasmus+) a vu ses budgets augmentés significativement dans la perspective que les acteurs de la jeunesse et des mouvements d’éducation pallient les problèmes de non emploi rencontrés par les jeunes.

Cette inflexion pose la question du sens de nos mouvements. Doit-il contribuer à pallier les déficits structurels en matière d’emploi ? Est-ce bien là la visée essentielle de l’éducation ?

Nous ne le pensons pas. Notre Pédagogie s’inscrit en opposition à ces différents processus et leurs conséquences sur notre manière de penser et d’agir l’éducation.

Pour conclure, nous le savons, les principales inégalités se jouent aujourd’hui à la fois dans l’accès pour toutes et tous aux espaces d’éducation formelle (accès à l’Ecole) mais également dans l’accès aux espaces de l’éducation non formelle.   L’éducation se limite pas aux seuls espaces formels, c’est une affaire du quotidien, une affaire de tous …. A travers notre travail commun aujourd’hui nous réaffirmons que l’Education n’est pas un marché, C’EST UN DROIT !

Nous devons développer une articulation plus forte entre l’éducation non formelle et formelle en inscrivant nos actions dans des projets de développement de territoires. Accompagner et mettre en œuvre la complémentarité entre tous les espaces éducatifs est un enjeu majeur pour le monde d’aujourd’hui.

Ce processus nous invite aussi à repenser l’éducation dans une approche globale qui met au cœur de ses préoccupations : une perspective de transformation des pratiques éducatives vectrice de participation et d’émancipation individuelle et collective.

      Sonia Chebbi

Veuillez trouver le rapport de la journée

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Discours de Sonia Chebbi du 15 mars 2016

Enjeux de la FICEMEA : Introduction de la Présidente d’Yvette Lecomte

 

 

Plus d’information

– Esteval.fr, La société civile francophone se mobilise contre la marchandisation de l’éducation dans le monde, 16/03/16
– Aujourd’hui Le Maroc, Contre le business sauvage des écoles privées, une coalition voit le jour, 15/03/16
– Savoir & Connaissances,  Une mobilisation contre la marchandisation de l’éducation dans le monde, 11/03/2016
– Le courrier financier, La société civile francophone se mobilise contre la marchandisation de l’éducation dans le monde, 10/03/2016

Lien flickr : https://www.flickr.com/photos/141659840@N03/

                                                                  Sonia Chebbi

[1]La Clinique de l’École de Droit de Sciences Po Paris, la Coalition Education, le Comité Syndical Francophone de l’Education et de la Formation (CSFEF), la Fédération Internationale des Centres d’Entrainement aux Méthodes d’Education Active (FI-CEMEA), la Global Initiative for Economic and Social Rights (GI-ESCR), le Right to Education Project et l’association Solidarité Laïque.

 

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PASEC2014, Performances des systèmes éducatifs en Afrique subsaharienne francophone – Compétences et facteurs de réussite au primaire

Ce rapport édité par la Conférence des ministres de l’éducation de la Francophonie (Confemen) présente les résultats de l’évaluation internationale PASEC2014. Dix pays ont participé à l’évaluation internationale PASEC2014 : le Bénin, le Burkina Faso, le Burundi, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, le Congo, le Niger, le Sénégal, le Tchad et le Togo. Cette évaluation a permis la mesure du niveau de compétences des élèves en début et en fin de scolarité primaire, en langue d’enseignement et en mathématiques. Elle a également analysé les facteurs associés aux performances des systèmes éducatifs des pays évalués, en collectant des données contextuelles auprès des élèves, des enseignants et des directeurs, par le biais de questionnaires.

Le rapport est disponible ici: http://www.pasec.confemen.org/wp-content/uploads/2015/12/RapportPasec2014_FR_BD1.pdf

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Publié dans Jeunesse

Conseil de l’Europe : Mini Compendium de l’éducation non-formelle

Ce mini compendium est une publication d’articles et de publications produits par la Direction de la Jeunesse du Conseil de l’Europe et son programme de partenariat avec la Commission Européenne. Il a été spécialement conçu pour être annexé au Portfolio européen pour les travailleurs et animateurs de jeunesse travaillant dans le contexte de l’éducation /apprentissage non-formels.

Le compendium disponible ici :

http://www.coe.int/t/dg4/youth/Source/Resources/Portfolio/Compendium_NFE_fr.pdf

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Publié dans Jeunesse

Ceméa Martinique

Présentation

Un mouvement d’éducation nouvelle

« Agir sur les questions éducatives, culturelles et sociales » 

 

60 ans – swasant lanné an péyi-a 

1954 – 2014

Les Centres d’Entraînement aux Méthodes d’Education Active (CEMEA), association complémentaire de l’enseignement public, association loi 1901 reconnue d’utilité publique, sont un vaste mouvement d’éducation et de formation des praticiens engagés dans des actions du champ éducatif, social et culturel.

NOS VALEURS

Il n’y a qu’une éducation. Elle s’adresse à tous. Elle est de tous les instants. Tout être humains peut se développer et même se transformer au cours de sa vie. Il en a le désir et les possibilités.

UN MOUVEMENT D’EDUCATION

Une éducation qui crée des situations où chacun, enfant, adolescent, adulte peut être plus conscient du monde qui l’entoure, se l’approprier, le faire évoluer, le modifier dans une perspective de progrès individuel et social.

UN ORGANISME DE FORMATION

La formation est notre moyen privilégié d’intervention. Elle place la personne au coeur même de sa propre activité, au coeur de ses apprentissages, qui ne sont eux-mêmes qu’au service de son propre développement. Les Ceméa ont contribué à développer l’éducation active, basée sur l’activité de chaque individu dans un cadre collectif. Les CEMEA sont fortement impliqués dans la filière de l’animation.

UN ORGANISME DE CONSEIL

Les CEMEA proposent des diagnostiques et des conseils en formation permettant la réalisation de projets à partir de demandes spécifiques. Par ailleurs, les CEMEA accompagnent les collectivités dans le cadre des actions éducatives en direction de la jeunesse.

Mouvement d’Education Populaire et d’Education Nouvelle, les CEMEA participent de leur place au changement social.

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Publié dans Les Amériques et Caraïbes, Les associations membres, Les Caraïbes, Martinique (Ceméa France)

Union Africaine: Stratégie continentale pour l’éducation 2016-2025 (CESA 16-25)

logoUAL’adoption de  la  CESA 16-25 pour l’Afrique fait suite à la  conférence des ministres africains de l’éducation de Kigali (Rwanda), au Forum Mondial de l’Education qui s’est tenu à Incheon (Corée),  et à l’adoption   des Objectifs du Développement Durable. Il s’agit d’une stratégie continentale qui entre totalement dans le cadre décennal 2016-2025 de l’Agenda 2063 et répond aux préoccupations de la Position Commune Africaine (PCA) pour le développement post 2025. La présente CESA 16-25 veut donner à chaque partie prenante de l’éducation la possibilité de participer à son meilleur niveau au développement de l’éducation et de la formation technique et professionnelle en Afrique.

La stratégie est disponible ici : http://hrst.au.int/en/sites/default/files/CESA%20-%20French%20-V8.pdf

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Publié dans Jeunesse, Non classé

Conseil de l’Europe : Une étude sur les liens entre l’éducation formelle et l’éducation non formelle

ConseileuropelogoLa présente étude, effectuée pour le Secrétaire Général du Conseil de l’Europe/Direction de la Jeunesse et du Sport, porte sur les liens entre l’éducation formelle et l’éducation non formelle. Son objectif est de présenter des données et des arguments pour un débat au sein de et entre les organes européens chargés des questions éducatives.

L’étude est disponible via ce lien:

http://www.coe.int/t/dg4/youth/Source/Resources/Documents/2003_links_formal_NFE_fr.pdf

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Publié dans Jeunesse

Publication : « Rapport africain sur les enfants en situation de handicap : Débuts prometteurs et défis persistants », 2015

Ce rapport est une publication de l’ « African Child Policy Forum » (ACPF), une institution panafricaine indépendante et à but non lucratif de recherche et de dialogue sur l’enfant africain. L’APCF a entrepris un certain nombre d’études dans le but de mieux comprendre la situation des enfants en situation de handicap, leur vie et les expériences auxquels ils font face en Afrique. Ces études, qui ont été menées entre 2008 et 2014, ont examinés l’ampleur du handicap en Afrique, la relation entre la pauvreté et le handicap, l’accès aux services et les obstacles auxquels les enfants en situation de handicap sont confrontés.

Le rapport est disponible ici : http://www.africanchildinfo.net/index.php?option=com_k2&view=item&task=download&id=138_709597af1eefcf56e9ec5362a8308588&lang=fr

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Publié dans Petite enfance, Ressources thématiques

CONFEJES : « Guide francophone d’éducation de la jeunesse à la citoyenneté et de promotion de la culture de la paix »

Ce guide est une publication de la Conférence des Ministres de la Jeunesse et des sports de la Francophonie (CONFEJES). Le postulat fondamental sur lequel repose ce guide est qu’une éducation à la citoyenneté et à la paix ne peut atteindre pleinement ses objectifs que si elle est conçue  et  pratiquée  dans  un  esprit  d’innovation  et non de simple reproduction sociale.

Le guide est disponible ici : http://www.confejes.org/wp-content/uploads/2015/02/guide-jeunesse.pdf

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Publié dans Citoyenneté, Ressources thématiques

UNESCO : Éducation à la citoyenneté mondiale – Thèmes et objectifs d’apprentissage

Le présent ouvrage est le premier guide pédagogique de l’UNESCO sur l’éducation à la  citoyenneté mondiale. Il est le fruit d’un processus approfondi de recherche et de consultation avec des spécialistes de différentes régions du monde. Ce guide s’inspire de la publication de l’UNESCO intitulée : « Éducation à la citoyenneté mondiale: Préparer les apprenants aux défis du XXIe siècle » ainsi que des résultats de trois événements clés de l’UNESCO sur l’éducation à la citoyenneté mondiale.

Le guide est disponible ici : http://unesdoc.unesco.org/images/0023/002332/233240f.pdf

English version

UNESCO: Global Citizenship Education – Topics and learning objectives

This publication is the first pedagogical guidance from UNESCO on global citizenship education. It is the result of an extensive research and consultation process with experts from different parts of the world. This guidance draws on the UNESCO publication “Global Citizenship Education: Preparing learners for the challenges of the 21st century” and the outcomes of three key UNESCO events on global citizenship education.

This publication is available here: http://unesdoc.unesco.org/images/0023/002329/232993e.pdf

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