Éducation 2030

Le forum mondial de l’éducation s’est tenu du 19 au 22 mai 2015 à Incheon en Corée du Sud.

L’innovation majeure par rapport au programme “L’Education Pour Tous” (EPT) précédent, 2000-2015, repose sur son inscription dans le nouveau cadre global du développement international : Les Objectifs du Développement Durable.

La nouvelle vision proposée lors de ce forum introduit l’idée que l’Éducation transforme l’existence des individus, des communautés et des sociétés.

L’agenda se recentre sur l’inclusion et l’équité : toucher les personnes marginalisées en raison de facteurs tels que les inégalités de genre, la pauvreté, les conflits et les catastrophes, le handicap, l’âge ou l’isolement.

Une autre avancée de ce nouveau cadre d’action est de ne pas limiter la question de l’éducation à celle de l’accès. Les dimensions de qualité de l’éducation et de l’apprentissage tout au long de la vie sont devenues des approches centrales.

Le Forum a réuni plus de 130 ministres gouvernementaux, des lauréats du prix Nobel, des représentants des organisations internationales et non-gouvernementales, des universitaires, des représentants du secteur privé, des chercheurs et d’autres intervenants majeurs.

La fédération est intervenue, dans ce forum, conjointement avec l’Internationale de l’Éducation, Action Aid, OXFAM pour dénoncer les processus engendrés par la marchandisation de l’éducation à travers le monde. Ce panel d’intervenants a permis de proposer une vision large de ce phénomène. Le point de vue local à travers les récits d’expériences en Inde se sont articulés à une analyse politique et idéologique de ce phénomène grandissant. Cette conférence a problématisé l’expansion des activités à buts lucratifs dans le secteur de l’éducation, de l’enseignement et de l’apprentissage et a dessiné ses conséquences sur le système éducatif et plus généralement sur les questions de justice sociale.

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Congrès des Ceméa France

Les Ceméa France organiseront à Grenoble du 19 au 23 août 2015 leur 11ème congrès qui réunira plus de 800 militantes et militants. Le congrès est l’espace de débats qui contribue tous les cinq ans à l’actualisation et à l’évolution du projet associatif du mouvement Français.
Dans la France d’aujourd’hui, engagée dans de profondes réformes de société et à la veille de grandes évolutions structurelles, les Ceméa souhaitent témoigner de leurs capacités à renforcer les dynamiques solidaires, les liens du sens quand ils font la preuve par ailleurs de leurs capacités à considérer les Territoires comme autant d’espaces singuliers.
Ce congrès devra permettre d’analyser l’environnement et ses grandes mutations. Il s’agira de mesurer l’impact des actions d’aujourd’hui pour mieux agir demain, en valorisant, en recherchant les leviers de leur propre développement. Enfin, ce congrès devra permettre d’envisager ce que seront les Ceméa de demain, en débattant des pistes, des propositions et des réflexions sur les espaces à investir et les perspectives d’évolution de notre mouvement.
Le congrès de Grenoble devra donc contribuer à inscrire le mouvement dans une dynamique prospective en phase avec les grands enjeux du monde d’aujourd’hui.

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9eme Forum des jeunes de l’UNESCO

Le 9e Forum des jeunes de l’UNESCO aura lieu à l’automne 2015. Ce sera l’occasion pour des jeunes femmes et hommes de toutes les régions du monde de discuter des questions de jeunesse et de proposer des solutions qui seront soumises à la Conférence générale de l’UNESCO, la plus haute instance dirigeante de l’Organisation qui comprend 195 Etats membres.
Si vous souhaitez rejoindre les travaux préparatoires du Forum, vous pouvez:

1. Rejoindre la communauté des jeunes en ligne de l’UNESCO.
2. Pour les événements et les activités qui sont plus spécifiques à votre région, et concernant la possibilité de s’impliquer dans le travail de l’UNESCO au niveau local, il vous sera utile de contacter la Commission nationale pour l’UNESCO dans votre pays: http://www.unesco.org/ncp/index.php
3. Consulter le site web du Forum des jeunes de l’UNESCO, qui est régulièrement mis à jour avec des détails relatifs au Forum. Plus d’informations sur les différentes formes de participation seront publiées prochainement : http://www.unesco.org/new/fr/social-and-human-sciences/themes/youth/youth-forums/9th-unesco-youth-forum-2015/

Nous vous invitons également à consulter la Stratégie opérationnelle de l’UNESCO pour la jeunesse (2014-2021), qui vous informera sur le cadre guidant l’action de l’UNESCO sur la jeunesse. De plus amples informations sur notre travail dans ce cadre sont disponibles sur cette page : http://www.unesco.org/new/fr/social-and-human-sciences/themes/youth/

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Publié dans UNESCO

Charte sociale Européenne : protocole de réclamation collective

Le Conseil de l’Europe, organisation politique fondée en 1949, a pour but de garantir la démocratie, les droits de l’homme et la prééminence du droit. Tous les Etats européens qui s’engagent à respecter ces principes peuvent en devenir membres. Actuellement, 47 Etats font partie de l’Organisation.
La charte sociale européenne est un traité c’est-à-dire un texte international solennel que les États s’engagent à respecter quand ils le ratifient. La Convention européenne des droits de l’homme en garantit ses droits civils et politiques. La Charte sociale européenne, de son côté, en garantit ces droits sociaux et économiques.
Elle énonce des droits et libertés et établit un système de contrôle qui garantit leur respect par les États parties. Adoptée en 1961, elle a fait l’objet d’une révision récente et la Charte sociale européenne révisée de 1996, entrée en vigueur en 1999, remplace progressivement le traité initial de 1961. Les droits garantis par la Charte concernent tous les individus dans leur vie quotidienne en matière de logement, santé, éducation, emploi, de circulation des personnes ainsi que la protection notamment de la famille, des personnes âgées, des enfants, des personnes handicapées.
Le respect des engagements énoncés dans la Charte est soumis au contrôle du Comité européen des Droits sociaux (ci-après dénommé « le Comité »).
Ses quinze membres, indépendants et impartiaux, sont élus par le Comité des Ministres du Conseil de l’Europe pour un mandat de six ans, renouvelable une fois.
Il statue en droit sur la conformité ou non à la Charte des situations nationales des États parties.
Un Protocole, ouvert à la signature en 1995 et entré en vigueur en 1998, permet de saisir le Comité européen des Droits sociaux de recours alléguant de violations de la Charte. Les ONG peuvent se saisir de ce protocole de réclamations collectives dans le but d’améliorer la mise en œuvre des droits que garantit la charte. La procédure de réclamations a renforcé le rôle des partenaires sociaux et des organisations non gouvernementales en leur donnant la possibilité de s’adresser directement au Comité européen des Droits sociaux afin qu’il statue sur l’éventuel non-application de la Charte dans les pays concernés, à savoir les Etats qui ont accepté ses dispositions ainsi que la procédure de réclamations.

Pour plus d’information sur le site du Conseil de l’Europe

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Campagne contre le discours de haine

Des jeunes en campagne pour défendre les droits de l’homme en ligne
La campagne a pour objectif de lutter contre toutes les formes de discours de haine qui s’expriment en ligne, y compris celles qui affectent le plus les jeunes, comme le harcèlement et la haine par Internet. La campagne se fonde sur l’éducation aux droits de l’homme, la participation de la jeunesse et l’initiation aux médias. Son objectif est de limiter le discours de haine et de combattre le racisme et la discrimination sur Internet.

Objectifs de la campagne

• Sensibiliser le public au discours de haine en ligne, ainsi qu’aux risques qu’il comporte pour la démocratie et pour tous les jeunes, et promouvoir la maîtrise des médias et d’Internet;
• Aider les jeunes à défendre les droits de l’homme, que ce soit en ligne ou hors ligne;
• Réduire les seuils de tolérance vis-à-vis du discours de haine en ligne;
• Mobiliser, former et organiser en des réseaux en ligne de jeunes militants des droits de l’homme;
• Repérer les discours de haine en ligne et mettre au point des outils permettant d’y réagir de manière constructive;
• Soutenir et faire preuve de solidarité envers les personnes et les groupes visés par le discours de haine en ligne;
• Prôner l’élaboration d’instruments politiques européens consensuels pour combattre le discours de haine;

• Développer la participation et la citoyenneté en ligne chez les jeunes.

 

Outils de campagne en ligne

 

Mouvement contre le discours de haine page d’accueil

Ceci est une tribune en ligne pour toute personne souhaitant rejoindre le Mouvement contre le discours de haine. Vous pouvez télécharger ici vos déclarations ou messages personnels concernant le discours de haine. Ce site est la principale page d’accueil de la campagne, accessible au plus grand nombre et offrant des témoignages à travers des vidéos artisanales, des photos ou d’autres supports visuels. De jeunes animateurs travaillent dans les coulisses du site afin d’en assurer la sécurité et le respect.

Les détails des conditions d’utilisation peuvent être consultés ici.

 

Observatoire du discours de haine

Ceci est une base de données en ligne destinée à surveiller et partager des informations et des opinions sur les discours de haine circulant sur Internet. On peut consulter à partir d’ici toutes les sortes de discours de haine. Des modérateurs contrôlent et animent le site, en choisissant chaque mois des thèmes prioritaires en fonction des principaux centres d’intérêt de la communauté en ligne. Des fonctionnalités spéciales intitulées “Agissez” seront également mises à disposition s’il est décidé après discussion que le contenu d’un discours de haine exige de nouvelles actions. C’est l’endroit idéal pour débattre et agir!

 

Site Internet de coordination de la campagne

Si votre organisation souhaite se joindre à la campagne, elle peut le faire via ce site Internet. Il s’agit du portail des organisateurs de la campagne et des militants, qui fournit des informations mises à jour sur le travail accompli dans les coulisses de la campagne.

 

Pour plus d’information consultez le site du Conseil de l’Europe

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Publié dans Conseil de l'Europe

La Fabrique d’idées : Espace d’influence(s) par les Ceméa de la Fédération Wallonie Bruxelles

Les grands magasins, les stades de foot, les cinémas et les salles de spectacle, les gares et les aéroports, les rues, les parcs, les plaines de jeu ou les marchés matinaux… autant d’espaces qui s’offrent à nous, dans notre quotidien. Ou plutôt qui donnent l’impression de s’offrir à nous.

Car tous ces espaces sont envisagés, réfléchis et construits dans des logiques (d’urbanisme, de marketing, de gestion des risques ou de contrôle des foules…) qui nous échappent parfois et ont pourtant une influence considérable sur nos comportements et nos actes.

Comment sont disposées les allées d’une grande surface commerciale ? Quels sont les points communs et les différences entre les aménagements d’une prison, d’un hôpital… ou d’une école ? Que découvrons-nous quand nous observons les bancs publics ou les passages pour piétons d’un quartier ?

Et aux CEMEA ? Le centre de vacances s’inscrit-il dans le milieu où il s’installe ? Comment ? Quelles influences de ce milieu sur les activités proposées ? Comment aménageons-nous un espace de formation ? Selon quels critères, avec quels objectifs? Quels sont les effets de nos aménagements d’espaces sur les participant-e-s, les enfants ?

Autant de questions et de réflexions que La Fabrique d’idées 2015  a proposé de triturer lors d’un temps convivial de rencontre et/ou de retrouvaille !

Observer, se balader, photographier ou filmer, lire des plans, décoder… pour prendre conscience des logiques qui sous-tendent les aménagements d’espaces privés ou publics.  Faire des liens avec nos pratiques d’animation et de formation : la prise en compte du milieu, les aménagements, les activités, les espaces dédiés ou libérés…

 

Compte-rendu :

Vendredi soir. Emporté-e-s par Jafar Panahi, nous voyons défiler Téhéran à travers les vitres de son taxi, dans « un film qui parle de cinéma, qui pose la question du rapport au réel et qui affirme la dimension politique du cinéma ». « Un film de références, qui donne envie d’en savoir plus, de passer du temps au sec dans le taxi. » « Un faux vrai film qui dénonce les absurdités du pouvoir grâce à la détermination de l’artiste-résistant. »1 Le voyage a commencé. Un voyage à travers les espaces : quotidiens, festifs, publics, artistiques, de vente, de jeux ou de loisirs… Des espaces qui s’offrent à nous. Ou plutôt qui peuvent donner l’impression de s’offrir à nous. Samedi. Géraldine Brausch2 est venue à notre rencontre. À travers des exemples clairs et parlants, elle trace pour nous en quelques lignes l’histoire des enjeux spatiaux, du Moyen-Âge à nos jours, des léproseries à la prison, de l’hôpital à l’école, en passant par les centres commerciaux et les open-space. Elle nous ouvre les yeux sur un leurre : croire que l’aménagement seul d’un espace suffit à produire des effets. Un espace ne dit rien, ce sont les intentions qui l’animent, le projet qui lui donne vie. Potentiellement, tout est possible à partir d’un même espace brut, le pire comme le meilleur. Et Géraldine Brausch nous questionne à son tour : pourquoi cet intérêt pour l’aménagement de l’espace ? Serions-nous spatialistes ?

« Oh, hé… Pas si vite ! » rétorquent quelques-un-e-s…

Enrichi-e-s de ces réflexions, un peu chamboulé-e-s aussi, nous nous répartissons en trois groupes pour partir en exploration, avec pour missions d’observer, de décoder, de garder des traces (dessiner, récolter, photographier ou filmer…) pour prendre conscience des logiques qui sous-tendent les aménagements que nous allons voir. Un premier groupe part pour Médiacité, grand centre commercial populaire, pour observer les stratégies de mise en valeur des marchandises, les aménagements des rayons, les combines du marketing sensoriel. Après plusieurs heures de déambulation dans la galerie marchande, des dizaines de magasins observés et photographiés, les constats sont plus effrayants encore que ce que le groupe s’était imaginé. Le marketing sensoriel est partout. Chez un marchand de

jouets où est diffusée une odeur de biscuit et de vanille dès qu’on franchit la porte ; dans les couleurs rose-pastel d’une boutique de lingerie et les tons vifs criards d’un magasin de vêtements pour ados ; dans les différences de température entre magasins, surtout ceux où l’on vend des vêtements ; dans les musiques d’ambiance, les revêtements de sols, les jeux de lumière… Une prise de conscience un peu brutale pour certain-e-s, mais nécessaire : on nous prend pour des pigeons. Et on est surveillé. Partout. Tout le temps. Des caméras, plus ou moins discrètes, des détecteurs de mouvement, des vigiles… Un oeil noir nous regarde.

1Extraits des critiques produites par les groupes de vie.

2 Philosophe politique, auteure notamment de Architexto 7 avec Baumans et Deffet, architectes

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Un deuxième groupe se rend au Jazz Festival, où rendez-vous a été pris avec des responsables du Palais des Congrès, avec l’autorisation d’aller voir comment cela se passe « backstage » pour l’organisation d’un événement festif de cette ampleur. Le groupe est parti avec l’intention d’interroger le responsable de la sécurité sur les aménagements liés à la gestion des foules, à l’accueil et l’information du public, aux aspects de contrôle, de surveillance… Didier, le chefsécurité, est un gars plutôt serein. Même très serein. Nos questions, nos préoccupations le surprennent. Et ses réponses étonnent en retour. Combien de personnes pour gérer la sécurité du festival ? Trois ou quatre. Pour environ cinq mille personnes attendues. Des stratégies pour la gestion de la foule, une évacuation en catastrophe, la maîtrise éventuelle d’un dangereux terroriste… ? Pas nécessaire. Il ne se passe jamais rien de grave. Juste quelques débordements parfois, quand les étudiant-e-s font trop la fête. Ou lors des mariages turcs, quand les enfants courent partout… Car le prestigieux Palais des Congrès, nous l’apprenons, accueille aussi des événements moins renommés que le Jazz Festival. Un peu déçu, un peu déconcerté, le groupe quitte le Palais des Congrès en se demandant s’il n’est pas passé à côté de quelque chose, par ses questions tellement ciblées. Un troisième groupe est parti à l’aventure au Péri, logé sur les Coteaux de la Citadelle. « Le Terrain d’Aventures du Péri », c’est un endroit tout à la fois ouvert sur le monde et protégé, un lieu privilégié, éloigné des pressions extérieures. Les projets y germent comme de l’herbe folle. Les enfants et les jeunes sont maîtres des lieux, soutenus par une équipe d’animation disponible, mais pas étouffante. Les membres du groupe se séparent, déambulent, passent de découverte en découverte, au détour des sentiers et des jardins en friche. Ici, des instruments de musique « fabrication-maison » qui ne demandent qu’à être utilisés. Là-bas, des enfants qui s’activent autour de cabanes de toutes sortes, certaines perchées dans les arbres, certaines très sophistiquées avec pont-levis, fenêtres et volets, d’autres encore en cours de construction. Plus loin, d’autres enfants qui taillent la pierre : les maillets frappent, les éclats volent dans l’air, l’ambiance est affairée et joyeuse. Partout, l’espace est vivant, la nature est à la fois préservée et au service du projet. Rien, ou si peu, n’est figé, tout reste à investir en permanence, à transformer, à jouer… Le groupe quitte le terrain d’aventures en emportant un peu de sa sérénité dans ses poches.

Dimanche. Il est temps de nous pencher sur nous. Qu’en est-il des rapports à l’espace aux CEMEA ? Le centre de vacances s’inscrit-il dans le milieu où il s’installe ? Quelles influences de ce milieu sur les activités proposées ? Y a-t-il des effets attendus de nos aménagements d’espaces pour les participant-e-s, les enfants ? Quels sont nos espaces dédiés, vides ou libérés ? Qu’est-ce qui est de l’ordre de l’habitude, de la reproduction, des intentions conscientes, du contrôle et des contraintes, de la liberté laissée… dans nos aménagements ? Autant de questions passionnantes, pas forcément faciles à aborder. Des tensions sont pointées : entre besoins individuels et collectifs, entre un projet et la réalité d’un bâtiment, entre l’envie de laisser de l’espace et la nécessité d’un cadre maîtrisé. 2

Et le week-end se termine par des revendications autour de l’espace dans toute la complexité de ses dimensions, que les CEMEA doivent porter, à l’interne du mouvement ou vers l’extérieur.

« Arrêtons de nous cacher derrière les limites des bâtiments. »

« Les espaces ne sont pas définis une fois pour toutes, ils sont en perpétuelle interaction avec

ce qui s’y vit. »

« L’espace à lui seul ne suffit pas. »

« Établir plus d’espaces où l’on puisse être acteur en pouvant les transformer, les modifier.

Tout peut être possible, rien n’est immuable. »

« C’est nous qui influençons l’espace que nous utilisons. »

« L’interaction avec le milieu est primordiale dans le développement de l’individu. »

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Publié dans Ceméa de la Fédération Wallonie-Bruxelles, Fédération Wallonie Bruxelles de Belgique, Les membres, Service d'Education Permanente Ceméa Tagués avec : ,

Les écoles low cost suscitent la polémique

Au Kenya, les Bridge International Academies accueillent déjà Kenya_près de 120 000 élèves défavorisés. Mais ce modèle privé, présenté comme une solution face aux défaillances de l’éducation publique, inquiète.

En haut d’une petite colline au pied de laquelle coule une rivière d’immondices, la Bridge Academy se repère de loin, avec son toit vert qui détonne dans l’immensité des tôles rouillées du quartier de Mathare, l’un des bidonvilles les plus dangereux de Nairobi. Ce toit vert caractéristique des Bridge International Academies, les Kényans commencent à le connaître : depuis 2009, ces écoles ont poussé comme des champignons à travers tout le pays, à raison d’une tous les cinq ou six jours en moyenne. Le pays en compte désormais près de 400, accueillant près de 120 000 élèves. Et c’est maintenant l’Ouganda voisin qui les voit se développer. Toutes sont bâties en quelques mois, sur le même modèle, dans des zones rurales ou des quartiers pauvres. Il ne faut pas plus longtemps pour former les enseignants qui travaillent dans ces écoles low cost nouvelle génération.

Équipés d’une tablette tactile reliée à l’antenne de Bridge à Nairobi, les professeurs n’ont qu’à suivre pas à pas le programme conçu par l’entreprise. Cette dernière promet un enseignement accessible à tous, à bas coût (6 dollars par mois, selon Bridge), et surtout de qualité, dans des pays où l’éducation nationale est bien souvent en faillite.

Par Xavier Bourgois – Écrit par à Nairobi

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Publié dans Ressources sur la marchandisation

Le Forum mondial sur l’éducation adopte la Déclaration sur l’avenir de l’éducation

Une vision de l’éducation pour les 15 prochaines années a été adoptée au Forum mondial sur l’éducation qui s’est clôturé aujourd’hui à Incheon, en République de Corée.

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La Déclaration d’Incheon a été saluée par la communauté éducative internationale présente sur place, qui comptait notamment des ministres de plus de 100 pays, des organisations non-gouvernementales et des groupes de jeunes. Elle encourage les pays à assurer une éducation équitable, inclusive et de qualité et un apprentissage tout au long de la vie pour tous. La Déclaration appuie les cibles fixées en matière d’éducation qui figureront parmi les Objectifs de développement durable, ratifiés par les Nations Unies en septembre prochain.

« Cette Déclaration représente un grand pas en avant », a déclaré la Directrice générale de l’UNESCO, Irina Bokova. « Elle reflète notre détermination à faire en sorte que tous les enfants et tous les jeunes acquièrent les connaissances et les compétences nécessaires pour vivre dignement, pour développer leur potentiel et devenir des citoyens mondiaux responsables. Elle encourage les gouvernements à fournir des opportunités d’apprentissage tout au long de la vie afin de permettre aux personnes qui le souhaitent de continuer à se développer. Elle affirme que l’éducation est vitale à la paix mondiale et au développement durable. »

La Déclaration d’Incheon s’appuie sur le mouvement international de l’Éducation pour tous (EPT), initié à Jomtien, en Thaïlande, en 1990 et réitéré à Dakar, au Sénégal, en 2000. L’EPT – et l’Objectif du Millénaire pour le développement fixé en matière d’éducation – ont permis des avancées significatives, mais bon nombre de cibles, comme l’accès universel à l’enseignement primaire, n’ont toujours pas été atteintes.

« Si cette génération d’enfants compte un jour réduire les inégalités et les injustices qui touchent le monde aujourd’hui, nous devons donner à chacun de nos enfants une chance d’apprendre. Cela doit être notre vision et notre engagement communs », a plaidé le Directeur exécutif de l’UNICEF, Anthony Lake.

La Déclaration d’Incheon sera mise en œuvre à travers le Cadre d’action Éducation 2030, une feuille de route destinée aux gouvernements et qu’ils adopteront d’ici la fin de l’année. Elle fournira des orientations sur les cadres juridiques et politiques efficaces en matière d’éducation, fondés sur les principes de responsabilité, de transparence et de gouvernance participative.

Sa mise en œuvre nécessitera une coordination régionale, ainsi qu’une évaluation et un suivi rigoureux de l’agenda pour l’éducation. Elle nécessitera également davantage de financement, notamment pour les pays les plus éloignés de l’objectif d’une éducation inclusive et de qualité. La Déclaration et le Cadre inciteront les pays à fixer des objectifs de dépense appropriés au niveau national, et à augmenter l’Aide publique au développement à destination des pays à faible revenu.

Parmi les principaux intervenants à la cérémonie de clôture figuraient Susan Hopgood, Présidente de l’Internationale de l’éducation ; Kishore Singh, Rapporteur spécial pour le droit à l’éducation ; Mohamed Sameh Amr, Président du Conseil exécutif de l’UNESCO ; Georg Kell, Directeur exécutif du Pacte mondial des Nations Unies ; António Guterres, Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés (par vidéo) ; Geeta Rao Gupta, Directrice exécutive adjointe de l’UNICEF ; Keith Hansen, Vice-Président des Pratiques mondiales au Groupe de la Banque mondiale ; Michaëlle Jean, Secrétaire générale de La Francophonie, ; Hwang Woo Yeo, Vice-Premier ministre de la République de Corée ; et Irina Bokova, Directrice générale de l’UNESCO.

« Nous sommes  tous d’accord pour dire que chaque élève a le droit à une éducation gratuite, publique et de qualité, » a affirmé Susan Hopgood, Présidente de l’Internationale de l’éducation – une organisation représentant plus de 30 millions d’enseignants et de travailleurs de l’éducation dans le monde. « Cependant, pour atteindre n’importe quel objectif en matière d’éducation, nous devons garantir aux élèves de chaque classe un enseignant bien formé, qualifié, motivé et soutenu. Fournir une éducation de qualité pour tous nécessitera une réforme des systèmes éducatifs. Afin de mettre en œuvre le Cadre d’action Éducation 2030 et d’améliorer la qualité de l’éducation, il est indispensable de transformer les systèmes éducatifs en systèmes favorables à une culture ouverte et collaborative. »

L’éducation est essentielle pour atteindre tous les nouveaux Objectifs de développement durable. Il est nécessaire pour éradiquer la pauvreté, stimuler une prospérité partagée et une croissance économique globale, mais aussi pour construire des sociétés pacifiques et tolérantes. La Déclaration d’aujourd’hui démontre l’engagement commun à concrétiser cette vision. Elle montre à quel point l’éducation peut transformer les vies.

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Plus de citations des chefs d’agences de l’ONU partenaires

Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés

« Nous avons la responsabilité commune d’assurer que les plans d’éducation mis en place prennent en considération les besoins des jeunes et des enfants les plus démunis dans le monde, notamment les réfugiés, les enfants déplacés à l’intérieur de leur propre pays, les enfants apatrides, et les enfants dont le droit à l’éducation a été compromis par les situations de guerre et d’insécurité. Ces enfants sont la clé d’un avenir stable et durable, et leur droit à l’éduction est une affaire qui nous concerne tous. » António Guterres, Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés.

Fonds des Nations Unies pour la population

« Ensemble, nous devons promouvoir et protéger les droits à l’éducation de tout un chacun, assurer une éducation de qualité pour tous, et transmettre les valeurs de la paix, de la justice, des droits de l’homme et de l’égalité des genres. Nous sommes fiers d’avoir participé à l’organisation du Forum mondial sur l’éducation et nous nous engageons à mener à bien ce nouveau programme d’action sur l’éducation pour tous d’ici 2030. » Babatunde Osotimehin, Directeur exécutif du FNUAP.

ONU-Femmes

« La Déclaration d’Incheon nous engage à juste titre à garantir une éducation non discriminatoire qui reconnaît l’importance de l’égalité des genres et de l’autonomisation des femmes pour le développement durable. C’est une occasion cruciale pour les différents secteurs de travailler ensemble dans l’accomplissement de la promesse de construire des sociétés pacifiques, justes et équitables. Un monde dans lequel toutes les personnes sont égales ne peut exister que si notre éducation enseigne cette valeur de façon universelle. » Phumzile Mlambo-Ngcuka, Directrice exécutive d’ONU-Femmes et Secrétaire générale adjointe de l’ONU.

Groupe de la Banque mondiale

« Nous sommes très heureux d’être ici à Incheon, où nous nous sommes fixés un objectif ambitieux : celui d’assurer que non seulement tous les enfants, partout dans le monde, puissent aller à l’école, mais qu’ils puissent également jouir d’une éducation de qualité et acquérir toutes les compétences nécessaires pour mener une vie saine et productive, et réaliser pleinement leur potentiel. Une éducation de qualité est un droit fondamental essentiel pour éradiquer l’extrême pauvreté et stimuler une prospérité partagée. Pour ce faire, le Groupe de la Banque mondiale, principal fournisseur d’aide publique au développement en matière d’éducation, aide les pays à mobiliser l’ensemble de leurs ressources disponibles et relie les financements à des résultats mesurables afin de faire progresser l’apprentissage pour tous. » Keith Hansen, Vice-Président des Pratiques mondiales au Groupe de la Banque mondiale.

Le forum en photos

 

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Pour plus d’informations et organiser des entretiens, veuillez contacter :

Neil Ford, UNESCO, Tel +33 62752 2360, n.ford(at)unesco.org

Salma Zulfiqar, UNESCO, Tel: +882 (0) 10 49701642, s.zulfiqar(at)unesco.org

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Forum des ONG

Dans le cadre du Forum mondial sur l’éducation 2015, le Forum des ONG 2015 (18-19 mai) permettra aux organisations non gouvernementales (ONG) de se réunir et de convenir d’une vision collective de la société civile relative à l’éducation post-2015, ainsi que de réfléchir à des stratégies en vue de la participation de la société civile à l’agenda pour l’éducation post-2015.

Les conclusions du Forum des ONG seront présentées au WEF 2015.

Le Forum des ONG, qui se déroulera sur une journée et demie, comprendra une séance d’ouverture, des séances plénières et des séances parallèles de travail en groupe. On y trouvera un espace ouvert où des participants présenteront des activités et des publications relatives à l’Éducation pour tous (EPT).

Les préparatifs du Forum des ONG sont conduits par l’UNESCO, en étroite collaboration avec le Groupe de coordination de la CCONG/EPT, le Comité d’accueil du WEF 2015 et des organisations de la société civile coréennes œuvrant dans le domaine de l’éducation.

Liens associés

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Éducation pour tous

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