LLLWeek : Les inscriptions à la LLLWeek 2025 sont ouvertes ! Une journée entière sera consacrée à l’innovation dans l’éducation et la formation : venez découvrir des pratiques novatrices et bien plus encore.
Webinaire : LLLP, en collaboration avec le Manuel international de l’apprentissage tout au long de la vie de Springer, lance une nouvelle série de webinaires présentant les recherches les plus récentes sur l’apprentissage tout au long de la vie. Inscrivez-vous ici.
Inclusion par le jeu dans la petite enfance – 21novembre : un événement vise à renforcer les compétences des éducateurs et des parents grâce à des outils ludiques favorisant l’apprentissage et le développement des enfants. Inscrivez-vous ici et découvrez cinq jeux innovants.
Les valeurs de la citoyenneté mondiale par l’enseignement et la mobilité : cet article présente comment les enseignants peuvent promouvoir les valeurs de la citoyenneté mondiale et comment ces valeurs et comportements peuvent être promus grâce aux programmes de mobilité internationale des élèves.
Conférence de haut niveau sur l’apprentissage tout au long de la vie et les pratiques réflexives – 19 novembre : Les acteurs du secteur de l’éducation se réuniront à Bruxelles pour échanger sur la manière dont l’apprentissage tout au long de la vie et la validation des compétences peuvent renforcer la réponse de l’Europe aux défis actuels. Plus d’informations.
Nouveau cours ouvert pour les formateurs d’adultes : avec le soutien de l’Université ouverte de Shanghai, UNESCO UIL lance un nouveau cours en accès libre et à votre rythme : « Autonomisation numérique des formateurs d’adultes ». Découvrez-le.
Les Rencontres de l’Éducation Nouvelle (REN) 2025 se sont tenues à Ancelle, en France, du 20 au 24 août 2025 réunissant certains membres de la FICEMEA grâce à son dispositif de mobilité solidaire. Dans ce cadre, Lamine Drame et Patrizia De Vito représentants la Fédération Italienne des CEMÉA (FITCEMEA) ont vécu une immersion complète dans l’univers des pédagogies actives et de la coopération éducative.
Après une séance d’accueil et de présentation, chacun a rejoint son stage de formation. Lamine a intégré le stage consacré aux jeux traditionnels et aux pratiques physiques, animé par des formateurs venus de France, de Martinique, de Guyane, de Belgique et d’Italie. Le groupe comptait 26 participants d’horizons variés. Les journées alternaient entre pratique des jeux, discussions autour des règles, adaptations possibles, et analyses collectives visant à comprendre les différentes émotions vécues. Ces moments, parfois intenses, ont mis en lumière les enjeux de coopération, de respect des règles, d’inclusion et de gestion des frustrations. Un exemple marquant fut celui du jeu Sagamore, dont le déroulement a suscité un débat profond sur le sens du collectif et les effets du non-respect des consignes. Le stage s’est conclu par une production en trois groupes : l’un chargé de concevoir un projet BAFA 3, un autre dédié à l’invention d’un jeu traditionnel testé sur place, et un dernier orienté vers une réflexion plus politique. Les participants ont également contribué à la vie quotidienne du lieu, préparant les repas et assurant les services en rotation, prolongeant ainsi l’esprit coopératif de l’éducation nouvelle.
Pendant ce temps, Patrizia participait au stage « Éducation à l’Environnement et au Vivant », organisé dans une maison en bois au bord d’une rivière, véritable laboratoire écologique. Les stagiaires y disposaient d’une bibliothèque, d’outils d’observation naturaliste, de photographies et d’objets pédagogiques. Les matinées étaient consacrées à l’exploration de la nature environnante : observation des marmottes et des oiseaux, écoute attentive de la faune et découverte des paysages d’Ancelle au lever du soleil. Les après-midis mêlaient expérimentations pratiques, échanges pédagogiques et création collective. Bien qu’elle ait ressenti au début une difficulté liée à la langue française, elle a rapidement été soutenue par les formateurs et plusieurs stagiaires bilingues. Ce soutien lui a permis de participer pleinement, de partager ses réflexions pédagogiques et de revisiter certaines expériences professionnelles à la lumière de cette immersion.
La dimension interculturelle a profondément marqué les deux participants. Patrizia souligne l’ambiance chaleureuse et familiale des CEMÉA, renforcée par l’organisation collective des repas, les échanges informels et l’entraide naturelle entre participants. Cette atmosphère a favorisé un sentiment d’appartenance, malgré la diversité des langues et des cultures. Les conférences du soir, dont celle consacrée à « Montessori et nouvelle éducation », ont suscité débats et interrogations. Patrizia, qui a suivi la méthode Montessori dans sa formation, a été surprise par certaines interprétations présentées et a engagé une réflexion sur la transmission, la rigueur scientifique et les différentes manières d’aborder l’héritage des pédagogies actives. Si certaines idées lui semblaient en décalage avec son expérience, cette conférence a renforcé son désir de mieux comprendre les perspectives croisées de l’éducation nouvelle.
Les deux participants mettent en lumière l’importance de renforcer la mobilité internationale au sein de la FICEMEA. Au-delà des dispositifs financiers, ils appellent à multiplier les échanges entre centres, à établir un réseau stable permettant aux jeunes et aux professionnels formés en CEMÉA de vivre des immersions transnationales, à documenter les pratiques éducatives des différents pays, et à rendre accessibles les pédagogies actives dans les parcours universitaires, notamment à l’heure où l’intelligence artificielle transforme le monde du travail et redéfinit les compétences transversales nécessaires aujourd’hui.
Lamine retient de son côté la richesse des apprentissages vécus, l’importance du cadre coopératif et la découverte de la reconnaissance institutionnelle dont bénéficient certaines qualifications françaises comme le BAFA. Patrizia exprime une profonde gratitude envers les organisateurs, les formateurs, les équipes de cuisine et de service, ainsi que les participants qui l’ont accompagnée. Tous deux évoquent les rires, les moments forts, les amitiés nouvelles et la conviction que cette expérience marquera durablement leur engagement éducatif. Ils espèrent poursuivre cette dynamique lors de Convergence 2026, convaincus que les REN constituent un espace vivant, puissant et transformateur où la pédagogie prend sens par l’expérience, la coopération et l’ouverture au monde.
Dans le cadre des mobilités Éducation des adultes du programme Erasmus+, les Ceméa France, l’ICEM, le GFEN et le Secours Populaire Français ont participé, du 20 au 23 octobre 2025, à une visite d’étude organisée à Budapest par l’association Geyrekparadicsom.
Animée par László et Lonci Tobias, l’association s’appuie sur un vaste réseau d’acteurs et de structures hongroises qui ont permis aux participants de découvrir concrètement la mise en œuvre des pédagogies alternatives et de mieux comprendre les spécificités du système éducatif hongrois.
Pendant 04 jours, les participant.e.s ont visité plusieurs structures notamment la Maison Pikler et une crèche de la commune de Péteri et ont rencontré des associations et personnalités engagées telles que le mouvement Freinet ou encore le mouvement Tanítanék.
Ces échanges ont offert l’occasion d’aborder en profondeur les enjeux éducatifs actuels en Hongrie, ainsi que la défense des libertés et droits fondamentaux en Hongries, tout en établissant des parallèles avec la situation en France.
Du 02/12/2025 au 06/12/2025, se tiendra, à Evreux, la 21eme édition du FIFE, Festival International du Film d’Education. Ouvert à tout public, ce rendez-vous annuel des Ceméa est devenu un espace de rencontres et de réflexions sur les questions d’éducation à travers plusieurs propositions : films, web reporters, jeunes critiques, ateliers du cinéma, table ronde et conférences…
Octobre Rose au CAEB : Ensemble contre le cancer du sein !!!!
A l’occasion de la campagne mondiale de lutte contre le cancer du sein, le CAEB en collaboration avec le Réseau des Femmes Féministes du Bénin, a organisé une séance de sensibilisation sur le cancer du sein à l’attention des filles de son atelier de couture et d’autres filles fréquentant ses bibliothèques, laboratoire de langues et centre de recherche numérique.
Plus d’une cinquantaine de filles ont pris part à cette rencontre de causerie sans tabou, qui leur a permis d’apprendre à prévenir et à détecter précocement le cancer du sein. Les spécialistes et autres personnes ressources invités pour cette occasion ont brisé le tabou et déconstruis les croyances culturelles et profanes sur le sujet et rassurés les filles présentes sur l’évolution de la médecine et l’efficacité des traitements si la maladie était dépistée assez tôt. Une bonne alimentation, de l’exercice physique, une bonne hygiène, la pratique régulière de l’autopalpation, et le recours à un agent de santé dès qu’une anomalie est constatée au niveau des seins ont été les précieux conseils donnés aux filles. Cette séance a pris fin par le dépistage.
Projet d’Appui au Développement de la Petite Enfance et au Leadership Féminin (PADEPELEF)
Dans le domaine de la Santé/Nutrition et du Développement de la Petite Enfance, le Conseil des Activités Éducatives du Bénin (CAEB) met en œuvre le Projet d’Appui au Développement de la Petite Enfance et au Leadership Féminin (PADEPELEF), financé par le Secours Populaire Français. Ce projet, lancé en octobre 2025, vise à améliorer durablement les conditions de vie des enfants et des femmes dans la commune de Dangbo au Bénin.
Ce projet s’articule autour de trois objectifs spécifiques, à savoir :
amener les femmes à s’engager pour assurer leur rôle de leader au sein de leur communauté;
améliorer l’état nutritionnel et sanitaire des enfants de 0 à 2 ans de tous les villages de la commune de Dangbo ;
amener les femmes (enceintes et mères d’enfants de 0 à 2 ans) à adopter de bonnes pratiques pour le bon développement de leurs enfants au cours des 1000 premiers jours de vie.
Les cibles du projet incluent 700 enfants de 0 à 2 ans, 700 mères, 50 femmes enceintes, ainsi que 35 femmes leaders qui seront formées chaque année, soit un total de 105 femmes leaders sur les trois ans du projet.
Les premiers actes du projet après le lancement ont été, le recrutement et la formation des animatrices et ensuite la présentation du projet aux autorités politico-administratives de la commune de Dangbo.
Éducation à la Citoyenneté et à la Solidarité Internationale (ECSI) au CAEB
Depuis 2024, le Conseil des Activités Éducatives du Bénin (CAEB) a fait de l’éducation à la citoyenneté et à la solidarité mondiale une priorité, à travers deux grands projets complémentaires, mis en œuvre dans six (06) communes du département de l’Ouémé au sud du Bénin. Ces deux projets sont :
Appui à la promotion de l’éducation au développement durable et à la citoyenneté mondiale
Financé par l’Agence Française de Développement (AFD), pour une durée de trois (03) ans, d’avril 2024 à mars 2027 dans quatre (04) communes à savoir : Adjarra, Avrankou, Akpro-Missérété et Sèmè-Podji.
Appui à la promotion de l’éducation à la citoyenneté en milieu scolaire « Ovidagbé »
Le présent projet est soutenu par l’association française PARTAGE pour une durée de deux ans de juin 2024 à mai 2026 dans les communes de Porto-Novo et Dangbo au sud du Bénin.
Ces initiatives éducatives visent à former les enfants et les jeunes des communes ciblées à travers l’animation des Ateliers Educatifs et des Espaces d’Education au Développement Durable et à la citoyenneté Mondiale pour faire d’eux, des citoyens responsables, capables de contribuer à la construction d’un monde vivable, durable, de paix et de cohésion sociale.
Natya Chetana organise la 25ᵉ édition du Festival de Théâtre Populaire dans leur village du Théâtre, du 26 au 31 janvier 2026. Ce camp réunit des artistes, chercheurs, éducateurs, metteurs en scène et dramaturges pour une immersion totale dans la vie communautaire.
Au programme :
Ateliers le matin,
Séminaires en journée,
Spectacles courts et longs en soirée,
Marche du Théâtre,
Feu de camp,
Marché du Théâtre,
etc.
Ce festival est une expérience unique. Patrick Navatte, du Miroir Vagabond, y participe depuis plus de 20 ans. Il sera présent à cette édition accompagné des membres du Théâtre de la Communauté.
Si vous souhaitez y participer et découvrir la simplicité de la vie villageoise indienne, écrivez aux adresses suivantes : nc.subodh@gmail.com ou contact@ficemea.org.
Le 28 octobre 2025, Miroir Vagabond a lancé son nouveau projet « Vigilance démocratique », une démarche visant à renforcer l’esprit critique et à encourager une participation citoyenne éclairée. Cette première rencontre a pris la forme d’un échange avec le jeune politologue belge François Debras, auteur du livre « Démocratie : Histoires, pensées et outils pour une réflexion critique ». Une discussion riche qui a permis d’ouvrir le débat sur les mécanismes démocratiques et les enjeux contemporains de la participation.
Dans la continuité de son action sociale et culturelle, Le Miroir Vagabond organise du 12 au 15 novembre 2025 le festival « Prendre soin », une semaine entière dédiée à la réflexion sur la santé de demain. À son initiative, 18 associations se sont réunies pour proposer un programme varié comprenant projections documentaires, expositions, débats, conférences, rencontres citoyennes et pièces de théâtre. L’objectif : questionner collectivement l’accès aux soins pour toutes et tous, et imaginer des solutions solidaires face aux défis actuels du système de santé.
Dans le cadre du programme de mobilité de la FICEMEA, l’association Théâtre de la Communauté (membre de la FICEMEA) et Miroir Vagabond participeront entre janvier et février 2026 à une mobilité en Inde, au sein de Natya Chetana, également membre de la fédération. Ensemble, ils animeront des ateliers et prendront part à un festival de théâtre, renforçant ainsi les échanges artistiques et les liens entre organisations engagées dans l’éducation populaire.
Du 20 au 24 août 2025, les CEMÉA France ont organisé les Rencontres de l’Éducation Nouvelle (REN) à Ancelle, un rendez-vous incontournable du mouvement qui rassemble des acteurs et actrices de l’éducation de l’ensemble des associations territoriales françaises. Ce moment constituait également un point de rendez-vous possible pour les membres de la FICEMEA. Parmi les délégations présentes, six membres des CEMÉA belges décrivent une expérience riche en découvertes, en échanges et en apprentissages. Ces rencontres ont permis à chacun.e de plonger au cœur des pratiques éducatives portées par le réseau français, tout en confrontant les réalités et les approches propres à la Belgique. Les participant.es ont intégré différents stages thématiques, reflétant la diversité des champs d’action du mouvement.
Lukas, par exemple, a rejoint le stage consacré à la pratique de l’étude relative à l’environnement et au vivant (ERE), un espace d’expérimentation et de recherche personnelle autour de la pédagogie active. Il en retient une approche profondément ancrée dans l’action (« apprendre par l’agir ») ainsi qu’une occasion précieuse de comparer les démarches formatives entre les CEMÉA France et Belgique.
Flore, quant à elle, a participé au stage « Activité manuelle, plastique et livre ». À travers le travail de la terre, du carton, du bois et la réflexion sur le livre comme outil éducatif, elle a pu revisiter les fondements des CEMÉA, se confronter à des pratiques différentes tout en observant les effets du cadre et de la posture des formateur.trices sur le vécu des participant.es.
Pour Zazie et Georgianne, le stage « Jeux traditionnels, sportifs et de plein air au cœur de l’Éducation Nouvelle » fut un moment de découverte et de réflexion. Zazie, qui participait pour la première fois aux REN, a été marquée par la richesse des échanges et la possibilité de rencontrer de nouvelles manières de faire. Elle souligne la force du réseau et l’intérêt d’avoir pu confronter les approches entre animation de jeunes et formation d’adultes.
Georgianne, de son côté, a apprécié l’analyse des jeux et les discussions collectives qu’elle aurait cependant voulu prolonger. Elle a aussi mesuré les nuances entre les pratiques françaises et belges, tant dans les méthodes que dans les moyens mis en œuvre.
Pour toutes et tous, les REN ont constitué un espace de formation et de décentrement, un lieu où l’on apprend autant sur soi que sur les autres. Au-delà des contenus, les participant.es belges retiennent la richesse des rencontres, des échanges informels et la sensation d’appartenir à un réseau vivant, solidaire et engagé. Les moments de dialogue, autour des repas ou des pauses, ont permis de tisser des liens entre les différentes régions et d’enrichir la compréhension mutuelle des réalités de terrain. Quelques suggestions ont néanmoins été évoquées pour les prochaines mobilités : accorder davantage de temps à l’analyse collective, trouver des manières d’initier les internationaux aux « spécificités françaises » (explication sur le vocabulaire, les acronymes…), ou encore renforcer la visibilité des CEMÉA belges à travers la diffusion de leurs outils et supports sur place. Tous et toutes s’accordent à dire que les REN constituent un espace-temps particulièrement intéressant, un lieu de rencontres, d’expérimentation et de formation où se vit concrètement l’Éducation Nouvelle. Pour les CEMÉA belges, cette expérience fut bien plus qu’un simple séjour : une immersion dans un mouvement qui partage les mêmes valeurs, mais qui les exprime avec d’autres accents, par d’autres pratiques, dans d’autres contextes. Chaque journée intense se terminait par des idées à explorer, des liens à cultiver et la conviction renforcée que l’éducation populaire, lorsqu’elle se pense et se vit collectivement, est un levier puissant pour transformer le monde.
Le logo des Ceméa fait peau neuve. Une identité visuelle renouvelée qui met l’accent sur l’éducation. Un logo 2025 décliné et déclinable, on vous dit tout.
Pour moderniser l’identité visuelle du réseau Ceméa, un nouveau logo est déployé depuis l’été 2025. A compter de septembre 2025, il figurera sur les nouveaux supports de communication des Ceméa. Ce nouveau logo existe dans plusieurs formats pour répondre à différents besoins et usages.