Le 25 novembre, journée contre les violences faites aux femmes

Par l’association Asamblea de Cooperacion Por la Paz en Espagne

Nous demandons au gouvernement de prendre des mesures urgentes pour éradiquer la violence structurelle à l’encontre des femmes, au lieu de continuer à réduire tous les budgets et toutes les politiques de prévention.

Cette année encore, l’Assemblée de coopération pour la paix (ACPP) s’est jointe aux mobilisations pour signifier son engagement dans l’éradication des violences faites aux femmes. En tant que membre du Sommet social, nous nous associons au manifeste dans lequel nous réclamons une politique intégrale, avec de vrais investissements de ressources. À l’occasion de la journée internationale de l’élimination de la violence contre les femmes, le 25 novembre prochain, le Sommet social étatique exprime son rejet de la violence à l’égard des femmes, qui constitue une violation des droits de l’homme, ainsi que son engagement pour lutter pour son éradication.

Le Sommet social étatique exige du gouvernement qu’il prenne des mesures urgentes pour éradiquer la violence structurelle à l’encontre des femmes, au lieu de continuer à réduire tous les budgets et toutes les politiques relatives à la prévention et à l’attention face aux violences exercées contre les femmes. Pour cela, nous demandons des mesures dans tous les domaines nécessaires : prévention, éducation pour l’égalité, protection des droits, attention aux victimes, lutte contre le chômage et la féminisation de la pauvreté, octroi de moyens aux services judiciaires et policiers, élimination des écarts entre les sexes en matière d’emploi, de salaires et de retraites. Le Sommet social dénonce l’existence de déficits évidents dans l’application, le développement et l’évaluation de la Loi espagnole de protection intégrale contre les violences domestiques et réclame au gouvernement, aux autorités et aux organismes responsables qu’ils agissent dans l’urgence, avec détermination et en profondeur face à ce véritable problème social, de concert avec tous les partis politiques et agents sociaux.

Nous lançons un appel à la participation aux nombreuses mobilisations organisées par les organisations de femmes, sociales et syndicales pour le 25 novembre dans toutes les villes du pays. Nous tenons à exprimer notre engagement pour l’éradication de la violence faite aux femmes.

 

Article du bulletin mensuel de novembre 2016 de l’association ACPP
Traduction par Traducteurs sans Frontières
L’article en version originale dans la section espagnol du site
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Dossier de la revue “Vers l’Education Nouvelle” consacré à l’écriture égalitaire

Par les Ceméa France

Des tentatives graphiques et ortho-graphiques d’une prise en compte plus égalitaire du féminin dans l’écriture ont fleuri ici et là, plus souvent sur les talus de la contre-culture activiste et sensibilisée que dans les allées des jardins de l’Académie française il faut bien le dire. Parenthèses, tiret, point, E majuscule… ont été essayé.e.s pour rendre visible le féminin dans une phase de créativité tous azimuts, laissant libre cours à chacun de choisir l’élu(e), l’élu-e, l’élu.e, l’éluE… de son cœur.

En novembre 2015, le Haut conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes (HCEfh)[1] a publié un Guide pratique pour une communication publique sans stéréotype de sexe. Il y préconise, notamment, l’usage du féminin et du masculin dans les messages adressés à tous et toutes : « Pour que les femmes comme les hommes soient inclus.e.s, se sentent représenté.e.s et s’identifient. » En annexe du guide, deux pages se risquent même à jouer sur les pelouses de l’Académie française en faisant des propositions orthographiques, ouvrant ainsi la voie à une certaine harmonisation graphique.

La publication de ce guide n’est pas un acte anodin. Il est un pas supplémentaire sur la route, longue et difficile, d’une égale prise en compte des femmes et des hommes dans la langue française, mais plus largement dans le combat pour l’égalité. A ce sujet, lors de la ratification de ce guide par le Conseil économique, sociale et environnementale le 25 mai 2016[2], Danièle Bousquet, présidente du HCEfh, déclarait : Le langage est politique et les représentations du monde et des êtres qui le peuplent sont tout sauf neutres dans le regard et dans la pensée de nos concitoyennes et concitoyens et in fine dans la persistance des inégalités. […] Nous touchons là à un sujet très important, voire presque tabou. La question du langage, comme la question de la parité, c’est une affaire de pouvoir. Les deux renvoient à la manière dont s’est construite la République française en excluant les femmes. […] Être rigoureux quant à l’utilisation des règles de notre langue n’exclue en aucune manière d’user du langage dans toute sa plénitude, sans avoir à tirer un trait sur la moitié de l’Humanité. C’est pourquoi aujourd’hui notre langue doit refléter l’une des plus grandes révolutions démocratiques qui traverse notre société : l’avènement des femmes comme des égales, comme des citoyennes à part entière.

Si l’initiative du HCEfh n’a pas force de loi en matière linguistique, elle n’en émane pas moins d’une institution de la République. Elle vient à la suite de l’accélération des usages des formes féminines des noms de métiers, encouragée et reconnue par deux circulaires de premiers ministres en 1986 puis en 1998. Ces approches volontaristes se heurtent, alors, souvent aux usages qu’ils froissent, aux conservatismes solidement ancrés et transmis, et sont parfois traités sur le mode de l’ironie quand ce n’est pas celui de la raillerie d’inspiration machiste.

Mais aussi utiles que soient les actes réglementaires pour faire avancer une question, ils ne remplacent pas le débat pour faire cheminer les esprits, pour avancer vers un nécessaire consensus pour ce qui constitue un élément fort du commun d’une nation : sa langue. C’est pourquoi dans ce dossier consacré à l’écriture égalitaire, nous avons voulu faire une place aux échanges. Des points de vue variés, contrastés s’expriment. Parce que la question chemine, questionne, convainc, séduit, agace, énerve dans le pays… et dans notre mouvement.

Cette question est portée dans notre mouvement par différentes associations régionales mais aussi par des groupes thématiques de militant.e.s notamment le groupe national Genre et égalité qui œuvre pour l’égalité femme-homme. Celui-ci a contribué à faire connaître et réfléchir sur la langue égalitaire lors des formations qu’il propose, mais aussi lors d’événements nationaux. A ces occasions, nous pouvons constater qu’il existe un relatif consensus quant au bien-fondé de l’écriture égalitaire qui se heurte aussitôt à une contradiction, à travers l’expression suivante : « utiliser l’écriture égalitaire oui… mais pas moi. »

Pour ce qui concerne notre revue, Vers l’éducation nouvelle, le comité de rédaction s’est donné comme règle de conduite de laisser, désormais, aux auteur.e.s qui le souhaitent la possibilité de publier un texte écrit selon les recommandations du HCEfh. Déjà, en avril 2012, la revue évoquait ce sujet à l’occasion d’un dossier consacré à L’éducation à la parité, à la mixité et au Genre : « Depuis quelques temps, un débat existe autour de l’usage de l’écriture dite « épicène » dans les mouvements pédagogiques et d’Éducation populaire. Les militant-e-s et acteur-trice-s éducatifs s’emparent de cette question politique et linguistique. […] Nous avons estimé qu’utiliser une écriture dite « épicène » uniquement à l’occasion de ce dossier sous prétexte qu’il parle spécifiquement d’égalité femme-hommes serait inefficace, voire hypocrite. » On mesure déjà les évolutions à l’œuvre en quelques années, plus que d’écriture « épicène » ou « féminisée », nous préférons le terme d’écriture égalitaire, le point a été préféré au tiret et il s’agit de proposer cette option graphique de manière continuée. S’essayer à la langue égalitaire n’est-ce pas là un acte à la portée de chacun.e et de tous.tes, une façon de militer concrètement pour l’égalité femme-homme.

Bien évidemment, ce n’est pas à l’échelle de notre mouvement qu’il faudra mesurer l’avancée et la pertinence d’un tel processus. C’est dans les actes du quotidien que se mesurent les évolutions : à la maison, au travail, dans les actes administratifs… à l’école bien sûr… au centre de loisirs, au sport… Les tentatives de l’avant-garde, aussi éclairée fût-elle, ne présagent pas de la popularisation d’une pratique, dans un domaine, la langue, où les évolutions peuvent être aussi lentes que les modes fulgurantes.

 

Anne Sabatini et Laurent Michel
[1] -Le Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes a été créé par décret du président de la République le 3 janvier 2013. « Il a pour mission d’assurer la concertation avec la société civile et d’animer le débat public sur les grandes orientations de la politique des droits des femmes et de l’égalité  ». Il contribue à l’évaluation des politiques publiques qui concernent l’égalité entre les femmes et les hommes en assurant l’évaluation des études d’impact des lois, en recueillant et diffusant les analyses liées à l’égalité et en formulant des recommandations, des avis au Premier ministre. http://www.haut-conseil-egalite.gouv.fr
[2] – Le Cese est la première assemblée constitutionnelle à signer une convention d’engagement avec le HCEfh. Il rejoint ainsi le Ministère de la Justice, la Région Bretagne, le Conservatoire national des arts et métiers (CNAM), l’ENS Rennes, le Commissariat général à l’égalité des territoires (CGET), Sciences Po Toulouse, l’Université Paris Ouest Nanterre La Défense, le CNFPT, l’ONISEP, Universcience…
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La participation citoyenne des Femmes

Par Asamblea de Cooperacion Por la Paz (ACPP) en Espagne

 

Ce mois de novembre, l’association ACPP et le COSEF (Conseil Sénégalais des Femmes) ont reçu au Sénégal la visite de María Paz Pires Gómez, technicienne à la participation citoyenne de la mairie d’Avilés. Cette rencontre a eu lieu dans le cadre du projet sur lequel travaille l’ACPP avec le COSEF  pour garantir l’accès des femmes sur un pied d’égalité aux espaces de gouvernance et de prise de décisions. Il s’agit d’un projet qui se développe dans un contexte de décentralisation progressive des administrations du pays, rendu possible grâce au financement de l’Agence asturienne de coopération et aux mairies d’Avilés, de Gijón et de Carreño.

Dans le but de partager des expériences et des savoirs, la technicienne a présenté l’expérience de la mairie d’Avilés sur l’application des pratiques de participation citoyenne dans tous les domaines de gestion municipale, et le COSEF a expliqué comment l’approbation de la Loi sur la parité a été obtenue et quel a été le processus de sensibilisation et de formation développé. De plus, ils ont parlé de la mise en place du programme de budgets participatifs centrés sur le genre, où Lucie Cissé, la présidente du COSEF, a souligné : « nous nous sommes battus pendant 15 ans pour la loi sur la parité et quand nous l’avons obtenue, nous avons pris conscience que ce n’était pas l’accomplissement final et que la partie n’était pas finie, il faut continuer à travailler pour que la parité soit réellement atteinte ».

María Paz Pires a dispensé une formation de deux jours aux membres du COSEF portant sur les clés pour intégrer la perspective de genre à la promotion de la participation citoyenne, une rencontre enrichissante lors de laquelle des réflexions intéressantes ont été faites sur le rôle des femmes dans les processus participatifs, sur leurs difficultés et leurs besoins d’encouragement.

Lors de la visite que nous avons faite aux communes de Mbour et de Ngaparou, elle a pu se faire directement une idée sur la façon dont le projet se développe et assister aux réunions au cours desquelles les membres des Espaces de Concertation citoyenne (espaces de dialogues entre société civile et mairies) ont expliqué les avancées et ont présenté les résultats de la concertation réalisée après la formation reçue dans le cadre du projet.

Ces changements sont très significatifs dans la commune de Ngaparou, où ils ont réalisé une caravane de reconnaissance se déplaçant dans les quartiers. Ils remarquent qu’ils « sentent qu’ils font du bon travail et qu’ils sont sur la bonne voie, insistant sur le fait qu’ils ne font pas de la politique mais qu’ils exercent leur devoir de citoyens et de citoyennes ».

Ce furent des journées d’échange d’expériences et d’apprentissage mutuel qui ont favorisé des débats et des pistes de réflexion pour enrichir notre projet et renforcer les liens entre les institutions et les femmes des deux pays.

Article du bulletin mensuel de novembre 2016 de l’association ACPP
Traduction par Traducteurs sans Frontières
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Publication du guide de survie en milieu sexiste

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Par les Ceméa de Belgique

Intox, mythes et stéréotypes…

C’est au cours de ces rencontres, début 2015, que nous avons réalisé que nous étions toutes et tous confronté-e-s, à un moment donné, aux mêmes idées reçues dans notre lutte pour l’égalité entre hommes et femmes. Que ce soit au cours d’un repas de famille, d’une soirée entre ami-e-s ou d’une discussion entre collègues, il arrive toujours un moment où l’on nous assène (souvent pour clore le débat) une « vérité » afin de légitimer le système inégalitaire et les traitements différenciés : « De toutes façons, c’est comme ça depuis la préhistoire !, Les femmes et les hommes n’ont pas le même cerveau !, C’est à cause des hormones… »

Ce genre de petites phrases dont nous savons pertinemment en les entendant qu’elles relèvent de l’intox, mais que nous avons du mal à démonter, faute de ressources, de références et d’avoir pris le temps de construire un contre-argument.

Notre groupe s’est alors donné comme objectif de trouver des stratégies de contre-discours efficaces et simples à utiliser, aussi simples que les discours sexistes et aliénants que nous voulons combattre. Nous avons eu l’envie de concevoir un contre-argumentaire, pour pouvoir répondre du tac au tac à ces intox dans notre vie de tous les jours.

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Parution d’un guide sur l’écriture égalitaire

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Par la Ficeméa

L’Education nouvelle telle que nous la pensons et la vivons participe de la transformation de la société en influençant les rapports de force et de pouvoir, les modes d’organisation, la liberté individuelle pour plus d’égalité, pour rendre le pouvoir au peuple, à tous, à CHACUN-E. De ce fait, notre engagement pour l’égalité entre les femmes et les hommes doit se traduire non seulement à travers nos actions mais aussi à travers nos écrits. A travers les mots et la syntaxe, se dessine notre manière d’envisager et d’appréhender le monde. La manière de nommer définie la réalité. Dans les lignes qui suivent, quelques astuces[1] sont données sous forme de fiches afin que l’écriture égalitaire soit une réalité au sein de notre Fédération.

Intérêt du Guide

S’engager à déconstruire puis reconstruire la langue implique de déconstruire aussi les idées, les représentations pour modifier leur transcription d’un réel en évolution. Les mots traduisent notre pensée. Il s’agit d’un processus long qui se construit peu à peu. Mais il suffit de l’entamer et le nourrir. Le vocabulaire d’une société et les règles de la langue évoluent avec la société elle-même, demain le mot « préfète » désignera une professionnelle, on ne se souviendra plus qu’avant il désignait la femme du préfet. La langue et les représentations vont ensemble, avancent ensemble, sinon on ne parlerait pas de « langue vivante ».

Le langage égalitaire a cette particularité de rendre visible aussi bien une version féminine que masculine de termes lorsque ceux-ci renvoient aussi bien à des sujets de sexe féminin que masculin. Ce langage a aussi pour objectif de déconstruire des stéréotypes en choisissant de féminiser ou masculiniser des termes, à des moments d’un texte qui sont traditionnellement utilisés pour l’autre sexe.

Les stéréotypes sont des idées préconçues qui ignorent la singularité des personnes et des situations, les stéréotypes agissent dans la construction d’un raisonnement ou d’une analyse, comme des «prêts à penser» au détriment de l’esprit critique. Ils inhibent le potentiel et les capacités des personnes, alimentent les discriminations, légitiment les violences. Les stéréotypes sexistes sont difficiles à éradiquer car véhiculés et légitimés par de nombreux agents sociaux: la famille, le milieu éducatif, les médias, etc. Le système social tient une part de sa légitimité et de sa force de la production et la permanence de ceux-ci.

Par exemple : « les femmes sont douces, les hommes sont doués d’autorité », « les hommes pensent, les femmes ressentent ».

 

[1] Tirées des documents ci-dessous :

Haut Conseil à l’Egalité entre les femmes et les hommes, « Guide pratique pour une communication sans  stéréotype de sexe », France, 2015.
M-L. Moreau et A. Dister, « Mettre au Féminin : Guide de féminisation des noms de métier, fonction, grade ou titre », Fédération Wallonie-Bruxelles, 2014.
CEMEA Action « Les CEMEA, un engagement pour l’égalité des genres », 2010.
CEMEA- Groupe national Genre et Egalité, « Petit guide pour un langage égalitaire aux Ceméa », France.

 

Pour lire le guide cliquez sur le visuel

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Consolider, faire, engranger, architecturer, rayonner

La refondation de notre fédération internationale donne de très beaux résultats. Nous les voyons, nous en profitons. Je forme le vœu que 2017 soit une année où nous étayerons ces fondements de notre action commune, nous les renforcerons et où dès lors, nous pourrons diffuser davantage les idées et les pratiques de l’Education Nouvelle et Active. Les objectifs pédagogiques, les enjeux d’apprentissage, les finalités sociétales que nous assignons à notre action inscrivent les individus comme des acteurs instruits, conscients des nécessités des collectivités humaines qu’ils constituent avec d’autres et désireux de solidarité, d’égalité, de liberté. Je souhaite à la Ficeméa de se consolider sur ces fondations et à tous ses membres de faire, engranger, architecturer, rayonner.

La Ficeméa veut assurer la présence de nos idées et la représentation des organisations membres. Une réalisation importante de l’année 2016 est évidemment l’action partagée de plaidoyer contre la marchandisation de l’éducation. Vos apports permanents sont essentiels pour poursuivre ce plaidoyer avec force et sans discontinuité, pour étayer son contenu, afin que les institutions concernées prennent en compte nos recommandations prises en compte  par le Sommet de la Francophonie, par l’UNESCO et par la Commission des Droits de l’Homme de l’ONU.

Nous pouvons poursuivre l’emménagement dans notre « maison commune » en travaillant ensemble à préciser, définir, comparer, améliorer les fondamentaux des pratiques pédagogiques défendues par les Ceméa. Nous pourrons ensuite diffuser cette « topographie » commune de nos actions avec les déclinaisons particulières à nos cultures et nos organisations sociales.

Pour que chacun.ne soit clairement pris en compte, nous pouvons valoriser la symbolique de l’égalité entre femmes et hommes par une pratique volontaire de l’écriture égalitaire.

Dans notre fédération, les échanges entre les associations membres, entre vous, doivent se renforcer et la Ficeméa y sera vigilante en poursuivant et en renforçant le travail des Commissions régionales dont je me réjouis des apports réguliers. La réalisation et la confection de la cartographie du réseau des Ceméa et du catalogue des actions menées doit aussi contribuer largement à notre politique associative.

En 2014, les membres « refondateurs » ont décidé d’un remarquable programme d’action. Il faut maintenant consolider des moyens pertinents de pérenniser celui-ci : engranger vos apports dans toutes les actions de la fédération, appliquer un mode de financement pérenne, nourrir des échanges libres et ouverts.

La tâche est passionnante et importante. Je veux remercier ici les membres du Conseil d’Administration et particulièrement parmi eux, les membres du Comité Exécutif qui s’emploient à débattre ouvertement et librement des axes d’action, à décider des actions et des moyens mis en œuvre ou à trouver pour que la Ficeméa puisse remplir nos objectifs communs et implémenter l’éducation nouvelle dans le développement de la société et des individus. Avec plaisir, je salue l’implication et les résultats engrangés par Sonia Chebbi, si bien soutenue par Anne-Michelle Ekedi et Claude Brusini.

Nos objectifs sont merveilleux, notre passion est sans faille, nos désirs de reconnaissance du potentiel de tout individu sont infinis, notre volonté de construire ensemble un monde meilleur est vitale. Faisons rayonner nos indispensables actions.

Yvette Lecomte, Présidente de la FICEMEA

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Países francófonos firman compromiso histórico contra la comercialización de la educación

El pasado domingo 27 de noviembre, 57 Jefes de Estado y de Gobierno de la Francofonía expresaron su preocupación por la expansión de la comercialización de la educación y reafirmaron su compromiso a favor de una educación pública de calidad. Al mismo tiempo, en una histórica declaración, un grupo de 302 organizaciones de la sociedad civil de 38 países del área francófona lanza un llamado contra la comercialización de la educación.

Por Adelaida Entenza, de CLADE

Con informaciones de Global Initiative for Economic, Social and Cultural Rights (GI-ESCR)

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La reciente Declaración de Antananarivo, adoptada al culminar la XVI Cumbre de la Francofonía, que tuvo lugar en Madagascar los días 26 y 27 de noviembre, se constituyó como un compromiso político fundamental en contra la comercialización de la educación en el mundo. En ella, los 57 Estados Miembros de la Organización Internacional de Francofonía (OIF) expresaron su preocupación con el “desarrollo de establecimientos académicos y educativos con fines comerciales”.

Los Estados francófonos solicitaron además a la OIF que “en colaboración con la sociedad civil” tomen medidas para promover mecanismos institucionales eficaces para la regulación de los actores privados en la educación, a fin de garantizar la calidad y la equidad de los servicios educativos.

Al mismo tiempo, en una histórica declaración, un grupo de 302 organizaciones de la sociedad civil de 38 países del área francófona lanza un llamado contra la comercialización de la educación. Este llamado advierte contra las diferentes formas de comercialización en los sectores de la educación formal y no formal y se opone a la transformación de la educación en una mercancía, y en particular, insta a los Estados a poner en marcha sistemas educativos públicos de calidad y totalmente gratuitos, a regular la educación privada y a eliminar los establecimientos educativos con fines comerciales.

La red francófona de la sociedad civil contra la comercialización de la educación fue
impulsada en marzo de 2016 por iniciativa de seis organizaciones: la Coalición de Educación Francesa, el Comité Sindical de la Educación y la Formación, la Fédération internationale des Céméa, Global Initiative for Economic, Social, and Cultural Rights, Right to Education Project, y Solidarité Laïque. Actualmente cuenta con 302 organizaciones miembros que firmaron el llamado de la sociedad civil francófona contra la privatización de la educación. La red trabaja para promover una reflexión y movilización colectiva frente al creciente papel y el impacto de los actores privados en la educación formal y no formal en toda la zona francófona, reuniendo diversos actores de la educación (ONGs, asociaciones, Sindicatos, investigadores).

Le invitamos a leer el Comunicado de Prensa sobre estos compromisos históricos por el derecho a la educación aquí (en inglés).

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Escuelas de bajo costo: lejos de la justicia, la equidad y la calidad educativa

Por Adelaida Entenza, de la CLADE

Lourdes Nique

Bajo el título “Lo barato sale caro: escuelas de bajo costo y equidad” el investigador Juan Espíndola* plantea una serie de cuestionamientos al artículo “Panamá: las escuelas de bajo costo como alternativa de equidad, publicado por la Gaceta de la Política Nacional de Evaluación Educativa en México (INEE), en el que se recogen las opiniones del profesor Martín Krause y la consultora Irene Giménez, autores de un estudio sobre estas tipo de escuelas en Panamá.

Al poner de relieve las implicancias de este tipo de iniciativas, Espíndola se refiere a quienes las elogian como mercaderes que ofrecen una solución de mercado para alcanzar la justicia, la equidad y la calidad educativa. Señala que esta solución novedosa que proponen consiste en “apostar por las escuelas de bajo costo (EBC), ese milagro pedagógico que se produce al tomar un espacio cualquiera (un garaje desaprovechado, un sótano sin uso, un almacén olvidado) y convertirlo en aula, metiendo luego ahí a uno o varios “maestros” sin ninguna acreditación ni preparación pero con mucho entusiasmo, y consiguiendo así, sin mucho dinero de por medio, aprendizajes de calidad. Todo ello puesto en marcha con el resorte del lucro y sin el respaldo del Estado.

En relación a la investigación del profesor Martín Krause y de la consultora Irene Giménez, sostiene que el argumento, la conclusión y la motivación de la propuesta son superficiales e ideológicas. Cuestiona los elogios que los autores plantean a estas escuelas, la comparación que hacen con las escuelas públicas, y en particular la referencia relacionada a los esfuerzos que hacen las familias de escasos recursos para llevar a sus hijas/os a lo que consideran “mejores escuelas”. Expresa que “(…) quizás el entusiasmo del descubrimiento impidió a los autores entender que para muchas familias pobres, “reorganizar su presupuesto” para pagar una colegiatura implica hacer sacrificios enormes. En muchos casos, la “reorganización presupuestal” antes mencionada puede colocar a las familias en cuestión por debajo de la línea de pobreza u orillarla a tomar decisiones injustas, como por ejemplo la de anteponer la educación de los hombres a la de las mujeres, estrategia que en sociedad patriarcales se percibe como más rentable; con esto, el argumento de la equidad a favor de las EBC se desfonda”

Sobre el diagnóstico del problema educativo en Panamá, afirma que los autores “recitan un rosario neoliberal” colocando al Estado, las regulaciones estatales y los sindicatos como parte del problema, pasando luego a refutar las soluciones propuestas por Krause y Giménez, las que se centran en la desregulación completa de las instituciones educativas preuniversitarias y los vouchers [especie de bono que el Estado concede a las y los estudiantes para que puedan matricularse en escuelas privadas].

En sus argumentaciones, Espíndola subraya que las EBC están lejos de mejorar la calidad en la educación, que no son una alternativa de equidad y que la propuesta de desregulación es incompatible con un espíritu igualitario.

Señala además que las grandes corporaciones privadas ya vieron el negocio en este campo, y menciona en tal sentido a la empresa Pearson. También hace referencia a los organismos internacionales como el Banco Mundial y a las fundaciones privadas de Bill Gates o Mark Zuckerberg, cuestionando que hayan preferido invertir millones de dólares en EBC en lugar de financiar a los sistemas educativos públicos.

*Juan Espíndola Mata es investigador de Cátedras CONACYT y del Programa Interdisciplinario de Políticas y Prácticas Educativas del Centro de Investigación y Docencia Económicas – CIDE de México.

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Actividades 2015

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 Consulte el informe de actividades 2015 en línea

 

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Actividades 2014

Notre fédération est au cœur, depuis plusieurs décennies, de l’articulation entre des contextes historico-politiques, de la place des sociétés civiles et des enjeux relatifs à l’éducation pour tous.
Une fédération affinitaire est une réelle opportunité de construction collective autour des valeurs partagées, celles de l’éducation nouvelle ; toujours actuelles sans cesse renouvelées. Elles sont au cœur de nos actions, de notre manière d’envisager l’éducation comme vecteur de transformation sociale.
Les années 2013 et 2014 posent en acte le projet de refondation de la FICEMEA à travers la mise en place des séminaires régionaux et du séminaire international qui ont permis la rencontre de l’ensemble des membres de notre fédération. L’enjeu, pour les années suivantes est de construire des bases solides afin de déployer un projet associatif d’envergure et de réintroduire une identité commune porteuse de sens, d’utopies et de pratiques émancipatrices.

Veuillez trouver l’intégralité du rapport d’activité 2014

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