Les rencontres Européennes du Social

150 participant.e.s de plus de 17 pays se sont réuni.e.s du 12 au 15 décembre 2018 à Paris dans les locaux du CNAM (Centre national des arts et métiers) pour débattre autour de la question du Social aujourd’hui en Europe.

A la veille des élections européennes de 2019, ces rencontres nous ont situé dans une proposition d’élaboration d’alternatives pour changer la donne. Nous avons été force de propositions en nous situant en responsabilité des sujets sur lesquels nous sommes impliqués.

Ces rencontres européennes du social ont permis de :

• croiser les approches intellectuelles (philosophiques, psychologiques, sociologiques, architecturales, artistiques), dans une perspective pluridisciplinaire ;

• croiser les différentes approches européennes et analyser l’impact des politiques européennes et/ou l’absence de cohérence politique ;

• croiser les formes de création de la pensée.

Les thématiques de travail étaient les suivantes :

Thématique n°1 –Quelles alternatives, contre-pouvoirs et résistances aujourd’hui ?

Dans un contexte de dépendance renforcé, comment les associations peuvent-elles interpeller les États et ses institutions sur les conséquences de leurs choix économiques, sociaux, éducatifs en somme politiques ? Ne doivent-elles pas être force de résistances, d’autres alternatives, d’autres voies citoyennes ? Quelles capacités de contre-pouvoir ?

Thématique n°2 –Le travail social, un enjeu politique ?

Comment introduire la dimension politique du travail social dans les formations des éducateur.rice.s et quelles formations, références et cultures dans le domaine de l’intervention sociale mettons-nous-en œuvre pour lutter contre les inégalités et les injustices sociales ?

Thématique n°3 – L’agir citoyen au cœur de la création collective

Quelle place peut/doit-on donner aux habitant.e.s, aux citoyen.ne.s, aux usagers des services publics, aux patient.e.s des hôpitaux, etc., pour participer à la création collective de projets et de solutions ?

Thématique n°4 – Quels regards sur les personnes ?

Comment réussir à porter un regard différent sur les personnes, qui prenne en compte certes leurs difficultés, mais qui mettent aussi en lumière leurs potentialités et leurs compétences.

Thématique n°5 – Les solidarités internationales pour « faire société » ?

Comment nos actions dans le champ social permettent-elles de porter les diversités culturelles, les solidarités internationales afin de « faire société » ?

Retrouver l’intégralité des conférences et des émissions de radios ici

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“Libérons-nous” un espace d’informations collaboratif

Le site “Libérons-nous” entend être un espace d’informations régulièrement mis à jour sur les questions liées au Libre en général, qu’il s’agisse de logiciel, mais aussi de services en ligne, de culture (littérature, musique…) et d’actualités politiques concernant nos libertés numériques.
Alimenté par le mission “Libre, éducation nouvelle”, il se veut collaboratif, chacun.e est donc invité à y contribuer.


Organisé autour de plusieurs onglets, on peut par exemple y trouver aujourd’hui :
. des liens où trouver des livres numériques libres ou du domaine public.
. comment libérez et sécuriser sont téléphone portable.
. comment créer rapidement un diaporama en ligne.


Une partie des ressources disponibles sur ce site sont aussi disponibles sur Yakamedia, sous une forme plus structurée.


Bonne navigation libre sur le site : https://liberons-nous.cemea.asso.fr/

Pascal GASCOIN
Chargé de mission “Libre, Éducation Nouvelle”

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Conférence gesticulée “Informatique et libertés ? “

Travailler, s’informer, jouer, vivre ses amitiés, se soigner, consommer ou se révolter… Quel contrôle avons-nous sur ces ordinateurs devenus omniprésents ? À qui facilitent-ils vraiment la vie ?

L’apparente complexité technique cache des enjeux politiques. Lunar partage dans sa conférence vingt ans d’expérience technique et militante pour nous aider à y voir clair et à nous organiser.

Qu’est-ce qu’une conférence gesticulée ?

Un outil d’éducation populaire (mi-spectacle, mi-conférence) qui mêle autobiographie, analyses et théories. Un mélange de choses vécues, comprises ou apprises pour transmettre des savoirs politiques.

La conférence est traditionnellement suivie d’un atelier : un moment pour penser et pratiquer ensemble une plus juste place de l’informatique dans nos vies.

Pour voir la vidéo cliquez sur le lien ici

Lunar et AL

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Rencontre d’Abidjan

Le Consortium sur la privatisation dans l’éducation et les droits de l’Homme (PEHRC), a organisé sa réunion internationale sur la privatisation dans l’éducation du 14 au 17 février 2019 à Abidjan, en Côte d’Ivoire. Cette cinquième réunion s’inscrit dans une série d’événements internationaux du Consortium, après les réunions précédentes tenues en juin 2014 à Genève, en octobre 2015 à Londres, en septembre 2016 à Nairobi et en septembre 2017 à Katmandou.La réunion a eu lieu à la suite de la Conférence d’adoption des Principes directeurs relatifs aux obligations des États concernant les acteurs privés dans l’éducation, qui s’est tenue les 12 et 13 février.

La Réunion Internationale du PEHRC a visé à élaborer des stratégies communes et à renforcer notre capacité collective à comprendre les menaces posées par la privatisation dans l’éducation et à coordonner les réponses de plaidoyer et les solutions aux défis rencontrés dans la région et au niveau international. Ceci a été l’occasion de se réunir et de partager des expériences ainsi que des apprentissages, et de définir les prochaines étapes de la stratégie et du Consortium.


Réseau Francophone contre la marchandisation de l’éducation

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Libérer la parole !

Le Gouvernement wallon, a entrepris un exercice de participation directe d’enfants à l’évaluation des mesures du Plan d’actions 2016-2019 relatif aux Droits de l’enfant. Les Ceméa de Belgique ont été au cœur de l’accompagnement de ce projet.

Ce rapport retrace cette aventure menée tambour battant, jalonnée de belles rencontres, de partages de vécus et d’expériences de la part des enfants et des jeunes, de surprises, d’idées et d’enthousiasme, mais aussi d’obstacles, d’interrogations sur ce type de démarche.

Cet article synthétise ce rapport dont l’objectif est d’organiser et de structurer la parole des enfants, des idées et des témoignages que les enfants et les jeunes ont construits et partagés.

Dans le processus mis en œuvre pour cette expérience de consultation participative, nous avons porté une attention particulière à faire vivre aux enfants des moments de réelle expression et participation. Pour chaque rencontre, nous avons pensé des temps d’activités qui ont permis aux enfants et aux jeunes de vivre l’article 12 de la Convention Internationale des Droits de l’Enfant.

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Accueillir la parole

Les conditions nécessaires à la participation et à l’expression des enfants ont été pensées et réunies :

  • du temps pour jouer et se rencontrer,
  • une attention à retenir tous les prénoms,
  • l’instauration d’une relation de confiance entre les animateurs et animatrices et les enfants,
  • l’installation et l’aménagement de manière à ce que chacun-e puisse se voir et se parler (notamment en cercle de chaises),
  • une attention à ce que chacun-e prenne la parole et puisse dire ce qu’elle-il a à dire,
  • de la place à tout ce que les enfants amènent sans opérer de tri sur le moment-même,
  • une proposition d’activités qui rendent les enfants acteurs, actrices du moment et pas consommateurs, consommatrices d’un discours désincarné,
  • un ajustement durant et entre les séances pour chaque groupe en fonction des âges, du nombre, de la dynamique, des intérêts…
  • une relation d’adultes à enfants pensée comme une relation de personnes à personnes (ce qui signifie de ne pas considérer les enfants comme des mini-adultes, mais comme des personnes à part entière, à un moment particulier de leur développement) qui passe notamment par le tutoiement et le fait de s’appeler par son prénom,
  • une confiance dans les capacités des enfants à participer aux activités et dans le fait qu’elles-ils aient des choses intéressantes à nous dire et à partager,

Libérer la parole : un changement systémique ?

Pour nombre d’enfants et de jeunes, ces rencontres ont été une première expérimentation de ce droit. Ils-elles l’ont d’ailleurs relevé. Les conditions nécessaires sont loin d’être toutes réunies dans leur quotidien, que ce soit à l’école, dans l’accueil extrascolaire, les maisons de quartier… reléguant cette préoccupation bien loin dans l’ordre des priorités. Les difficultés rencontrées pour l’élaboration du panel de groupes en est un indicateur : dédier trois séances de deux heures aux droits de l’enfant n’a pas été une mince affaire…

Ce constat nous semble aussi révélateur d’une certaine impuissance face à ce sujet pourtant essentiel. De plus, mettre en œuvre les droits de l’enfant, laisser les enfants s’exprimer et participer engendre quasi mécaniquement une perte de pouvoir des adultes. Si les enfants ont leur mot à dire, s’ils-elles ont la possibilité de donner leur opinion, de choisir et d’être entendu-e-s, alors la place des adultes bouge et c’est toute l’institution qui est chamboulée. Ce changement de paradigme est déstabilisant et nous comprenons aisément qu’il soit difficile de le mettre en place. Il n’existe pas, à l’heure actuelle, une culture des droits de l’enfant incarnée dans le quotidien des différents espaces investis pas les enfants.

L’Éducation active comme perspective ?

Si le dispositif que nous avons proposé permet aux enfants et aux jeunes de vivre leurs droits, il n’est pas neuf dans nos pratiques. Les principes de l’Éducation active laissent la place aux individus et s’appuient sur les compétences et capacités de chacun-e pour construire un savoir collectif propre au groupe qu’ils composent. De facto, les droits se vivent et s’éprouvent dans ce type de démarche. D’ailleurs, les groupes que nous avons rencontrés qui ont eu le plus de facilités à s’exprimer et s’approprier rapidement le dispositif proposé, sont ceux qui vivent déjà un peu ou beaucoup l’Éducation active dans leur quotidien. Soit parce que l’école qu’ils-elles fréquentent porte ses valeurs dans son projet pédagogique, soit parce que les adultes qui les ont accompagné-e-s ont à cœur de leur faire vivre ces principes. Il s’agit d’une question d’habitude et d’entraînement pour les enfants à être entendu-e-s, reconnu-e-s comme des personnes compétentes et pleines de ressources et agissant dans ce sens.

L’Éducation active nous semble donc être une approche primordiale pour accompagner les enfants dans leur développement et leur faire vivre leurs droits au quotidien. Cela dit, il reste un travail conséquent dans la formation des professionnel-le-s de l’éducation pour faire bouger les choses et surtout le regard que portent la société et les institutions sur les enfants.

« Politiciens, politiciennes »

« On va dire que c’est nous qui l’avons fait ? Y aura une pancarte avec nos noms pour dire que c’est nous ? »

A., H., N., 11 ans, Liège.

Les rencontres que nous avons menées ont été des moments remplis de relations de personne à personne, d’émotions, d’expérimentations… Nous sommes allés voir les enfants, dans leurs locaux, pour discuter de ce qui les préoccupait réellement. Il ne s’agit pas d’une relation administrative, d’un questionnaire impersonnel.

Nous avons laissé leurs paroles s’exprimer sans opérer de tri ou l’aiguiller sur le moment. Nous avons effectué ce travail dans en second temps, entre adultes, tout en restant fidèles à ce que les enfants nous ont dit. Nous ne voulions pas instrumentaliser leur parole, la modeler, la transformer pour qu’elle corresponde à ce que des adultes pourraient attendre.

Cette attention est partagée avec les enfants. Ils-elles sont plusieurs à nous avoir demandé ce qu’il serait fait de leurs idées et leurs paroles. Est-ce que les décideuses et décideurs politiques vont venir les voir ? Est-ce qu’ils-elles vont réaliser leurs propositions ? Que se passera-t-il ensuite ? Ces interrogations sont tout à fait légitimes au regard du travail et de l’investissement fournis par les enfants. Si nous avons eu le souci de reconnaître les efforts et le temps consacrés par les enfants, par exemple, en leur laissant leur affiche des droits de l’enfant mise en page et imprimée, il faudrait qu’il en soit de même pour les « politiciens et politiciennes » auxquel-le-s s’adresse ce rapport. S’agissant donc du réel travail des enfants, il conviendrait que les adultes le considèrent pour de vrai. Il nous paraît important d’inscrire la participation des enfants dans une chaîne, un cercle vertueux qui débuterait par un quotidien « childfriendly » pour potentiellement aboutir à des recommandations politiques qui dépassent le cadre habituel des enfants.

En tout cas, si la volonté des Gouvernements en place est de solliciter la participation des enfants aux décisions politiques qui les concernent, il serait intéressant que les enfants puissent s’inscrire au quotidien dans des réalités qui permettent une participation directe et des perspectives plus larges, une réelle prise en compte de leurs besoins et potentialités par les adultes et les institutions qui les accueillent, un partage plus efficient du pouvoir… Pour les instituer comme sujets d’un monde qui leur appartient et d’un futur qu’il leur incombe de dessiner.

Tel est le défi d’un futur Plan d’Action relatif aux Droits de l’Enfant.

« Vous dites : C’est fatigant de fréquenter les enfants. Vous avez raison. Vous ajoutez : parce qu’il faut se baisser, s’incliner, se courber, Se faire tout petit. Là, vous avez tort, ce n’est pas cela qui fatigue le plus, c’est le fait d’être obligé de s’élever, de se mettre sur la pointe des pieds jusqu’à la hauteur de leurs sentiments, pour ne pas les blesser ».Janusz Korczak, Le droit de l’enfant au respect, 1928

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Miroir Vagabond

Présentation

Le Miroir Vagabond est une association socioculturelle qui vise une action globale de développement local et régional en milieu rural avec les populations par l’animation et la création artistique.

Activités

Travailler la citoyenneté active

Le Miroir Vagabond travaille avec des adultes, des jeunes et des enfants en milieu rural principalement avec une attention particulière à prendre en compte les populations les plus défavorisées. Toutefois, l’association travaille aussi avec « ceux qui ne se considèrent pas en difficulté » et avec lesquels les notions de participation, de vie collective, de créations culturelles sont aussi importantes à développer.

La création est envisagée par le Miroir vagabond comme un levier d’expression, de participation et de changement sociétal.

Des animations collectives

  • Des projets participatifs selon une logique d’éducation permanente (populaire), sur des thématiques comme l’emploi, le logement, la santé, l’asile, la consommation, la démocratie participative…
  • Des actions de développement communautaire dans des lieux de vie…
  • Des formations permanentes pour adultes (se perfectionner en français, travailler la confiance en soi et la capacité de découvrir et ouvrir des pistes professionnelles ou d’utilité sociétale)
  • Des ateliers d’expression et de créativités (théâtre, peinture, sculpture, écriture, cirque…)

Du développement territorial

  • Des projets de développement culturel qui participent à l’identité d’une région et à sa fédération (par exemple l’organisation annuelle d’un festival de théâtre de rue, la co/organisation d’un festival de marionnettes tous les deux ans, un camion d’animation en itinérance pour aller vers la population…)
  • Des projets de développement en matière d’habitat : qui augmentent le parc locatif ou acquisitif pour des familles à faibles revenus, qui mêlent partenariat public/privé, qui défendent des droits en matière de logement décent ou différent.

http://miroirvagabond.be/ | +322 084 31 19 46
CONTACT : Patrick Navatte
p.navatte@miroirvagabond.be

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Rencontre de l’éducation Nouvelle et populaire en Haïti

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Entre la participation au forum régional Amérique Latine, Caraïbes de la Ficeméa en octobre 2018 à Montevideo, la formation d’une quarantaine d’animateurs.trices au mois de novembre 2018 et le lancement du projet sur la santé scolaire, pour clôturer l’ année 2018 les Centres d’Entraînement aux Méthodes d’Éducation Active en Haïti (CEMEA-HAITI) ont décidé d’organiser leur toute première Rencontre de l’Éducation Nouvelle et Populaire ( RENP ) à Saint-Marc/Haïti, le 27, 28, et 29 décembre 2018 avec leurs membres actifs et d’autres acteurs et actrices de l’éducation en Haïti.

L’objectif était de partager et de mettre en pratique les valeurs de l’Éducation Nouvelle et Populaire. Le thème de cette année était : « L’Éducation Nouvelle et Populaire en Haïti, pourquoi pas ? ». Plus d’une vingtaine de militant.e.s, d’acteurs et d’actrices de l’éducation, des responsables de médias, des responsables d’associations, des animateurs.trices, des enseignant.e.s ont convergé de plusieurs villes du pays (Port-au-Prince, Gonaïves, Saint-Marc, Aquin , Hinche).

AU PROGRAMME : formations, tables-rondes, ateliers et partages d’expérience pour confronter les pratiques des participants et participantes, acteurs et actrices de l’éducation.

Ils ont mis en débat la question du bilinguisme dans l’enseignement en Haïti  « La cohabitation du créole et du français dans l’enseignement en Haïti, quels enjeux et quelles perspectives? ». Ils ont organisé un atelier de traduction en créole haïtien des principes des Ceméa (Gisèle de Failly 1957). Ils ont profité de l’occasion pour jeter les bases pour une création des cellules départementales des Ceméa-Haïti. Ils ont aussi présenté leur calendrier d’actions pour l’année 2019 :organisation du festival du film d’éducation en Haïti (FFEH), formations pour les enseignant.e.s, animateurs.trices, lancement du projet du bus itinérant (Educa-Mobile), sont les éléments prioritaires du calendrier d’actions 2019.

Ils se donnent rendez-vous en décembre 2019 pour la 2ᵉ édition de RENP, encore plus intéressante, et riche en activités.

‘’Éduquons autrement pour transformer les pratiques !’’

Décembre David tedd-lee /Secrétaire général/ CEMEA-Haïti

Rendez-vous sur les réseaux sociaux @cemea-haiti (Facebook) pour les photos et vidéo

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Une histoire de l’éducation populaire au Québec

Du 15 au 16 novembre 2018 s’est tenu un colloque sur “L’éducation populaire autonome. Regard transversale sur une pratique au service du politique”.

Les objectifs étaient de :

1. retracer le cheminement historique de l’éducation populaire autonome au Québec ;

2. Construire une vision commune de l’éducation populaire autonome au Québec ;

3. Prendre connaissance des pratiques actuelles d’éducation populaire autonome au niveau local, régional et national ;

4. Dégager des pistes de développement pour l’éducation populaire au Québec, et ce, pour l’ensemble du mouvement d’action communautaire autonome.

Les objectifs de l’ÉPA dans la définition de 1978

Le comité de coordination des Organismes volontaires en éducation populaire (OVEP) se forme en 1978. La même année, une assemblée générale provinciale des OVEP donne une première définition de l’éducation populaire autonome.

Pour cet organisme, l’éducation populaire comprend :

« L’ensemble des démarches d’apprentissage et de réflexion critique par lesquelles des citoyens mènent collectivement des actions qui amènent une prise de conscience individuelle et collective au sujet de leurs conditions de vie ou de travail, et qui visent, à court, moyen ou à long terme, une transformation sociale, économique, culturelle et politique de leur milieu. » [version courte]

Le texte de 1978, dans sa version courte, a été largement utilisé par les groupes populaires, car c’est une des premières fois que le mouvement communautaire tente de définir ce qu’est un groupe communautaire. Cette définition, qui est ancrée dans la tradition des comités de citoyen-ne-s des années 60, a influencé la conception de la mission des groupes tout au long des années 1980.

Vous pouvez retrouver une brève histoire de l’éducation populaire au Québec en cliquant sur le lien https://www.dropbox.com/s/4gt7r25ahuc3vsk/Histoire-%C3%89ducation-populaire-%C3%A0-Montr%C3%A9al_diaporama_CFP_2018_BVpr%C3%A9sentation-compressed-2.pdf?dl=0

« Ainsi, quel que soit le lieu où, prenant notre distance du contexte concret où se réalise une certaine pratique, nous exerçons une réflexion critique sur cette pratique, nous avons là un lieu de réflexion théorique, donc une école, dans le sens radical que ce mot doit avoir.» (Paolo Freire, 1978)

L’éducation populaire : mise en lumière d’une approche éducative incontournable tout au long et au large de la vie (Conseil supérieur de l’éducation du Québec en 2016)

L’éducation populaire peut être considérée comme une voie éducative légitime contribuant au continum de l’éducation des adultes et non uniquement comme un moyen de pallier le manque d’une « voie royale » [la scolarisation].

La légitimité de l’éducation populaire est déjà attestée par les milliers de personnes qui, chaque année, empruntent ses chemins diversifiés.

Dans certaines situations de vie, elle est parfois la seule en mesure de fournir des réponses et de permettre à ces personnes d’agir et de s’engager dans la société actuelle.

La complémentarité de l’éducation populaire avec les autres modes éducatifs, notamment par ses propositions éducatives alternatives ou novatrices, accroît la possibilité pour les adultes de s’inscrire dans un processus d’éducation tout au long et au large de la vie qui réponde à leurs attentes, ce qui constitue en soi un apport important.

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Séminaire « La jeunesse, Mayotte et le monde » !

Janvier 2019, un mois animé par notre 2ème édition* du séminaire « La jeunesse, Mayotte et le monde » ! 

Quand des chercheur.se.s, des professionnel.le.s et des jeunes pratiquent et pensent ensemble

Du 7 au 12 janvier, des jeunes de différents villages de Mayotte, des professionnel.le.s, des partenaires, élu.e.s, des militant.e.s, des chercheur.se.s, de Mayotte et de Madagascar, La Réunion, le Sénégal, Paris et Dieppe se sont rencontrés et ont travaillé ensemble.

Des invités de l’Océan Indien et du Monde pour travailler avec la jeunesse sur différents projets :

Partenariat Océan Indien

Depuis plusieurs années, aux Ceméa de Mayotte, nous participons à l’animation d’un réseau d’acteurs des différents territoires de l’Océan Indien. Les rencontres et le partage de pratiques et de réflexions autour de l’éducation alimentent notre mouvement.

Dans ce cadre, nous avons donc invité Claudia VOLAMANGA, responsable d’un centre d’accueil d’enfants en situation difficile, vulnérables et/ou en situation de handicap à Tamatave, géré par l’Association « Terre des enfants Vaucluse ».

Web radio

Aussi, Gilles PENNEC, militant des Ceméa de La Réunion a formé des acteurs et actrices à l’utilisation et la mise en place de webradio.

Tout au long de ce séminaire, nous avons mis en place une web radio, et plusieurs émissions ont été diffusées. Cliquez ici pour écouter les trois émissions enregistrées en podcast et le reportage de Mayotte 1ère.

Réseau international

Joelle Bordet

Depuis 2016, nous participons à une recherche-intervention, dans le cadre du réseau international « Jeunes, inégalités sociales et périphéries », animé par Joëlle BORDET. Cette recherche réunit des chercheurs, des pédagogues, des professionnels et des jeunes sur le thème « De la colère à la démocratie ».

Cette fois, Joëlle BORDET (Psychosociologue), Mama SOW (Chercheur et Président des Ceméa du Sénégal), Alexis DOUALA (Directeur d’une association de prévention spécialisée « Le Foyer Duquesne » à Dieppe) ont présenté les travaux et fait vivre des pédagogies issues des axes développés dans la recherche-intervention**.

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Publié dans Les associations membres, Océan indien Tagués avec :

Alliance pour la responsabilité dans un monde interdépendant

Gérer les interdépendances planétaires: comment en finir avec des sociétés à irresponsabilité illimitée’, tel est le défi majeur qui s’impose à nous. C’est la question que nous avons tenté d’aborder à travers la newsletter No 4 de l’Alliance pour des Sociétés Responsables et Durables , éditée début décembre 2018.

L’association Polis en Grèce, membre de la FICEMEA, a participé à la conception et l’élaboration du contenu de la newsletter. Nous avons voulu explorer d’abord la question de «l’effondrement», qui paraît-il hante l’avenir de l’humanité, pour ensuite, explorer quelques pistes de ‘réponses’, en puisant dans des textes de philosophie, des expériences, des recherches et des idées novatrices sur la gouvernance, le droit et l’éducation.

Submergés par des théories sur l’effondrement imminent de la civilisation occidentale, comment continuer à agir et inciter à l’action citoyenne ? Comment préparer les jeunes et les étudiants, comment accompagner les acteurs territoriaux, à l’époque de « l’Anthropocène»? Quelle serait la valeur opérationnelle d’idées innovantes telles que la «décroissance»?

L’urgence climatique nous oblige à réorienter nos économies, impose une nouvelle réflexion sur le savoir et l’éducation. Un débat vaste et indispensable, que nous avons juste commencé à effleurer à travers les articles de cette newsletter qui pourrait servir comme ressource éducative pour des éducateurs et acteurs de terrain. Accéder à la lettre d’information ici

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