La Fabrique d’idées : Espace d’influence(s) par les Ceméa de la Fédération Wallonie Bruxelles

Les grands magasins, les stades de foot, les cinémas et les salles de spectacle, les gares et les aéroports, les rues, les parcs, les plaines de jeu ou les marchés matinaux… autant d’espaces qui s’offrent à nous, dans notre quotidien. Ou plutôt qui donnent l’impression de s’offrir à nous.

Car tous ces espaces sont envisagés, réfléchis et construits dans des logiques (d’urbanisme, de marketing, de gestion des risques ou de contrôle des foules…) qui nous échappent parfois et ont pourtant une influence considérable sur nos comportements et nos actes.

Comment sont disposées les allées d’une grande surface commerciale ? Quels sont les points communs et les différences entre les aménagements d’une prison, d’un hôpital… ou d’une école ? Que découvrons-nous quand nous observons les bancs publics ou les passages pour piétons d’un quartier ?

Et aux CEMEA ? Le centre de vacances s’inscrit-il dans le milieu où il s’installe ? Comment ? Quelles influences de ce milieu sur les activités proposées ? Comment aménageons-nous un espace de formation ? Selon quels critères, avec quels objectifs? Quels sont les effets de nos aménagements d’espaces sur les participant-e-s, les enfants ?

Autant de questions et de réflexions que La Fabrique d’idées 2015  a proposé de triturer lors d’un temps convivial de rencontre et/ou de retrouvaille !

Observer, se balader, photographier ou filmer, lire des plans, décoder… pour prendre conscience des logiques qui sous-tendent les aménagements d’espaces privés ou publics.  Faire des liens avec nos pratiques d’animation et de formation : la prise en compte du milieu, les aménagements, les activités, les espaces dédiés ou libérés…

 

Compte-rendu :

Vendredi soir. Emporté-e-s par Jafar Panahi, nous voyons défiler Téhéran à travers les vitres de son taxi, dans « un film qui parle de cinéma, qui pose la question du rapport au réel et qui affirme la dimension politique du cinéma ». « Un film de références, qui donne envie d’en savoir plus, de passer du temps au sec dans le taxi. » « Un faux vrai film qui dénonce les absurdités du pouvoir grâce à la détermination de l’artiste-résistant. »1 Le voyage a commencé. Un voyage à travers les espaces : quotidiens, festifs, publics, artistiques, de vente, de jeux ou de loisirs… Des espaces qui s’offrent à nous. Ou plutôt qui peuvent donner l’impression de s’offrir à nous. Samedi. Géraldine Brausch2 est venue à notre rencontre. À travers des exemples clairs et parlants, elle trace pour nous en quelques lignes l’histoire des enjeux spatiaux, du Moyen-Âge à nos jours, des léproseries à la prison, de l’hôpital à l’école, en passant par les centres commerciaux et les open-space. Elle nous ouvre les yeux sur un leurre : croire que l’aménagement seul d’un espace suffit à produire des effets. Un espace ne dit rien, ce sont les intentions qui l’animent, le projet qui lui donne vie. Potentiellement, tout est possible à partir d’un même espace brut, le pire comme le meilleur. Et Géraldine Brausch nous questionne à son tour : pourquoi cet intérêt pour l’aménagement de l’espace ? Serions-nous spatialistes ?

« Oh, hé… Pas si vite ! » rétorquent quelques-un-e-s…

Enrichi-e-s de ces réflexions, un peu chamboulé-e-s aussi, nous nous répartissons en trois groupes pour partir en exploration, avec pour missions d’observer, de décoder, de garder des traces (dessiner, récolter, photographier ou filmer…) pour prendre conscience des logiques qui sous-tendent les aménagements que nous allons voir. Un premier groupe part pour Médiacité, grand centre commercial populaire, pour observer les stratégies de mise en valeur des marchandises, les aménagements des rayons, les combines du marketing sensoriel. Après plusieurs heures de déambulation dans la galerie marchande, des dizaines de magasins observés et photographiés, les constats sont plus effrayants encore que ce que le groupe s’était imaginé. Le marketing sensoriel est partout. Chez un marchand de

jouets où est diffusée une odeur de biscuit et de vanille dès qu’on franchit la porte ; dans les couleurs rose-pastel d’une boutique de lingerie et les tons vifs criards d’un magasin de vêtements pour ados ; dans les différences de température entre magasins, surtout ceux où l’on vend des vêtements ; dans les musiques d’ambiance, les revêtements de sols, les jeux de lumière… Une prise de conscience un peu brutale pour certain-e-s, mais nécessaire : on nous prend pour des pigeons. Et on est surveillé. Partout. Tout le temps. Des caméras, plus ou moins discrètes, des détecteurs de mouvement, des vigiles… Un oeil noir nous regarde.

1Extraits des critiques produites par les groupes de vie.

2 Philosophe politique, auteure notamment de Architexto 7 avec Baumans et Deffet, architectes

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Un deuxième groupe se rend au Jazz Festival, où rendez-vous a été pris avec des responsables du Palais des Congrès, avec l’autorisation d’aller voir comment cela se passe « backstage » pour l’organisation d’un événement festif de cette ampleur. Le groupe est parti avec l’intention d’interroger le responsable de la sécurité sur les aménagements liés à la gestion des foules, à l’accueil et l’information du public, aux aspects de contrôle, de surveillance… Didier, le chefsécurité, est un gars plutôt serein. Même très serein. Nos questions, nos préoccupations le surprennent. Et ses réponses étonnent en retour. Combien de personnes pour gérer la sécurité du festival ? Trois ou quatre. Pour environ cinq mille personnes attendues. Des stratégies pour la gestion de la foule, une évacuation en catastrophe, la maîtrise éventuelle d’un dangereux terroriste… ? Pas nécessaire. Il ne se passe jamais rien de grave. Juste quelques débordements parfois, quand les étudiant-e-s font trop la fête. Ou lors des mariages turcs, quand les enfants courent partout… Car le prestigieux Palais des Congrès, nous l’apprenons, accueille aussi des événements moins renommés que le Jazz Festival. Un peu déçu, un peu déconcerté, le groupe quitte le Palais des Congrès en se demandant s’il n’est pas passé à côté de quelque chose, par ses questions tellement ciblées. Un troisième groupe est parti à l’aventure au Péri, logé sur les Coteaux de la Citadelle. « Le Terrain d’Aventures du Péri », c’est un endroit tout à la fois ouvert sur le monde et protégé, un lieu privilégié, éloigné des pressions extérieures. Les projets y germent comme de l’herbe folle. Les enfants et les jeunes sont maîtres des lieux, soutenus par une équipe d’animation disponible, mais pas étouffante. Les membres du groupe se séparent, déambulent, passent de découverte en découverte, au détour des sentiers et des jardins en friche. Ici, des instruments de musique « fabrication-maison » qui ne demandent qu’à être utilisés. Là-bas, des enfants qui s’activent autour de cabanes de toutes sortes, certaines perchées dans les arbres, certaines très sophistiquées avec pont-levis, fenêtres et volets, d’autres encore en cours de construction. Plus loin, d’autres enfants qui taillent la pierre : les maillets frappent, les éclats volent dans l’air, l’ambiance est affairée et joyeuse. Partout, l’espace est vivant, la nature est à la fois préservée et au service du projet. Rien, ou si peu, n’est figé, tout reste à investir en permanence, à transformer, à jouer… Le groupe quitte le terrain d’aventures en emportant un peu de sa sérénité dans ses poches.

Dimanche. Il est temps de nous pencher sur nous. Qu’en est-il des rapports à l’espace aux CEMEA ? Le centre de vacances s’inscrit-il dans le milieu où il s’installe ? Quelles influences de ce milieu sur les activités proposées ? Y a-t-il des effets attendus de nos aménagements d’espaces pour les participant-e-s, les enfants ? Quels sont nos espaces dédiés, vides ou libérés ? Qu’est-ce qui est de l’ordre de l’habitude, de la reproduction, des intentions conscientes, du contrôle et des contraintes, de la liberté laissée… dans nos aménagements ? Autant de questions passionnantes, pas forcément faciles à aborder. Des tensions sont pointées : entre besoins individuels et collectifs, entre un projet et la réalité d’un bâtiment, entre l’envie de laisser de l’espace et la nécessité d’un cadre maîtrisé. 2

Et le week-end se termine par des revendications autour de l’espace dans toute la complexité de ses dimensions, que les CEMEA doivent porter, à l’interne du mouvement ou vers l’extérieur.

« Arrêtons de nous cacher derrière les limites des bâtiments. »

« Les espaces ne sont pas définis une fois pour toutes, ils sont en perpétuelle interaction avec

ce qui s’y vit. »

« L’espace à lui seul ne suffit pas. »

« Établir plus d’espaces où l’on puisse être acteur en pouvant les transformer, les modifier.

Tout peut être possible, rien n’est immuable. »

« C’est nous qui influençons l’espace que nous utilisons. »

« L’interaction avec le milieu est primordiale dans le développement de l’individu. »

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Les écoles low cost suscitent la polémique

Au Kenya, les Bridge International Academies accueillent déjà Kenya_près de 120 000 élèves défavorisés. Mais ce modèle privé, présenté comme une solution face aux défaillances de l’éducation publique, inquiète.

En haut d’une petite colline au pied de laquelle coule une rivière d’immondices, la Bridge Academy se repère de loin, avec son toit vert qui détonne dans l’immensité des tôles rouillées du quartier de Mathare, l’un des bidonvilles les plus dangereux de Nairobi. Ce toit vert caractéristique des Bridge International Academies, les Kényans commencent à le connaître : depuis 2009, ces écoles ont poussé comme des champignons à travers tout le pays, à raison d’une tous les cinq ou six jours en moyenne. Le pays en compte désormais près de 400, accueillant près de 120 000 élèves. Et c’est maintenant l’Ouganda voisin qui les voit se développer. Toutes sont bâties en quelques mois, sur le même modèle, dans des zones rurales ou des quartiers pauvres. Il ne faut pas plus longtemps pour former les enseignants qui travaillent dans ces écoles low cost nouvelle génération.

Équipés d’une tablette tactile reliée à l’antenne de Bridge à Nairobi, les professeurs n’ont qu’à suivre pas à pas le programme conçu par l’entreprise. Cette dernière promet un enseignement accessible à tous, à bas coût (6 dollars par mois, selon Bridge), et surtout de qualité, dans des pays où l’éducation nationale est bien souvent en faillite.

Par Xavier Bourgois – Écrit par à Nairobi

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Le Forum mondial sur l’éducation adopte la Déclaration sur l’avenir de l’éducation

Une vision de l’éducation pour les 15 prochaines années a été adoptée au Forum mondial sur l’éducation qui s’est clôturé aujourd’hui à Incheon, en République de Corée.

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La Déclaration d’Incheon a été saluée par la communauté éducative internationale présente sur place, qui comptait notamment des ministres de plus de 100 pays, des organisations non-gouvernementales et des groupes de jeunes. Elle encourage les pays à assurer une éducation équitable, inclusive et de qualité et un apprentissage tout au long de la vie pour tous. La Déclaration appuie les cibles fixées en matière d’éducation qui figureront parmi les Objectifs de développement durable, ratifiés par les Nations Unies en septembre prochain.

« Cette Déclaration représente un grand pas en avant », a déclaré la Directrice générale de l’UNESCO, Irina Bokova. « Elle reflète notre détermination à faire en sorte que tous les enfants et tous les jeunes acquièrent les connaissances et les compétences nécessaires pour vivre dignement, pour développer leur potentiel et devenir des citoyens mondiaux responsables. Elle encourage les gouvernements à fournir des opportunités d’apprentissage tout au long de la vie afin de permettre aux personnes qui le souhaitent de continuer à se développer. Elle affirme que l’éducation est vitale à la paix mondiale et au développement durable. »

La Déclaration d’Incheon s’appuie sur le mouvement international de l’Éducation pour tous (EPT), initié à Jomtien, en Thaïlande, en 1990 et réitéré à Dakar, au Sénégal, en 2000. L’EPT – et l’Objectif du Millénaire pour le développement fixé en matière d’éducation – ont permis des avancées significatives, mais bon nombre de cibles, comme l’accès universel à l’enseignement primaire, n’ont toujours pas été atteintes.

« Si cette génération d’enfants compte un jour réduire les inégalités et les injustices qui touchent le monde aujourd’hui, nous devons donner à chacun de nos enfants une chance d’apprendre. Cela doit être notre vision et notre engagement communs », a plaidé le Directeur exécutif de l’UNICEF, Anthony Lake.

La Déclaration d’Incheon sera mise en œuvre à travers le Cadre d’action Éducation 2030, une feuille de route destinée aux gouvernements et qu’ils adopteront d’ici la fin de l’année. Elle fournira des orientations sur les cadres juridiques et politiques efficaces en matière d’éducation, fondés sur les principes de responsabilité, de transparence et de gouvernance participative.

Sa mise en œuvre nécessitera une coordination régionale, ainsi qu’une évaluation et un suivi rigoureux de l’agenda pour l’éducation. Elle nécessitera également davantage de financement, notamment pour les pays les plus éloignés de l’objectif d’une éducation inclusive et de qualité. La Déclaration et le Cadre inciteront les pays à fixer des objectifs de dépense appropriés au niveau national, et à augmenter l’Aide publique au développement à destination des pays à faible revenu.

Parmi les principaux intervenants à la cérémonie de clôture figuraient Susan Hopgood, Présidente de l’Internationale de l’éducation ; Kishore Singh, Rapporteur spécial pour le droit à l’éducation ; Mohamed Sameh Amr, Président du Conseil exécutif de l’UNESCO ; Georg Kell, Directeur exécutif du Pacte mondial des Nations Unies ; António Guterres, Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés (par vidéo) ; Geeta Rao Gupta, Directrice exécutive adjointe de l’UNICEF ; Keith Hansen, Vice-Président des Pratiques mondiales au Groupe de la Banque mondiale ; Michaëlle Jean, Secrétaire générale de La Francophonie, ; Hwang Woo Yeo, Vice-Premier ministre de la République de Corée ; et Irina Bokova, Directrice générale de l’UNESCO.

« Nous sommes  tous d’accord pour dire que chaque élève a le droit à une éducation gratuite, publique et de qualité, » a affirmé Susan Hopgood, Présidente de l’Internationale de l’éducation – une organisation représentant plus de 30 millions d’enseignants et de travailleurs de l’éducation dans le monde. « Cependant, pour atteindre n’importe quel objectif en matière d’éducation, nous devons garantir aux élèves de chaque classe un enseignant bien formé, qualifié, motivé et soutenu. Fournir une éducation de qualité pour tous nécessitera une réforme des systèmes éducatifs. Afin de mettre en œuvre le Cadre d’action Éducation 2030 et d’améliorer la qualité de l’éducation, il est indispensable de transformer les systèmes éducatifs en systèmes favorables à une culture ouverte et collaborative. »

L’éducation est essentielle pour atteindre tous les nouveaux Objectifs de développement durable. Il est nécessaire pour éradiquer la pauvreté, stimuler une prospérité partagée et une croissance économique globale, mais aussi pour construire des sociétés pacifiques et tolérantes. La Déclaration d’aujourd’hui démontre l’engagement commun à concrétiser cette vision. Elle montre à quel point l’éducation peut transformer les vies.

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Plus de citations des chefs d’agences de l’ONU partenaires

Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés

« Nous avons la responsabilité commune d’assurer que les plans d’éducation mis en place prennent en considération les besoins des jeunes et des enfants les plus démunis dans le monde, notamment les réfugiés, les enfants déplacés à l’intérieur de leur propre pays, les enfants apatrides, et les enfants dont le droit à l’éducation a été compromis par les situations de guerre et d’insécurité. Ces enfants sont la clé d’un avenir stable et durable, et leur droit à l’éduction est une affaire qui nous concerne tous. » António Guterres, Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés.

Fonds des Nations Unies pour la population

« Ensemble, nous devons promouvoir et protéger les droits à l’éducation de tout un chacun, assurer une éducation de qualité pour tous, et transmettre les valeurs de la paix, de la justice, des droits de l’homme et de l’égalité des genres. Nous sommes fiers d’avoir participé à l’organisation du Forum mondial sur l’éducation et nous nous engageons à mener à bien ce nouveau programme d’action sur l’éducation pour tous d’ici 2030. » Babatunde Osotimehin, Directeur exécutif du FNUAP.

ONU-Femmes

« La Déclaration d’Incheon nous engage à juste titre à garantir une éducation non discriminatoire qui reconnaît l’importance de l’égalité des genres et de l’autonomisation des femmes pour le développement durable. C’est une occasion cruciale pour les différents secteurs de travailler ensemble dans l’accomplissement de la promesse de construire des sociétés pacifiques, justes et équitables. Un monde dans lequel toutes les personnes sont égales ne peut exister que si notre éducation enseigne cette valeur de façon universelle. » Phumzile Mlambo-Ngcuka, Directrice exécutive d’ONU-Femmes et Secrétaire générale adjointe de l’ONU.

Groupe de la Banque mondiale

« Nous sommes très heureux d’être ici à Incheon, où nous nous sommes fixés un objectif ambitieux : celui d’assurer que non seulement tous les enfants, partout dans le monde, puissent aller à l’école, mais qu’ils puissent également jouir d’une éducation de qualité et acquérir toutes les compétences nécessaires pour mener une vie saine et productive, et réaliser pleinement leur potentiel. Une éducation de qualité est un droit fondamental essentiel pour éradiquer l’extrême pauvreté et stimuler une prospérité partagée. Pour ce faire, le Groupe de la Banque mondiale, principal fournisseur d’aide publique au développement en matière d’éducation, aide les pays à mobiliser l’ensemble de leurs ressources disponibles et relie les financements à des résultats mesurables afin de faire progresser l’apprentissage pour tous. » Keith Hansen, Vice-Président des Pratiques mondiales au Groupe de la Banque mondiale.

Le forum en photos

 

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Pour plus d’informations et organiser des entretiens, veuillez contacter :

Neil Ford, UNESCO, Tel +33 62752 2360, n.ford(at)unesco.org

Salma Zulfiqar, UNESCO, Tel: +882 (0) 10 49701642, s.zulfiqar(at)unesco.org

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Forum des ONG

Dans le cadre du Forum mondial sur l’éducation 2015, le Forum des ONG 2015 (18-19 mai) permettra aux organisations non gouvernementales (ONG) de se réunir et de convenir d’une vision collective de la société civile relative à l’éducation post-2015, ainsi que de réfléchir à des stratégies en vue de la participation de la société civile à l’agenda pour l’éducation post-2015.

Les conclusions du Forum des ONG seront présentées au WEF 2015.

Le Forum des ONG, qui se déroulera sur une journée et demie, comprendra une séance d’ouverture, des séances plénières et des séances parallèles de travail en groupe. On y trouvera un espace ouvert où des participants présenteront des activités et des publications relatives à l’Éducation pour tous (EPT).

Les préparatifs du Forum des ONG sont conduits par l’UNESCO, en étroite collaboration avec le Groupe de coordination de la CCONG/EPT, le Comité d’accueil du WEF 2015 et des organisations de la société civile coréennes œuvrant dans le domaine de l’éducation.

Liens associés

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Éducation pour tous

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La marchandisation en route – Education & business au Royaume-Uni

Texte à consulter ci-dessous

La marchandisation en route

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Organigramme

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Réglement intérieur de la Ficeméa

Statuts de la Ficeméa

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Publié dans Organigramme

Festival du film d’éducation d’Evreux délocalisé en Uruguay

Le premier Festival du Film d’éducation en Uruguay

Du 26 au 28 Mars s’est tenu à Montevidéo en Uruguay le premier Ciclo de cine y educacion.
Lors de ces trois jours, des films de tous les continents ont été diffusés : de la République Tchèque au Chili en passant par la France en format court et long suivi de débat.
Il s’agit d’offrir à un très large public citoyen (parents, responsables politiques, associatifs ou de collectivités locales, professionnels de l’éducation, enseignants, éducateurs et animateurs) un lieu et un moment privilégiés pour voir les œuvres de réalisateurs de fictions ou de documentaires, les rencontrer et débattre ensemble des grandes problématiques sur l’éducation, l’enfance et la jeunesse, ainsi mises à l’écran.
Le festival du film d’éducation est un espace “d’éducation populaire”, articulant le “voir” des films avec le “parler” de grands témoins, qui permet de défricher encore et toujours les questions de l’éducation. Les films proposés racontent des histoires d’éducation, qui font écho à nos préoccupations les plus actuelles. Ils nous montrent, à partir d’une action organisée et intentionnelle, d’un événement ou d’une rencontre, des parcours de vie choisis ou subis, des situations de transmission, d’initiation ou d’apprentissage, des périodes de ruptures, dans un cheminement qui transforme un ou des personnages, et fait qu’ils ne sont plus les mêmes à la fin. Des films qui , au-delà de l’émotion qu’ils suscitent, invitent le spectateur au questionnement et ouvrent des possibilités de réflexion individuelle ou collective .
Le film d’éducation est porteur de ce qui fait tenir l’homme debout, ce qui l’empêche de s’avachir dans le présent : le souci du futur.

Programa Tríptico EXTERIOR

Programa Tríptico INTERIOR

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Publié dans Amérique du sud, Education Solidarité, Uruguay

Réseau Global Initiative for Economic, Social and Cultural Rights

Suite au séminaire de la Ficeméa sur la marchandisation de l’éducation, nous développons de nouveaux contacts avec d’autres organisations travaillant sur la question de la privatisation de l’éducation. La Ficeméa a rejoint un réseau luttant contre la privatisation de l’éducation plus spécifiquement dans le champ de l’éducation formelle, qui est coordonnée par la Global Initia-tive for Economic, Social and Cultural Rights, le Right to Education Project, et la Privatisa-tion in Education Research Initiative : http://privatisationeducationhumanright.ning.com/. Ces organisations travaillent en coordination avec une cinquantaine d’autres organisations sur la question de la privatisation de l’éducation. En particulier, elles:
1. Conduisent un plaidoyer international sur la privatisation de l’éducation auprès des acteurs régionaux et internationaux tels que l’ONU, la Banque Mondiale, la Banque Africaine de Dé-veloppement, etc.
2. Conduisent des recherches dans 9 pays (Kenya, Ouganda, Ghana, Chili, Brésil, Népal, Pakistan, Maroc et Grande-Bretagne) et produisent des rapports qu’elles présentent aux or-ganes de droits de l’Homme de l’ONU pour ensuite faire un plaidoyer au niveau national.
3. Coordonnent leurs activités, recherches, et actions respectives sur le sujet, et conduisent des réponses communes aux développements, comme cette réponse à un rapport de la Banque Africaine de Développement promouvant la privatisation de l’éducation : http://bit.ly/Afdbfr
4. Analysent le droit international des droits de l’Homme pour, en consultation avec les organi-sations locales, travailler à développer des principes de lutte contre la privatisation de l’éducation et pour le développement des droits de l’Homme.
5. Développement une méthodologie pour travailler sur la privatisation et les droits de l’Homme qui peut être utilisée par tous.
L’enjeu du réseau est de démontrer que la privatisation de l’éducation est contraire aux droits de l’homme, par exemple du fait des discriminations et des inégalités qu’elle entraine. En ef-fet, selon les conventions internationales des droits de l’Homme, les Etats sont les garants et les responsables du respect, de la protection, et de la mise en oeuvre du droit à l’éducation, et la liberté éducative doit se faire dans le respect des règles de droit protégeant la dignité de chacun. La privatisation affecte également la question de la participation démocratique et re-met en cause d’autres droits humains.
Actions récentes :
Au Maroc :
Un collectif d’organisation a élaboré une série de rapports parallèle concernant les discrimina-tions dans l’éducation générées par la croissance anarchique de l’enseignement privé au Maroc , ainsi que les risques qu’engendreraient pour les droits de l’Homme, et plus particulièrement pour le droit à l’éducation, l’adoption de partenariat public-privé (PPP) dans l’éducation. Voir le résumé du rapport http://bit.ly/resumevisuelmaroc et la page du travail sur le Maroc http://bit.ly/PrivatisationMaroc.
Extrait du communiqué de presse
Le Comité des Droits Economiques Sociaux et Culturels de l’Organisation des Nations Unies (CDESC) a récemment publié un document faisant état d’une liste de points (questions) pour le Maroc, auxquels le gouvernement doit répondre par écrit dans les prochains mois.
Le collectif d’organisations, qui regroupe la Coalition Marocaine pour l’Education Pour Tous, la Fédération Nationale des Associations de Parents d’Elèves du Maroc, la Global Initiative for Economic Social and Cultural Rights, le Mouvement Anfass Démocratique, Bayti, l’Union des Etudiants pour le Changement du Système Educatif, Zaynoo pour l’Egalité des chances, ainsi qu ’ATTAC Maroc, a révélé avec une grande inquiétude dans son rapport parallèle con-cernant les discriminations dans l’éducation générées par la croissance anarchique de l’enseignement privé au Maroc , ainsi que les risques qu’engendrerait pour les droits de l’Homme, et plus particulièrement pour le droit à l’éducation, l’adoption de partenariats pu-blic-privé (PPP) dans l’éducation.
Cette interpellation du Maroc par le CDESC fait suite à des recommandations similaires du Comité des droits de l’Enfant de l’Organisation des Nations Unies de septembre 2014. Sur la base d’un travail de recherche d’un groupe d’organisations, cet autre comité d’experts de l’ONU avait dénoncé le développement incontrôlé de l’enseignement privé au Maroc, notant qu’il avait conduit « au renforcement des inégalités dans la jouissance du droit à l’éducation ».
Un travail similaire a été fait ou est en train d’être fait dans les autres pays sur lesquels ils tra-vaillent. Toute autre organisation intéressée dans d’autres pays peut se joindre, directement, ou à travers la coalition nationale pour l’éducation pour tous, et s’engager dans un travail similaire sur la privatisation de l’éducation et les droits de l’Homme. Le but de ce réseau d’organisation et de créer un large débat prenant en compte divers points de vues, et de fédérer une large coalition d’acteurs qui refusent la marchandisation de l’éducation. »
Pour plus d’information veuillez consulter le site internet : http://bit.ly/privatisationproject
Pour lire l’intégralité du rapport cliquez ici
Pour lire le communiqué de presse cliquez ici
Pour plus d’information veuillez consulter le site internet : http://globalinitiative-escr.org/

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2015, année pour le développement au sein de l’Union Européenne

2015 est une année spéciale pour le développement. C’est la première fois que l’Union européenne (UE) consacre une Année européenne à son action extérieure et au rôle de l’Europe dans le monde. Pour les organismes œuvrant dans le domaine du développement partout dans l’UE, c’est une occasion unique de faire connaître l’engagement de l’Europe en faveur de l’éradication de la pauvreté dans le monde et d’inciter davantage d’Européens à s’engager dans des actions pour le développement. C’est également en 2015 que les objectifs du Millénaire pour le développement, fixés en 2000, arrivent à échéance et que la communauté internationale décidera d’un nouveau cadre mondial pour l’éradication de la pauvreté et le développement durable.
Pendant la période 2014-2020, l’Europe consacrera 75 % de l’aide aux pays les plus pauvres, qui sont en outre souvent durement touchés par des catastrophes naturelles ou des conflits fragilisant encore plus leurs populations.
Les décisions sur la destination de l’aide et les actions à entreprendre sont prises en collaboration avec les pays en développement. Vous trouverez de plus amples informations sur ce principe d’«appropriation par les pays» dans le «programme pour le changement» de l’UE. Ce document explique également qu’à l’avenir, l’aide de l’UE va se centrer davantage sur la bonne gouvernance, les droits de l’homme, la démocratie, la santé et l’éducation, mais aussi sur l’agriculture et l’énergie. http://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/PDF/?uri=CELEX%3A52011DC0637&qid=1412922281378.
L’UE possède 139 délégations et bureaux dans le monde entier.
Pour plus d’information consultez le site internet : https://europa.eu/eyd2015/fr/content/about-2015

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