Le Forum mondial sur l’éducation adopte la Déclaration sur l’avenir de l’éducation

Une vision de l’éducation pour les 15 prochaines années a été adoptée au Forum mondial sur l’éducation qui s’est clôturé aujourd’hui à Incheon, en République de Corée.

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La Déclaration d’Incheon a été saluée par la communauté éducative internationale présente sur place, qui comptait notamment des ministres de plus de 100 pays, des organisations non-gouvernementales et des groupes de jeunes. Elle encourage les pays à assurer une éducation équitable, inclusive et de qualité et un apprentissage tout au long de la vie pour tous. La Déclaration appuie les cibles fixées en matière d’éducation qui figureront parmi les Objectifs de développement durable, ratifiés par les Nations Unies en septembre prochain.

« Cette Déclaration représente un grand pas en avant », a déclaré la Directrice générale de l’UNESCO, Irina Bokova. « Elle reflète notre détermination à faire en sorte que tous les enfants et tous les jeunes acquièrent les connaissances et les compétences nécessaires pour vivre dignement, pour développer leur potentiel et devenir des citoyens mondiaux responsables. Elle encourage les gouvernements à fournir des opportunités d’apprentissage tout au long de la vie afin de permettre aux personnes qui le souhaitent de continuer à se développer. Elle affirme que l’éducation est vitale à la paix mondiale et au développement durable. »

La Déclaration d’Incheon s’appuie sur le mouvement international de l’Éducation pour tous (EPT), initié à Jomtien, en Thaïlande, en 1990 et réitéré à Dakar, au Sénégal, en 2000. L’EPT – et l’Objectif du Millénaire pour le développement fixé en matière d’éducation – ont permis des avancées significatives, mais bon nombre de cibles, comme l’accès universel à l’enseignement primaire, n’ont toujours pas été atteintes.

« Si cette génération d’enfants compte un jour réduire les inégalités et les injustices qui touchent le monde aujourd’hui, nous devons donner à chacun de nos enfants une chance d’apprendre. Cela doit être notre vision et notre engagement communs », a plaidé le Directeur exécutif de l’UNICEF, Anthony Lake.

La Déclaration d’Incheon sera mise en œuvre à travers le Cadre d’action Éducation 2030, une feuille de route destinée aux gouvernements et qu’ils adopteront d’ici la fin de l’année. Elle fournira des orientations sur les cadres juridiques et politiques efficaces en matière d’éducation, fondés sur les principes de responsabilité, de transparence et de gouvernance participative.

Sa mise en œuvre nécessitera une coordination régionale, ainsi qu’une évaluation et un suivi rigoureux de l’agenda pour l’éducation. Elle nécessitera également davantage de financement, notamment pour les pays les plus éloignés de l’objectif d’une éducation inclusive et de qualité. La Déclaration et le Cadre inciteront les pays à fixer des objectifs de dépense appropriés au niveau national, et à augmenter l’Aide publique au développement à destination des pays à faible revenu.

Parmi les principaux intervenants à la cérémonie de clôture figuraient Susan Hopgood, Présidente de l’Internationale de l’éducation ; Kishore Singh, Rapporteur spécial pour le droit à l’éducation ; Mohamed Sameh Amr, Président du Conseil exécutif de l’UNESCO ; Georg Kell, Directeur exécutif du Pacte mondial des Nations Unies ; António Guterres, Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés (par vidéo) ; Geeta Rao Gupta, Directrice exécutive adjointe de l’UNICEF ; Keith Hansen, Vice-Président des Pratiques mondiales au Groupe de la Banque mondiale ; Michaëlle Jean, Secrétaire générale de La Francophonie, ; Hwang Woo Yeo, Vice-Premier ministre de la République de Corée ; et Irina Bokova, Directrice générale de l’UNESCO.

« Nous sommes  tous d’accord pour dire que chaque élève a le droit à une éducation gratuite, publique et de qualité, » a affirmé Susan Hopgood, Présidente de l’Internationale de l’éducation – une organisation représentant plus de 30 millions d’enseignants et de travailleurs de l’éducation dans le monde. « Cependant, pour atteindre n’importe quel objectif en matière d’éducation, nous devons garantir aux élèves de chaque classe un enseignant bien formé, qualifié, motivé et soutenu. Fournir une éducation de qualité pour tous nécessitera une réforme des systèmes éducatifs. Afin de mettre en œuvre le Cadre d’action Éducation 2030 et d’améliorer la qualité de l’éducation, il est indispensable de transformer les systèmes éducatifs en systèmes favorables à une culture ouverte et collaborative. »

L’éducation est essentielle pour atteindre tous les nouveaux Objectifs de développement durable. Il est nécessaire pour éradiquer la pauvreté, stimuler une prospérité partagée et une croissance économique globale, mais aussi pour construire des sociétés pacifiques et tolérantes. La Déclaration d’aujourd’hui démontre l’engagement commun à concrétiser cette vision. Elle montre à quel point l’éducation peut transformer les vies.

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Plus de citations des chefs d’agences de l’ONU partenaires

Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés

« Nous avons la responsabilité commune d’assurer que les plans d’éducation mis en place prennent en considération les besoins des jeunes et des enfants les plus démunis dans le monde, notamment les réfugiés, les enfants déplacés à l’intérieur de leur propre pays, les enfants apatrides, et les enfants dont le droit à l’éducation a été compromis par les situations de guerre et d’insécurité. Ces enfants sont la clé d’un avenir stable et durable, et leur droit à l’éduction est une affaire qui nous concerne tous. » António Guterres, Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés.

Fonds des Nations Unies pour la population

« Ensemble, nous devons promouvoir et protéger les droits à l’éducation de tout un chacun, assurer une éducation de qualité pour tous, et transmettre les valeurs de la paix, de la justice, des droits de l’homme et de l’égalité des genres. Nous sommes fiers d’avoir participé à l’organisation du Forum mondial sur l’éducation et nous nous engageons à mener à bien ce nouveau programme d’action sur l’éducation pour tous d’ici 2030. » Babatunde Osotimehin, Directeur exécutif du FNUAP.

ONU-Femmes

« La Déclaration d’Incheon nous engage à juste titre à garantir une éducation non discriminatoire qui reconnaît l’importance de l’égalité des genres et de l’autonomisation des femmes pour le développement durable. C’est une occasion cruciale pour les différents secteurs de travailler ensemble dans l’accomplissement de la promesse de construire des sociétés pacifiques, justes et équitables. Un monde dans lequel toutes les personnes sont égales ne peut exister que si notre éducation enseigne cette valeur de façon universelle. » Phumzile Mlambo-Ngcuka, Directrice exécutive d’ONU-Femmes et Secrétaire générale adjointe de l’ONU.

Groupe de la Banque mondiale

« Nous sommes très heureux d’être ici à Incheon, où nous nous sommes fixés un objectif ambitieux : celui d’assurer que non seulement tous les enfants, partout dans le monde, puissent aller à l’école, mais qu’ils puissent également jouir d’une éducation de qualité et acquérir toutes les compétences nécessaires pour mener une vie saine et productive, et réaliser pleinement leur potentiel. Une éducation de qualité est un droit fondamental essentiel pour éradiquer l’extrême pauvreté et stimuler une prospérité partagée. Pour ce faire, le Groupe de la Banque mondiale, principal fournisseur d’aide publique au développement en matière d’éducation, aide les pays à mobiliser l’ensemble de leurs ressources disponibles et relie les financements à des résultats mesurables afin de faire progresser l’apprentissage pour tous. » Keith Hansen, Vice-Président des Pratiques mondiales au Groupe de la Banque mondiale.

Le forum en photos

 

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Pour plus d’informations et organiser des entretiens, veuillez contacter :

Neil Ford, UNESCO, Tel +33 62752 2360, n.ford(at)unesco.org

Salma Zulfiqar, UNESCO, Tel: +882 (0) 10 49701642, s.zulfiqar(at)unesco.org

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Forum des ONG

Dans le cadre du Forum mondial sur l’éducation 2015, le Forum des ONG 2015 (18-19 mai) permettra aux organisations non gouvernementales (ONG) de se réunir et de convenir d’une vision collective de la société civile relative à l’éducation post-2015, ainsi que de réfléchir à des stratégies en vue de la participation de la société civile à l’agenda pour l’éducation post-2015.

Les conclusions du Forum des ONG seront présentées au WEF 2015.

Le Forum des ONG, qui se déroulera sur une journée et demie, comprendra une séance d’ouverture, des séances plénières et des séances parallèles de travail en groupe. On y trouvera un espace ouvert où des participants présenteront des activités et des publications relatives à l’Éducation pour tous (EPT).

Les préparatifs du Forum des ONG sont conduits par l’UNESCO, en étroite collaboration avec le Groupe de coordination de la CCONG/EPT, le Comité d’accueil du WEF 2015 et des organisations de la société civile coréennes œuvrant dans le domaine de l’éducation.

Liens associés

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Éducation pour tous

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La marchandisation en route – Education & business au Royaume-Uni

Texte à consulter ci-dessous

La marchandisation en route

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Organigramme

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Réglement intérieur de la Ficeméa

Statuts de la Ficeméa

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Festival du film d’éducation d’Evreux délocalisé en Uruguay

Le premier Festival du Film d’éducation en Uruguay

Du 26 au 28 Mars s’est tenu à Montevidéo en Uruguay le premier Ciclo de cine y educacion.
Lors de ces trois jours, des films de tous les continents ont été diffusés : de la République Tchèque au Chili en passant par la France en format court et long suivi de débat.
Il s’agit d’offrir à un très large public citoyen (parents, responsables politiques, associatifs ou de collectivités locales, professionnels de l’éducation, enseignants, éducateurs et animateurs) un lieu et un moment privilégiés pour voir les œuvres de réalisateurs de fictions ou de documentaires, les rencontrer et débattre ensemble des grandes problématiques sur l’éducation, l’enfance et la jeunesse, ainsi mises à l’écran.
Le festival du film d’éducation est un espace “d’éducation populaire”, articulant le “voir” des films avec le “parler” de grands témoins, qui permet de défricher encore et toujours les questions de l’éducation. Les films proposés racontent des histoires d’éducation, qui font écho à nos préoccupations les plus actuelles. Ils nous montrent, à partir d’une action organisée et intentionnelle, d’un événement ou d’une rencontre, des parcours de vie choisis ou subis, des situations de transmission, d’initiation ou d’apprentissage, des périodes de ruptures, dans un cheminement qui transforme un ou des personnages, et fait qu’ils ne sont plus les mêmes à la fin. Des films qui , au-delà de l’émotion qu’ils suscitent, invitent le spectateur au questionnement et ouvrent des possibilités de réflexion individuelle ou collective .
Le film d’éducation est porteur de ce qui fait tenir l’homme debout, ce qui l’empêche de s’avachir dans le présent : le souci du futur.

Programa Tríptico EXTERIOR

Programa Tríptico INTERIOR

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Réseau Global Initiative for Economic, Social and Cultural Rights

Suite au séminaire de la Ficeméa sur la marchandisation de l’éducation, nous développons de nouveaux contacts avec d’autres organisations travaillant sur la question de la privatisation de l’éducation. La Ficeméa a rejoint un réseau luttant contre la privatisation de l’éducation plus spécifiquement dans le champ de l’éducation formelle, qui est coordonnée par la Global Initia-tive for Economic, Social and Cultural Rights, le Right to Education Project, et la Privatisa-tion in Education Research Initiative : http://privatisationeducationhumanright.ning.com/. Ces organisations travaillent en coordination avec une cinquantaine d’autres organisations sur la question de la privatisation de l’éducation. En particulier, elles:
1. Conduisent un plaidoyer international sur la privatisation de l’éducation auprès des acteurs régionaux et internationaux tels que l’ONU, la Banque Mondiale, la Banque Africaine de Dé-veloppement, etc.
2. Conduisent des recherches dans 9 pays (Kenya, Ouganda, Ghana, Chili, Brésil, Népal, Pakistan, Maroc et Grande-Bretagne) et produisent des rapports qu’elles présentent aux or-ganes de droits de l’Homme de l’ONU pour ensuite faire un plaidoyer au niveau national.
3. Coordonnent leurs activités, recherches, et actions respectives sur le sujet, et conduisent des réponses communes aux développements, comme cette réponse à un rapport de la Banque Africaine de Développement promouvant la privatisation de l’éducation : http://bit.ly/Afdbfr
4. Analysent le droit international des droits de l’Homme pour, en consultation avec les organi-sations locales, travailler à développer des principes de lutte contre la privatisation de l’éducation et pour le développement des droits de l’Homme.
5. Développement une méthodologie pour travailler sur la privatisation et les droits de l’Homme qui peut être utilisée par tous.
L’enjeu du réseau est de démontrer que la privatisation de l’éducation est contraire aux droits de l’homme, par exemple du fait des discriminations et des inégalités qu’elle entraine. En ef-fet, selon les conventions internationales des droits de l’Homme, les Etats sont les garants et les responsables du respect, de la protection, et de la mise en oeuvre du droit à l’éducation, et la liberté éducative doit se faire dans le respect des règles de droit protégeant la dignité de chacun. La privatisation affecte également la question de la participation démocratique et re-met en cause d’autres droits humains.
Actions récentes :
Au Maroc :
Un collectif d’organisation a élaboré une série de rapports parallèle concernant les discrimina-tions dans l’éducation générées par la croissance anarchique de l’enseignement privé au Maroc , ainsi que les risques qu’engendreraient pour les droits de l’Homme, et plus particulièrement pour le droit à l’éducation, l’adoption de partenariat public-privé (PPP) dans l’éducation. Voir le résumé du rapport http://bit.ly/resumevisuelmaroc et la page du travail sur le Maroc http://bit.ly/PrivatisationMaroc.
Extrait du communiqué de presse
Le Comité des Droits Economiques Sociaux et Culturels de l’Organisation des Nations Unies (CDESC) a récemment publié un document faisant état d’une liste de points (questions) pour le Maroc, auxquels le gouvernement doit répondre par écrit dans les prochains mois.
Le collectif d’organisations, qui regroupe la Coalition Marocaine pour l’Education Pour Tous, la Fédération Nationale des Associations de Parents d’Elèves du Maroc, la Global Initiative for Economic Social and Cultural Rights, le Mouvement Anfass Démocratique, Bayti, l’Union des Etudiants pour le Changement du Système Educatif, Zaynoo pour l’Egalité des chances, ainsi qu ’ATTAC Maroc, a révélé avec une grande inquiétude dans son rapport parallèle con-cernant les discriminations dans l’éducation générées par la croissance anarchique de l’enseignement privé au Maroc , ainsi que les risques qu’engendrerait pour les droits de l’Homme, et plus particulièrement pour le droit à l’éducation, l’adoption de partenariats pu-blic-privé (PPP) dans l’éducation.
Cette interpellation du Maroc par le CDESC fait suite à des recommandations similaires du Comité des droits de l’Enfant de l’Organisation des Nations Unies de septembre 2014. Sur la base d’un travail de recherche d’un groupe d’organisations, cet autre comité d’experts de l’ONU avait dénoncé le développement incontrôlé de l’enseignement privé au Maroc, notant qu’il avait conduit « au renforcement des inégalités dans la jouissance du droit à l’éducation ».
Un travail similaire a été fait ou est en train d’être fait dans les autres pays sur lesquels ils tra-vaillent. Toute autre organisation intéressée dans d’autres pays peut se joindre, directement, ou à travers la coalition nationale pour l’éducation pour tous, et s’engager dans un travail similaire sur la privatisation de l’éducation et les droits de l’Homme. Le but de ce réseau d’organisation et de créer un large débat prenant en compte divers points de vues, et de fédérer une large coalition d’acteurs qui refusent la marchandisation de l’éducation. »
Pour plus d’information veuillez consulter le site internet : http://bit.ly/privatisationproject
Pour lire l’intégralité du rapport cliquez ici
Pour lire le communiqué de presse cliquez ici
Pour plus d’information veuillez consulter le site internet : http://globalinitiative-escr.org/

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2015, année pour le développement au sein de l’Union Européenne

2015 est une année spéciale pour le développement. C’est la première fois que l’Union européenne (UE) consacre une Année européenne à son action extérieure et au rôle de l’Europe dans le monde. Pour les organismes œuvrant dans le domaine du développement partout dans l’UE, c’est une occasion unique de faire connaître l’engagement de l’Europe en faveur de l’éradication de la pauvreté dans le monde et d’inciter davantage d’Européens à s’engager dans des actions pour le développement. C’est également en 2015 que les objectifs du Millénaire pour le développement, fixés en 2000, arrivent à échéance et que la communauté internationale décidera d’un nouveau cadre mondial pour l’éradication de la pauvreté et le développement durable.
Pendant la période 2014-2020, l’Europe consacrera 75 % de l’aide aux pays les plus pauvres, qui sont en outre souvent durement touchés par des catastrophes naturelles ou des conflits fragilisant encore plus leurs populations.
Les décisions sur la destination de l’aide et les actions à entreprendre sont prises en collaboration avec les pays en développement. Vous trouverez de plus amples informations sur ce principe d’«appropriation par les pays» dans le «programme pour le changement» de l’UE. Ce document explique également qu’à l’avenir, l’aide de l’UE va se centrer davantage sur la bonne gouvernance, les droits de l’homme, la démocratie, la santé et l’éducation, mais aussi sur l’agriculture et l’énergie. http://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/PDF/?uri=CELEX%3A52011DC0637&qid=1412922281378.
L’UE possède 139 délégations et bureaux dans le monde entier.
Pour plus d’information consultez le site internet : https://europa.eu/eyd2015/fr/content/about-2015

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Informations

L’équipe du Pôle Europe et International des CEMEA France s’agrandit. En effet, deux nouvelles personnes ont rejoint l’équipe jusqu’à fin août. Vous trouverez ci-dessous, l’organisation du pôle complété avec ces nouvelles personnes :
• Isabelle Palanchon : responsable du Pôle Europe et International
isabelle.palanchon@cemea.asso.fr
• Flavien Degoulet : chargé de mission Jeunesse Mobilité
flavien.degoulet@cemea.asso.fr
• Delphine Léger : chargé de mission Volontariat et coopération
delphine.leger@cemea.asso.fr
• Sofiane Fahrha : en charge des activités éducation interculturelle
sofiane.fahrha@cemea.asso.fr
• Skaiste Masalaityte : en charge d’une recherche sur la Laïcité
skaiste.malaityte@cemea.asso.fr

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Institut méditerranéen pour la petite enfance

En 2002 un projet est né, initié par le président fondateur de l’Association Algérienne Enfance et Famille d’accueil (AAEFAB) , Feu Temi Tidafi, avec le concours d’un consortium de trois ONG étrangères « EMDH ; CEMEA FRANCE ; Santé Sud »;
Le projet intitulé : Amélioration de la prise en charge de la petite enfance et la création d’un Institut Méditerranéen de la Petite Enfance (IMPE) ».
L’objectif du centre était double :
-Capitaliser les expériences de l’AAEAFB et des experts de la petite enfance pour développer un pôle d’information, d’orientation et de diffusion des savoirs sur la petite enfance
-diffuser ces expériences en créant un lieu de rencontre des professionnels où l’échange des expériences et la confrontation des connaissances seront le maître mot.
Ce projet IMPE s’organise autour de 3 axes complémentaires :
1. La pouponnière de référence de l’AAEFAB « Djenène El-Kheir » de Hadjout (w.Tipasa),
2. L’école de formation de « Berceuses » implantée au centre « Amel – Témi TIDAFI » Palm Beach Satouéli (w.d’Alger).
3. Un centre ressources documentaires, siège de l’IMPE destiné aux professionnels de la petite enfance, les étudiants et les chercheurs du domaine.
Aujourd’hui, faute de financement, les activités du centre sont à l’arrêt. L’enjeu est de ré-impulser la dynamique afin de faire de l’Institut un lieu privilégié où les étudiants, chercheurs, professionnels et associations concernés par la petite enfance, pourraient y trouver tout à la fois les outils bibliographiques et documentaires, des bases de données, des synergies associatives et des personnes ressources.
Les activités du centre concerneront tous les domaines qui ont trait à la petite enfance, en l’occurrence la puériculture, la pédiatrie, la psychologie, les sciences sociales, enfants en collectivité, protection de l’enfance etc.Il sera à même d’offrir divers services dont la consultation sur place et la reproduction sur divers supports d’information :
– Livret du parent kafil,
– Manuel pédagogique, « Capitalisation de l’expérience AAEFAB » ,
– Édition du livre « Le maternage insolite », version arabe.
Afin de financer une partie de ce projet l’AAEFAB a choisi de réaliser un ouvrage d’art faisant la promotion de jeunes talents et rendant hommage aux talents reconnus.
Descriptif de l’ouvrage « L’enfance au cœur » .
Dans toute l’histoire de l’art et de la littérature, des auteurs, poètes, plasticiens et illustrateurs ont conjugué leurs talents pour créer ensemble des livres d’artistes, où textes et images se renforcent ; ces “objets d’art allient la force ou l’humour des mots, la sensualité du papier et la beauté d’une composition plastique” .
« L’Enfance au cœur » a fait l’objet d’une première édition en 1987, puis une réédition en 2003. Avec comme auteurs prestigieux la liste ci-dessous.
Echéance du projet.
1- Rassembler 40 œuvres artistiques autour du thème de l’enfance : peinture, photo, sculpture, texte et poésie…
2- Organiser une exposition vente avec présentation du livre et conférence de presse,
3- Lieu de l’exposition des œuvres, option pour « Dar Abdellatif »,
4- Partenaires (option pour) : AARC, Agence Algérienne pour le rayonnement culturel, les Éditions du Tell…et entreprises mécènes (en cours de prospection),
5- Date prévue de l’exposition : 20 novembre 2015, date anniversaire de la proclamation des droits de l’enfant et date anniversaire du décès du fondateur de l’AAEFAB. « Feu Temi Tidafi »,
6- Distribution et diffusion du livre courant mois de décembre qui célébrera le 28ème anniversaire de la création de l’AAEFAB.

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