Le rapport d’activité de la FICEMEA est à découvrir ici
2019 a été l’année de la publication des travaux communs des membres de la FICEMEA, la promotion de l’Education Nouvelle à l’échelle internationale, la constante sensibilisation à la marchandisation de l’éducation, et l’arrivée de nouveaux membres de différents continents !
Du 10 au 13 février 2020, se sont retrouvé.es à Liège, Belgique, une grande partie des représentant.es des organisations membres de la FICEMEA !
Un moment de
réflexion, de partage et d’internationalisme, recette préférée
de la Fédération.
Les objectifs de cette rencontre étaient de construire ensemble demain, de nouveaux modes de diffusion de nos outils et de nos pratiques, de repenser le fonctionnement interne de notre réseau et de continuer à faire valoir et apprécier nos principes à l’échelle internationale !
L’occasion de pouvoir analyser ensemble le contenu de la mallette de la FICEMEA comportant les différentes publications produites par les membres de notre réseau, et permettre de voir germer de nouvelles idées collectives de diffusion de nos outils !
Grâce à leurs échanges fructueux, les membres ont mis en place une nouvelle stratégie de fonctionnement et de communication, avec le souhait d’élargir le réseau de la FI et de renforcer la capacité de développement propre de chaque commission régionale de notre fédération !
Une chose est sure, les membres de la FICEMEA confirment l’importance
de développer des partenariats à échelle globale, de continuer la
poursuite de création de ponts entre nos pays et nos cultures,
richesse de notre mouvement !
Nous vous invitons à suivre de près les projets de la FICEMEA, qui
fait peau neuve, qui développe tant de projets communs aujourd’hui
et est bien déterminée à continuer demain !
Père Pedro Opaka, pour son combat contre la grande pauvreté à Madagascar.
Nasrin Sotoudeh, avocate iranienne spécialisée dans la défense des droits de l’Homme et des libertés fondamentales
Cette sélection s’est opérée à partir des 238 propositions adressées par des jeunes de 13 nationalités (Burkina Faso, Egypte, Madagascar, Togo, Colombie, Canada, Etats-Unis, Cambodge, Inde, Liban, Espagne, Irlande, France). Pour toute information et participerau vote : rendez vous sur le site des Cemea France
Coordination Sud “propose des ressources et outils pour que les organisations questionnent les rapports sociaux fondés sur le genre dans les différentes composantes de leur association (projet associatif, gouvernance, ressources humaines, communication) et puissent déceler les stéréotypes, les discriminations et les violences afin de les contrer.”
Coordination propose ce guide sous forme d’auto-évaluation de son organisation, et d’envisager des pistes d’actions afin de permettre une transformation de son organisation.
Le guide complet est disponible en cliquant sur l’image
Le guide de communication égalitaire rédigé par les contributions des membres de la FICEMEA est mentionné en ressources complémentaires de ce guide (Approche Genre par Coordination Sud) :
Cet article est disponible sur le site de Solidarité Laïque : ici
Une éducation pour toutes et tous, mais à quel prix ? En investissant dans la société privée Bridge International Academies (BIA), la France met en danger la qualité de l’éducation de milliers d’enfants. Solidarité Laïque avec 12 organisations lance l’alerte.
Le soutien de la
France à la chaîne d’écoles commerciales à l’international, Bridge
International Academies, écorne son objectif de défense du droit à
l’éducation et participe à la mise en péril des objectifs d’éducation
gratuite de qualité accessible à toutes et tous.
Aujourd’hui les défenseurs de
l’éducation publique de qualité soumettent une alerte au mécanisme des
Nations Unies du Comité examinant les obligations des Etats vis-à-vis de
l’ensemble des droits garantis par le Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels (PIDESC).
Qu’est ce que Bridge International Academies ?
La société privée Bridge International Academies
(BIA), filiale de l’entreprise américaine NewGlobe Schools Inc.,
déploie un modèle de chaîne d’écoles à bas coûts dans les pays pauvres,
dont les pratiques contreviennent aux normes admises pour une éducation
de qualité. Les investisseurs de BIA comprennent
des investisseurs privés notoires tels que l’Omidyar Network, la
Zuckerberg Education Ventures et Bill Gates, et plusieurs agences d’investissements américaines et européennes. Leur objectif étant avant tout lucratif, leur modèle éducatif a des impacts négatifs sur le droit à l’éducation de milliers d’enfants, ce que plusieurs études ont démontré.
Proparco est la filiale de l’Agence
Française de Développement (AFD) dédiée au secteur privé et oeuvre à ce
titre pour le développement des pays du Sud. En 2015, elle a investi
dans l’entreprise multinationale d’enseignement Bridge International
Academies (BIA) par l’intermédiaire du fonds d’investissement Novastar
East Africa Fund.
Pourquoi le financement de la France dans Bridge International Academies doit nous alerter !
La responsabilité du droit à
l’éducation de qualité incombe avant tout aux États mieux à même de
fournir une éducation gratuite, accessible à tous, en particulier pour
les groupes vulnérables. L’Etat français doit donc orienter l’aide
publique au développement et les politiques de coopération solidaire
pour soutenir en priorité une éducation publique prodiguée par les Etats
et des actions d’équité, en conformité avec le Droit international et
tendant à réduire les inégalités.
La France doit se « retirer le plus tôt possible de ses investissements dans Bridge International Academies […] et s’acquitter pleinement de ses obligations et responsabilités légales » en matière de droits humains. Elle doit « mettre
en place des mécanismes efficaces [..] pour l’aide au développement
afin de prévenir la récurrence d’investissements ayant des impacts
négatifs similaires » et « pour favoriser le soutien à l’éducation publique et le respect du droit à l’éducation, conformément aux Principes d’Abidjan ».
Voilà pourquoi face à ces constats
d’un encouragement à la marchandisation de l’éducation, à un système
renforçant les inégalités et même la ségrégation sociale, plusieurs
organisations de la société civile, ONG, associations de défense des
droits de l’Homme ont alerté la France et PROPARCO depuis plus de 2 ans
sur les agissements de BIA. Malgré la confirmation des préoccupations de
la société civile par le Compliance Advisor/Ombudsman, le mécanisme de
plainte indépendant de la Banque Mondiale qui a soulevé de « graves préoccupations »
concernant l’engagement de celle ci auprès de BIA, la France n’a à ce
jour entrepris aucune action pour remédier aux impacts négatifs de son
investissements dans BIA.
La pré-session durant laquelle la France sera examinée par le Comité en amont de l’examen final aura lieu mardi
prochain, le 10 mars. La Coalition Education et Solidarité Laïque
seront en mesure de participer à distance à la pré-session pour porter
notre message
commun.
Nous vous invitons également à vous mobiliser durant cette matinée sur les réseaux sociaux !
La liste des points finaux qui seront soulevés par le Comité auprès de la France durant son examen sera disponible environ 10 jours après la pré-session. Nous vous tiendrons informés des résultats et continuerons à coordonner la mobilisation après cela.
Et si à l’école, dans les salles des profs en particulier, nous n’entendions plus certaines phrases ! C’est autour de cette idée que s’organise cette chronique mensuelle : une idée toute faite à contredire, une affirmation si souvent répétée qu’elle s’ancre en nous sans réels fondements. Un temps pour s’arrêter sur ces phrases… Pour réfléchir, les questionner et ouvrir la discussion !
Accès, égalité et non-discrimination En Tunisie, l’égalité des chances en éducation est devenue un mythe. Un fossé, de plus en plus large et profond, se creuse entre les élèves et étudiant(e)s des régions et familles défavorisées et ceux/celles des plus aisées.
Les inégalités se cumulent et se renforcent au cours du cursus d’enseignement: bien évidents au niveau préscolaire, assez limités à l’école primaire, les clivages explosent à partir du collège. C’est généralement à ce niveau de la scolarité que les élèves les plus défavorisé(e)s, n’arrivent pas a acquérir les compétences nécessaires pour accéder au lycée et a fortiori à l’université.
Le 8 novembre 2019, le Parti de la gauche européenne inaugurait son Forum de Bruxelles. Le programme du Forum faisait pour la première fois une place à la question de la culture, via une session intitulée « Culture émancipatrice ou culture de marché ? ». La session était modérée par Jean-Pierre Michiels. La députée anglaise travailliste Julie Ward et Jean Blairon avaient été invités à réaliser un exposé d’une quinzaine de minutes pour lancer les débats.
Le texte qui suit développe l’intervention de Jean Blairon
« Ce guide s’adresse aux organismes et aux groupes qui se consacrent à l’éducation populaire autonome. Il présente brièvement la crise climatique et les enjeux sociaux qui s’y rattachent. Il propose également une série d’activités d’éducation populaire. À vous de choisir le contenu que vous voulez partager avec les gens qui fréquentent votre organisme et d’adapter au besoin les activités que vous souhaitez animer.
Objectifs de cet atelier :
Mieux
comprendre la crise du climat
Mieux cerner
les causes de cette crise
Mieux
comprendre les injustices qui y sont reliées