Déconstruire le présent, inventer l’avenir

GFEN

Texte extrait du « Manifeste Éducation-Égalité-Émancipation. Nos utopies pour aujourd’hui », issu du Colloque « Quelles utopies pour aujourd’hui ? » organisé par le Groupe Français d’Éducation Nouvelle et le Groupe Romand d’Éducation Nouvelle, qui s’est tenu à Lyon en septembre 2016

Comprendre et décoder pour pouvoir proposer

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L’École a du mal à s’affranchir des conceptions qui ont prévalu et prévalent encore dans nos actuelles sociétés inégalitaires : l’exploitation de l’homme par l’homme, l’esclavagisme, les migrations non consenties, les autoritarismes de toutes sortes, les conflits, guerres et colonisations, le sexisme, le racisme, les ethnicisations, le refus de la pluralité des Histoires, la peur de «  l’autre  ».

Oser l’utopie est une condition nécessaire pour construire et reconstruire une société planétaire, libre et émancipée des errements du passé. Et d’abord à l’École où il s’agit de rompre avec des certitudes, des opinions et des croyances qui pèsent lourdement sur l’avenir des jeunes, et de les remplacer par des propositions plus émancipatrices.

Nos utopies face à des conceptions et arguments qui ont la vie dure :

  • La croyance qu’il est impossible d’éviter les exclusions, discriminations et violences, régnant au sein même des institutions de la République.

Notre pari consiste plutôt à créer les conditions d’un brassage des cultures, d’une «  créolisation  » afin de faire émerger, par les récits de vie et l’histoire des déplacements humains, des formes nouvelles de productions (œuvres, récits et relations). Renouer ainsi les fils de l’histoire et construire ensemble un avenir à partager.

  • L’enfant pensé comme un être faible, mauvais, à corriger, à redresser, enclin à la paresse, incapable de jugement et que l’autorité, les punitions, et la «  tolérance zéro  » peuvent seules redresser.

Il est nécessaire de changer cette conception de l’enfant, notre rapport à l’école, à l’apprendre, à la culture ; permettre aux valeurs humanistes d’être transmises en même temps que le savoir ; travailler démocratiquement avec les citoyens de toute culture sans assignation identitaire, sans territoire de relégation, sans hiérarchisation.

  • La fraternité confondue avec la compassion qui valorise l’aide au «  défavorisé  » et le soutient, renforçant et légitimant ainsi les inégalités.

C’est en revanche dans la solidarité entre tous les acteurs engagés dans l’apprendre, que peut se construire la fraternité que les leçons de morale formelles ou informelles dispensées sans relâche empêchent de construire.

  • «  L’égalité des chances  » prétendument garantie par l’École, est un mensonge social. Elle renforce un système injuste en confortant en chacun le sentiment qu’il «  mérite  » son sort. Elle interdit que l’on se plaigne ou que l’on exige, puisque «  tout a été fait  » pour donner à tous la chance de réussir ! Cette mystification repose sur le postulat que la réussite des uns et l’échec des autres s’expliquent par des «  dons  » reçus ou pas à la naissance ou par le mérite personnel.

Nous affirmons que ces représentations émanent d’une conception erronée du développement et de l’apprentissage. Et d’une difficulté à reconnaître que la réussite et l’échec sont un construit social. D’où l’urgence à analyser ensemble, de façon critique, les mécanismes de différenciation et de hiérarchisation sociale ; de (faire) comprendre les violences de classes à l’œuvre à l’école comme dans toutes les institutions, lesquelles favorisent la reproduction des inégalités.

  • La conception explicative de la transmission des savoirs, qui confie à l’intelligence du maître le soin de combler la distance séparant l’ignorant du savoir : elle valide et renforce l’inégalité conçue comme une évidence ; elle provoque l’abdication des dominés face aux savoirs qu’ils pensent ainsi inatteignables pour eux.

Tout au contraire, il nous faut miser sur la recherche et l’inventivité pédagogique pour créer une fraternité productrice d’émancipation ; sur l’intelligence collective entre les apprenants et tous les acteurs de l’École ; sur la solidarité au cœur même de l’acte d’apprentissage ; sur la capacité des enseignants à mettre en place des dispositifs permettant à chacun de réussir ensemble.

  • Le «  savoir-être  », nouvel habillage de la normalisation. Il conforme l’apprenant en un élève idéalisé, «  naturellement  » ponctuel, assidu, impliqué, participant spontanément à la vie de l’établissement, et «  par chance  » dénué de tout esprit critique !

À l’opposé, nous voulons construire un espace de pensée et d’action où le questionnement fait émerger l’étonnement, la curiosité, le plaisir d’apprendre ensemble. La construction du sens est le moteur de tout apprentissage et vecteur d’émancipation individuelle et collective.

  • La conviction que la compétition est source de motivation, qu’elle encourage l’apprentissage, qu’elle justifie efforts et sacrifices, en séparant plaisir et travail.

Loin de tout formatage, nous voulons, par la coopération, réunir plaisir et travail, favoriser les découvertes, tenir compte de l’expérience de chacun, cultiver l’empathie.

  • Le système de sélection qui, en orientant les activités des élèves vers la recherche de bonnes notes plutôt que vers celle de l’acquisition et la consolidation des savoirs, met en concurrence les apprenants et conduit à des impasses, tant pour les élèves issus des milieux les plus populaires que pour la démocratie elle-même.

Il y a urgence à enfin distinguer contrôle et évaluation. À repenser l’évaluation, comme construction du sens, à partir de l’analyse des chemins parcourus et qui demeurent à parcourir ; à éveiller l’esprit critique ; créer des situations d’apprentissages qui permettent aux enseignants, parents et élèves d’éprouver le pouvoir formatif du travail mené dans un climat de confiance et sans peur du jugement ; apprécier et valoriser les efforts des apprenants.

Il est urgent maintenant, forts de ces prises de conscience et de ces convictions, de transformer nos constats et nos propositions en actes.

De l’ambition pour l’École ; de l’utopie en actes

Pour tous, nous avons besoin d’une École, ambitieuse, de l’intelligence et de l’égalité.

  • Une École du raisonnable et du réalisme : appel à la raison face au gâchis humain actuel, appel au réalisme face aux savoirs et pratiques sur lesquels prendre appui pour y parvenir et grâce aux forces qui déjà s’expriment et ne demandent qu’à s’investir davantage dans cette utopie commune, sur le plan des apprentissages comme sur celui de la construction citoyenne.
  • Une École qui encourage et promeut curiosité, étonnement, humour, insolite, rencontres imprévues, création, bousculade intellectuelle, perturbation génératrice de nouvelles découvertes, assure la sécurité pour dépasser la peur, accepter le flou, l’incertitude plutôt que les dogmes et construire le désir d’apprendre, toujours, de se poser des questions, de les confronter à celles des autres, de résister à toutes les emprises.
  • Une École qui propose défis, problèmes à résoudre, difficultés à surmonter : ce qui mérite qu’on mobilise son énergie, son intelligence et son humanité, parce que l’effort est alors promesse de portes qui s’ouvrent, de dépassements inespérés, de connaissances renouvelées, d’habiletés ignorées, d’aventures inimaginées, d’émancipation devinée.
  • Une École qui ne hiérarchise pas les objets qu’elle enseigne, qui refuse le clivage manuel/intellectuel et sache au contraire mettre en valeur, dans chaque pratique, la pensée humaine à l’œuvre. Une école qui n’aseptise pas les savoirs au nom d’une supposée neutralité, mais qui éclaire les apprenants sur la nature polémique de toute rupture dans le champ de la pensée et du savoir.
  • Une École du partage des savoirs, de la joie d’apprendre et de construire ensemble, de mettre ses pas dans l’aventure de ceux qui nous ont précédé, de prendre place dans ce qui vient, le monde que l’on transforme et construit ensemble.
  • Une École du Tous capables qui postule et institue l’excellence de chacun par la coopération, l’entraide et l’exigence. Une École de l’égalité non de paroles, mais de fait.

Cette École ambitieuse de l’intelligence et de l’égalité, il est de notre responsabilité de la construire.

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ONU: Objetivos de Desarrollo Sostenible – Información y guía para las organizaciones de voluntariado

Este folleto forma parte de la documentación elaborada en el marco del proyecto «Agenda post 2015» del programa VNU, cuyo objetivo es apoyar el posicionamiento del voluntariado en el proceso de reflexión para el periodo posterior a 2015. Este proyecto ha permitido al programa VNU mejorar los trabajos de elaboración de un nuevo programa de desarrollo para dicho periodo en todo el sistema de las Naciones Unidas, a la vez que ha destacado la contribución específica que aporta el voluntariado al desarrollo sostenible, en estrecha colaboración con las partes interesadas nacionales e internacionales.

(…)

Acceda al folleto a través del siguiente enlace:  http://www.volunteeractioncounts.org/images/post2015/Downloadcenter/UNV%20QA%20on%20SDGs_web_S.pdf

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Comentarios tras la cumbre de la francofonía

Por Ficeméa

Los días 26 y 27 de noviembre de 2016 seguirán constituyendo una importante victoria para los partidarios de una educación pública de calidad. Los 57 Estados miembros de la Francofonía reunidos en Madagascar ratificaron la Declaración de Antananarivo, que incorpora de forma explícita los problemas relacionados con la comercialización de la educación. Esta es la declaración más firme que han emitido los jefes de Estado contra la comercialización y a favor de la enseñanza pública y la reglamentación. Es un reconocimiento del trabajo de sensibilización de los interlocutores de la sociedad civil ante los representantes de los Estados y organismos internacionales. Esto refleja la importancia de la movilización colectiva de la que todos y todas hemos formado parte en el transcurso de los últimos meses.

El párrafo incluido en la declaración estipula: «Constatando el desarrollo de los establecimientos escolares y educativos con ánimos de lucro, y teniendo en cuenta nuestro compromiso con la educación pública, gratuita y de calidad para todos y todas, pedimos a la OIF y a la Conferencia de Ministros de Educación de los Estados y Gobiernos miembros de la Francofonía (CONFEMEN), en colaboración con la sociedad civil, que se prosiga la reflexión planteada en la Cumbre de Kinshasa en 2012 y se adopten medidas para promover unas disposiciones institucionales eficaces destinadas a reglamentar a los agentes de la educación privada con el fin de garantizar la calidad y la equidad de los servicios educativos».

Naturalmente, si el hecho de que tantos jefes de Estado se hayan expresado de manera muy firme sobre el tema constituye una etapa importante en sí, ahora es importante hacer rendir cuentas a las autoridades nacionales respecto de la puesta en marcha de esta declaración.

La comercialización de la educación: Un proceso que adopta múltiples formas

La comunidad internacional ha sido testigo de un crecimiento sin precedentes durante los últimos años de los agentes privados en el sector educativo, lo que ha resultado en la transformación total de los sistemas de este sector en los países denominados «del sur» o «del norte», que incluye la propuesta de servicios de bajo costo y de mala calidad en los Estados emergentes y poblaciones pobres. Muchos inversores, especialmente las empresas multinacionales, participan a gran escala en el «mercado» de la educación considerado como muy lucrativo. La comercialización de la educación es un proceso apenas perceptible que adopta múltiples formas y que afecta tanto a los sectores de la educación formales como informales. Este se traduce en el desarrollo de empresas comerciales para el apoyo escolar, para tutorías de orientación escolar, para la producción de los denominados «kits» contra la dislexia o la disortografía, o incluso en el desarrollo de programas informáticos digitales denominados «educativos».

Este fenómeno multifacético afecta la calidad de los contenidos educativos y la adquisición de los conocimientos básicos; desarrolla la segregación territorial y socioeconómica y refuerza las desigualdades sociales, poniendo en riesgo, así, la realización del derecho a la educación.

La comercialización de la educación se define como su transformación en un producto comercial como fuente de beneficio económico. Se distinguen dos formas: la primera es la privatización de la educación, que se define como el aumento de la responsabilidad sobre la educación por parte de los agentes privados; la segunda, la privatización en la educación, caracterizada por la introducción de métodos y enfoques procedentes del sector privado comercial en los sistemas de educación pública.

Hemos identificado tres repercusiones importantes:

  • La inaccesibilidad a una educación básica y el aumento  de las desigualdades sociales. En un estudio[1] realizado hace poco por «Solidarité Laïque» y «Global Initiative for Economic Social and Cultural Rights», en colaboración con las asociaciones haitianas como CEMEA Haití, se analiza la situación en un país donde el 84% de escuelas son privadas: «Las políticas de acceso a la educación no han servido como catalizadoras de la igualdad de oportunidades como se esperaba, por el contrario, han reforzado el incremento de las desigualdades preexistentes. Una de las razones de estas desigualdades está relacionada con los gastos de inscripción, cuyo aumento constante afecta principalmente a los hogares más pobres. Según el 62% de hogares, estos costos demasiado elevados y otros obstáculos financieros constituyen la razón principal de la no escolarización de los menores de entre 3 y 16 años. Por otro lado, más del 90% de hogares haitianos han indicado que apenas cuentan con los medios suficientes para satisfacer sus necesidades, lo que ha puesto en peligro la escolarización infantil».
  • La estandarización de las prácticas y pedagogías. Como ejemplo tenemos la creación de las escuelas de costo bajo. Bridge International Academies Ltd (BIA) es una sociedad con fines de lucro establecida en Estados Unidos y es la cadena más grande de escuelas comerciales privadas a nivel mundial. Estas escuelas están financiadas por Pearson, la Fundación Bill Gates y Facebook, entre otros, y se han implantado en Liberia (20 escuelas), Kenia (400 escuelas) y Uganda (63 escuelas). El concepto se basa en dos fundamentos: racionalización por economías de escala y estandarización. La Bridge Academy ha diseñado herramientas pedagógicas que integran en una tableta digital las lecciones impartidas por «el docente», quien se convierte en un simple repetidor a quien se le confiará una clase tras cinco semanas de formación. Los mismos contenidos se enseñan de manera idéntica en todas las escuelas al mismo tiempo. El gobierno ugandés ha presentado un recurso ante los tribunales para el cierre de las escuelas Bridge porque no respetan las normas mínimas en materia de educación. Sin embargo, es posible que esta empresa tenga unos 10 millones de alumnos para 2025.
  • La sustitución de la financiación pública (nacional e internacional) por asociaciones confiadas a las sociedades privadas con más objetivos lucrativos que relativos a la educación de la población. Podemos tomar como ejemplo la sociedad entre el Ministerio de Educación Nacional en Francia y Microsoft. Dado que se trata de un aspecto económico importante, las grandes empresas del sector digital –en particular, GAFAM (Google, Amazon, Facebook, Apple, Microsoft)– intentan por todos los medios imponer sus normas y el uso de sus productos, no solamente con respecto del material escolar, sino también, y sobre todo, respecto de las normas y prácticas educativas.

La lucha contra esta comercialización es un desafío importante para los agentes y los defensores del derecho a la educación para todas y todos a lo largo de toda la vida.

Llamamiento de la Francofonía contra la comercialización: Una respuesta colectiva a nivel internacional y una herramienta para la promoción de intereses   

Dentro de este contexto inquietante, un grupo de organizaciones no gubernamentales, de sindicatos, de investigadores y de movimientos educacionales –del que es miembro la Federación Internacional de CEMEA– se encuentra implicado en un consorcio internacional destinado a reflexionar y actuar sobre este asunto. Estos agentes coordinan actividades de investigación y promoción, y desarrollan igualmente una metodología que permita identificar los impactos de la privatización sobre los derechos humanos.

Los miembros de la Francofonía de este consorcio han emitido en colaboración un Llamamiento de la sociedad civil contra la comercialización de la educación y los sistemas educativos, que está destinado a alertar a las autoridades públicas y a los agentes de la sociedad civil, a sensibilizarlos ante los peligros inherentes al proceso de comercialización de la educación y a comprometerlos a hacer frente a este fenómeno.

En la actualidad, nuestro Llamamiento contra la comercialización de la educación ha sido firmado por 302 organizaciones de la sociedad civil procedentes de 38 países.

No obstante, este llamamiento aún debe ser difundido, considerado y debatido. Los Estados y  las instituciones regionales tales como la Unión Europea y la Unión Africana deben, al igual que la ONU[2] y la OIF, proteger y reforzar la educación como un auténtico bien público, así como promover una concepción de la educación portadora de emancipación individual, colectiva y de justicia social.

A nivel nacional, cada país debe involucrar a los distintos ministerios, movilizar a los agentes comprometidos en los temas educativos y ser fuente de propuestas, pues sí existen soluciones.

En nuestra capacidad para crear vínculos entre las escalas locales e internacionales es que se establecen nuestras democracias. Las orientaciones de las políticas internacionales no deben quedar acaparadas por los expertos y los tecnócratas, pues estas suscitan el debate público y no deben quedar desconectadas de las realidades vividas a diario. Nuestro trabajo, como agentes en el terreno y pedagogos, es trabajar con las personas ante estas cuestiones claves. Debemos permitir que la ciudadanía se apropie de las políticas nacionales, regionales e internacionales para participar en el debate, comprender y poder tratar estas orientaciones que delinean el futuro de nuestras sociedades.

¡La educación no es una mercancía, es un derecho! Y deseamos que todas y todos lo podamos ejercer.

Sonia Chebbi,

Delegada permanente de la Federación Internacional de CEMEA

 

La Organización Internacional de la Francofonía (OIF) tiene como misión lograr una solidaridad activa entre los 84 Estados y gobiernos que la componen (58 miembros y 26 observadores). Se trata de una comunidad de destino consciente de los vínculos y del potencial que se obtiene por compartir una lengua, el francés, y los valores universales.

La OIF tiene como objetivo contribuir a mejorar el nivel de vida de sus poblaciones ayudándoles a convertirse en agentes de su propio desarrollo. Asimismo, brinda apoyo a sus Estados miembros en la elaboración o consolidación de sus políticas y realiza acciones de política internacional y de cooperación multilateral, conforme a las 4 grandes misiones definidas por la Cumbre de la Francofonía:

  • Promover la lengua francesa y la diversidad cultural y lingüística
  • Promover la paz, la democracia y los derechos humanos
  • Apoyar la educación, la formación, la enseñanza superior y la investigación
  • Desarrollar la cooperación al servicio del desarrollo sostenible

 

[1] Estudio titulado «Haïti, enseignement privatisé, droit à l’éducation bafoué»,  informe alternativo respaldado por 10 organizaciones haitianas e internacionales que se remitió a la ocasión del examen periódico universal de Haití en noviembre de 2016.

[2] Las Naciones Unidas, a través de una resolución del Consejo de Derechos Humanos adoptada en julio de 2016, insta a todos los Estados a «acabar con todas las repercusiones negativas de la comercialización de la educación».

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Publié dans En la prensa, La mercantilización de la educación, Recursos sobre el marchandisation

Consolidar, construir, captar, diseñar, irradiar

La refundación de nuestra federación internacional trae muy buenos resultados. Ya estamos visualizando sus beneficios. Soy de la opinión de que 2017 será un año en el que reafirmaremos las bases de nuestros esfuerzos conjuntos y los fortaleceremos para así poder difundir aún más las ideas y prácticas de la educación nueva y activa. Los objetivos educativos, los retos de aprendizaje y los objetivos sociales que hemos asignado a nuestro curso de acción consideran a las personas como actores educados, que son conscientes de las necesidades de las comunidades humanas que ellos forman junto con los demás y que, además, están dispuestos a la solidaridad, la igualdad y la libertad. Es mi deseo que la FICEMEA se consolide sobre sus fundamentos y que todos sus miembros sean capaces de construir, captar, diseñar e irradiar.

La FICEMEA quiere asegurarse de la presencia de nuestras ideas y de que las organizaciones que la conforman tengan su representación. Un logro importante del año 2016 fue, obviamente, la acción compartida de abogar en contra de la comercialización de la educación. Sus constantes contribuciones son esenciales para continuar con esta causa con fuerza y ​​sin interrupción, para dar a conocer su contenido, de manera que las instituciones implicadas tomen en cuenta nuestras recomendaciones que han sido respaldadas por la Cumbre de la Francofonía, la UNESCO y la Comisión de Derechos Humanos de la ONU.

Podemos seguir avanzando en nuestra “casa común”, trabajando juntos para identificar, definir, comparar y mejorar las prácticas de enseñanza que propician los CEMEA. Podremos entonces difundir esta “topografía” común de nuestras acciones con las variaciones específicas de nuestras culturas y nuestras organizaciones sociales.

Para que todos sean claramente tomados en cuenta, podemos darle valor al simbolismo de la igualdad entre mujeres y hombres mediante la práctica voluntaria de la escritura igualitaria.

En nuestra federación, los intercambios entre las asociaciones miembros, entre ustedes, deben fortalecerse y la FICEMEA estará vigilando la continuación y el fortalecimiento de la labor de las comisiones regionales de las que me alegro de recibir contribuciones regulares. La producción y elaboración de la cartografía de la red de los CEMEA y el catálogo de acciones efectuadas también deben contribuir en gran medida a nuestra política de asociación.

En 2014, los miembros de la “refundación” decidieron llevar a cabo un notable programa de acción. Ahora falta consolidar los medios necesarios para que se mantenga: captar sus aportes en todas las acciones de la federación, aplicar un modo de financiación sostenible y fomentar intercambios libres y abiertos.

La labor se muestra apasionante y reviste importancia. Quiero agradecer a los miembros de la Junta de Administración y, en especial, a los miembros del Comité Ejecutivo por sus esfuerzos para discutir las líneas de acción de manera abierta y libre, decidir las acciones y los medios para ponerlas en práctica o para lograr que la FICEMEA pueda cumplir nuestros objetivos comunes e implementar la nueva educación en el desarrollo de la sociedad y las personas. Con gran agrado, celebro el compromiso y los resultados alcanzados por Sonia Chebbi, quien ha contado con la ayuda de Anne-Claude Brusini  y Ekedi Michelle.

Nuestros objetivos son maravillosos, nuestra pasión es infatigable y nuestro deseo de que se reconozca el potencial de cada individuo son infinitos. Nuestra voluntad de construir juntos un mundo mejor es fundamental. Difundamos nuestras acciones que son tan necesarias.

Yvette Lecomte, presidente de la FICEMEA

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Publié dans Eventos, FICEMEA, Noticias

Publicación de una guía para la escrituria igualitaria

Por la Ficeméa

La nueva educación, tal como la concebimos y la vivimos, es parte de la transformación de la sociedad, influyendo en el equilibrio de poder y autoridad, los métodos de organización, la libertad individual en la lucha por la igualdad, para dar poder al pueblo, a todas y cada una de las personas. Por lo tanto, nuestro compromiso con la igualdad entre mujeres y hombres debe reflejarse no sólo en nuestras acciones, sino también a través de nuestros escritos. A través de las palabras y la sintaxis, se define la manera en que pensamos y percibimos el mundo. El modo en que nombramos las cosas, define la realidad. En los siguientes párrafos, se dan algunos consejos[1] en forma de referencias para que la escritura igualitaria se vuelva una realidad dentro de nuestra Federación.

Propósito de la guía

La destrucción y reconstrucción del lenguaje implica también la destrucción de las ideas y representaciones para cambiar su transcripción una realidad en evolución. Las palabras reflejan nuestros pensamientos. Este es un proceso prolongado que se conforma gradualmente. Sin embargo, basta con darle inicio y nutrirlo. El vocabulario de una sociedad y las reglas del lenguaje evolucionan con la sociedad misma, mañana la palabra “prefecta” significará una profesional, ya no recordaremos que antes esa palabra se utilizaba para referirse a la esposa del prefecto. El lenguaje y las representaciones van juntos, se mueven juntos, de lo contrario no hablaríamos de “lenguas vivas”.

El lenguaje igualitario tiene la particularidad de mostrar una versión femenina y una versión masculina de los términos que se usan indistintamente para sujetos femeninos y masculinos. Este lenguaje también pretende destruir los estereotipos eligiendo versiones femeninas o masculinas de los términos, en los momentos en que un texto los utiliza tradicionalmente para el otro sexo.

Los estereotipos son ideas preconcebidas que ignoran la singularidad de las personas y las situaciones. Estas ideas actúan en la construcción de una discusión o análisis como bloques prefabricados “listos para pensar” a expensas del pensamiento crítico. Inhiben el potencial y las capacidades de las personas, lo que alimenta la discriminación y legitima la violencia. Los estereotipos de género son difíciles de erradicar porque han sido transmitidos y legitimados por muchos agentes sociales: la familia, la comunidad educativa, los medios de comunicación, etc. El sistema social ha colaborado en su legitimidad y en la fuerza con la que se producen y permanecen.

Por ejemplo: “Las mujeres tienen dulzura, los hombres están dotados de autoridad”, “los hombres piensan, las mujeres sienten.”

[1] A partir de los documentos siguientes:

Alto Consejo para la Igualdad entre Mujeres y Hombres “Guía para la comunicación sin estereotipo de género“, Francia, 2015.

M.L. Moreau y A. Dister “Colóquelo en femenino: Guía de feminización de nombres de profesiones, funciones, grados o títulos“, Federación Wallonie, Bruselas, 2014.

Acción CEMEA “Los CEMEA, un compromiso con la igualdad de género”,2010.

CEMEA – Grupo Nacional de igualdad de género “Guía breve de un lenguaje igualitario en los Cemea“, Francia.

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Publié dans Igualdad de la mujer / hombre, Recursos temáticos, recursos°

Les Ceméa Haïti

Presentación

Las actividades

  • Formación de maestros
  • Formación de trabajadores
  • Programa de apadrinamiento
  • Acompañamiento de jóvenes
  • Organización de vacaciones y actividades de ocio
  • Trabajar para la eliminación de la discriminación en el sistema educativo haitiano;
  • Promover la protección de los niños huérfanos y vulnerables mediante un método de educación activo
  • Ayudar y formar a niños de la calle
  • Formación de adultos y educadores residentes en el medio rural
  • Formación de personal de salud mental,
  • Formación de animadores
  • Promover la búsqueda y difusión de información veraz y precisa sobre la educación activa, social y nueva
  • Luchar contra el analfabetismo mediante el uso de métodos activos

Proyectos

  • Creación de centros de alfabetización y kioscos en los mercados
  • Centro de Reeducación y de Orientación (acompañamiento psicológico)
  • Programa de educación cívica
  • Programa de organización de seminarios de formación para los docentes
  • Programa para establecer una biblioteca digital y formación a distancia (e-learning)
  • Programa de apadrinamiento para niños de barrios desfavorecidos
  • Programa de construcción de escuelas en zonas rurales de Haití
  • Proyecto de formación de animadores en Haití
  • Programa de refuerzo de capacidades para los miembros del personal
  • Festival de cine pedagógico del Caribe
  • Programa de construcción de centros de CEMEA-Haití
  • Organización de un campamento de verano entre los miembros de la Región del Caribe sobre el tema << juventud caribeña>>
  • Formación para directores de orfanatos

 

Tiene consultar

Informe de actividades 2011-2015

Contacto

Association CEMEA-Haiti

3 Rue Saint Paul, Village Montpellier, Delmas 33, Port-au-Prince, Haïti.

P.BOX : 13042

Tél : (509) 3760-4381/3764-6639/3654-3301

Email : cemeahaiti@yahoo.fr/ cemeahaitiedu@yahoo.fr/ secretariatcemeahaiti@yahoo.fr

Site Internet : www.cemeahaiti.org (Projet en Construction)

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Publié dans El Caraibe, Federaciones miembro, Haití, Sudamerica

Égalité et innovation

(Égalité et changement?)

L’expérience laisse un drôle de goût dans la bouche. Un peu celui de la prunelle sauvage, d’abord vif et sucrée puis âcre et persistant avec pour finir la bouche pâteuse d’une gueule de bois. C’est ainsi que s’est terminée à l’été 2014 l’aventure prometteuse et rare de l’expérimentation de la pédagogie Montessori dans une classe d’une école publique de Gennevilliers (92). A l’heure de la rentrée, en septembre dernier, la professeure des écoles Céline Alvarez qui a conduit l’expérience ne se trouvait plus dans une classe mais derrière les micros pour présenter la sortie de son ouvrage1 relatant cette expérience. « A la fin des trois années, y écrit-elle, la situation administrative de l’expérimentation n’avait toujours pas été régularisée. En juillet 2014, le ministère décida d’en rester là. On m’annonça que le matériel me serait retiré, ainsi que les différents niveaux d’âge. Ne pouvant visiblement pas poursuivre ma recherche au sein de l’Éducation nationale, je décidai de poursuivre ma route en dehors. Je donnai ma démission à la mi-juillet 2014. » Le livre ne passe pas inaperçu et fait un tabac en librairie. L’énergie et la volonté de l’enseignante démissionnaire ne font pas disparaître le sentiment d’une occasion manquée. Notamment pour tous ceux qui promeuvent une éducation nouvelle, inscrites en actes dans des écoles nouvelles. Les conditions rares et exceptionnelles qui ont pu être rassemblées à cette occasion ne se retrouvent que de loin en loin dans le service public d’éducation. Si l’intuition semble juste – c’est vraisemblablement autant par la diffusion horizontale d’expériences concrètes de terrain que se renouvelle l’école que par des réformes descendantes et uniformes – l’initiative de terrain ne prend sens qu’une fois la perspective d’ensemble éclairée. Dans les marges s’écrivent les changements à apporter au texte commun, mais dans des marges reliées au cœur, celui d’une école pour tous, une école publique portant à cœur l’égalité. Car pour nous l’idéal éducatif de l’éducation nouvelle ne peut se concevoir sans allier – aussi – celui d’une école du peuple.

L’égalité, pas la sclérose

L’école est l’un des outils majeurs pour faire vivre l’idée d’égalité du projet républicain. Le code de l’éducation le rappelle ainsi : « L’éducation est la première priorité nationale. Le service public de l’éducation est conçu et organisé en fonction des élèves et des étudiants. Il contribue à l’égalité des chances. […] Le droit à l’éducation est garanti à chacun […]. » Le système de bourses pour pallier les différences de revenus des familles, l’égalité territoriale par l’implantation des écoles dans un maillage serré du territoire national, des référents identiques via les programmes scolaires, les diplômes nationaux, la formation et le recrutement des enseignants… les exemples ne manquent pas pour illustrer l’ambition égalitaire du projet républicain, ni, d’ailleurs, les limites ou les difficultés pour la tenir. Mais cet atout peut se transformer en fardeau quand il s’agit pour l’école de se réformer, d’innover, de déroger au commun pour s’adapter au particulier. Les mêmes règles qui garantissent l’égalité sont aussi souvent celles qui bloquent le changement. Difficile de réunir une équipe pour faire vivre une école en pédagogie Freinet avec le seul système de mutations en vigueur. Difficile de faire comprendre qu’il faut donner plus à ceux qui sont le plus dans le besoin. Difficile d’admettre des conditions d’exception pour tenter la nouveauté.

Au péril du marché, de la consommation d’école

Difficile, aussi, de fermer les yeux sur l’écart croissant entre l’idéal d’égalité et les inégalités persistantes à l’école confinant à la ségrégation scolaire dans des territoires. Difficile de ne pas entendre que l’école n’est pas partout un lieu du bien-vivre. Dans une époque où le marché a triomphé du volontarisme étatique, le recours est incarné par la concurrence. A celui de l’école privée, vient s’ajouter une offre toujours plus diversifiée : des écoles différentes pour publics avertis – on ne peut s’empêcher de penser ici aux écoles dites Montessori – les officines du soutien scolaire, les écoles préparatoires onéreuses mais quasi indispensables pour accéder à de nombreuses filières, telles les écoles d’infirmier.ère.s… sans compter ceux qui choisissent de faire l’école à la maison. Ces quelques exemples cachent une liste trop longue pour ne pas redouter la dilution du commun dans des stratégies de consommateurs atomisés. « Chacun ses sous, chacun son école ». Les libéraux ont déjà formulé le souhait de remplacer le système actuel par le versement aux familles d’un chèque éducation destiné à payer les frais de scolarité auprès d’écoles libres de leur politiques de recrutement. Sans doute attendent-ils encore que le bateau prenne l’eau plus nettement pour la vanter plus fortement. On peut redouter, dans ce contexte, la méthode des petits pas : un lent détricotage de l’école publique pour mieux la condamner.

L’innovation un moteur de l’école publique

La question des moyens consacrés à l’école est primordiale. Mais ne suffit pas. Un ratio élèves/enseignant ne dit rien des pratiques et ne garantit pas des effets. Pour sortir de la reproduction, il y a nécessité à envisager la transition. Dans le domaine pédagogique, l’école publique doit être son propre recours. La recherche doit y être encouragée et valorisée. Bien évidemment celle du quotidien, celle qui ne se paye pas de mots, dans l’exercice souvent solitaire de la classe mais aussi – et peut-être surtout – au sein de collectifs, pas forcément partout en même temps ou à la même vitesse, mais là où l’envie et l’énergie sont manifestes. Le collectif permet de confronter et de débattre ; il permet la diffusion de proximité. Et quand c’est nécessaire, le cadre de l’égalité doit être assoupli pour permettre, pour déroger et peut-être aussi pour mieux affirmer l’exceptionnel et le commun. Toutefois, le contexte de concurrence scolaire appelle à la prudence. Il y a nécessité à penser le cadre pour que l’innovation soit possible, qu’elle ne soit pas perçue comme un luxe, un passe-droit ou une menace mais comme une chance.

Trois éléments nous semblent indispensables pour cela. Tout d’abord, une instance doit examiner les projets nécessitant de déroger au commun. Hier le CNIRS (Conseil national de l’innovation et de la réussite scolaire) mis en place en 2001 pour appuyer la réflexion des équipes réfléchissant à d’autres manières d’organiser et faire vivre le collège, aujourd’hui le Cniré (Conseil national de l’innovation pour la réussite éducative), mis en place en 2012, pourrait être cette instance chargée d’examiner, mais aussi de valoriser les projets et les recherches à l’œuvre. En témoigne la synthèse des travaux publiée en septembre dernier, foisonnante d’idées et de pratiques intelligentes récoltées à partir d’auditions d’acteurs de terrain.2 Sans doute cette institution doit-elle gagner en poids politique pour nourrir les réformes descendantes mais aussi examiner et appuyer les projets des équipes, in fine les agréer et proposer les conditions d’exercice, tout particulièrement quand ils dérogent au commun. Les équipes de praticiens, et c’est là un second élément de cadre, doivent s’associer plus systématiquement à des équipes de recherche pluridisciplinaires croisant pédagogie, sociologie, didactique, ergonomie, etc. Pour aider les équipes à l’analyse des pratiques mais aussi pour comprendre, évaluer et envisager l’essaimage. Qu’est-ce qui est transférable ailleurs? à quelles conditions ? En posant ces questions, on en vient au troisième élément de cadre : le faire-connaître et la diffusion doivent être au cœur des stratégies de l’innovation. Cette exigence répond à des nécessités d’information et de médiatisation, de vulgarisation et de formation mais aussi de transparence et d’organisation du débat. Les mouvements pédagogiques doivent prendre toute leur place dans ce processus et sans doute même repenser leur place pour sortir ces questions de la confidentialité ou des seuls milieux avertis.

Dans une société plus horizontale – et une institution, l’éducation nationale qui peut en gagner un peu ! – l’école doit se nourrir d’expérimentations plus fréquentes, plus étayées, mieux connues. Les acteurs doivent y être encouragés, appuyés et reconnus.

Laurent MICHEL

Ceméa France

1Les lois naturelles de l’enfant. – Les Arènes, 2016

2Pour une école innovante : synthèse des travaux du Cniré 2014-2016 http://www.education.gouv.fr/cnire

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Pourquoi, en tant que mouvement d’éducation nouvelle nous intéressons-nous aux mots utilisés dans le discours éducatif ?

« Rien de moins visible que le banal, rien de plus efficace qu’une idéologie devenue quotidienne »

Pourquoi, en tant que mouvement d’éducation nouvelle nous intéressons-nous aux mots utilisés dans le discours éducatif ?

La force de notre mouvement est de représenter une alternative qui place au cœur de ses pratiques la liberté de l’initiative, de la création, de l’expression, l’importance de l’affectivité, la construction de la personnalité par l’individu lui-même, dans son milieu de vie. Notre approche éducative crée des situations où chacun, enfant, adolescent, adulte, peut être plus conscient du monde qui l’entoure, se l’approprier, le faire évoluer, le modifier dans une perspective de progrès individuel et collectif. Or les mots et les concepts, utilisés dans le vocabulaire commun de l’éducation aujourd’hui, induisent une conception de l’éducation basée sur des valeurs contraires aux principes qui nous animent depuis plusieurs décennies. Le discours libéral centré uniquement sur l’individu, la notion de rentabilité se sont immiscés peu à peu dans nos discours militants et professionnels. Les mots utilisés reflètent une vision univoque qui réifie les réalités multiples ainsi que les conflits sociétaux qui structurent la pensée.

Dans le cadre de notre action pour lutter contre la marchandisation de l’éducation cette question des mots prend tout son sens. Le discours entrepreneurial a envahi la sphère éducative. Ce texte est une manière de lutter contre ce processus, reconquérir les mots nous permet de nous réapproprier la pensée critique. Les mots possèdent des sens différents implicites et explicites. Ils véhiculent le sens de notre action et renvoient au projet politique que nous défendons. Les mots peuvent dire tout et leur contraire. Ce texte à pour vocation de remettre en cause les stéréotypes derrière les mots et reconstruire la pensée, le sens et le projet que nous portons dans nos pratiques.

« Innovons pour que l’éducation soit efficace afin de développer des compétences qui renforceront les capacités des personnes et une meilleure inclusion dans notre société ! Une approche holistique de l’éducation est nécessaire pour développer des bonnes pratiques qui pourront être développées sur le terrain. Ceci nous permettra de prendre conscience des possibilités de résilience face aux discriminations subies en n’oubliant pas celle relative au genre et aux jeunes ayant moins d’opportunités. » Ceci pourrait être un extrait de n’importe quel projet européen…

Mais ces mots tombent-ils sous le sens ?

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L’éducation dans les pays en voie de développement

L’éducation dans les pays en voie de développement : Cette notion de pays développés/non développés renvoie à l’idéologie du progrès qui induirait des étapes civilisationnelles. A partir de quels critères établit-on qu’un pays est développé ? L’indice de développement humain mesure la pauvreté en fonction du niveau de vie, de santé et d’éducation entendu sous le prisme de la scolarisation.

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Terrain

Terrain : «vos expériences de terrain sont fondamentales pour alimenter nos actions de plaidoyer »…Que signifie ce terme en référence à un espace territorial. Ceci désincarne les personnes, ils deviennent un territoire et non plus une personne avec une histoire singulière.  Quelle terme pouvons-nous utiliser pour décrire ce travail du quotidien en prise avec les réalités individuelles et collectives qui traversent les personnes que nous accompagnons ?

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