Private Schools for Kenya’s Poor Spark Controversy

private scoolChildren study at a private non-formal school, one of about 120 in the in Mathare slum, in Nairobi, Kenya, June 2, 2015. (Hilary Heuler / VOA)

The walls are made of rusty corrugated metal, the roof lets in the rain and the muddy alley outside is strewn with trash. The 20 or so children packed into the small room, however, do not seem to mind, as they are focused on learning English.

Although this non-formal school blends in with its physical surroundings here in Mathare, a Nairobi slum of about a half-million people, it is utterly unique from the four public schools historically responsible for educating all potential students in the community. And even for those who do gain admission to those preciously few public schools, says head teacher Richards Olare, the education is poor.

Conditions in many schools are basic and poverty in the slum means that many parents cannot afford even low school fees for their children, Nairobi, Kenya, June 2, 2015. (Hilary Heuler / VOA)Conditions in many schools are basic and poverty in the slum means that many parents cannot afford even low school fees for their children, Nairobi, Kenya, June 2, 2015. (Hilary Heuler / VOA)

“They don’t have enough rooms, and then even the teacher-pupil ratio is actually very imbalanced,” said Olare. “Having more than 100 children in a class makes it so hard for a teacher to have close relationships with the kids.”

 

Providing education

Olare’s school is not free – children pay around $5 a month to attend. But the slum has around 120 non-formal schools like his. They serve an important role, he said, stepping in to teach the thousands of children who otherwise would not be in school at all.

“We teach, we use the same syllabus, the same curriculum, but we are non-formal in the physical structures,” Olare said. “Otherwise we do exactly what is done in the public schools.”

Such for-profit schools came to attention recently when the International Finance Corporation, which is part of the World Bank group, invested $10 million in Bridge International Academies, a multinational chain of low-fee private schools. Bridge also is backed by Microsoft founder Bill Gates and Facebook creator Mark Zuckerberg.

Bridge says its for-profit model not only provides an opportunity for children who otherwise would be left out of school, but also gets better results. Such schools complement the public system, the company says, and it hopes to eventually be considered for public funding itself.

But Sylvia Mbataru of Hakijamii, one of a group of civil society organizations critical of Bridge, is bothered by the idea of a separate schooling system for the poor. She said this funding should instead go into making sure everyone can be educated at the same schools, for free.

“They have all this money to go and invest in a private education system where kids and poor parents are forced to dig in their pockets to access education. Why is it that this money cannot be channeled to governments and support them to make education freely accessible to everyone?” she asked.
If you are living in the slums, Mbataru said, even a few dollars a month can be a lot of money.Janet Awor spends her days selling fried chapatis on the roadside in Mathare. She has four children in school.

“Me, I am working outside there. I am working very hard to get that money. I’m struggling for school fees, rent, food,” said Awor.

School fees

Nearly all her income goes into school fees, she said, and she often has to borrow money for food.

But two of Awor’s children are in a public school, and despite a 2003 law making primary education free, she said she has to pay for that, too.

Community organizer Bernard Ochieng said that in Mathare, public schools often charge even higher fees than private ones.

“Government are saying the school is free, but in the real sense school is not free. School is free in the TV or in the media, but when you go in the school, you will realize that there is no free education there,” said Ochieng.

As long as the government fails to educate all Kenyan children for free, private schools will continue to exist, said Ochieng. But whether the World Bank should be pouring money into them, he added, is another matter entirely.

image_pdfTélécharger au format PDF
Publié dans Commercialization of education

Les écoles low cost suscitent la polémique

Au Kenya, les Bridge International Academies accueillent déjà Kenya_près de 120 000 élèves défavorisés. Mais ce modèle privé, présenté comme une solution face aux défaillances de l’éducation publique, inquiète.

En haut d’une petite colline au pied de laquelle coule une rivière d’immondices, la Bridge Academy se repère de loin, avec son toit vert qui détonne dans l’immensité des tôles rouillées du quartier de Mathare, l’un des bidonvilles les plus dangereux de Nairobi. Ce toit vert caractéristique des Bridge International Academies, les Kényans commencent à le connaître : depuis 2009, ces écoles ont poussé comme des champignons à travers tout le pays, à raison d’une tous les cinq ou six jours en moyenne. Le pays en compte désormais près de 400, accueillant près de 120 000 élèves. Et c’est maintenant l’Ouganda voisin qui les voit se développer. Toutes sont bâties en quelques mois, sur le même modèle, dans des zones rurales ou des quartiers pauvres. Il ne faut pas plus longtemps pour former les enseignants qui travaillent dans ces écoles low cost nouvelle génération.

Équipés d’une tablette tactile reliée à l’antenne de Bridge à Nairobi, les professeurs n’ont qu’à suivre pas à pas le programme conçu par l’entreprise. Cette dernière promet un enseignement accessible à tous, à bas coût (6 dollars par mois, selon Bridge), et surtout de qualité, dans des pays où l’éducation nationale est bien souvent en faillite.

Par Xavier Bourgois – Écrit par à Nairobi

image_pdfTélécharger au format PDF
Publié dans Ressources sur la marchandisation

Le Forum mondial sur l’éducation adopte la Déclaration sur l’avenir de l’éducation

Une vision de l’éducation pour les 15 prochaines années a été adoptée au Forum mondial sur l’éducation qui s’est clôturé aujourd’hui à Incheon, en République de Corée.

kim_7882_605

La Déclaration d’Incheon a été saluée par la communauté éducative internationale présente sur place, qui comptait notamment des ministres de plus de 100 pays, des organisations non-gouvernementales et des groupes de jeunes. Elle encourage les pays à assurer une éducation équitable, inclusive et de qualité et un apprentissage tout au long de la vie pour tous. La Déclaration appuie les cibles fixées en matière d’éducation qui figureront parmi les Objectifs de développement durable, ratifiés par les Nations Unies en septembre prochain.

« Cette Déclaration représente un grand pas en avant », a déclaré la Directrice générale de l’UNESCO, Irina Bokova. « Elle reflète notre détermination à faire en sorte que tous les enfants et tous les jeunes acquièrent les connaissances et les compétences nécessaires pour vivre dignement, pour développer leur potentiel et devenir des citoyens mondiaux responsables. Elle encourage les gouvernements à fournir des opportunités d’apprentissage tout au long de la vie afin de permettre aux personnes qui le souhaitent de continuer à se développer. Elle affirme que l’éducation est vitale à la paix mondiale et au développement durable. »

La Déclaration d’Incheon s’appuie sur le mouvement international de l’Éducation pour tous (EPT), initié à Jomtien, en Thaïlande, en 1990 et réitéré à Dakar, au Sénégal, en 2000. L’EPT – et l’Objectif du Millénaire pour le développement fixé en matière d’éducation – ont permis des avancées significatives, mais bon nombre de cibles, comme l’accès universel à l’enseignement primaire, n’ont toujours pas été atteintes.

« Si cette génération d’enfants compte un jour réduire les inégalités et les injustices qui touchent le monde aujourd’hui, nous devons donner à chacun de nos enfants une chance d’apprendre. Cela doit être notre vision et notre engagement communs », a plaidé le Directeur exécutif de l’UNICEF, Anthony Lake.

La Déclaration d’Incheon sera mise en œuvre à travers le Cadre d’action Éducation 2030, une feuille de route destinée aux gouvernements et qu’ils adopteront d’ici la fin de l’année. Elle fournira des orientations sur les cadres juridiques et politiques efficaces en matière d’éducation, fondés sur les principes de responsabilité, de transparence et de gouvernance participative.

Sa mise en œuvre nécessitera une coordination régionale, ainsi qu’une évaluation et un suivi rigoureux de l’agenda pour l’éducation. Elle nécessitera également davantage de financement, notamment pour les pays les plus éloignés de l’objectif d’une éducation inclusive et de qualité. La Déclaration et le Cadre inciteront les pays à fixer des objectifs de dépense appropriés au niveau national, et à augmenter l’Aide publique au développement à destination des pays à faible revenu.

Parmi les principaux intervenants à la cérémonie de clôture figuraient Susan Hopgood, Présidente de l’Internationale de l’éducation ; Kishore Singh, Rapporteur spécial pour le droit à l’éducation ; Mohamed Sameh Amr, Président du Conseil exécutif de l’UNESCO ; Georg Kell, Directeur exécutif du Pacte mondial des Nations Unies ; António Guterres, Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés (par vidéo) ; Geeta Rao Gupta, Directrice exécutive adjointe de l’UNICEF ; Keith Hansen, Vice-Président des Pratiques mondiales au Groupe de la Banque mondiale ; Michaëlle Jean, Secrétaire générale de La Francophonie, ; Hwang Woo Yeo, Vice-Premier ministre de la République de Corée ; et Irina Bokova, Directrice générale de l’UNESCO.

« Nous sommes  tous d’accord pour dire que chaque élève a le droit à une éducation gratuite, publique et de qualité, » a affirmé Susan Hopgood, Présidente de l’Internationale de l’éducation – une organisation représentant plus de 30 millions d’enseignants et de travailleurs de l’éducation dans le monde. « Cependant, pour atteindre n’importe quel objectif en matière d’éducation, nous devons garantir aux élèves de chaque classe un enseignant bien formé, qualifié, motivé et soutenu. Fournir une éducation de qualité pour tous nécessitera une réforme des systèmes éducatifs. Afin de mettre en œuvre le Cadre d’action Éducation 2030 et d’améliorer la qualité de l’éducation, il est indispensable de transformer les systèmes éducatifs en systèmes favorables à une culture ouverte et collaborative. »

L’éducation est essentielle pour atteindre tous les nouveaux Objectifs de développement durable. Il est nécessaire pour éradiquer la pauvreté, stimuler une prospérité partagée et une croissance économique globale, mais aussi pour construire des sociétés pacifiques et tolérantes. La Déclaration d’aujourd’hui démontre l’engagement commun à concrétiser cette vision. Elle montre à quel point l’éducation peut transformer les vies.

*****

Plus de citations des chefs d’agences de l’ONU partenaires

Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés

« Nous avons la responsabilité commune d’assurer que les plans d’éducation mis en place prennent en considération les besoins des jeunes et des enfants les plus démunis dans le monde, notamment les réfugiés, les enfants déplacés à l’intérieur de leur propre pays, les enfants apatrides, et les enfants dont le droit à l’éducation a été compromis par les situations de guerre et d’insécurité. Ces enfants sont la clé d’un avenir stable et durable, et leur droit à l’éduction est une affaire qui nous concerne tous. » António Guterres, Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés.

Fonds des Nations Unies pour la population

« Ensemble, nous devons promouvoir et protéger les droits à l’éducation de tout un chacun, assurer une éducation de qualité pour tous, et transmettre les valeurs de la paix, de la justice, des droits de l’homme et de l’égalité des genres. Nous sommes fiers d’avoir participé à l’organisation du Forum mondial sur l’éducation et nous nous engageons à mener à bien ce nouveau programme d’action sur l’éducation pour tous d’ici 2030. » Babatunde Osotimehin, Directeur exécutif du FNUAP.

ONU-Femmes

« La Déclaration d’Incheon nous engage à juste titre à garantir une éducation non discriminatoire qui reconnaît l’importance de l’égalité des genres et de l’autonomisation des femmes pour le développement durable. C’est une occasion cruciale pour les différents secteurs de travailler ensemble dans l’accomplissement de la promesse de construire des sociétés pacifiques, justes et équitables. Un monde dans lequel toutes les personnes sont égales ne peut exister que si notre éducation enseigne cette valeur de façon universelle. » Phumzile Mlambo-Ngcuka, Directrice exécutive d’ONU-Femmes et Secrétaire générale adjointe de l’ONU.

Groupe de la Banque mondiale

« Nous sommes très heureux d’être ici à Incheon, où nous nous sommes fixés un objectif ambitieux : celui d’assurer que non seulement tous les enfants, partout dans le monde, puissent aller à l’école, mais qu’ils puissent également jouir d’une éducation de qualité et acquérir toutes les compétences nécessaires pour mener une vie saine et productive, et réaliser pleinement leur potentiel. Une éducation de qualité est un droit fondamental essentiel pour éradiquer l’extrême pauvreté et stimuler une prospérité partagée. Pour ce faire, le Groupe de la Banque mondiale, principal fournisseur d’aide publique au développement en matière d’éducation, aide les pays à mobiliser l’ensemble de leurs ressources disponibles et relie les financements à des résultats mesurables afin de faire progresser l’apprentissage pour tous. » Keith Hansen, Vice-Président des Pratiques mondiales au Groupe de la Banque mondiale.

Le forum en photos

 

*****

Pour plus d’informations et organiser des entretiens, veuillez contacter :

Neil Ford, UNESCO, Tel +33 62752 2360, n.ford(at)unesco.org

Salma Zulfiqar, UNESCO, Tel: +882 (0) 10 49701642, s.zulfiqar(at)unesco.org

image_pdfTélécharger au format PDF
Publié dans Education pour tous, Non classé, UNESCO

Forum des ONG

Dans le cadre du Forum mondial sur l’éducation 2015, le Forum des ONG 2015 (18-19 mai) permettra aux organisations non gouvernementales (ONG) de se réunir et de convenir d’une vision collective de la société civile relative à l’éducation post-2015, ainsi que de réfléchir à des stratégies en vue de la participation de la société civile à l’agenda pour l’éducation post-2015.

Les conclusions du Forum des ONG seront présentées au WEF 2015.

Le Forum des ONG, qui se déroulera sur une journée et demie, comprendra une séance d’ouverture, des séances plénières et des séances parallèles de travail en groupe. On y trouvera un espace ouvert où des participants présenteront des activités et des publications relatives à l’Éducation pour tous (EPT).

Les préparatifs du Forum des ONG sont conduits par l’UNESCO, en étroite collaboration avec le Groupe de coordination de la CCONG/EPT, le Comité d’accueil du WEF 2015 et des organisations de la société civile coréennes œuvrant dans le domaine de l’éducation.

Liens associés

image_pdfTélécharger au format PDF
Publié dans Education pour tous, UNESCO

Éducation pour tous

xx

image_pdfTélécharger au format PDF
Publié dans Actions internationales

La marchandisation en route – Education & business au Royaume-Uni

Texte à consulter ci-dessous

La marchandisation en route

image_pdfTélécharger au format PDF
Publié dans Marchandisation de l'éducation, Ressources sur la marchandisation

Organization chart

Organigramme-1 Organigramme-2 Organigramme-3 Organigramme-4
L’organigramme au format PDF

image_pdfTélécharger au format PDF
Publié dans Organization chart

Organigrama

thumbnail of 2015-12-Organigramme page1
Organigrama PDF

Reglemento de la Ficeméa

Status de la Ficeméa

image_pdfTélécharger au format PDF
Publié dans Organigrama, Organización

Organigramme

thumbnail of Organigramme 2025

Réglement intérieur de la Ficeméa

Statuts de la Ficeméa

image_pdfTélécharger au format PDF
Publié dans Organigramme

Festival du film d’éducation d’Evreux délocalisé en Uruguay

Le premier Festival du Film d’éducation en Uruguay

Du 26 au 28 Mars s’est tenu à Montevidéo en Uruguay le premier Ciclo de cine y educacion.
Lors de ces trois jours, des films de tous les continents ont été diffusés : de la République Tchèque au Chili en passant par la France en format court et long suivi de débat.
Il s’agit d’offrir à un très large public citoyen (parents, responsables politiques, associatifs ou de collectivités locales, professionnels de l’éducation, enseignants, éducateurs et animateurs) un lieu et un moment privilégiés pour voir les œuvres de réalisateurs de fictions ou de documentaires, les rencontrer et débattre ensemble des grandes problématiques sur l’éducation, l’enfance et la jeunesse, ainsi mises à l’écran.
Le festival du film d’éducation est un espace “d’éducation populaire”, articulant le “voir” des films avec le “parler” de grands témoins, qui permet de défricher encore et toujours les questions de l’éducation. Les films proposés racontent des histoires d’éducation, qui font écho à nos préoccupations les plus actuelles. Ils nous montrent, à partir d’une action organisée et intentionnelle, d’un événement ou d’une rencontre, des parcours de vie choisis ou subis, des situations de transmission, d’initiation ou d’apprentissage, des périodes de ruptures, dans un cheminement qui transforme un ou des personnages, et fait qu’ils ne sont plus les mêmes à la fin. Des films qui , au-delà de l’émotion qu’ils suscitent, invitent le spectateur au questionnement et ouvrent des possibilités de réflexion individuelle ou collective .
Le film d’éducation est porteur de ce qui fait tenir l’homme debout, ce qui l’empêche de s’avachir dans le présent : le souci du futur.

Programa Tríptico EXTERIOR

Programa Tríptico INTERIOR

image_pdfTélécharger au format PDF
Publié dans Amérique du sud, Education Solidarité, Uruguay