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Le droit à l’accès à une éducation complète à la sexualité est ancré dans les droits fondamentaux et permet aux jeunes d’acquérir suffisamment d’autonomie pour préserver leur santé, leur bien-être et leur dignité. Ces orientations opérationnelles définissent le cadre de l’UNFPA pour l’éducation complète à la sexualité, qui est l’un des cinq piliers de sa stratégie pour les jeunes et les adolescents. Elles sont également liées aux quatre autres domaines d’intervention qui concernent: le plaidoyer pour le développement basé sur des données factuelles, l’investissement et la mise en œuvre ; le renforcement des capacités pour la fourniture de services de santé sexuelle et reproductive, dont la prévention, le traitement et les soins liés au VIH; des initiatives courageuses pour atteindre les plus vulnérables; et la participation et le leadership des jeunes.
Le guide est disponible ici : http://www.unfpa.org/sites/default/files/pub-pdf/UNFPA_OperationalGuidance_FR%20-Website_0.pdf
« L’éducation/apprentissage non formel et le travail de jeunesse se sont à maintes reprises révélés efficaces pour aider les jeunes à concevoir des stratégies et des solutions pour contrebalancer leur handicap et devenir des acteurs actifs et utiles du développement de leur communauté et de l’ensemble de la société.
Cependant, les travailleurs de jeunesse et de l’éducation/apprentissage non formel, des organisations de jeunesse et, plus généralement, les responsables de jeunes, souffrent souvent d’une piètre reconnaissance politique et sociale, et leur profession a tendance à être considérée comme peu prestigieuse. Les mesures suivantes valorisent le travail de jeunesse et l’éducation/apprentissage non formel et contribuent au développement local à travers l’Europe… »
La recommandation est disponible ici : http://www.coe.int/t/dg4/youth/Source/Resources/Publications/2015_Recommendation_Enter_fr.pdf
L’atelier régional du CIEP dans son Centre local à La Réunion intitulé « La scolarisation des enfants et des jeunes en situation de handicap dans les six îles du sud-ouest de l’océan Indien : état des lieux et perspectives» a permis de réaliser un état des lieux des pratiques de scolarisation existant dans les six îles du sud-ouest de l’océan Indien –Madagascar, Île Maurice, Union des Comores, Îles Seychelles, Mayotte et La Réunion, et d’amorcer également un dialogue inter-associatif, interinstitutionnel et inter-îles afin de favoriser des pistes d’action et de partenariat public-privé.
Les actes de l’atelier sont consultables en ligne ici : http://www.ciep.fr/sources/conferences/la-scolarisation-des-enfants-et-des-jeunes-en-situation-de-handicap-dans-les-iles-du-sud-ouest-de-l-ocean-indien/docs/actes/files/assets/basic-html/index.html#page2
Le compte-rendu de l’atelier en PDF : http://www.ciep.fr/sites/default/files/migration/conferences/la-scolarisation-des-enfants-et-des-jeunes-en-situation-de-handicap-dans-les-iles-du-sud-ouest-de-l-ocean-indien/docs/compte-rendu.pdf
(Londres, 10 juin 2016)
Dans un communiqué sans précédent publié le 9 juin 2016, le Comité des droits de l’enfant de l’Organisation des Nations Unies s’est dit préoccupé par le fait que le Royaume-Uni « finance des écoles privées et informelles à faible coût exploitées par des entreprises commerciales à but lucratif » par le biais de son aide au développement, du fait que cela pourrait avoir contribué à porter atteinte aux droits des enfants dans les pays bénéficiaires.
Le Comité a recommandé au Royaume-Uni de « s’abstenir de financer des écoles privées à but lucratif » et de « donner la priorité à l’éducation de premier degré gratuite et de qualité dans les écoles publiques ».
Le Royaume-Uni a dépensé ces dernières années des millions de livres sterling pour financer des écoles privées à but lucratif dans des pays en développement. Des fonds publics ont en particulier été acheminés par le Ministère du développement international (DFID) du Royaume-Uni à une chaîne très contestée et controversée d’écoles normalisées à but lucratif, Bridge International Academies, qui opère au Kenya, en Ouganda, au Nigéria et en Inde.
Delphine Dorsi, de Right to Education Project, a réagi en déclarant : « Le Comité des droits de l’enfant confirme les soupçons que nous avions émis dans notre rapport, sur le fait que le financement par le Royaume-Uni de Bridge International Academies et autres chaînes commerciales analogues pourrait être contraire au droit international. L’aide au développement devrait aller en priorité à la réalisation du principe de l’éducation gratuite de qualité pour tous, en particulier pour les groupes marginalisés, or ce n’est pas ce que fait le Royaume-Uni en finançant ce type d’écoles. Il s’agit là d’un sérieux avertissement adressé à tous les pays donateurs, d’avoir à respecter à l’étranger leurs obligations touchant les droits humains ».
Kevin Courtney, Secrétaire général par intérim de National Union of Teachers (NUT), le plus grand syndicat d’enseignants, a dit : « National Union of Teachers accueille avec satisfaction les recommandations du Comité des droits de l’enfant, qui a fait siennes nos préoccupations concernant l’éducation inférieure aux normes dispensée dans les pays bénéficiaires les plus pauvres du fait du développement des écoles privées dites « à faible coût ». Le Gouvernement britannique, qui dit au Royaume-Uni être défavorable à ce que l’éducation publique fasse des bénéfices, devrait répondre à ces critiques accablantes et lancer immédiatement un examen du soutien financier apporté par le DFID à ces écoles privatisées et à leur promotion dans les pays du Sud ».
Sylvain Aubry de Global Initiative for Economic, Social and Cultural Rights, a dit : « La recherche que nous avons menée avec nos partenaires au Kenya, en Ouganda et au Ghana a clairement montré que les écoles commerciales à but lucratif qui y sont exploitées compromettent les droits de l’enfant. Le financement octroyé par le DFID à ces écoles est donc illicite, et le Royaume-Uni devrait prendre dès maintenant des mesures pour y mettre fin et remplir les obligations qu’il assume en droit international ».
David Archer, membre pour la société civile du Partenariat mondial pour l’éducation, a souligné : « J’espère que ces importantes observations du Comité des droits de l’enfant amèneront le DFID à repenser l’appui qu’il apporte à des écoles privées à but lucratif de piètre qualité, appui qui est manifestement contraire au bon travail qu’il accomplit par ailleurs pour soutenir l’éducation, en particulier celle des filles ».
Documents
Contacts
“La trace d’un rêve n’est pas moins réelle que celle d’un pas”. En politique, le rêve sans le pas se dissipe dans le ciel brumeux des idées, mais le pas sans le rêve piétine. Le pas et le rêve dessinent un chemin : un projet politique[1].
Chers collègues, chers amis,
Après une période intense de mobilisation, d’écriture et de réflexion impliquant de nombreux partenaires, nous avons le plaisir de vous transmettre pour signature et diffusion
l’ « Appel de la société civile francophone contre la marchandisation de l’éducation »
Aujourd’hui, à travers ce plaidoyer, nous voulons assurer une mobilisation collective contre un phénomène grandissant qui impacte tous les secteurs de l’éducation, formelle et non formelle. Cet appel a pour vocation d’alerter les acteurs de la société civile et politique, de les sensibiliser aux dangers inhérents au processus de marchandisation de l’éducation, qui crée de l’injustice sociale et met en péril l’avenir de nos sociétés.
Nous vous invitons à signer cet appel et à le diffuser dans tous vos réseaux jusqu’en novembre 2016.
Pour signer, veuillez cliquer sur ce lien :
http://goo.gl/forms/ESJwKYbWqpaBaIQG2
En effet, nous devons récolter le maximum de soutiens des organisations de la société civile au niveau national et international afin de peser politiquement dans le débat crucial que nous voulons instaurer au plan international. Avec vous, nous nous mobiliserons en particulier pour que cet appel trouve un écho lors du prochain Sommet de la Francophonie qui aura lieu à Antananarivo en novembre 2016, et soit entendu des Etats qui y participeront.
Restons en contact sur les prochaines échéances liées à la présentation officielle de l’Appel aux acteurs politiques et les prochaines initiatives envisagées.
Nous sommes à votre disposition pour tous commentaires, idées et propositions de mobilisation.
Le réseau francophone contre la marchandisation de l’éducation vous remercie de vos contributions et de votre implication.
N’hésitez pas à tweeter : #NeVendezPaslEducation
Coalition Education
CSFEF
Ficeméa
GI-ESCR
Right to Education Project
Solidarité Laïque
—
[1] Georges Duby cit. et Pierre Imbert, « Contester sans modération », Le Monde Diplomatique, mai 2016, p.3
Communiqué de presse, Genève, 24 mai 2016
Disponible en ligne: http://bit.ly/1ONoLqg
Le soutien controversé du Royaume-Uni (RU) aux écoles privées commerciales à bas coût (dites écoles privées ‘low-cost’) dans les pays en développement a été questionné par le Comité des Nations Unies sur les droits des enfants (CDE) (1). Ce dernier a particulièrement exprimé sa préoccupation concernant le soutien accordé par le Département britannique pour le développement international (UK Department for International Development – DfID) aux chaines d’écoles primaires et pré-primaires à but lucratif Bridge International Academies (BIA).
Hier, lors de l’examen périodique sur la mise en œuvre de la Convention sur les droits de l’enfant par Royaume-Uni, le Comité a également exprimé sa préoccupation concernant des écoles privées à but lucratif dans les pays en développement qui, avec le soutien du gouvernement britannique, résistent aux efforts faits par les gouvernements, tels que celui du Kenya, pour réglementer le secteur de l’éducation et mettre en place des normes minimales.
Ce questionnement a eu lieu lors de l’examen de la mise en œuvre de la Convention sur les droits de l’enfant par le Royaume-Uni, les 23 et 24 mai derniers à Genève.
Le Comité sur les droits de l’enfant (CDE), qui surveille le respect des droits des enfants, y compris le droit à l’éducation, a également demandé des précisions sur la volonté du Royaume-Uni de transformer tous les établissements scolaires anglais en académies.
La solide délégation du Royaume-Uni, constituée de 23 membres, a été incapable d’apporter une réponse sur le soutien de son pays aux écoles privées à l’étranger, ni sur la manière dont il évalue l’impact sur le droit à l’éducation des enfants des ‘millions de livres’ qu’elle accorde aux pays en développement dans le cadre de l’aide au développement. Le Royaume-Uni a promis de fournir une réponse écrite dans les 48 heures.
Les chaines d’écoles privées commerciales à bas coûts, telles que Bridge International Academies (BIA) sont de plus en plus examinées à la loupe en raison d’un certain nombre de préoccupations concernant la qualité de l’éducation offerte, basée sur un enseignement standardisé et de mauvaises conditions de travail; l’augmentation de la ségrégation due aux frais de scolarité; et le profit fait sur le dos de familles pauvres, tout cela étant en contradiction avec les traités relatifs aux droits de l’homme (2).
Le Royaume-Uni a alloué son aide au développement à des écoles privées ‘low-cost’ dans des pays tels que le Kenya et le Nigeria. Un peu plus tôt, sur une question concernant l’augmentation de l’aide au développement allouée à des acteurs privés dans les secteurs de l’éducation et de la santé, le CDE a demandé au Royaume-Uni s’il prévoyait d’introduire un cadre juridique pour obliger les entreprises à respecter les droits des enfants, notamment le droit à l’éducation.
Delphine Dorsi, Coordonnatrice exécutive du Right to Education Project (3), a réagi: « Les questions du Comité et l’absence de réponses de la part du Royaume-Uni confirment nos inquiétudes sur le fait que le Royaume-Uni pourrait agir en violation de ses obligations en matière de droits de l’homme en nuisant au droit des enfants à l’éducation dans des pays pauvres. »
Abraham Ochieng, du East African Centre for Human Rights, basé à Nairobi, au Kenya, a ajouté: « L’expansion rapide des écoles à but commercial avec le soutien de l’aide au développement compromet le droit à l’éducation et les efforts du gouvernement pour améliorer l’offre éducative au Kenya. Il est essentiel pour la société civile Kenyane, dans un dialogue avec le gouvernement, de remédier à cette situation, et pour les pays partenaires tels que le Royaume-Uni de recentrer leur soutien aux écoles publiques gratuites fournissant une éducation de qualité, plutôt que de porter atteinte au droit à l’éducation au profit d’intérêts commerciaux. »
Christine Blower, Secrétaire générale au Syndicat national des enseignants (NUT), a aussi réagi à la question connexe posée par le Comité à la délégation du Royaume-Uni concernant la volonté du gouvernement de transformer toutes les écoles en académies: « Le Comité a raison d’interroger le gouvernement britannique au sujet de son programme de privatisation à la fois sur son territoire et à l’étranger. Nous savons que l’intention du gouvernement de complètement transformer les écoles en académies en Angleterre va conduire à la privatisation de notre système éducatif. L’éducation est un droit humain et un bien public, pour le bien des apprenants et de la société, et non pour des intérêts privés.»
FIN
Le rôle des enseignants et des éducateurs est capital dans l’éducation des jeunes au patrimoine mondial. Le Kit, adressé dans un premier temps aux éducateurs, éveille l’imagination et la créativité des enseignants et des élèves pour enrichir l’approche pédagogique de la conservation du patrimoine. Le Kit encourage les débats et l’ouverture aux autres en mettant en valeur l’identité, le respect mutuel et le respect de la diversité. C’est un lien précieux qui permet de rassembler les jeunes, les enseignants, les spécialistes du patrimoine et d’autres experts pour faire connaître, apprendre et apprécier leur patrimoine local et mondial.
Le kit est disponible ici : http://whc.unesco.org/uploads/activities/documents/activity-54-11.pdf
Les pays ont tout intérêt à miser dès aujourd’hui sur leur atout le plus prometteur et le plus innovant : les nombreux jeunes qui vivent actuellement dans la majorité des pays en développement. L’action en faveur de la jeunesse présente de nombreux avantages. Tout d’abord, elle fait écho aux nombreux accords et engagements régionaux et internationaux affirmant le rôle central des jeunes dans le développement équitable. Du point de vue des droits de l’homme, les jeunes sont reconnus comme de véritables acteurs de leur propre vie, dotés de droits et d’obligations, dans l’espoir d’une vie sans pauvreté. Du point de vue démographique, la forte proportion de jeunes par rapport aux autres groupes d’âge dans les pays en développement justifie un investissement concret.
Le rapport est disponible ici : https://www.unfpa.org/sites/default/files/pub-pdf/Case%20for%20Investing-FINAL_FR_v1.pdf